"Les Marocains du monde et la régionalisation avancée" est le thème d’un colloque international dont les travaux ont été ouverts, mercredi à Rabat, à l’initiative de la Chambre des conseillers et du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), avec la participation de nombre de MRE et d’acteurs associatifs et politiques étrangers.
Cette rencontre de deux jours ambitionne, selon ses organisateurs, de jeter la lumière sur le rôle et les attributions des Régions en termes d’intégration de la donne migratoire dans les politiques du développement local et d’implication des Marocains du monde dans le développement de leurs régions d’origine respectives.
En ouverture, le président de la Chambre des conseillers Abdelhakim Benchamach a souligné que la régionalisation avancée, adossée aux principes de la démocratie participative, ne peut aboutir sans l’adhésion effective des différentes composantes de la société marocaine, y compris les MRE dont le nombre dépasse les 4 millions et qui ne ménagent aucun effort pour servir les intérêts suprêmes du pays, à travers leur implication consciente et responsable au service de leurs régions d’origine.
Il a soutenu que, plus qu’un échafaudage technique et administratif, le chantier de la régionalisation avancée est un projet sociétal consacré par la Constitution de 2011 en tant que cadre permettant l’élaboration d’une stratégie alternative qui, orientée vers la réalisation d’un développement socioéconomique équilibré, s’appuie sur l’investissement optimal des potentialités et des ressources propres à chaque région, la mobilisation des ressorts profonds des divers acteurs, qu’ils soient établis au Maroc ou à l’étranger, la participation à l’élaboration des grands projets structurants et la promotion de l’attractivité des Régions.
Pour lui, le benchmarking avec d’autres expériences ayant fait de la régionalisation un dispositif institutionnel de gestion et de fonctionnement fait ressortir que cette option ne se présente pas comme un modèle clé en mains et aux contours finalisés, mais plutôt comme un processus en construction qui s’adapte aux données historiques, économiques et culturelles propres à chaque pays, à chaque société.
Dans tous les cas de figures, a-t-il estimé, la régionalisation réussie débouche sur l’éclosion graduelle d’élites capables de développer la performance institutionnelle, approfondir le processus de développement, inciter à la participation massive à la prise de décision et d’interagir en intelligence avec les demandes renouvelées de l’environnement social à une transformation positive des modes de socialisation politique, tant et si bien que l’intérêt porté aux questions sociales concrètes est devenu un critère fondamental dans toute évaluation de la performance publique.
M. Benchamach a appelé par la même à une réflexion collective aux meilleurs moyens pratiques et procéduraux qui permettront aux Marocains du monde de contribuer aux processus et mécanismes du développement territorial, particulièrement au niveau régional.
De son côté, le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur Cherki Drais a fait observer que la gestion des affaires de la migration en général et celles des Marocains du monde en particulier revêtent une importance primordiale dans les politiques publiques au Maroc, sur les plans central, régional et local, relevant que les Conseils élus et leurs présidents sont tenus de fournir des services spécifiques et avec la célérité et l’efficacité requises à cette frange de citoyens eu égard à la nature de leurs attentes et de leurs aspirations.
Il a souligné que le dernier discours du Trône a constitué une étape marquante dans le traitement des affaires des Marocains du monde, du fait que SM le Roi y a donné Ses Hautes instructions de manière limpide à prendre soin des membres de la communauté marocaine à l’étranger.
La Haute sollicitude dont SM le Roi entoure les Marocains du monde fait que leurs questions et leurs préoccupations figurent au cœur des priorités des collectivités territoriales qui, avec l’accroissement de leurs attributions et interventions, sont entrées en relation directe avec la gestion des questions de proximité et, partant, avec celles qui concernent les demandes et les besoins des MRE.
"Les Marocains du monde et la régionalisation avancée" est le thème d’un colloque international dont les travaux ont été ouverts, mercredi à Rabat, à l’initiative de la Chambre des conseillers et du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), avec la participation de nombre de MRE et d’acteurs associatifs et politiques étrangers.
Cette rencontre de deux jours ambitionne, selon ses organisateurs, de jeter la lumière sur le rôle et les attributions des Régions en termes d’intégration de la donne migratoire dans les politiques du développement local et d’implication des Marocains du monde dans le développement de leurs régions d’origine respectives.
En ouverture, le président de la Chambre des conseillers Abdelhakim Benchamach a souligné que la régionalisation avancée, adossée aux principes de la démocratie participative, ne peut aboutir sans l’adhésion effective des différentes composantes de la société marocaine, y compris les MRE dont le nombre dépasse les 4 millions et qui ne ménagent aucun effort pour servir les intérêts suprêmes du pays, à travers leur implication consciente et responsable au service de leurs régions d’origine.
Il a soutenu que, plus qu’un échafaudage technique et administratif, le chantier de la régionalisation avancée est un projet sociétal consacré par la Constitution de 2011 en tant que cadre permettant l’élaboration d’une stratégie alternative qui, orientée vers la réalisation d’un développement socioéconomique équilibré, s’appuie sur l’investissement optimal des potentialités et des ressources propres à chaque région, la mobilisation des ressorts profonds des divers acteurs, qu’ils soient établis au Maroc ou à l’étranger, la participation à l’élaboration des grands projets structurants et la promotion de l’attractivité des Régions.
Pour lui, le benchmarking avec d’autres expériences ayant fait de la régionalisation un dispositif institutionnel de gestion et de fonctionnement fait ressortir que cette option ne se présente pas comme un modèle clé en mains et aux contours finalisés, mais plutôt comme un processus en construction qui s’adapte aux données historiques, économiques et culturelles propres à chaque pays, à chaque société.
Dans tous les cas de figures, a-t-il estimé, la régionalisation réussie débouche sur l’éclosion graduelle d’élites capables de développer la performance institutionnelle, approfondir le processus de développement, inciter à la participation massive à la prise de décision et d’interagir en intelligence avec les demandes renouvelées de l’environnement social à une transformation positive des modes de socialisation politique, tant et si bien que l’intérêt porté aux questions sociales concrètes est devenu un critère fondamental dans toute évaluation de la performance publique.
M. Benchamach a appelé par la même à une réflexion collective aux meilleurs moyens pratiques et procéduraux qui permettront aux Marocains du monde de contribuer aux processus et mécanismes du développement territorial, particulièrement au niveau régional.
De son côté, le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur Cherki Drais a fait observer que la gestion des affaires de la migration en général et celles des Marocains du monde en particulier revêtent une importance primordiale dans les politiques publiques au Maroc, sur les plans central, régional et local, relevant que les Conseils élus et leurs présidents sont tenus de fournir des services spécifiques et avec la célérité et l’efficacité requises à cette frange de citoyens eu égard à la nature de leurs attentes et de leurs aspirations.
Il a souligné que le dernier discours du Trône a constitué une étape marquante dans le traitement des affaires des Marocains du monde, du fait que SM le Roi y a donné Ses Hautes instructions de manière limpide à prendre soin des membres de la communauté marocaine à l’étranger.
La Haute sollicitude dont SM le Roi entoure les Marocains du monde fait que leurs questions et leurs préoccupations figurent au cœur des priorités des collectivités territoriales qui, avec l’accroissement de leurs attributions et interventions, sont entrées en relation directe avec la gestion des questions de proximité et, partant, avec celles qui concernent les demandes et les besoins des MRE.
27 juil 2016
Source : MAP