Il explique par ailleurs qu’en France, « il n'y a pas de submersion migratoire, mais il y a des endroits où la concentration d'immigration pose des problèmes sociaux importants qu'il faut arriver à résoudre ». Aujourd’hui « environ 11% d'immigrés, c'est-à-dire de personnes qui sont nées étrangères à l'étranger », ce n’est pas alarmant, explique-t-il, mais que « 31% des immigrés en France vivent en dessous du seuil de pauvreté » l’est.
Il cite à cet effet l’exemple de la Seine-Saint-Denis, dont il a été le préfet, qui en 1968 était « le neuvième département en proportion d'immigrés dans sa population » et qui devient aujourd'hui « le premier pour la France métropolitaine et malheureusement » dans un contexte de « désindustrialisation ».
Il y a « donc, la concentration de populations immigrées en même temps qu'on a un problème social important lié au chômage », a-t-il résumé.