La Secrétaire d’Etat belge d’asile, Mme Maggie Block de l’Organisation Internationale pour la Migration était le mardi, 04 février 2014 devant les médias afin d’interpeller les émigrés guinéens vivant en Belgique d’accepter un retour volontaire au pays, accompagné de suivi pour leur insertion, ou ils seront contraint d’un retour forcé. C’était l’objectif d’une conférence de presse, tenue à la maison commune des journalistes sise au quartier Coléah Lansebougni, dans la Commune Urbaine de Matam à Conakry.
« Dans le respect strict des principes de droit international et de la dignité humaine, il est nécessaire de contrôler les frontières, de réprimer la traites des êtres ou encore d’accompagner le retour, si possible volontaire mais forcé si nécessaire des émigrés en situation irrégulière.
En effet, une migration mal maîtrisée est porteuse de difficultés tant pour le migrant que pour la société dans laquelle il arrive » a expliqué Mme la secrétaire d’Etat belge.
Ces derniers temps, l’Organisation Internationale de la Migration a maints fois montée au créneau pour dénoncer le débordement des migrants guinéens, demandeurs d’asile en Belgique dans les conditions irrégulières, dès lors, il nous faut faire usage du retour forcé.
« Beaucoup de ressortissants guinéens viennent en Belgique pour y demander l’asile. En 2013, ils représentaient la deuxième nationalité à demander la protection internationale tandis qu’une personne sur Cinq sera effectivement reconnue.
Actuellement, la Belgique applique une procédure d’asile de qualité reconnue par les instances internationales telles que l’organisation des Nations Unies pour les réfugies conforme à la convention de Genève.
Chaque demande d’asile est examinée cas par cas et de manière rigoureuse par des instances indépendantes » a majoré Mme Maggie.
En effet, pour encourager ceux qui accepteront le retour volontaire dans leur pays d’origine, la Belgique par la voix du Directeur mettra des moyens adéquats pour assurer un retour le plus humain que possible vers le pays. « Divers projets sont mis en place pour que ces immigrés rentrent dans la dignité »
Malheureusement, ces efforts pour l’instant n’ont pas servi grand-chose, « je regrette que beaucoup de guinéens s’inscrivent dans un tel circuit de retour. Il nous faut dès lors faire usage du retour forcé. Ce retour forcé s’accompagne également d’une interdiction d’entrée sur tout le territoire Européen », a-t-elle conclu.
5/2/2014, Fatou Camara
Source : guinee-info.com
