jeudi 28 novembre 2024 23:37

L'installation durable des musulmans dans les sociétés européennes suscite régulièrement des débats sur la "compatibilité" de l'islam avec les démocraties occidentales. Ces derniers mois, elle a aussi nourri un discours, porté par les extrêmes-droites européennes, prompt à dénoncer "l'islamisation" des pays européens. Un sondage IFOP, réalisé en décembre 2010 en France et en Allemagne, et révélé en exclusivité par Le Monde, illustre la crispation des opinions publiques française et allemande sur les différences culturelles et religieuses liées à l'islam et leurs inquiétudes croissantes face à la possible intégration des populations musulmanes à leur société respective.

Ainsi, 42 % des Français et 40 % des Allemands considèrent la présence d'une communauté musulmane comme "une menace" pour l'identité de leur pays tandis que 68 % des premiers et 75 % des seconds estiment que les musulmans ne sont "pas bien intégrés dans la société". Les raisons avancées pour expliquer cet échec débordent les explications socio-économiques généralement admises et mettent en avant un fossé grandissant sur les valeurs.

Interrogés sur le port du voile islamique dans la rue ou la construction de mosquées, les sondés se montrent plus inquiets que par le passé. Cette perception traverse l'ensemble des générations et des courants politiques, même si en France on note un clivage sur certains points entre les plus jeunes et les plus âgés et entre les électeurs de droite et de gauche.

Source : Le Monde

Coup sur coup, en deux ans, l'extrême droite a frôlé ou franchi la barre des 10 %, voire des 15 %, lors d'un scrutin national dans plusieurs Etats européens, comme la Belgique (17,1 %), la Bulgarie (12 %), la France (10%), la Hongrie (14,8 %), les Pays-Bas (17 %) ou la Norvège (22,9 %)…Suite

Le mot «populisme» a beaucoup servi ces derniers mois. Il a été prononcé à propos des attaques contre l'Islam de Marine Le Pen, de la dénonciation des élites de Jean - Luc Mélenchon, de la transformation des Roms en boucs émissaires par Nicolas Sarkozy, des blagues salaces de Silvio Berlusconi, des lois liberticides du Hongrois Viktor Orban, des croisades anti -impôt des Tea Partie .... De quoi est donc fait ce populisme qui frappe les démocraties occidentales?  Libération a sollicité trois philosophes, dont nous publions les textes…Suite

"La littérature marocaine en langues étrangères et l'identité culturelle" est le thème d'un colloque qui sera organisé, les 23 et 24 février prochain à la faculté des lettres et des sciences humaines d'Oujda, à l'initiative du Centre d'études et de recherche humaines et sociales d'Oujda (CERHSO).

Cette rencontre scientifique, indique un communiqué du Centre, a pour but de "contribuer à l'élaboration d'un fonds cognitif autour de ce sujet, de répondre aux questions relatives à la création marocaine écrite en langues étrangères et de dévoiler les diverses attitudes que suscitent ces textes".

L'utilisation par des écrivains marocains des langues étrangères comme moyens d'expression, les thèmes abordés par ces écrivains, les techniques de l'écriture utilisée, à quel point cette littérature répond aux exigences de la littérature marocaine, les chances de réussite de cette littérature et les perspectives de cette littérature dans sa relation avec l'identité culturelle, sont autant de questions qui seront soulevées par les participants à ce colloque.

Les axes retenus pour cette rencontre s'articulent autour "des grandes thématiques de la littérature marocaine en langues étrangères", "l'affirmation de l'identité culturelle: spécificité et universalité", "écrire dans la langue de l'Autre, signifie-t-il abandonner son identité culturelle ?" et "la littérature marocaine en langues étrangères et la réception critique".

La création littéraire en langues étrangères a, dès sa naissance, suscité un grand débat autour de son identité dans les milieux académiques et culturels, soulignent les organisateurs dans une note de présentation de ce colloque, ajoutant que "deux points de vue diamétralement opposés s'affrontent..".

D'aucuns y voyaient le signe d'une aliénation alors que d'autres rejetaient et rejettent toujours tout rapport entre l'identité littéraire et l'appartenance linguistique et considèrent que l'imaginaire collectif en est plutôt le lien le plus puissant, expliquent-ils.
Et de souligner que les deux dernières décennies ont, par contre, vu naître une nouvelle conception de la littérature maghrébine, marocaine en l'occurrence. Elle devient un espace privilégié du dialogue des cultures et de l'interculturel et met en scène de nouveaux rapports entre les peuples tout en traitant de nouveaux thèmes dignes d'intérêt.

Source : MAP

Les immigrés résidant en Espagne ont effectué des transferts d'argent vers leurs pays d'origine d'une valeur de 1,95 milliard d'euros, durant le troisième trimestre de 2010, en hausse de 3,5% par rapport à la même période de l'année précédente.

Le chiffre enregistré au troisième trimestre de 2010 représente une hausse également de 11,3% en comparaison avec la période allant d'avril à juin de la même année, selon des données de la Banque d'Espagne publiées lundi.
La même source rappelle que la valeur des transferts d'argent des immigrés vers leurs pays d'origine a baissé en 2008 et 2009 respectivement de 7,1% et de 9,7%, à cause notamment de l'impact de la crise économique sur les migrants.

Ces transferts avaient enregistré des hausses continues avant la crise économique, passant de 2,84 milliards d'euros en 2002 à 8,44 milliards d'euros en 2007, rappelle, en outre, la Banque d'Espagne.

L'Espagne a été en 2008 le premier pays de l'Union européenne (UE) en termes de transferts d'argent des immigrés vers leur pays d'origine, dont la valeur s'est élevée à 7,84 milliards d'euros.

