samedi 30 novembre 2024 01:42

Les politiques d'intégration ont un succès considérable dans la Communauté Valencienne. Une étude montre que plus des deux tiers des 893 000 immigrés résidant dans cette communauté autonome espagnole veulent y rester, autant pour la qualité de vie que pour des raisons de travail. La qasi totalité estime par ailleurs que les efforts d'intégration doivent être fournis par l'ensemble de la société sur la base de valeurs partagées et du respect des lois.

A l'occasion de la Semaine de lutte contre le racisme, la Fondation Santa Maria et l'Observatoire valencien de l'immigration ont présenté, lundi 21 mars, une étude sur les attitudes des personnes immigrées et étrangères face aux politiques d'intégration de la Communauté Valencienne. Tandis qu'un rapport récent du German Marshall Fund révélait qu'une majorité d'Espagnols (58%) considérait les politiques d'intégration comme un échec, les concernés eux-mêmes, dans cette région de Valence, pensent le contraire. 893 000 immigrés vivent dans la Communauté Valencienne, dont 75 000 Marocains. La plupart s'estime satisfaite de la vie en Espagne.

Vivre et travailler en Espagne

Ainsi, 72 % des immigrés résidant dans cette région désireraient y rester définitivement, selon l'étude reprise par l'agence de presse Europa Press. L'attachement à l'Espagne se traduit plus fortement concernant le vivre-ensemble. 87% des personnes interrogées se disent satisfaites de leur vie sociale. La vie familiale serait également une forte base de satisfaction pour 84% des ressortissants étrangers.

66% se disent satisfaits de leur situation de travail et d'étude. En même temps, le chômage reste la principale préoccupation pour trois quarts des immigrés dans la Communauté Valencienne. Le chômage et la crise économique représentent des « obstacles pour l'intégration ». La crise des valeurs de la société actuelle inquiète moins d'immigrés, même si le pourcentage reste élevé (50%).

Intégration : Efforts à faire de part et d'autre

La politique d'intégration des immigrés n'est pas mis en cause. 8 immigrés sur 10 pensent que les lois espagnoles sont les principaux repères pour réguler la vie en commun. L'intégration est considérée comme un tâche commune, la société toute entière en est responsable. Plus de 80% des immigrés pensent que la tolérance, la démocratie, la liberté d'expression et le respect des autorités doivent être partagées tant par la société d'accueil que par les immigrés.

Le directeur général de l'Immigration et de la Coopération du gouvernement de la Communauté Autonome de Valence, Josep Maria Felip, a insisté lors de la présentation de l'étude, sur le fait qu'il n'existe « nulle part au monde un modèle idoine d'intégration ». Les résultats de l'étude démontrent tout de même le succès des efforts consentis et « encouragent à continuer le travail ».

21/3/2011, Frederic Schmachtel

Source : Yabiladi

Une journée d'étude consacrée à la présentation du "Guide d'accompagnement des femmes marocaines immigrées", sera organisée, mercredi à Rabat, à l'initiative du ministère chargé de la Communauté marocaine résident à l'étranger.

Cette journée s'inscrit dans le cadre de la stratégie Genre du ministère qui vise la promotion et la défense des droits des femmes marocaines résidentes à l'étranger, indique lundi un communiqué de ce département.

Cette rencontre, qui se tiendra à l'occasion de la journée mondiale de la femme, permettra la mise en exergue des grands axes de ce Guide en matière d'accompagnement institutionnel, social et juridique des femmes marocaines établies à l'étranger.

Ce guide a été élaboré avec l'appui du programme "FAES" de l'Agence canadienne du développement international.

21/03/11

Source : MAP

S'il est un sentiment qui taraude Amina Rezki ce peintre belgo marocain reconnu par ses aînés, est celui de pouvoir exposer dans son pays d'origine le Maroc.

De prime abord elle confie ce souhait à la Map lors du vernissage de son exposition à la galerie bruxelloise "Magh" dédiée au développement de la culture maghrébine .

" Mon but est de revenir au Maroc avec quelque chose dans les mains, c'est un besoin pour moi de pouvoir exposer dans mon pays "? clame-t-elle la mine avenante et le verbe spontané.

Ayant quitté à l'âge de cinq ans Tanger sa ville natale pour immigrer en 1967 avec ses parents en Belgique, aujourd'hui Amina Rezki ressent la nécessité d'un retour vers ses racines. Le besoin oppressant et pressant de retrouver son identité première, pénétrer ce Maroc profond et découvrir les courants de la peinture contemporaine de sa terre natale.

Aucun lien pourtant mais l'artiste parvient à connaître Fouad Bellamine, Mahi Bine Bine, Tibari Kantour qui tous apprécient son travail et l'incitent à venir au pays.

L'invitation n'est pas une complaisance de la part de ces peintres de renom car les toiles méritent le détour tant elles apportent des éléments inhabituels et éduquent notre regard en l'élargissant sur l'espace coloré.

Dans la série de toiles où chacune à son titre " retournement ", " le miroir ", " le gris ", ligne rouge ", le peintre pudique s'exprime sous forme de rébus pour conter l'histoire silencieuse qui est également celle d'une maman de huit enfants.

Singulier et magnifique, le résultat est merveilleux et reflète bien au-delà d'une passion innée un travail expérimental entamé depuis 1982 date de son entrée à l'école des Arts de Bruxelles, réputée l'une des toutes premières d'Europe.

Diplômée également en Histoire de l'Art de l'école d'Art graphique d'Uccle, Amina Rezki n'est pas uniquement un pur produit académique.
Enfant, elle fut influencée par son père qui dessinait puis par les bonnes sœurs de l'école catholique de Bruxelles. Ces dernières lui avaient offert pour ses dix ans l'encyclopédie de Rubens qu'elle avait fini par recopier intégralement pour meubler ses moments de solitude.

