mercredi 27 novembre 2024 15:28

«PAROLES brodées et musiques tissées du matrouz», c'est le thème de la septième édition du festival des Andalousies atlantiques, prévu du 28 au 31 octobre à Essaouira. Pendant trois jours, la musique andalouse, le matrouz judéo arabe et maroco-espagnol, le flamenco et le malhoun vont investir la grande scène de Bab El Menzeh et Dar Souiri…Suite

 

Les politiques migratoires, la protection des droits des migrants et des réfugiés aux frontières internes et externes de l'Europe, les politiques de rétention et d'expulsion, les alternatives citoyennes ou encore le rôle des sociétés civiles du Sud ont été au menu de la rencontre organisée à J'initiative de l'Association Beni Znassen pour la culture, le développement et la solidarité (ABCDS). La rencontre a enregistré la participation de représentants…Suite

Deux juges interviennent dans la procédure de reconduite d'un étranger à la frontière: le juge judiciaire et le juge administratif. Au nom de l'"efficacité", le projet de loi sur l'immigration change leur ordre d'intervention et les délais au détriment du juge judiciaire.

Actuellement, un étranger en situation irrégulière sommé de partir par une décision d'éloignement passe d'abord devant un juge de la liberté et de la détention (JLD) qui examine la nécessité de la rétention au bout de 48 heures…Suite

Bouchta Laham risque aujourd’hui d’être dépossédé de la nationalité française qu’il a obtenue en 2003. Les autorités françaises lui reprochent d’avoir eu recours à un mariage blanc. Après avoir échoué contre le Tribunal de grande instance de Bordeaux en 2009, et tout récemment contre la Cours d’appel, Bouchta et son avocat s’apprêtent à porter l’affaire devant la cour de cassation.

D’après le quotidien régional français Sud Ouest (SO), Bouchta Laham, citoyen marocain naturalisé Français en 2003, est établi à Libourne (Aquitaine, sud-ouest de la France) depuis 10 ans.  Il y travaille, y paye ses impôts, dispose même d’une carte d’identité et d’une carte d’électeur. Si donc la vie de Bouchta Laham ne présente a priori aucune contrariété avec la loi, le Tribunal de première instance de Bordeaux a pourtant  décidé le 9 juin 2009 de lui retirer sa nationalité française.

L’histoire :

D’après le portail d’information Aqui.fr, Bouchta se marie le 14 avril 2001 avec une citoyenne française. Le 21 octobre 2002, il demande la nationalité française, laquelle lui sera finalement accordée le 23 septembre 2003. Cependant, le couple décide de se séparer « à l’amiable », et demande le divorce le 28 juin 2004, ce qu’ils obtiennent au mois de février 2005. Mais les ennuis du désormais Franco-Marocain commencent  le 2 décembre 2008, lorsque  le procureur de la République saisit le Tribunal de grande instance  (TGI) de Bordeaux  qui annule la citoyenneté française de Bouchta le 9 juin 2009. La sentence sera confirmée par la Cour d’appel le 21 septembre dernier.

Que lui reproche-t-on ?

Bouchta est accusé d’avoir eu recours à un mariage blanc, lequel devait juste durer le temps qu’il obtienne la nationalité française. Sud Ouest rapporte ainsi que selon les autorités, Bouchta « n'a pas respecté le délai légal d'un an entre le moment où il a acquis la nationalité française, le 23 septembre 2003, et son divorce d'avec son ex-compagne française ». Il lui est en outre, reproché de n’avoir pas respecté la période de vie commune ininterrompue, fixée à un an par la législation française. Bouchta se serait ainsi rendu au Maroc  chaque été pour y passer ses vacances… sans son épouse.

L'avis de la défense :

A toutes ces accusations, son avocat, Pierre Lendète, répond que son client « (…) est resté marié trois ans et vit en France depuis dix ans; ça ne ressemble en rien à un mariage blanc (…) ». Par ailleurs, pour Pierre Lendète estime que son client ferait les frais des lenteurs administratives, puisque sa demande de nationalité n’a été traitée que 11 mois après dépôt du dossier (entre octobre 2002 et septembre 2003). Bouchta aurait donc pu obtenir la nationalité plus tôt, auquel cas, la décision du tribunal de la lui retirer relèverait de l’arbitraire.

Pour Me Lendète d’ailleurs, « cette décision est simplement la volonté d'un juge (…) on trouve n'importe quel moyen pour ne pas lui donner la nationalité. Le droit n'a rien à avoir avec cela ». Il cite en cela un article de loi stipulant que « celui qui a obtenu la nationalité française peut en être déchu, uniquement en cas de condamnation pénale par un acte qualifié de crime, délit ou préjudiciable aux intérêts de la France ». Or son client « n'a commis aucun délit, n'a jamais eu affaire à la police, n’a tué personne ». C’est d’ailleurs sur cette base qu’il compte porter l’affaire devant la cours de cassation.

Source : Yabiladi

La 15ème édition du Festival culturel international "Madrid Sur", prévue du 8 au 31 octobre dans sept localités au sud de la capitale espagnole, sera marquée par la participation d'artistes représentant plusieurs pays, dont le Maroc, apprend-on auprès des organisateurs.

