samedi 6 juillet 2024 11:23

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

«Bien que je sois agnostique et sensible à toutes les instrumentalisations, je signe l’appel des musulmans de France lancé par Respect Magazine», explique la sénatrice PS Monique Cerisier-ben Guiga. La politologue Françoise Vergès, aussi, s’est associée à cette pétition condamnant les violences commises au nom de l’islam, bien qu’elle n’ait été «élevée dans aucune religion, et ne sai[t] même pas ce que croire veut dire».

Le 12 janvier, Respect Magazine, trimestriel «engagé dans la promotion du vivre ensemble et de la diversité», a publié un appel intitulé «L’islam bafoué par les terroristes» que Libération a relayé. Dans ce texte, Marc Cheb Sun et Ousmane Ndiaye, respectivement directeur de la rédaction et journaliste à Respect Magazine, rappelaient le massacre, fin décembre, de 21 chrétiens devant une église copte d’Alexandrie, en Egypte, et celui, en octobre, de 45 chrétiens dans la cathédrale de Bagdad, en Irak. «Des atrocités commises "au nom de l’islam"», dénonçaient-ils : «Nous voulons signifier par cet appel notre refus de ce rapt de nous-mêmes.»

«Idéal». Les premiers à signer ce texte ont été essentiellement des musulmans, croyants ou non. En tête, les religieux comme Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, et plusieurs présidents de conseils régionaux du culte musulman, Kamel Kabtane (recteur de la Mosquée de Lyon), l’universitaire Tariq Ramadan, cheikh Khaled Bentounès (guide spirituel de la confrérie soufie Alawiya), Ghaleb Bencheikh (président de la Conférence mondiale des religions pour la paix), Tareq Oubrou (imam de la grande mosquée de Bordeaux), Hakim el Karoui, président de l’Institut des cultures d’islam à Paris ; des politiques comme Yazid Sabeg, commissaire à la Diversité et à l’Egalité des chances, ou la sénatrice Bariza Khiari ; des artistes, aussi : Magyd Cherfi, auteur-compositeur ou Abd al Malik, rappeur et écrivain ; des journalistes, par exemple Mohamed Colin, directeur des rédactions de Saphirnews et Salamnews.

Depuis, des signataires non musulmans, se sont joints à cette pétition. Ainsi, Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa, de l’Ecole pratique des hautes études, Pascal Blanchard, historien, Olivier Ferrand, président de la fondation Terra Nova, Stéphane Hessel, écrivain, Christiane Taubira, députée apparentée PS.

«Je suis catholique, explique l’écrivaine Alina Reyes. Mais j’aime beaucoup l’islam, j’aime beaucoup le judaïsme. Toutes les religions ont à la base un idéal d’amour, d’entraide et de solidarité. Si elles sont bien vécues, bien comprises, elles peuvent apporter beaucoup au monde contemporain, qui est devenu totalement matérialiste.» Elle-même a eu un contact avec l’islam lorsqu’elle a vécu dans le sud marocain. «Les gens sont doux, gentils, parce qu’ils sont profondément spirituels. J’avais des amis qui étaient pauvres mais très attentifs aux autres. Ils faisaient sans cesse l’aumône, de façon discrète.»

Autre non-musulman signataire, Loïc Tribot La Spière, délégué général du Centre d’étude et de prospective stratégique : «Il est bon que l’islam dans sa diversité se mobilise pour dire, à propos par exemple des attentats antichrétiens, "ceci n’est pas acceptable". Face à ces actes, la majorité a tendance à se taire, or il est bon qu’elle dise "ça n’est pas nous".»

«Boucs émissaires». Comme Monique Cerisier-ben Guiga, ces personnalités sont inquiètes du climat en Europe, qui voit une montée des extrêmes droites. Leur signature n’est pas étrangère à ce contexte : «Je tiens à affirmer ma solidarité envers les musulmans croyants ou sociologiques qui sont devenus les boucs émissaires d’une partie du monde occidental», affirme la socialiste.

A ce jour, 2 500 personnes ont signé l’appel. Le 29 janvier, à 16 heures, Respect Magazine et République allant droit (collectif luttant contre les inégalités sociales) organisent un rassemblement, place du Trocadéro, à Paris.

18/1/2011, CATHERINE COROLLER

Source : Libération.fr

Pour la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Julie Boulet, il ne fait aucun doute que l'arrivée de nouveaux travailleurs étrangers est une des solutions aux besoins de main-d'oeuvre.

Mme Boulet a fait cette déclaration, hier, alors qu'en sa qualité de ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, elle signait, avec sa collègue de l'Immigration et des Communautés culturelles, Kathleen Weil, et le président de la Conférence régionale des élus du Centre-du-Québec (CRÉCQ), Maurice Richard, un document visant à renouveler l'Entente spécifique de régionalisation de l'immigration dans la région du Centre-du-Québec.

Selon la ministre, cette entente est un outil précieux pour la région, pour son économie, et surtout, pour l'accueil des personnes immigrantes qui ont choisi de s'établir dans le Centre-du-Québec.

La nouvelle entente de deux ans représente un investissement de 433 800 $ pour cette région dont 75 000 $ proviennent du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale.

