Une journée culturelle dédiée au Maroc a été organisée, vendredi soir à Madrid, pour faire connaître la réalité du Royaume, la richesse et la diversité de sa culture et particulièrement les compétences des femmes marocaines.
Organisée par l'association des femmes d'origine marocaine pour l'inter-culturalité (AMOMIC), une association créée à l'initiative de femmes marocaines résidant à Alcorcon (Madrid), en collaboration avec l'ambassade du Maroc à Madrid et la mairie de la ville d'Alcorcon, la manifestation se fixe pour objectif de faire connaître aux Espagnols et aux ressortissants de pays tiers la réalité socioculturelle du Maroc et les réalisations accomplies par le Royaume dans de nombreux domaines.
La manifestation, organisée avec le soutien du ministère espagnol du Travail et de l'Immigration et du fonds européen pour l'intégration, entend également contribuer à battre en brèche certains préjugés sur l'immigration souvent engendrés par une méconnaissance de l'autre et offrir à la femme immigrée d'origine marocaine l'opportunité de "s'épanouir dans une société d'accueil qui ne lui est pas entièrement acquise", selon les organisateurs.
Les ressortissants marocains établis à Alcorcon, mais également dans d'autres régions de Madrid ont afflué en grand nombre à cette journée culturelle organisée au centre civique de la ville d'Alcorcon, une journée qui leur a offert l'occasion de se retrouver entre Marocains dans le cadre d'une ambiance bon enfant au cachet typiquement Marocain.
La soirée a été marquée par la présence de plusieurs officiels d'Alcorcon, notamment le maire-sénateur de la ville Enrique Cascallana Gallestegui et les conseillères des Affaires sociales, de la Femme et de l 'Urbanisme.
Dans une allocution de circonstance le maire-sénateur de la ville a souligné l'excellente intégration de la communauté marocaine établie à Alcorcon, en mettant en relief le rôle fondamental joué par la femme immigrée marocaine dans l'effort de l'intégration et pour donner une bonne image du pays d'origine.
De son côté, le chargé d'affaires de l'ambassade du Maroc en Espagne, Farid Oulhaj, a indiqué que ce genre de manifestations contribue à faire connaître la culture marocaine et la réalité socioculturelle du Royaume.
Il s'est également félicité du rôle joué par la communauté immigrée marocaine dans le rapprochement entre le Maroc et l'Espagne, affirmant que les efforts déployés par la municipalité d'Alcorcon pour leur intégration est un exemple dont il faut s'inspirer.
Le point orgue de la soirée, marquée également par la présence des membres du corps diplomatique marocain à Madrid, des représentants d'associations d'immigrés marocains de la capitale Madrilène, fut l'organisation d'une fête traditionnelle de mariage marocain, ainsi qu'un défilé de Kaftans marocains, sur fond de musique Chaabi et Rai.
Source : MAP
Qu'est-ce qui compose l'identité nationale marocaine? Un mélange à la fois de cultures, de croyances, d'horizons, d'appartenances répondent les membres de "Marocains Pluriels", une association créée il y a un an. Pour eux, la diversité est le patrimoine de notre avenir et il est temps de faire de ce crédo un mouvement national. L'appel a été fait mercredi à Casablanca lors d'une conférence-débat.
“Identité et diversité”, tel était le thème d'une conférence-débat organisée mercredi par le Centre de recherches Links et l'Association “Marocains Pluriels”. Créé il y a tout juste un an, l'Association compte actuellement 15 membres pour la plupart d'anciens Marocains résidant à l'étranger devenus bi-nationaux mais aussi, des natifs du pays qui ne l'ont jamais quitté.
L'objectif de cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs personnalités dont André Azoulay, Conseiller du Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, Rachid Ben Mokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain ou encore Driss Yazami, président du Conseil de la communauté des Marocains de l'étranger (CCME), était de faire comprendre aux Marocains, qu'au fil des ans et de la construction de notre Histoire, le Maroc est devenu un métissage de populations, de cultures, de croyances religieuses ou pas, d'appartenances, de langues etc.
C'est de cette diversité, de cette ouverture et de ce pluralisme dont se portent garants les membres de “Marocains Pluriels”.
