Berlin veut pouvoir expulser les réfugiés condamnés pour des crimes commis en Allemagne vers le dernier pays n'appartenant pas à l'Union européenne (UE) par lequel ils ont transité s'ils ne peuvent pas être renvoyés dans leurs pays d'origine en raison de conflits sur place.
Le gouvernement allemand a entamé des négociations avec la Turquie et d'autres pays la possibilité d'expulser les criminels arrivés dans l'UE via leur territoire, a souligné le coordinateur pour la question des réfugiés, Peter Altmaier, dans une interview, publiée dimanche, au journal Bild am Sonntag.
"Cela signifierait que de tels réfugiés ne seraient pas expulsés vers leurs pays d'origine, si une guerre civile y fait rage, par exemple, mais plutôt vers le pays à partir duquel ils sont arrivés dans l'UE", explique Peter Altmaier, chargé par la chancelière Angela Merkel de gérer l'afflux record de migrants et réfugiés en Allemagne.
Cette proposition est la dernière en date visant à rassurer l'opinion publique allemande et calmer les dissensions au sein de la coalition gouvernementale après l'arrivée de 1,1 million de réfugiés l'an dernier.
31 jan. 2016
Source : MAP
