Le Forum des compétences canado-marocaines a organisé, le samedi 9 avril 2016, une journée d’activités intitulée “Fièrement…femmes!”. L’objectif de cet évènement était de mettre en valeur l’engagement et l’apport considérable des femmes issues de l’immigration à leurs communautés et à leur société d’accueil. Deux principaux thèmes furent abordés lors de cet après-midi: l’implication sociale des femmes en tant que moyen efficace d’intégration rapide, d’accomplissement personnel et de rayonnement professionnel ainsi que la question de l’équilibre travail – famille pour les femmes immigrantes.
Cet évènement, occasion de rencontre, de dialogue et de rapprochement culturel, présentait cinq panélistes et deux jeunes femmes de la relève qui ont été invitées à discuter de leur parcours professionnel et de leur engagement communautaire. Madame Mélanie Loisel animait ce panel. Cette journaliste, rédactrice et recherchiste, qui a couvert une variété de dossiers liés aux enjeux socio-économiques et politiques, fût une valeur inestimable lors de cet évènement. Plus d’une centaine de participants et participantes étaient présents.
Un panel exceptionnel
Le panel de cet évènement était constitué de femmes inspirantes qui cumulent expériences professionnelles remarquables et engagement fort au sein de leur société d’accueil. La première panéliste, Fatiha Chandad, est la cofondatrice du FCCM. Sa présence lors de cet évènement était particulière et c’est avec gratitude et respect que nous l’avons accueillie au sein de ce panel; sentiments qui fûrent symbolisés par un prix honorifique qui lui fût remis. Madame Chandad est également professeure titulaire, vice-doyenne à la recherche et aux études supérieures, directrice du Centre de recherche de la Faculté de médecine dentaire et directrice du Laboratoire de Bactériologie-Immunologie de la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval, Québec, Canada.
La deuxième panéliste, Madame Nahed AlShawa est la fondatrice de Nahed AlShawa Cultural: NOON Books Publishers et est, à ce jour, l’auteure de plus de 95 livres. Elle a également fondé l’ACCC (Arab Canadian Cultural Center) en 2014. Madame Saloua Benkhouya, également panéliste lors de cet évènement, est vice-présidente, services commerciaux chez la Banque Royale et fait partie de plusieurs comités de leadership et d’associations qui ont pour mission de promouvoir le leadership et la progression des femmes. La quatrième panéliste, Madame Nedgy Augustin, est première auditrice chez Richter et présidente de la Jeune Chambre de commerce haïtienne (JCCH). Finalement, Madame Saida Maaroufi est chercheure postdoctorale au Laboratoire de Réseautique et d’Informatique Mobile (LARIM) à l’École Polytechnique de Montréal. Elle est également professeure associée à l’Institut des Sciences, des Technologies et des Études Avancées d’Haïti (ISTEAH).
Deux jeunes femmes engagées et ambitieuses étaient également présentes lors de cet après-midi. Née à Montréal de parents portugais, Tanya-Michelle Contente est la présidente des jeunes du Centre communautaire açorien du Québec (CASORBEC). Nour Zirat, quant à elle, est une jeune montréalaise d’origine marocaine établie depuis 2008 qui s’investit dans sa communauté en siégeant, notamment, sur les CA des forums jeunesse à Montréal.
Engagement et intégration: comment optimiser la contribution des femmes immigrantes?
Plusieurs sujets ont été abordés lors de l’évènement. Les panélistes et la relève ont pu parler de leur expérience et transmettre leurs précieux conseils. Elles ont notamment discuté de l’importance de l’engagement communautaire dans le processus d’intégration, des obstacles auxquels elles ont été confrontées dans leur intégration à la société québécoise, des avantages que le Québec a en favorisant davantage l’engagement communautaire des femmes immigrantes et des mythes qui concernent l’engagement communautaire.
Les motivations qui animent les panélistes à s’impliquer et à s’engager sont diverses. On retrouve, notamment, les taux plus élevés de chômage dans la communauté immigrante, l’intégration dans leur société d’accueil, la volonté de laisser son empreinte, la création de contacts ou le désir de redonner aux autres ce qu’elles ont pu recevoir.
22 avril 2016
Source : Atlas.Mtl