MRE de retour au bercail
Actuellement, près de 3 millions de Marocains résident à l'étranger. Certains choisissent de rentrer et d'autres pas. Mais une chose est sûre, nombre d'entre eux restent profondément attachés à leurs origines marocaines qu'ils aient grandi en France, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis. Et le fait de ne pas parler couramment l'Arabe, la Darija ou l'Amazigh ne fait pas d'eux des non-Marocains.
À ce sujet, il est d'ailleurs intéressant de souligner que récemment, des scientifiques ont constaté que les personnes élevées dans un environnement bilingue étaient plus enclines à pouvoir s’adapter au changement, étaient plus tolérantes et plus ouvertes.
“Moi j’ai choisi de rester dans ce pays. Il y en a qui restent par dépit et d’autres qui restent en attendant de partir. Choisir de rester c’est être militant pour que ce pays s’améliore. Militer ce n’est pas seulement appartenir à un mouvement politique, c’est donner de son énergie pour permettre un meilleur vivre ensemble”.Driss Ksikes, économiste et acteur socio-culturel
“Le Maroc n'est ni arabe ni un pays occidentalisé mais c'est un melting-pot”, souligne t-il.
Être juif marocain au Maroc
La religion d'Etat est l'Islam, et à côté des millions de musulmans vit une minorité juive. Leur confession ne fait pas d'eux des non-Marocains; ce sont des citoyens à part entière qui contribuent autant que faire se peut au développement social, culturel et économique de notre pays et ceci est une “réalité sociale”.
“C'est un privilège, une richesse et une responsabilité d'être façonné par des valeurs fécondées par la civilisation berbère et le monde arabo-musulman au voisinage et au contact desquels ma marocanité et ma spiritualité juive se sont épanouies et confortées”.
Pour André Azoulay.
Les communautés étrangères dans tout cela?
Ne les appelons plus ainsi car lorsque l'on adhère aux principes du mouvement “Marocains Pluriels”, le Marocain n'est pas seulement celui qui est né d'un père ou d'une mère de “souche”, mais c'est toute personne qui porte le Maroc dans son coeur, qui veut faire partie de la société marocaine et qui, à travers ses actions, contribue au développement de notre pays. Le racisme, la discrimination, l'exclusion, l'ostracisme n'ont plus leur place dans cette société qui a décidé de s'ouvrir sur le monde.
Les participants à la conférence-débat de mercredi ont ainsi appelé à la construction d'une société ouverte, tolérante et plurielle. Pour étendre leur mouvement, les membres de l'Association ont décidé de confectionner des t-shirts et des pin's qui seront vendus sur les plages par exemple en été.
C'est quoi être Marocain pluriel? Témoignages.
Albert Benamou, acteur social: “Bonjour, assalam moualekoum, shalom. Je suis né ici à Casablanca d’une famille juive marocaine. A 14 ans, j’ai quitté le Maroc pour aller étudier aux USA. Mais par la force des choses, et suite à l’immigration de mes parents, j’y deviens résident permanent. C’est alors que je fus appelé à servir ce pays dans l’armée et je me suis retrouvé sans le vouloir, en plein milieu d’une guerre qui ne me concernait pas du tout: celle du Vietnam. La guerre, c’est l’enfer et étant dans cette situation, je me demandais constamment qui suis-je et qu’est-ce que je fais ici? Heureusement, au plus profond de moi-même, j’avais la certitude et le sentiment indéfectible d’être Marocain avant tout; ce qui m’a permis de survivre à cet enfer. Le souvenir d’une enfance joyeuse et pleine d’amour ne me quittera plus durant toute cette période et même après la guerre, cette pensée me sauva du suicide. Je me suis donc agrippé à ma marocanité et personne ne pourra jamais m’ôter cela. Et aujourd’hui, je dois m’acquitter de ma dette de reconnaissance envers mon pays et c’est pour cela que je m’efforce de devenir un citoyen exemplaire. Et c’est pour cela que j’ai choisi d’être un Marocain pluriel”.
