Les résidents étrangers établis en Afrique du Sud seront dotés de nouvelles cartes d'identités biométriques, à la place des anciennes cartes, a annoncé le directeur-général du ministère de l'intérieur, Nkuseni Apleni.
Une panoplie de mesures ont été prises par les autorités sud-africaines pour la mise en place de nouveaux "systèmes permettant l'introduction de nouvelles cartes biométriques pour les étrangers résidant de manière régulière et ce, afin de réduire la longue file d'attente dans différents services du ministère de l'intérieur et faire face au fléau de la corruption dans les bureaux des réfugiés, a fait savoir la responsable lors d'une rencontre sur l'immigration organisée samedi dernier par la communauté arabe établie en Afrique du Sud.
"Nous traitons les résidents étrangers et les citoyens sud-africains de la même façon. Comme nous avons opté pour les cartes électroniques pour les sud-africains, nous ferons la même chose pour les étrangers, a dit Nkuseni Apleni.
Les autres intervenants ont mis l'accent sur la législation sud-africaine en matière d'immigration qui comprend deux principales lois à savoir, "Refugees Act 1998" pour les réfugiés et "Immigration Act 2002" pour les immigrés habituels.
Cette législation, ont-ils précisé, préconise la protection et la défense des immigrés et des réfugiés dans le pays.
L'Afrique du Sud compte plus de 5 millions de ressortissants étrangers originaires notamment d'une cinquantaine de pays africains, selon le dernier rapport de recensement publié par le Centre Africain de Migration et des sociétés.
Le nombre des immigrés a connu ainsi une hausse importante, indique le rapport, faisant savoir que les statisticiens sud-africains ont compté, au cours des deux dernières années, 2,2 millions de ressortissants étrangers.
La province de Gauteng, la plus petite des neuf provinces sud-africaines et la plus peuplée, regroupe la majeure partie des étrangers, soit 7.1 pc du nombre total des immigrés en Afrique du Sud.
21 janv. 2014
Source : MAP