lundi 25 novembre 2024 04:50

Droit de vote des étrangers: Berne se prononce le 26 septembre

L'initiative lancée par la gauche demande que les communes qui le désirent puissent octroyer le droit de vote en matière communale aux étrangers. A condition toutefois qu'ils résident de manière ininterrompue en Suisse depuis dix ans, dont cinq ans dans le canton, et depuis trois mois dans la commune.

Clivage gauche-droite

Pour la majorité du Grand Conseil, le droit de vote doit être lié à la naturalisation. Forte de cette conviction, la majorité de droite a recommandé, par 81 voix contre 70, de rejeter l'initiative "vivre ensemble - voter ensemble" déposée en 2008 avec 15'000 signatures.

Les opposants mettent aussi en doute l'intérêt des étrangers pour la politique suisse et affirment que l'introduction de ce droit ne correspond pas à un besoin. Les partisans du projet rétorquent que ce texte favorise l'intégration des immigrés et n'impose rien aux communes qui conservent leur autonomie.

Soutien du Jura bernois

Cette initiative laisse aussi apparaître une perception différente entre partie romande et alémanique du canton. Dans le Jura bernois, l'idée de l'octroi du droit de vote aux étrangers bénéficie d'un large soutien. Plusieurs communes souhaitent pouvoir introduire cette réforme.

Favorable au projet, le gouvernement bernois à majorité rose-verte souligne que l'introduction à titre facultatif du droit de vote à l'échelon communal constitue une voie envisageable en faveur de l'intégration et de la participation des étrangers.

Plusieurs cantons romands, dont ceux du Jura, de Neuchâtel, de Vaud et de Fribourg, connaissent le droit de vote pour les étrangers sur le plan communal.

Source : Le Temps.ch

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