Nouveauté marquante du SIEL 2012, des débats qui collent à l’actualité politique avec un point fort : le « Printemps arabe ». Au cœur de ce patchwork culturel, un stand de 400 m² attire plus de monde et vibre depuis le 10 février sur le rythme d’un agenda assez chargé. Initié par un quarto d’organismes ; ce stand commun réuni le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) le Conseil de la concurrence (CC), le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC).
Au programme, près de 250 participants issus du Maroc et d'une vingtaine de pays. Une feuille de route qui s'articule autour de dédicaces, échanges, débats et soirées nocturnes autour des thèmes : « Ecritures au féminin, L’immigration dans tous ses Etats, Le café des droits, Printemps arabes, Histoire et mémoire, gouvernance et démocratie participative»
Observateurs et acteurs politiques venant de Syrie, du Yémen, de Tunisie, de Libye et d'Egypte, mais aussi de France, de Suisse et des Etats-Unis font le bilan des soulèvements qui secouent la région arabe. Les matinées sont consacrées à la jeunesse et le public scolaire avec des animations spécifiques.
Dans une déclaration commune, les Présidents, Abdesselam Aboudrar (ICPC), Abdelali Benamour (CC) et Driss El Yazami (CNDH/ CCME) soulignent « qu'en conjuguant leurs efforts, les quatre institutions entendent célébrer avec le public et les exposants cette grande fête populaire de la culture et de la citoyenneté. Et de souligner : « C'est par l'éducation et le savoir, la fréquentation du livre, la création libre et sans entraves, que l'avenir de ce pays se construit. Nos institutions se devaient d'être au rendez-vous avec cet élan populaire".
Des rencontres littéraires organisés par la Ville de Casablanca et les instituts français et espagnol Cervantès de Casablanca, des concerts, des lectures et des spectacles sont proposés tout au long du SIEL.
Au Diwan de Bab Al Bahr dans l’ancienne médina, l’Institut français organise tous les soirs ses nocturnes, ses faits de ballades, des chants et des causeries littéraires. Quant à l’Institut Cervantès, il donne par une exposition bibliographique sur les œuvres et le parcours d’écrivains espagnols et marocains en langue espagnole, tels que Jorge Carrion, Isaac Rosa, Manuel Vilas, Mohamed Sibari et Mohamed Lahchiri.
16/2/2012
Source : Atlas info
Spécial salon international du livre de Casablanca: CNDH, CCME, CC et ICPC, des institutions au cœur du SIEL
Publié dans Médias et migration
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