mardi 26 novembre 2024 13:18

Conseil du Gouvernement Venir en aide aux Marocains bloqués en Libye

Le gouvernement est déterminé à porter toute l'assistance nécessaire aux ressortissants marocains bloqués en Libye et d'assurer leur rapatriement dans de bonnes conditions. La question a été au centre des travaux du conseil du gouvernement réuni jeudi dernier à Rabat sous la présidence du Premier ministre, Abbas El Fassi. Le ministre des Affaires étrangère et de la Coopération, Taieb Fassi Fihri, a souligné dans un exposé fait devant ce Conseil les efforts déployés par le gouvernement en collaboration avec les missions diplomatiques et consulaires afin de fournir l'aide nécessaire à ces Marocains et de faciliter leur retour conformément aux Hautes instructions royales.

Pour sa part, le ministre de la Communication et porte parole du gouvernement a indiqué à cet égard qu'entre 75.000 et 100.000 Marocains seraient concernés par l'opération de rapatriement qui a vu la mobilisation de plusieurs avions et de deux grands navires. «Le gouvernement marocain n'épargne aucun effort pour venir en aide aux citoyens marocains bloqués en Libye. Il a fait beaucoup plus que plusieurs autres gouvernements et c'est son devoir», a souligné M. Naciri qui a insisté sur les conditions extrêmement difficiles qui caractérisent cette opération «en l'absence d'interlocuteurs libyens à cause de l'instabilité que vit ce pays».

Concernant les problèmes qu'auraient vécus certains ressortissants marocains pour regagner le Royaume, il a indiqué qu'il ne disposait pas de toutes les informations sur ce sujet, insistant, toutefois, sur le fait que les billets de transport étaient pris en charge par le gouvernement. Par ailleurs, M. Naciri, qui s'exprimait lors d'un point de presse à l'issue du Conseil du gouvernement, a affirmé que la question des réformes «est largement posée au Maroc», qu'elle est traitée avec «sérieux et sérénité et qu'elle ne faisait pas peur aux Marocains». Concernant les rumeurs tenaces qui circulent ces derniers temps au sujet d'un éventuel remaniement gouvernemental, M. Naciri a déclaré, non sans ironie, que cette question avait été évoquée le 16 octobre 2007, «c'est-à-dire quelques heures à peine après la nomination du gouvernement d'Abbas El Fassi».
Le ministre a affirmé toutefois que le remaniement «est possible» et qu'il «reste régi par des procédures constitutionnelles que tout le monde connaît». «C'est une prérogative détenue par le Souverain et par le gouvernement lui-même. S'il y a des motifs qui justifient le recours au remaniement, S.M. le Roi a le droit de prendre la décision qu'il estime idoine à ce sujet». Pour ce qui est des consultations sur le nouveau code électoral, le responsable gouvernemental a fait savoir que les concertations allaient démarrer incessamment, si ce n'est déjà fait entre le ministère de l'Intérieur et les partis politiques. «Nous espérons parvenir à un consensus le plus vite possible, sachant que la balle est dans le camp des partis qui doivent transmettre leurs remarques et propositions».

4/3/2011, Abdelwahed Rmiche

Source :  Le Matin

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