Myam Berrada, avocate: “Lorsqu’on souhaite opérer des changements dans la société au lieu de s’exaspérer et de subir passivement ce qu’on perçoit en elle de négatif, il me semble qu’il faut commencer à changer soi-même de comportement et faire de la résistance. Que cela semble utopique, prétentieux ou irréaliste aux yeux de certains, je me rattache à ce proverbe qui dit: “ un est la mère de 10.000”. Lorsque nos intentions visent à construire une société de paix, de sécurité où les personnes peuvent exprimer librement ce qu’il y a de meilleur en elles, c’est-à dire leur humanité, alors cela vaut la peine de se battre. L’humanisme n’est pas le fait d’une culture en particulier, ceux qui attestent que les valeurs et les libertés fondamentales sont le fait d’une culture occidentale ne connaissent pas à mon sens l’Histoire des civilisations qui ont servi à construire l’identité de notre pays. Égoïstement, je veux vivre en paix et en sécurité dans mon pays. Je souhaite pouvoir parler avec un arabophone, un berbérophone, un hispanophone ou un francophone de mon pays sans être jugée, ni exclue. Nous ne sommes pas plus ou moins Marocains que les autres. Etre Marocain, c’est avant tout aimer et servir les gens de ce pays. Je suis Marocaine, attachée à un pays qui a toujours su occuper une place particulière sur la scène internationale. Je suis donc citoyenne du monde, d’un monde que nous laisserons à nos enfants. Je suis Marocaine pluriel”.
Source : Aufait
Le port roulier TangerMed a entamé ses premiers tours de roue. Le port, encore en travaux, a démarré son activité «passagers» le 17 mai. Déjà, il avait entamé le transit du trafic roulier (camions Tir essentiellement). Mais c’est lundi dernier que les premiers passagers ont étrenné le marbre noir dont est pavé la nouvelle Gare maritime de TangerMed Port Roulier. Pour cette première journée, le flux reste minimal avec pas plus de 700 passagers et 580 camions. Mais pas de fausses illusions, ce n’est qu’une période de rodage en attendant le baptême de feu qu’est l’opération Retour MRE qui devrait démarrer le 15 juin prochain.
Mais déjà l’essentiel est là. Les travaux de finition du port et de la gare maritime avancent à une vitesse soutenue et il est prévu que le port soit inauguré au mois de juillet prochain. A cette date, tous les travaux seront achevés et l’ensemble des services prévus sera mis en place, selon Saïd El Hadi, président du directoire de l’Agence Spéciale TangerMed, TMSA.
Déjà les passagers ont eu à savourer un transit via le port de TangerMed. En période de pointe, le port devra assurer un départ toutes les heures avec huit quais d’accostage utilisables simultanément. Déjà, le port offre des services similaires à ceux des plateformes aéroportuaires. Il dispose de quatorze points de contrôle frontalier, qui peuvent être modulables pour gérer les entrées et les sorties en fonction du sens et de l’importance des flux. Le transit se fera par bateau et par ligne. Après contrôle, les passagers à pied seront appelés à embarquer dans leurs bateaux respectifs via une navette spéciale. En plus, des navettes spéciales devront les amener vers la gare ferroviaire de Ksar Sghir, en attendant la mise en place de la gare ferroviaire de TangerMed qui devrait voir le jour au courant de 2011, selon El Hadi.
La grande nouveauté par rapport au port de Tanger-ville c’est l’absence de pentes ou d’escaliers à monter, le circuit est épuré, assurant le plus grand confort de transit. Les passagers en autocar ou en voiture ont déjà vu leur transit amélioré avec une prise en charge en réduisant au minimum le dérangement. Déjà, TangerMed sera le premier port de la région à assurer un transit de passagers en autocar tout au long de leur passage par le port, une prouesse que même le port d’Algésiras n’a pas encore été capable de mettre en place. «Nous sommes actuellement en discussion avec le port d’Algésiras pour que la mesure soit généralisée sur tout le trajet, même de l’autre côté du détroit» note El Hadi. L’objectif est de fluidifier encore plus la traversée du détroit. Une fluidité que les passagers à bord de leurs véhicules ont pu relever dès ce lundi avec des passagers via des aubettes de contrôle dans un temps record ne dépassant pas les 10 minutes.
Les passagers à pied auront eux aussi droit à tous les égards. Actuellement, ils sont pris en charge via les agences de voyage du port de Tanger-ville et une navette gratuite, mise à leur disposition, les amène au port de TangerMed.
