mercredi 27 novembre 2024 15:41

A Strasbourg, pas moins de quatorze actes racistes ont été commis depuis le 1er janvier. De quoi inspirer au maire de la ville un coup de gueule visant directement l'extrême-droite. Lors d'une conférence de presse, le socialiste Roland Ries, qui a vu sa propre maison barbouillée de tags anti-minarets en début d'année, a lancé un appel à «un front républicain de refus de l'inacceptable», face à «une série d'événements qui se caractérisent par la haine et l'intolérance».

«Ceux qui en sont coupables cherchent à nous diviser. (...) Nous disons : ça suffit! Nous appelons à refuser l'inacceptable, qui n'est jamais une fatalité», a plaidé l'élu socialiste, qui lance ce mardi une pétition en ligne intitulée «Appel à tous les Républicains de Strasbourg et de son agglomération».

L'initiative a reçu le soutien de deux figures locales, elles-mêmes victimes d'actes racistes au cours de l'année. Le Pr Israël Nisand, d'une part. Ce professeur de gynécologie-obstétrique au CHU de Strasbourg a découvert dimanche des tags antisémites sur sa maison. «Profondément athée mais fier de (ses) origines», il a également lié l'agression dont il a été victime à un «coup de gueule» poussé la semaine dernière en faveur de la confidentialité et de la gratuité de la pilule contraceptive pour les jeunes filles mineures.

Autodafé du Coran

Egalement victime de délinquance raciste, le directeur du cinéma d'art et essai l'Odyssée à Strasbourg, le Franco-Turc Faruk Günaltay, a vu pour sa part ses deux voitures incendiées par des inconnus dans la cour de son domicile. « Les flammes touchaient presque les fenêtres et on a été sauvé par nos voisins. Cela montre qu'un geste tout simple de solidarité entre voisins peut empêcher un crime», a-t-il témoigné.

Le jour même de la conférence était révélé le dernier acte haineux en date commis dans l'agglomération. Un homme se faisant appeler Caliméro a mis en ligne la vidéo d'un autodafé de Coran. L'homme, qui apparaît à visage découvert dans le film et dévoile son identité, habite Bishheim. Selon le délégué général de la grande mosquée de Strasbourg, qui a parlé avec lui après avoir découvert la vidéo, l'homme a affirmé avoir agi au nom de sa «liberté d'action». «Il m'a dit : ‘On est en France et on peut brûler un livre de Winnie l'ourson, comme le Coran'», a raconté Abdelaziz Choukri.

Source : Le Figaro

Le député néerlandais d'extrême droite, Geert Wilders, a comparu, lundi, devant la justice pour discrimination envers les musulmans et les étrangers non-occidentaux, en particulier les Marocains…Suite

L'exposition « Résonances» organisée en marge du Art Fair Marrakech par le CCME, se tient du 7 octobre au 7 décembre au Musée de Marrakech. Elle réunit quinze artistes marocains du monde…Suite

Ils viennent des quatre coins du monde mais ont tous en commun, leur marocanité et leur vocation artistique, et, dans peu de temps, un lieu d'exposition. Ils, ce sont les artistes contemporains marocains du monde, et l'exposition aura lieu du 7 octobre au 7 décembre 2010 à Marrakech, organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).

L’exposition dénommée « Résonances, artistes marocains du monde » est organisée dans le cadre de Marrakech Art Fair, la première foire internationale d’art moderne et contemporain au Maroc. Elle rassemblera quinze artistes contemporains marocains de six pays de résidence : Aziza Alaoui (Mexique) ; Wafae Ahalouch El Keriasti (Pays-Bas) ; Mohamed Ezoubeiri et Lalla Essaydi (Etats-Unis) ; Charif Benhelima (Belgique) ; Ilias Selfati (Espagne) ; Chourouk Hriech, Fouad Bellamine, Hicham Benohoud, Mohamed El Baz, Mounir Fatmi, Bouchra Khalili, Najia Mehadji, Abderrahim Yamou et Malik Najmi (France).

Tous ont recours à différents médiums (peinture, dessin, installation, vidéo, photographie) pour créer des œuvres reliant leur culture d’origine à celle de leur pays d’accueil.

L’exposition qui se tiendra au musée de Marrakech, place Ben Youssef, sera accompagnée d’un catalogue bilingue et d'une projection d’un documentaire portant sur les artistes exposants.

Source : Yabiladi

Ce jeune Marocain, nouveau talent du rire, se disant « Made in bled », a tout juste 28 ans, mais creuse son sillon en s'affirmant de jour en jour sur les scènes parisiennes. Pour lui « squelhouette » est un mix de « squelette » et de « silhouette », et faire du sport c’est seulement au moment de courir derrière le métro… mais qui est-ce donc? Nabil Doukali bien sûr.