A travers les modèles de Rubens, elle avait cherché dès sa prime enfance à comprendre ce que la peinture pouvait apporter à quelqu'un et bien plus tard ce sont Bacon et Paul Klee qui avaient apporté des éléments de réponse.

La vie ne fut pourtant pas facile pour cette artiste battante. Après plusieurs expositions collectives, Amina Rezki se fait un " nom " sur la place et monte sa première exposition individuelle.

Ses tableaux magnifiques, en grands et petits formats sont à l'acrylique et à l'encre de chine sur du papier marouflé et réalisés avec la plume, le fusain ou encore le crayon.

Le résultat est singulier même si le point de départ de l'œuvre globale est fait à partir d'un rien. "Une tâche jetée sur la toile déclenche mon imaginaire qui construit progressivement l'ensemble ", explique-t-elle.

Amina Rezki est donc une artisane de la toile. Elle est ce peintre laborieux qui n'attend pas dans son atelier que l'inspiration lui tombe du ciel. Tous les jours, elle travaille, tous les jours elle est devant son chevalet et tous les jours elle défie la toile blanche.

Lentement l'œuvre dans une palette argileuse mais où jaillissent des tons plus chauds et des coulures émerge pour offrir une réelle jouissance picturale.

C'est cette œuvre qui témoigne du dédale d'une expérience que l'artiste exposera en mai prochain à la galerie " AB " de Rabat.

21/3/2011, Shéhérazade Alaoui

Source : MAP

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Comment, sans grand changements dans les textes, aboutir à pointer un peu plus du doigt les immigrés en Allemagne ? Le dernier projet de loi du gouvernement allemand en donne un exemple : Quelques formules, avec beaucoup de sous-entendus, suffisent. Insister sur l'obligation de participer aux cours d'intégration, par exemple, alors que ces cours sont encore loin de donner les résultats espérés. Autre moyen : Ressasser le sujet des mariages forcés et les mariages en blanc.

Jeudi 17 mars, le parlement allemand a voté un projet de loi relatif aux mariages forcés et au droit de séjour des étrangers et des demandeurs d'asile. Avec les voix de la coalition gouvernementale des conservateurs (CDU/CSU) et des libéraux (FDP), le Bundestag a décidé, entre autres, de mettre en place une législation spécifique aux mariages forcés. Autre mesure : réussir les examens des cours d'intégration est une condition pour obtenir une carte de séjour permanente, et être « bien intégré » peut permettre à des jeunes étrangers (16-21 ans) tolérés en Allemagne d'obtenir un titre de séjour.

Mariages forcés, mariages en blanc

« Pour protéger les concernés, le combat contre les mariages forcés doit être renforcé », stipule le texte. L'opinion publique doit également être sensibilisée à « l'injustice qui est inhérente à tout mariage forcé ». Mais à part instaurer le mariage forcé comme délit à part, alors qu'il relevait auparavant de la catégorie de l'abus de force, les moyens juridiques pour protéger les victimes n'ont pas beaucoup évoluées. Notamment, la peine maximale reste inchangée (5 ans); raison pour Josef Winkler, député des Verts au parlement allemand, de qualifier ces mesures de « purement symboliques ».

En revanche, le texte prévoit de rallonger la durée minimale qu'un étranger ou une étrangère doit être marié(e) avec un(e) Allemand(e) à 3 ans avant de pouvoir obtenir un titre de séjour allemand. L'abaissement en 2000 de cette période à 2 ans aurait « augmenté l'invite » pour faire des « mariages blancs ». Pour Josef Winkler, cette mesure va à l'encontre même de l'objectif affiché, de protéger les victimes de mariages forcés.

Participer aux cours d'intégration, une obligation nouvelle ?

Le projet de loi contient également l'obligation de participer aux cours d'intégration et de passer les examens pour pouvoir prétendre à un titre de séjour permanent. Comme l'explique cependant Özlem Topçu, des mesures très strictes étaient déjà appliquées à la personne ne participant pas à ces cours. Selon cette journaliste de l'hebdomadaire Die Zeit, la seule réelle nouveauté consiste dans la restriction à un an des titres de séjours que l'on peut avoir tant que l'examen des cours d'intégration n'a pas été obtenu.

Une nouvelle fois, cette loi semble relever plus de la symbolique que de réels changements sur le fond. Mais le symbole est fort. « L'impression que ce projet de loi doit évoquer, est : Les migrants prennent pas mal de temps à apprendre l'allemand », estime Özlem Topçu.

Une autre mesure consiste à établir aux jeunes étrangers entre 15 et 21 ans un droit de séjour spécifique. Ils pourront avoir un titre de séjour permanent, mais à condition qu'ils prouvent leur « bonne intégration » en Allemagne. Devoir prouver l'intégration, voilà qui, aux yeux de Aydan Özoguz, député socio-démocrate (SPD), tend plutôt à empêcher l'intégration des jeunes en Allemagne.

Le discours sur l'immigration pointe de plus en plus du doigt les migrants venus en Allemagne. Des sous-entendus évoquent leur manque de volonté de s'intégrer. Ce discours ne se cache même plus : un niveau d'intégration sera même mesuré par les autorités allemandes pour autoriser ou non aux jeunes étrangers de s'établir durablement en Allemagne. Le discours s'enfonce ainsi davantage dans l'idée d'une intégration à sens unique.

18/3/2011, Frederic Schmachtel

Source : Yabiladi

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