jeudi 28 novembre 2024 08:52

Le capital humain marocain est générateur de multiples plus values via les transferts d'expertise (M. Maazouz)

Le capital humain marocain, renouvelé et enrichi sans cesse, est générateur de multiples plus-values tant au niveau de l'économique que du social, notamment via les transferts d'expertise, la dissémination des bonnes pratiques et de la bonne gouvernance, a affirmé samedi à Casablanca, le ministre chargé des Marocains résidants à l'étranger, M. Abdellatif Maazouz.
On ne peut qu'être fier "de l'étendue des domaines où s'activent nos compétences à l'étranger, de leur énergie, de leur créativité et surtout de leur désir de bien faire", a-t-il indiqué lors de l'ouverture du 1er forum des compétences médicales marocaines du monde, appelant cette communauté à mettre en l'Âœuvre son expertise et à faire preuve d'engagement pour le développement de la mère patrie.
Il a souligné, à ce propos, que les initiatives de mobilisation des compétences pourront ralentir la fuite de cerveaux et, pourquoi pas, l'inverser, précisant que le Royaume est classé 3è à l'échelle mondiale avec un taux de fuite (de cerveaux) de 18,5 pc.
C'est dans ce cadre que le ministère a mis en place une nouvelle approche pour la mobilisation des compétences nationales expatriées, la valorisation de leur savoir faire et de leur expériences professionnelles, et ce, en s'appuyant sur des études réalisées afin de mieux les localiser, cerner leur profil et prévoir les moyens susceptibles de d'optimiser leur rô le, désormais incontournable, dans la dynamique de développement du Maroc, a-t-il poursuivi.
Cette démarche fédératrice, enrichissante, stimulante et foncièrement novatrice, va permettre de renouveler les codes de la coopération et de consolider le partenariat entre le Royaume et les pays à travers les talents que nous avons en commun, dans le cadre d'un "pari à la portée" où tout le monde est gagnant, a-t-il ajouté.
M. Maazouz a également relevé que pour le secteur de la santé, se sont pas moins de 8.000 professionnels Marocains expatriés qui ont manifesté une forte volonté pour participer aux transferts inverses au profit de leur pays d'origine, et ce en répondant massivement à l'appel de la rencontre de Paris du 25 juin 2011.
De son côté, le directeur des hôpitaux et des soins ambulatoires au sein du ministère de la santé, Dr. Belghiti Alaoui, a exposé les grands axes du "Plan de développement du secteur de la santé au Maroc", notant que, les difficulté d'accès aux soins, le déficit aigu en ressources humaines et de gouvernance, l'insuffisance de financement et la crise de confiance, sont les principaux défis auxquels est confronté le secteur.
M. Belghiti, qui a expliqué que le développement du secteur est tributaire de la participation de toutes les composantes, sans exception, a exprimé la disposition de son département à accueillir et appuyer les différents projets des compétences marocaines à l'étranger.
Pour sa part, le représentant du réseau des Compétences Médicales des Marocains du Monde (C3M), le Dr. Samir Kaddar, a fait savoir que ce réseau, née il y'a un an à Paris et dont 68 membres ont pris part à cet événement, veut créer un lien indéfectible avec le pays d'origine (Maroc).
Ce réseau a pour objectif d'amélioration les services de la santé au Maroc, l'assistance technique et le transfert de technologie et du savoir faire et la collaboration avec le tissu associatif et ce, notamment, par le développement de l'esprit d'entreprise et l'encouragement et la promotion de la recherche scientifique.
Placé sous le thème "coopération médicales: formation et recherche-qualité et standards", ce forum fait suite aux recommandations de la première rencontre préparatoire avec les C3M, tenu le 25 juin 2011 à Paris.
Organisé par le ministère chargé des Marocains résidants à l'étranger, en collaboration avec le ministère de la santé, et en partenariat avec le réseau C3M, cette rencontre vise à mieux impliquer cette communauté dans les actions de développement du secteur de la santé et à renforcer et consolider ce type de réseau en tant qu'acteur légitime et efficace du co-développement.
30 juin 2012
Source : MAP

Google+ Google+