Les bateaux ont aussi eu droit à l’attention des concepteurs du projet. Chaque compagnie maritime s’est vue affecter un poste d’embarquement appuyé par une aire de pré-embarquement de 1,5 hectare. Cette aire sera gérée par la compagnie en toute indépendance. Ce qui devra aider à accélérer les mouvements d’embarquement et de débarquement car chaque compagnie sera obligée de laisser la place à un autre bateau de sa propre flotte. A noter que les risques d’engorgement sont minimes. En effet, le port dispose d’aires d’embarquement et de contrôle d’un total de 30 hectares et de 35 hectares au sein des aires de contrôle douanier et policier.
Le port de TangerMed s’est révelé être assez insensible aux vents d’Est qui balaient le détroit. En effet, malgré des vents assez forts, les bateaux ont pu accoster au port de TangerMed. Selon El Hadi, même si le vent semble souffler plus fort, la houle est en effet moins forte à ce niveau du détroit. A noter aussi que la conception du port et de sa digue font que le bateau au moment de sortir de la darse se retrouve pratiquement sur la principale voie maritime de traversée du détroit et n’a pas à faire de manœuvres supplémentaires, ce qui raccourcit d’autant plus le temps de la traversée. Cette dernière est actuellement d’une heure en ferry conventionnel, contre 2h30 au port de Tanger-ville, un argument qui risque de plaire aux voyageurs et de faire mal dans la bataille commerciale qui oppose depuis une dizaine d’années les ports de Tanger et de Sebta. Ces dernières années, ce dernier avait accaparé une partie du transit MRE, mais il est probable que cette fois-ci, ce sera le nouveau port de TangerMed qui raflera la mise.
Source : L’Economiste
La première pierre de la Grande mosquée de Marseille a été posée jeudi dans le nord de la ville, mais l'association en charge de la construction doit désormais résoudre la difficile équation du financement des travaux.
"Ce projet a été long à se mettre en route mais son aboutissement ne fait plus aucun doute", s'est félicité Nourredine Cheikh, président de l'association "La Mosquée de Marseille", lors d'une cérémonie à laquelle participaient notamment le maire de la ville, Jean-Claude Gaudin (UMP), et le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.
"Je suis confiant dans l'avenir, je demande à tous les musulmans, particulièrement ceux de Marseille, de bien mesurer l'enjeu fondamental que constitue notre mosquée pour se rassembler, accompagner jusqu'au bout sa construction et la défendre", a poursuivi M. Cheikh, donnant à l'assistance "rendez-vous le jour de l'inauguration, in cha' Allah !"
La pose de cette première ne constitue qu'une nouvelle étape avant le début effectif des travaux "en février 2011" pour une "livraison du bâtiment prévue en janvier 2012 et l'ouverture au public en octobre 2012", selon Maxime Repaux, l'un des architectes du projet.
"Cette pose de première pierre était symbolique pour réunir dans une grande cérémonie l'ensemble des pays musulmans et finaliser les engagements et la participation des différents Etats qui doit se faire, je pense, dans les prochains mois", a-t-il expliqué.
Au total, l'association doit trouver 22 millions d'euros.
Jeudi, les consuls généraux du Sénégal, d'Egypte, d'Indonésie, de Tunisie, du Maroc, de la Syrie, du Liban, de la Lybie et de la Turquie étaient présents.
Une réunion entre eux et les représentants de l'association devait se tenir dans l'après-midi pour dessiner les contours des engagements des Etats, selon Makhete Cissé, vice-président de l'association.
L'ambassadeur d'Algérie, Missoum Sbih, était également venu à Marseille.
"C'est pour montrer son attachement aux valeurs de l'Islam et témoigner de l'importance qu'elle accorde à la communauté algérienne qui vit à Marseille et sa région, que l'Algérie a décidé de s'associer à l'effort collégial pour que ce projet voie finalement le jour", a déclaré M. Sbih.
"La disponibilité de mon pays reste entière pour contribuer au succès de ce projet au plan moral, financier et matériel, mais aussi par la mise à disposition, le moment venu, des ressources humaines adéquates, en particulier des imams formés, maîtrisant aussi bien la langue arabe que la langue française", a-t-il ajouté, sans préciser le montant de l'enveloppe que pourrait verser son pays.
La Grande mosquée et sa salle de prière de 2.500 m2 doivent être érigées sur le site d'anciens abattoirs situés dans le 15e arrondissement de Marseille (nord), sur un terrain de 8.600 m2 que l'association loue à la ville pour 24.000 euros l'année.