Les transferts d'argent émis par les immigrés résidant en Espagne en 2008 ont représenté 25 pc du total de ceux effectués par les immigrés établis dans les pays de l'UE, selon l'Office statistique de l'Union européenne "Eurostat".

Source : Casafree/MAP

La date des dépôts des demandes pour l'entrée en Italie de quelque 100.00 nouveaux travailleurs, en vertu du décret 2010-2011 sur les flux migratoires, entré en vigueur samedi dernier, a été fixée du 31 janvier au 3 février prochain, indique le ministère italien de l'intérieur.

Ce décret, qui avait été signé fin novembre par le président du Conseil italien Silvio Berlusconi, concernera, pour la moitié des postes prévus (52.080), une liste de pays dont le Maroc, avec lesquels l'Italie a signé des accords de coopération en matière d'immigration.
Outre le Maroc qui bénéficiera d'un quota de 4500 postes, il s'agit des travailleurs en provenance d'Albanie (4500), d'Algérie (1000), du Bangladesh (2400), d'Egypte (8000), des Philippines (4000), de Gambie (1000), du Ghana (2000), d'Inde (1800), de Moldavie (5200), du Niger (1000), du Nigeria (1500), du Pakistan (1000), du Pérou (1800), de Somalie (80), de Sri Lanka (3500), de Sénégal (2000) de Tunisie (4000) et d'Ukraine (1800).

Quelque 1000 postes d'emploi seront réservés à d'autres pays ayant conclu des accords avec l'Italie en matière d'entrée des immigrés et de leur réadmission.

Pour les 30.000 travailleurs domestiques (aide s aux personnes âgées et malades, aides ménagères, baby sitter) de différentes nationalités concernés par ce décret, la date de dépôt des demandes est fixée au 2 février.

Le 3 février sera, pour sa part, réservé aux personnes qui ont achevé des programmes de formation et d'instruction dans leurs pays de provenance (4000 postes) ainsi qu'aux descendants d'Italiens en Argentine, en Uruguay, au Venezuela et au Brésil et les détenteurs de certains types permis de séjour en Italie (étudiants, saisonniers et autres).

Toutes les demandes doivent être introduites par les employeurs qui présenteront les requêtes d'engagement de citoyens appartenant aux pays concernés. Elles doivent se faire via internet par le biais du site du ministère italien de l'intérieur.

Cette nouvelle mesure, qui entre dans le cadre des efforts déployés pour favoriser l'intégration de la communauté immigrée, intervient deux ans après que les autorités italiennes aient, sous l'effet de la crise économique mondiale, imposé des restrictions aux entrées des travailleurs immigrés.

Source : Casafree/MAP

Dans le cadre de sa stratégie 2008/2012, le Ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger a engagé plusieurs actions en faveur des jeunes marocains résidant à l'étranger (MRE) ; parmi lesquelles les Universités d'été. Cette action, en réponse à la demande de plus en plus forte de la Communauté MRE dans les domaines culturel et éducatif, vise la préservation de l'identité nationale des nouvelles générations de la communauté émigrée dans ses dimensions linguistique et culturelle, la propagation des valeurs civilisationnelles fondées sur la tolérance, le dialogue et la cohabitation et le renforcement de leur attachement à leur mère patrie. Elle s'inscrit dans le programme d'accompagnement et d'animation du séjour estival des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger au Maroc.

Suite au succès de la 2ème édition des Universités d'été organisée le mois de Juillet 2010 pour 500 jeunes marocains sur neuf sites universitaires (Rabat-Souissi, Rabat-Agdal,  Tétouan, Casablanca, Marrakech, Mohammedia, El-Jadida, Agadir et Oujda), la 3ème édition destinée aux jeunes âgés de 18 à 25 ans sera organisée du 15 au 25 Juillet 2011 pour environ 500 candidates et candidats de différents pays d'accueil, en partenariat avec les mêmes universités.

Dans ces universités, il est programmé de réaliser des activités diversifiées concernant le domaine linguistique, l'organisation des conférences et les visites à caractère culturel, économique, artisanal et artistique.

Ces universités offrent non seulement un espace d'apprentissage de langue et culture marocaines, mais également des opportunités réelles pour que ces jeunes puissent rencontrer leurs homologues et les différentes composantes de la société marocaine (des universitaires, des élus, des grands responsables du secteur économique, des professionnels, des intellectuels, des artistes, des associations,…), permettant ainsi de renforcer et de créer des relations de convivialité et d'amitié entre les Marocains.

Source : Marocainsdumonde

Les transferts en devises des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont rapporté 4,3 milliards d'euros au royaume entre janvier et novembre 2010, en hausse de 7,4% par rapport à la même période de l'an dernier, a annoncé lundi l'Office des Changes marocain (OC).
Les MRE constituent le deuxième poste de recettes de l'économie marocaine avec à peu près 5 milliards d'euros par an, juste derrière le tourisme qui génère un peu plus de 5 milliards d'euros par an.

La balance des échanges de services a dégagé un excédent de 3,8 milliards d'euros pendant la même période.
Selon l'OC, près de 9 milliards d'euros ont été générés comme recettes au titre des services, de janvier à novembre 2010, soit une progression de 8,4% par rapport à la même période il y a un an.

Le royaume a relevé récemment le plafond autorisé pour les investissements marocains à l'étranger de 3 à 10 millions d'euros par an par personne morale résidente pour les investissements en Afrique et à 5 millions d'euros pour les investissements en dehors du continent.

Source : Les Echos.fr

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