- Yabiladi : Parlez-nous de votre parcours.

- Je suis né au Maroc, à El Jadida, où j'ai fait le principal de mes études. Une fois la maîtrise en Informatique électronique et automatisme de la FST de Settat en poche, j’ai intégré l'École Polytechnique de  Savoie à Annecy. Je suis devenu ingénieur en nouvelles technologies. C'est à ce moment-là que je me suis rendu à Paris, pour mon premier poste dans lequel je suis toujours.

- Vous nous dites donc que vous êtes plutôt matheux de formation, comment et quand l'art du rire vous a contaminé ?

- J'ai grandi entouré de plusieurs oncles, qui étaient musiciens et gens de théâtre. Et je suis fasciné par la « l7al9a » à la marocaine, là où le conteur balance ses vannes et improvise à flot… Donc l'ambiance était toujours à la fête et pour nous ce n'était pas « hchouma » de vouloir être artiste, tout en respectant notre culture et sans basculer dans la vulgarité. Déjà vers 6, 7 ans,  je faisais du théâtre. Mais à mes 12 ans, c’était le déclic en jouant avec la star marocaine Mohammed Benbrahim, devant 400 personnes. J'ai enfin réalisé que mon truc à moi, c'est de faire rire les gens, intelligemment bien sûr.

Je n'ai  jamais laissé tomber cette passion, j'ai longtemps fait parti de Dar Chabab (Maison de la jeunesse). Dans ce lieu j'ai appris les techniques d'écriture qui me servent aujourd'hui. Car c'est moi qui écris mes textes. Je me suis ensuite testé au slam en langue arabe, à la poésie, Tout était bon pour écrire et surtout pour mettre en scène mes textes.

- Quel est votre particularité au  niveau artistique?

-  Vu que je travaille en entreprise à plein temps, je me suis rendu compte que seul le one-man-show/stand-up peut répondre à mes besoins artistiques, en adoptant un « autogestionnage » de mon temps. Cela commence par l'écriture des textes, je suis toujours en train d'écrire ; tout est bon à prendre. Parfois je me réveille en pleine nuit pour écrire de petites phrases sur un coin de papier, ou bien ce sont des personnes de la vie quotidienne qui m'inspirent. Le tout est que je veux faire passer ma culture aux spectateurs, tout en restant moi-même… et en me servant de la culture vaste de mon cher pays. Je m'occupe ensuite de la mise en scène, du jeu scénique, des accessoires... Je ne laisse rien au hasard et je m'adapte à mon public. Ce qui est bien avec le stand-up c’est qu’on peut improviser et entrer dans des délires de fou avec le public…

- Votre arrivée en France a-t-elle été un tournant?

- La France m'a beaucoup apporté. C'est grâce au festival Tremplins de la création d'Annecy que j'ai commencé à me faire connaître ici, j'y ai joué mon premier spectacle en français (« A l'époque! »). Après c'est toute une histoire ! Quand je suis arrivé à Paris, en me baladant, je me suis retrouvé en face de l'école de One-Man-Show de Paris. Je me suis dit « c'est pas possible!! Nabil, ça existe, ça !?!?! » Alors, j’ai passé le casting et j’ai intégré la session professionnelle, j’y suis resté deux ans.

Mon deuxième spectacle était alors beaucoup plus structuré, c'était « Mamy Hadda débarque ! » Ce spectacle rend hommage à nos grand-mères, ce sont des personnes qui nous sont très chères, avec leur sens de la répartie, leur humour et leurs histoires autour d'un verre de thé…

- Et le Maroc dans tout ça?

- Je suis physiquement là mais mentalement au Maroc grâce à la free gratuite vers le bled. Avoues, toi aussi tu l'utilises! Tous les yabiladiens doivent l'utiliser! La famille et mes racines sont là-bas donc le pays m'est très cher et si des propositions sont faites je serais prêt à rentrer. Mais j’y joue souvent dans les soirées privées et je rode mes spectacles là-bas. Quand une vanne ne passe pas, c’est direct « wa 7amda a sahbiii, Insipide! Changes mon pote! » (rire). Pour le moment je joue plus en France. Je vis grâce à mon travail d'ingénieur, mais si j'arrive un jour à vivre de mes spectacles, je le ferai sans hésiter car c'est vraiment ce que j'aime. Faire rire tout le monde, sans distinction d'âge, de nationalité, de sexe ou de religion…

- Parlez-nous de vos projets en cours.