Marseille compte une importante communauté musulmane estimée à 200.000 personnes, même si toutes ne sont pas pratiquantes.
Source : AFP
Un hommage au monde arabe et à sa culture universelle sera rendu dans deux concerts organisés vendredi et samedi dans la capitale espagnole.
Ces concerts, qui auront lieu au complexe "Planetario de Madrid", seront donnés par le célèbre compositeur espagnol Luis Delgado en compagnie du chanteur marocain Mohamed Serghini El Arabi.
Les deux récitals seront accompagnés par la projection simultanée d'un montage audiovisuel sur les paysages les plus emblématiques du monde arabe pour présenter en son et en image le patrimoine arabe et son passé glorieux.
A cette occasion, Delgado, un spécialiste de la musique andalouse, va charmer le public avec ses plus belles chansons, dont "Halimim", "Zid Wa Sqini" ou "Melihul".
Né à Madrid (1956), Delgado a consacré sa vie à l'interprétation, à la composition et à la recherche dans le domaine de la musique arabo-andalouse. Il est auteur de nombreuses chansons et disques de la musique andalouse. Sa musique est souvent utilisée dans des documentaires et des films, notamment "Le Royaume des Cieux" de Ridley Scott.
Pour sa part, le marocain Mohamed Serghini El Arabi est l'une des voix les plus importantes au Maghreb. Récompensé par le prix du "Meilleur Chanteur de la Musique Religieuse" au Maroc, Serghini est un chanteur, violoniste et percussionniste qui a une formation classique de musique arabo-andalouse. Il travaille depuis plus de 20 ans avec Delgado pour la préservation et la promotion des cultures Orientale et Occidentale à travers de la musique.
Source : MAP
La 2ème édition du Salon de l'immobilier marocain, baptisé Morocco Property Expo, se tiendra les 26 et 27 juin prochain à Montréal, a annoncé l'Association "Alliance Canada-Maroc".
L'événement est dédié aux Marocains d'Amérique du Nord désireux d'investir dans leur pays d'origine mais également aux investisseurs nord-américains attirés par les atouts immobiliers du Maroc.
Durant les deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain. Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.
Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées. Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur, à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc.
Plus de 10.000 visiteurs sont attendus à ce Salon, organisé par "Alliance Canada-Maroc", sous l'égide du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace, en partenariat avec le Groupe Al-Omrane et avec le soutien de l'ambassade du Maroc au Canada.
Source : MAP
Des centaines de Marocains ont manifesté, jeudi devant le siège du Parlement européen à Strasbourg (Est de la France), pour exprimer leur "soutien inconditionnel" et leur "adhésion complète" au projet d'autonomie proposé par le Maroc comme solution au conflit artificiel du Sahara.
Les manifestants ont scandé à l'adresse des parlementaires européens, réunis à Strasbourg, des slogans dénonçant le calvaire que vivent les séquestrés dans les camps de Tindouf, sous le joug des "milices violentes et affairistes" du +polisario+.
"Libérez nos familles retenues contre leur volonté", ont également clamé les manifestants, venus par centaines malgré une météo peu clémente.
De même, ils ont appelé à une intervention urgente des élus européens "pour mettre un terme au calvaire de nos familles séquestrées à ce jour depuis un quart de siècle".
Tout en exprimant leur mobilisation indéfectible derrière SM le Roi Mohammed VI, ils ont exhorté les instances européennes à "faire pression sur le +polisario+ et son mentor l'Algérie pour que cessent les exactions commises dans les camps de Tindouf", attirant, à cette occasion, l'attention de l'opinion publique en Europe et dans le monde sur cette situation "déplorable".
Ils ont, d'autre part, interpelé les institutions européennes, soucieuses du respect des droits de l'Homme, sur l'impérieuse nécessité de procéder au "recensement de ces populations soumises aux violations les plus graves de leurs droits les plus fondamentaux".
Pour ces manifestants, dont l'écrasante majorité est originaire des provinces du Sud, soutenir le +polisario+ équivaudrait à "cautionner le non-droit, la tuerie des innocents et de facto transgresser les principes fondamentaux des droits de l'Homme".