Comme chaque année, le festival "Madrid Sud" offre une belle palette de pièces de théâtre, de spectacles de danse, de musique et de rencontres artistiques animés par des artistes espagnols et étrangers.

Le Maroc sera représenté, lors de cette manifestation culturelle et artistique, par l'ensemble Rhoum El Bakkali de la Hadra chefchaounia qui se produira les 8 et 9 octobre, respectivement dans les localités de Leganés et de Rivas Vaciamadrid.

Fondé en 2004, l'ensemble musical féminin de Rhoum El Bakkali ambitionne de préserver et perpétuer cet ancien héritage du soufisme qui est la Hadra chefchaounia, ainsi que certaines traditions populaires auxquelles sont mêlés des influences de musique arabo- andalouse et des chants de Samaâ, tout en y ajoutant une part de créativité et d'originalité.

L'édition 2010 de "Madrid Sur" sera marquée par la participation distinguée de la soprano marocaine, Samira Kadiri, lauréate, en 2008, du "Prix Al Farabi pour la musique antique", distinction du Comité national de la musique relevant du Conseil international de la musique de l'UNESCO.

Samira Kadiri donnera deux concerts conjoints avec la chanteuse espagnole de flamenco, Rocio Marquez, en compagnie de la jeune orchestre de musique andalouse de Fès, les 30 et 31 octobre dans les villes d'Alcorcon et de Fuenlabrada.

Cette artiste marocaine occupe une place distinguée dans le monde de la musique lyrique, tant par ses qualités artistiques que par ses engagements profonds en faveur du partage de la musique comme langage universel.

Le 15ème festival "Madrid Sur" sera consacrée à des thématiques relatives, entre autres, à l'alliance des civilisations et la défense de la diversité culturelle et de la culture en tant qu'espace de critique et d'imagination à la portée de tout le monde, soulignent les organisateurs dans une note de présentation.

Parallèlement aux différents spectacles programmés, des tables-rondes et des conférences-débats sur des thèmes artistiques ou littéraires figurent également au programme de ce festival organisé par Institut International du Théâtre de la Méditerranée (IITM), avec l'appui notamment du ministère espagnol de la Culture et de la région autonome de Madrid.

Source : MAP

L'opération "Transit 2010" s'est déroulée dans les meilleures conditions possibles grâce aux efforts conjugués du ministère de tutelle et des différents partenaires, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre délégué chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l'Etranger (MRE), M. Mohamed Ameur.

Cette opération s'est déroulée "globalement dans les meilleures conditions", grâce aux différents programmes du ministère au profit de la communauté marocaine résidant à l'étranger dans les domaines sociaux, culturels, administratifs et économiques, a souligné le ministre lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan du programme national d'accueil des MRE durant les vacances estivales 2010.

Plus de 2.120.934 MRE ont visité le Royaume entre le 5 juin et le 15 septembre, soit une augmentation de 3,94 pc par rapport à la même période de 2009, a-t-il précisé, indiquant que l'opération transit 2010 a été marquée, toutefois, par "certains dysfonctionnements", notamment les agressions dont étaient victimes certains MRE avant de regagner le Royaume et le coût élevé de la traversée et des vols à longue distance.

Ainsi, le ministre a présenté le bilan du programme d'accompagnement des MRE qui est axé notamment sur les plan administratif, culturel, éducatif et communicationnel.

Il a mis l'accent sur les mesures prises particulièrement pour l'accueil des voyageurs par voie maritime entre Tanger et Algésiras, la réduction du temps de transit, la mise en place d'un nouveau système de contrôle, ainsi que sur le renforcement du réseau routier vers Tanger ville.

Au niveau culturel et éducatif, le ministère a organisé 11 universités d'été dans 10 villes au profit de 500 jeunes MRE, des colonies de vacances en faveur de 1200 enfants MRE, du raid des Marocains du monde au Sahara marocain et du 1-er forum international des jeunes Marocains du monde à Ifrane réunissant 500 jeunes.

M. Ameur a fait noter que sur le plan de la communication, il a été procédé à l'organisation d'un ensemble de programmes d'information et de communication sur les différents sujets intéressant la Communauté marocaine à l'étranger, la signature de plusieurs partenariats avec des médias de Marocains du monde, ainsi que la mise en ligne d'un portail électronique qui répond aux différents besoins et questionnements des MRE, outre l'élaboration et la distribution de la dernière version du "Guide des MRE" en arabe, français, anglais et espagnol.

Dans l'objectif d'assurer la protection des droits des MRE dans les pays d'accueil, le ministère a procédé à la mise en place d'un système d'assistance juridique et judiciaire afin de faire valoir les droits et intérêts des MRE, l'instauration d'une veille juridique pour suivre l'évolution de la législation et les nouveautés juridiques relatives aux droits du migrant, outre l'organisation des missions périodiques dans les pays d'accueil en vue de traiter sur place les requêtes des MRE, a-t-il précisé.

