Le spectacle de Méziane Azaïche, mêlant danse et musique et racontant l'histoire de l'immigration maghrébine, a connu un succès inattendu et revient à Paris pour une dernière tournée mi-mars.
Barbès Café, spectacle de Méziane Azaïche racontant en chansons l'histoire de l'immigration maghrébine, a connu un succès inattendu et revient à Paris pour une dernière tournée mi-mars au Cabaret sauvage, lieu de sa création. "Je ne m'attendais pas à un tel succès pour ce spectacle que l'on a joué en France et en Algérie une centaine de fois. Comme on a encore beaucoup de demandes, on a voulu une dernière fois se faire plaisir et faire la fête avec notre public parisien", dit mardi Méziane Azaïche, directeur du Cabaret sauvage.
Mêlant danse et musique, ce spectacle, donné du 19 au 29 mars, évoque l'histoire franco-algérienne à travers des brèves de comptoirs au Barbès Café, haut lieu de rencontres et d'échanges, tenu par Lucette. Telle une chroniqueuse, Lucette fait le lien entre chansons et passages dansés et/ou slamés pour permettre au spectateur d'appréhender le contexte historique, et le foisonnement créatif qui a marqué l'installation en France de cette communauté : travail en usine, exil, problèmes de logement et xénophobie.
Barbès Café rend hommage aux vieux artistes algériens qui chantaient dans les bars et ont ouvert les portes aux jeunes chanteurs et musiciens qui aujourd'hui se produisent dans les salles de concert. "Après Paris, nous envisageons de jouer Barbès Café bientôt en Belgique", a ajouté Méziane Azaïche, 58 ans, né pendant la guerre d'Algérie et qui prépare actuellement un nouveau spectacle sur les cabarets orientaux des années 1950 à Paris, notamment à Saint-Germain.
12/03/2014
Source : Le Point.fr