vendredi 29 novembre 2024 09:49

M.Mâzouz exhorte les Marocains installés en France à se mobiliser davantage au service de la communauté et du Maroc

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, en visite du 5 au 10 novembre dans la région parisienne, a appelé à la mobilisation des compétences associatives, politiques et économiques issues de l'immigration marocaine en France pour servir au mieux les intérêts des Marocains expatriés et leur pays d'origine.
Lors de trois rencontres séparées avec le tissu associatif, les élus français d'origine marocaine et les cadres économiques et porteurs de projets d'investissements, le ministre a mis en avant les réformes institutionnelles en cours au Maroc et les chantiers sectoriels visant le développement durable et le décollage économique du Royaume.
Il a rappelé l'importance que la nouvelle Constitution accorde aux MRE et la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure cette catégorie telle que réitérée dans le discours du 20 août dernier.
Il a appelé ses interlocuteurs à s'organiser et se fédérer pour mieux agir, en se constituant en associations ou réseaux organisés, thématiques ou géographiques, afin de devenir des interlocuteurs forts et crédibles des pouvoirs publics et des autorités locales en France et au Maroc.
Le ministre a préconisé que les associations développent des actions solidaires avec la communauté, en soutenant les efforts d'intégration des plus jeunes, en défendant les droits et intérêts des groupes défavorisés, et en propageant les valeurs d'entraide sociale.
Dans une démarche de "responsabilisation", il a souligné que les associations se doivent d'adopter des modes de gestion "corrects", afin de pouvoir lever des fonds et bénéficier de l'accompagnement du ministère qui a développé un programme d'appui aux capacité du tissu associatif.
M. Mâzouz a par ailleurs tenu une réunion avec les élus français d'origine marocaine afin de les mobiliser au service de la communauté des MRE et du Royaume.
A l'issue de cette rencontre, il s'est félicité de retrouver des Marocains "bien intégrés, tous accrochés à leur pays d'origine et qui ont exprimé une forte disposition à contribuer à promouvoir le Maroc, politiquement économiquement et à défendre ses causes".
"Les germes d'un premier réseau ont pris lors de cette réunion et nous allons suivre ça de près, de manière à ce qu'elles poussent, se développement et aient des résultats", a-t-il ajouté à la MAP.
Sur le plan économique, et dans le cadre d'une démarche novatrice, le ministre a présidé une conférence-débat sous le thème de l'investissement MRE.
A cette occasion, les opportunités offertes par le Maroc ainsi que les mécanismes d'aide et d'accompagnement ont été présentés aux participants dans l'objectif de favoriser l'émergence d'une nouvelle génération d'entrepreneurs, de dirigeants et de décideurs ainsi que de relais économiques au service de leur pays d'origine.
S'adressant aux cadres et porteurs de projets, le ministre les a exhorté à orienter leur projet de vie vers les projets de développement en cours au Maroc "pour trouver une convergence entre les deux", et ceux d'entre eux qui ont des postes de responsabilité dans des entreprises françaises, à "mettre le Maroc dans le radar de leur décideurs".
Par ailleurs, M. Mâzouz s'est enquis de la situation de certaines catégories de MRE, dont les personnes âgées, en leur rendant visite sur leurs lieux de résidence et les a assuré de l'engagement du Maroc à oeuvrer avec les autorités françaises pour améliorer leurs conditions de vie en France et étudier la possibilité d'exploitabilité de leur allocation de solidarité pour ceux d'entre eux qui veulent rentrer au Maroc.
Lors de ces différentes rencontres, le ministre a souligné que le Maroc prend au sérieux les préoccupations des MRE, notamment en matière de l'enseignement de la langue arabe, une question qui jouit d'une attention particulière et d'un "regard différent".
Selon lui, le travail du ministère sur cette question se décline en deux axes: améliorer l'offre existante (l'ELCO et l'enseignement de langue par les associations), et faire en sorte que l'arabe soit enseignée comme langue officielle dans le cursus scolaire normal et non pas parallèle en Europe.
12 nov. 2012
Source : MAP

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