mardi 26 novembre 2024 02:53

Une cellule contre la radicalisation opérationnelle au sein de l'Office belge des étrangers

La création, annoncée il y a deux mois d'une cellule Radicalisme au sein de l'Office belge des étrangers a été matérialisée, a annoncé mercredi le directeur général de l'Office, Freddy Roosemont, cité par les médias belges.

La nouvelle cellule chargée de traquer les radicaux parmi les migrants, est affectée au screening et au suivi des dossiers individuels. "Il s'agira du retrait du permis de séjour à des personnes ayant combattu en Syrie ou des imams radicaux", a indiqué, de son côté, le secrétaire d'Etat belge à l'Asile et la Migration, Theo Francken.

Le responsable belge a ajouté que cette structure "s'intéressera aussi aux signes de radicalisme dans les centres d'accueil (de migrants) et s'assurera que cette information est bien transmise aux services compétents".
Tous les demandeurs d'asile qui s'adressent à l'Office des étrangers sont soumis à plusieurs tests de sécurité et la cellule Radicalisme aura un rôle à jouer dans ce screening, mais aussi dans le suivi des dossiers des prédicateurs de haine, précise-t-on.

La mise sur pied de cette cellule avait été annoncée début février dernier, plus de deux mois après les attentats perpétrés, le 13 novembre dernier à Paris et dont certains des auteurs avaient des liens avec la capitale belge.

Avec une population de 11 millions d'habitants, la Belgique est en Europe le pays qui compte - proportionnellement à sa population - le plus grand nombre de volontaires partis combattre en Syrie ou en Irak.

En février dernier, le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon, citant des chiffres arrêtés à la fin du mois de janvier dernier, avait indiqué que plus de 450 Belges sont à un moment ou un autre partis combattre en Syrie - ou ont voulu le faire -, dont 117 en sont revenus.

27/04/2016

Source : MAP

Google+ Google+