- J'ai deux projets en préparation, je suis en phase d’écriture de parodies de chansons arabes et je travaille sur un mini vidéo-clip et une mini série comique de 4 à 5 minutes, soit pour la télé soit pour le web. Et à partir du 6 octobre, je débute mon tout nouveau spectacle « Mes heures de gueuloire!», en dates exceptionnelles avant janvier 2011. J’invite toutes et tous les Yabiladiens… Vous êtes les bienvenus…

04.10.2010

Source : Yabiladi

Deux productions cinématographiques marocaines prendront part au Cycle du cinéma maghrébin, qui aura lieu du 5 au 26 octobre à Almeria (sud de l'Espagne) à l'initiative de la Casa Arabe (la Maison arabe).

Le Maroc sera représenté à cet événement par les deux long-métrages "Wechma" de Hamid Bennani et "Alyam Alyam" de Ahmed El Maanouni, apprend-on, lundi, auprès des organisateurs.

"Wechma" (1970) raconte l'histoire du jeune Messaoud, opprimé à la fois par son milieu familial et par une société sclérosée, qui s'engage sur la voie de la délinquance qui le mènera vers une fin tragique.

De son côté, le film "Alyam Alyam" (1978) relate la vie quotidienne d'une famille paysanne de la région de Casablanca. Le père est mort, la mère, Hlima, redoute de voir partir son fils aîné qui veut quitter le pays pour la France et gagner de l'argent.

Outre le Maroc, des films de la Tunisie et de l'Algérie seront également au menu de ce cycle, dont l'objectif est de faire connaître la trajectoire du cinéma maghrébin depuis les années 70 du dernier siècle et présenter au public espagnol la vraie image du 7ème art maghrébin qui ne cesse de se développer.

 Source : MAP

Le nombre de travailleurs étrangers au Royaume-Uni a continué à augmenter durant la récession alors même que le nombre des emplois accordés aux travailleurs nés en Grande-Bretagne diminuait fortement, révèle lundi une analyse du quotidien des milieux d'affaires Financial Times.

Le nombre des travailleurs nés au Royaume-Uni a régressé de 654.000 entre 2008 et 2010 alors que le nombre de travailleurs immigrés a augmenté de 139.000 au titre de la même période.

D'après le Financial Times, ces chiffres reflètent l'impact différent que la récession a eu sur les secteurs de l'économie britannique. Un tel impact n'a pas été aussi fort sur le secteur des services où les travailleurs immigrés sont présents avec force.
Le Financial Times rappelle qu'une récente étude sur l'impact de l'immigration sur l'emploi, les salaires et les services publics a mis en lumière le coût économique potentiel du plan du Premier ministre conservateur David Cameron d'imposer un cap sur le nombre de migrants pour le ramener aux niveaux des années 90.

Une telle mesure, si elle est introduite en 2011, coûterait au Royaume-Uni quelque 33 milliards de livres Sterling en pertes au cours des cinq prochaines années, d'après des chiffres de l'Office de responsabilité budgétaire.

Le seuil que le gouvernement de coalition souhaite imposer a déjà suscité la colère des entreprises, tandis que Vince Cable, secrétaire d'Etat chargé du commerce, avait mis en garde que cette mesure pourrait menacer la reprise économique.

Le journal estime que la perte de la production affectera le PIB qui serait d'environ 0,8% inférieur à la fin de la législature.

Le gouvernement de coalition a commandé un rapport indépendant sur l'impact économique du cap sur l'immigration.

Source : Casafree

Le théâtre marocain sera l'invité d'honneur à la 15ème édition du Festival International Madrid Sur prévu du 8 au 31 octobre dans sept villes de la région Sud de la capitale espagnole.

Le lever de rideau de ce festival, organisé par la Fondation Institut International du Théâtre Méditerranéen, sera marqué par une représentation de Lalla Rahoum El Bakkali et son groupe composé par vingt voix de femmes originaires de Chaouen. Une troupe qui travaille sur le patrimoine musical soufi de la région.

La présence marocaine sera animée par des troupes de Casablanca et Rabat.

Quatre semaines durant, les festivaliers auront à voir pas moins de 59 pièces de théâtre ainsi que des spectacles de musique, des expositions et autres ateliers.

Le festival de Madrid a toujours accueilli les troupes théâtrales marocaines et aussi les formations musicales. Parmi les artistes qui s'y sont produit, figurent, entre autres, Touria Jebrane, Taïb Seddiki ou encore Faouzi Bensaidi.

Source : MAP

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