dimanche 29 décembre 2024 09:07

Migration : l’OIM accorde 2000 dollars aux retournés volontaires de Suisse

L’Organisation Internationale de la Migration(OIM) a lancé ce jeudi 13 novembre à Conakry, une journée d’information sur le programme d’aide au retour en provenance de la Suisse.

Cet organisme qui est installé en Guinée depuis 14 ans, suite aux mouvements migratoires de la population dû aux événements liés à la guerre du Liberia et de la Sierra Leone s’investietpour appuyer l’autonomisation des retournés volontaires, renforcer leurs capacités, mais aussi améliorer la lutte contre la migration illégale et la criminalité par la voie maritime.

Selon Marie Louise Haba, point focal projet aide au retour, depuis 2005, l’OIM a apporté son assistance à 1 200 migrants guinéens dont une femme, venant tous de l’Europe. Elle a rappelé que de 2005 à 2013 la barre de retournés volontaires s’est sensiblement accru : « Si en 2005, il y a eu 7 retournés, en 2013 on a obtenu 78 » a révélé Marie Louise Haba avant de souligner que ces retournés volontaires, une fois dans leurs pays d’origine, l’OIM avec l’appui de l’Etat guinéen leur octroie une somme de 2 000 dollars par personne pour la reprise effective de leurs activités.

A en croire le point focal du projet, Conakry, Koundara, Lélouma, et Labé sont les villes qui sont non seulement des zones de départ mais aussi qui regorgent beaucoup plus de retournés volontaires que les autres préfectures.

Pour elle, leurs études ont démontré que les jeunes de Koundara ont la facilité de passer par le Sénégal ou la Mauritanie, et après ils continuent vers le Maroc via Europe.

Pour le chef de mission OIM Guinée, KABLA AMIHERE, dès leur arrivé, l’OIM les accueilles à l’aéroport, les héberge pour une nuit à l’hôtel, et assure leur transport pour le village d’origine. Donnant des explications par rapport aux aides accordées à ces retournés volontaires, M. AMIHERE a précisé que ces aides sont destinées entres autres au petit commerce, à l’élevage, à l’agriculture, à la boulangerie, au taxi moto. Car dit-il ces jeunes, dans leur majorité, ne sont non scolarisés.

13 novembre 2014 Ibrahima Sory Bah

Source : lejourguinee.com

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