M. Ameur a présenté également le bilan du programme social initié par le gouvernement pour atténuer les effets de la crise économique sur les conditions sociales des MRE vivant dans des situations précaires.

Ce programme porte notamment sur la mise en Âœuvre d'un dispositif d'assistance juridique et un mécanisme d'appui social pour un coût global de 10 millions de DH et la prise en charge du rapatriement des dépouilles des MRE nécessiteux, a-t-il ajouté.

Au niveau prospectif, le ministre a présenté les conclusions d'un sondage d'opinion effectué auprès des jeunes Marocains d'Europe, selon lesquelles, 70 pc des jeunes interrogés disent avoir un solide attachement au Maroc, 93 pc parlent l'arabe et 91 pc estiment qu'il faut garder des relations solides et continues avec leurs familles établies au Maroc.

La communauté marocaine résidant en France a occupé la première place avec un taux de 36,66 pc, suivie par l'Espagne avec un taux de 18,09 pc, la Belgique 12,20 pc, les Pays Bas 11,44 pc et l'Italie avec 8,69 pc, a-t-il fait observer.

Source : MAP

La reprise du procès du député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders, jugé pour incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans, a été marquée mercredi par la diffusion du film anti-islam "Fitna", dont le prévenu est l'auteur.

Le film de 17 minutes, qui accuse l'islam de vouloir détruire "la civilisation occidentale", a été projeté au tribunal d'Amsterdam sous le regard impassible de Geert Wilders, qui encourt un an de prison ou 7.600 euros d'amende.

"Je ne veux pas voir" le film, a déclaré aux juges une des plaignantes qui a quitté la salle d'audience à l'annonce de la projection de "Fitna", diffusé pour la première fois aux Pays-Bas en 2008.

M. Wilders, dont le Parti pour la liberté (PVV) a terminé troisième aux élections législatives du 9 juin, est poursuivi pour avoir notamment qualifié l'islam de "fasciste" et réclamé l'interdiction du Coran, comparé au livre "Mein Kampf" d'Adolf Hitler.

"Fitna" juxtapose des images d'attaques terroristes et des citations notamment tirées du Coran qui, selon M. Wilders, appellent au meurtre des non-musulmans. On peut également y voir une caricature du prophète Mahomet portant une bombe dans son turban.

"Nous ne nous sentons plus en sécurité aux Pays-Bas", affirme l'un des plaignants dans un témoignage lu mercredi par le juge Jan Moors: "M. Wilders nous verrait volontiers quitter la société néerlandaise (...) Bientôt, nos enfants ne pourront plus dire qu'ils sont musulmans ou à moitié marocains".

Le procès, qui s'était ouvert lundi et est retransmis en direct sur l'internet par la télévision publique néerlandaise, est prévu sur sept journées d'audience. Le jugement devrait être rendu le 4 novembre.

Le Parti pour la liberté (PVV), arrivé troisième aux élections législatives anticipées du 9 juin, a apporté son soutien à un futur gouvernement libéral-chrétien-démocrate.

Source : La Croix/AFP

 

Les députés français ont voté mercredi l'interdiction de retour en France pour un étranger en séjour irrégulier qui ne respecterait pas le délai de départ volontaire, une mesure dénoncée par l'opposition qui y voit un «bannissement».

Seules des raisons humanitaires pourront justifier de ne pas prendre cette interdiction, votée dans le cadre d'un projet de loi sur l'immigration qui est examiné par l'Assemblée nationale une semaine.

Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a justifié cette mesure par la nécessité de transposer dans le droit français la directive retour de l'Union européenne.

L'opposition de gauche a combattu cette mesure, de même que certains députés de droite.

À l'initiative du rapporteur du texte, Thierry Mariani (parti présidentiel UMP), la mesure avait été durcie en commission, la «possibilité» de l'interdiction devenant «une obligation».

Dans le cadre du même projet de loi, les députés ont déjà voté la déchéance de nationalité pour les Français naturalisés depuis moins de dix ans et condamnés pour meurtre d'agents dépositaires de l'autorité publique, une mesure réclamée par le président Nicolas Sarkozy et décriée par la gauche.

L'Assemblée a aussi adopté le principe de zones d'attente temporaires qui pourront être créées en cas d'arrivée d'un groupe d'au moins dix étrangers en dehors d'un point de passage frontalier.

Mercredi, la Cimade, une association d'aide aux étrangers, a rendu public mercredi un rapport dans lequel elle déplore un durcissement de la politique à l'égard des immigrés sans papiers, liée à la «volonté de faire du chiffre» en matière de reconduites aux frontières.

L'association s'inquiéte du sort des sans-papiers qui sont placés en centre de rétention administrative (CRA), les lieux de détention pour les clandestins dans l'attente d'une éventuelle expulsion.

La Cimade se dit en particulier choquée de la détention des enfants en même temps que leurs parents. Leur nombre a doublé en cinq ans (165 en 2004, 318 en 2009), selon elle. En 2009, 29 013 personnes sont passées par des CRA, de 154 nationalités différentes, avant leur expulsion.

Source : Agence France-Presse

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