jeudi 28 novembre 2024 19:54

La nouvelle législation marocaine de la migration devrait permettre aux immigrés de "reconstruire leurs vies facilement" (rapporteur à l'APCE)

La nouvelle législation marocaine en matière de migration est de nature à permettre aux immigrés qui vivent au Maroc de "reconstruire leurs vies facilement", a souligné Mme Tinecke Strik, rapporteur de la Commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacées à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).

"L'adoption de la nouvelle la législation marocaine en matière de migration devrait permettre aux immigrés de reconstruire leurs vies facilement", a dit Mme Strick dans une déclaration à la presse à l'issue de ses entretiens avec le secrétaire général du Conseil national des droits de l'Homme, Mohamed Essabbar.

Les entretiens ont porté sur la situation des immigrés et réfugiés au Maroc, qui devient de plus en plus une destination des migrants, a-t-elle indiqué, relevant que les immigrés ont des difficultés d'accéder au marché de l'emploi.

"Le Maroc fait face, lui-même, au problème de l'immigration des personnes venant de l'Afrique subsaharienne (...). Nous sommes ici pour voir comment les immigrés et les réfugiés sont traités au Maroc, s'ils ont accès à la protection et s'ils sont en sécurité", a-t-elle poursuivi.

Pour sa part, M. Essabbar a affirmé que le Maroc n'est plus un pays de transit, mais d'accueil d'immigrés, notant que cette situation "nous pose des problèmes en matière d'intégration".

Ce flux d'immigration engendre certains dangers, notamment avec la recrudescence du phénomène du terrorisme, a-t-il ajouté, tout en rappelant qu'il a été procédé à la régularisation de la situation de 18.000 immigrés et de plus de 500 réfugiés.

L'expérience marocaine en matière de migration est "sans précédent en Afrique et dans le monde arabe et musulman", s'est-il félicité.

La commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacées a pour objectif d'élaborer des politiques visant à protéger les droits des migrants, des réfugiés, des demandeurs d'asile et des personnes déplacées et à améliorer leurs conditions de vie. Elle a aussi pour but de proposer des solutions politiques conformes aux valeurs humanitaires du Conseil de l'Europe et aux préoccupations des Etats membres concernés par des mouvements importants de migrants et de réfugiés.
La commission est composée de 84 membres et de leurs remplaçants et a trois sous-commissions : la sous-commission sur l'intégration, celle sur la rétention et celle sur la coopération avec les pays d'origine et de transit non européens.

10 juin 2015

Source : MAP

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