Le Sahara est une terre marocaine par la géographie, l'histoire, la culture, la religion et par le Pacte d'allégeance liant, depuis des siècles, les populations sahraouies au trône Alaouite, ont-ils rappelé.
Dans un appel distribué aux Strasbourgeois, ils soulignent que la création d'une entité factice, fruit de l'imaginaire des ennemis du Maroc toujours soucieux de "garder une hégémonie" hors du temps et de la raison, constitue "une grave atteinte aux idéaux de l'Afrique, à la paix et à la prospérité des peuples du Maghreb".
Ils ont enfin mis en garde contre les développements dangereux qui favoriseraient un terrain fertile pour la multiplication de groupes terroristes dans la région sahélo-saharienne où la sécurité des ressortissants européens est en danger après plusieurs enlèvements.
Organisée à l'initiative de l'Association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie (ASSPA), cette manifestation a mobilisé les Marocains sahraouis "et fiers de l'être" venus "défendre le Sahara, une terre marocaine et qui le restera jusqu'à la fin des temps".
Source : MAP
Le Maroc n'est jamais plus fort, plus serein et plus écouté que quand il assume et revendique la légitimité, la profondeur et l'irréfragabilité de toutes ses racines historiques, culturelles et spirituelles. C'est en partant de ce postulat que M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh, a développé son intervention, mercredi à Casablanca, sur le thème "Identité et Diversité" dans un amphithéâtre archicomble de la faculté des sciences économiques de Casablanca.
Lors d'une rencontre, initiée par le centre de recherches "Links" et à laquelle ont participé MM. Mohamed Berrada, président du centre de recherches "Links'', Driss Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Rachid Belmokhtar, président de l'Observatoire national du développement humain (ONDH), M. Azoulay a commencé par dire sa "fierté" et son "bonheur" de voir "réunis autant d'étudiants et de personnalités venus très nombreux pour débattre du thème du pluralisme et de la diversité de la société marocaine".
Une société dont il a souligné qu'elle était "plus ancrée que jamais dans son unité et dans son identité à partir justement de son approche lucide et déterminée pour ne renoncer à aucun des rendez-vous que l'Histoire lui a donnés au fil des millénaires qui ont forgé notre civilisation".
"Dans un monde et dans un temps où beaucoup n'ont pas su et ne savent pas encore résister aux tentations du repli identitaire et aux vertiges de la rupture et parfois du choc culturel et spirituel, le Maroc est en pôle position pour exprimer et faire connaître aux autres, une réalité sociale et philosophique qui est celle de la modernité tranquille et de l'altérité inscrite dans l'ordinaire du quotidien de beaucoup d'entre nous", a ajouté le conseiller de SM le Roi.
"Ce constat n'est ni de circonstance ni de convenance dans une logique qui serait celle du politiquement correct, spécialement convoqué aujourd'hui dans cette salle pour les besoins d'un débat qui se veut pluriel ", a déclaré M. Azoulay en expliquant qu'il vivait comme "un privilège, une richesse et une responsabilité" son identité "façonnée par des valeurs fécondées pas la civilisation berbère et le monde arabo-musulman au voisinage et au contact desquels ma marocanité et ma spiritualité juive se sont épanouies et confortées".
"C'est autour de cette capillarité singulière, certes fragile et complexe mais combien exaltante, que j'ai choisi de tisser le fil d'or et de lumière qui m'a en permanence guidé, pour m'enrichir et me nourrir des moindres recoins de toutes mes histoires, sans jamais accepter de les voir amputées ou mutilées de l'une quelconque de leurs facettes que j'ai délibérément choisi de toutes faire miennes", a souligné, pour conclure, le conseiller de SM le Roi.
Les intervenants à a cette conférence ont appelé à la construction d'une société ouverte et tolérante, précisant qu'un ensemble de valeurs et concepts relatifs à la diversité doivent être pris en considération pour définir une vision commune sur la question de l'identité, dans le but de construire une société marocaine avec toutes ses différentes composantes culturelles imbues de valeurs d'ouverture et de pluralité.
A cette occasion, il a été annoncé la constitution de l'association "Marocains Pluriels'' présidée par M. Ahmed Ghayat.
Cette association, qui se veut une référence pour la jeunesse marocaine, ambitionne de participer au développement et d'incarner les valeurs de citoyenneté.
Source : MAP
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