Le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la migration, Anis Birou, a présenté jeudi à Londres la nouvelle politique migratoire du royaume, une politique "fondée sur une approche humaine, globale et responsable".
Lors de ses entretiens avec le ministre de la Sécurité et de l'immigration, James Brokenshire et le ministre de la Sécurité stratégique Internationale, Andrew Murisson, M. Birou a fait savoir que cette politique est basée sur les droits humains et les engagements internationaux du Royaume en termes de protection des droits des migrants.
La politique migratoire du Maroc s'inscrit dans le cadre d'une "vision globale qui s'étend au delà des frontières du Royaume", a-t-il précisé, affirmant qu'une meilleure gestion du flux migratoire nécessite le renforcement de la coopération internationale afin de pouvoir vaincre les réseaux mafieux qui exploitent la misère des immigrés.
Selon M. Birou, les discussions avec les responsables britanniques ont porté également sur l'expérience accumulée par le Royaume-Uni en matière d'intégration des immigrés ainsi que sur le rôle positif joué par la communauté marocaine résidant en Grande Bretagne.
Il a également mis l'accent sur la nécessite de préserver les liens entre les générations futures des Marocains d'Angleterre et le Royaume du Maroc.
Le ministre s'est dit "fier" de la contribution des Marocains du Royaume-Uni au développent de ce pays et de la valeur ajoutée apportée à la société britannique, car, a-t-il précisé, "leur réussite aura un impact positif" sur le Royaume.
M. Birou était arrivé mercredi à Londres, pour une visite de travail de cinq jours au Royaume-Uni durant laquelle il devra rencontrer le maire de ''Royal Borough of Kensigton And Chelsea'' et des élus locaux au Town Hall ainsi que des représentants de toutes les composantes de la communauté marocaine établie en Grande-Bretagne.
Lors de sa rencontre avec les membres de la communauté marocaine, les discussions devraient focaliser notamment sur les préoccupations des MRE sur les plans culturel, économique, social et politique.
Sont conviés à cette rencontre, très attendue, des présidents d'associations, des imams, des étudiants, des représentants des institutions bancaires, du transport et du tourisme, ainsi que des universitaires.
20 mars 2014
Source : MAP