Pour la ministre de l'immigration et des Communautés culturelles, Mme Weil, cette entente donne un nouvel élan aux partenariats régionaux et locaux déjà existants. Elle permet aussi de soutenir des projets concrets pour attirer au Centre-du-Québec des travailleurs immigrants qualifiés.

Selon les données fournies par Mme Boulet, 20 300 postes auront besoin d'être comblés au Centre-du-Québec d'ici 2013 et 4000 emplois seront disponibles en 2011 dans les entreprises de cinq employés et plus. «Notre défi, a-t-elle signifié, c'est de faire en sorte que la main-d'oeuvre soit qualifiée, compétente et qu'elle soit disponible pour répondre à ces besoins.»

De son côté, Mme Weil a constaté que le Centre-du-Québec connaissait un développement économique très dynamique mais elle considère que la pénurie anticipée de main-d'oeuvre qualifiée pourrait freiner sa croissance.

Selon elle, le recours à l'immigration durable peut changer les choses. L'entente signée, hier, permettra de consolider et de développer les services locaux pour attirer et retenir quelque 150 nouveaux arrivants au Centre-du-Québec. Selon le recensement de 2006, la population immigrante de la région représentait 2 % de la population totale, soit 4890 personnes.

La plus grande proportion des immigrants est établie dans la MRC de Drummond. Celle d'Arthabaska en accueille aussi un bon nombre. Suivent, loin derrière, celle de Nicolet-Yamaska, puis, en queue de peloton, celles de Bécancour et de l'Érable.

Le président de la CRÉCQ, M. Richard, estime que le Centre-du-Québec a des atouts très avantageux pour les jeunes familles immigrantes. «Elles y trouveront un environnement dynamique, des emplois et un entourage chaleureux», a-t-il déclaré.

Il a rappelé que le Centre-du-Québec avait accueilli quelque 2000 immigrants sur son territoire depuis dix ans.

Source : Cyberpresse.ca

La commission préparatoire nationale du congrès constitutif du mouvement mondial pour le soutien de la marocanité du Sahara et du parachèvement de l'intégrité territoriale organise, dimanche prochain à Kalaât Sraghna, un colloque sur "le rôle de l'immigré marocain dans la dynamisation de la diplomatie parallèle pour soutenir la cause nationale".

Initié en coordination avec l'association des MRE de la région Marrakech-Tensift-El Haouz, le colloque qui réunira une pléiade de juristes, universitaires et chercheurs, offrira l'occasion de débattre avec les potentialités locales de la société civile des derniers développements concernant la cause nationale et la question de l'intégrité territoriale, indiquent les organisateurs dans un communiqué parvenu mardi à la MAP.

La manifestation s'inscrit dans le cadre de l'élan de mobilisation générale entrepris de Tanger à Lagouira, pour mettre à nu les allégations des ennemis de l'intégrité territoriale, poursuit le communiqué.

Le colloque vise également à associer la communauté marocaine résidant à l'étranger à la défense de la cause nationale, et ce à travers la mise en exergue de la teneur de l'initiative d'autonomie dans les provinces du Sud sous souveraineté marocaine, ajoute la même source.

18/01/11

Source : MAP

Les jeunes Marocains résidant à l'étranger (MRE) âgés de moins de 18 ans sont exonérés, depuis le 1er janvier 2011, des droits de timbres pour l'obtention du passeport.

Dans le cadre de la loi de fiances 2011, le gouvernement a introduit une modification, de l'alinéa 9 de l'article 250, du code général des impôts qui stipule l'exonération des mineurs de moins de 18 ans des droits de chancellerie lors de l'établissement du passeport biométrique ou provisoire, a indiqué le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger dans un communiqué.

Cette initiative intervient conformément aux hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, appelant à répondre aux besoins et attentes légitimes des MRE et à renforcer les liens des nouvelles générations avec leurs pays d'origine, précise le communiqué.

Elle a pour objectif également de renforcer les mesures prises par le gouvernement en vue d'atténuer les impacts de la crise économique mondiale sur nos concitoyens marocains à l'étranger, souligne-t-on de même source.

18/01/11

Source : MAP

En août dernier Le MCMRE a annoncé un plan de soutien aux Marocains résidant à l’étranger (MRE) qui comporte un volet juridique afin d'assister gratuitement les plus fragiles de la diaspora. Ce dispositif sera suivi par les ambassades et consulats et assuré par des cabinets d'avocats ayant signé des conventions d'assistance.

Auparavant, le Ministère avait nommé deux attachés juridiques pour traiter les nombreuses requêtes des MRE leur apportant le conseil nécessaire en matière de droit civil, de droit pénal, de droit administratif mais aussi pour expliquer les dispositifs de la nouvelle moudawana (code de la famille) encore méconnue par les Marocains du Monde.

M Ahmed MAZARI présente ce dispositif de veille juridique et administrative qui a pour principale mission l'écoute, l'orientation et l'instruction des requêtes des Marocains du monde en coordination de Diwan Al Madhalim pour le suivi…Suite

Le conseil municipal de Strasbourg a approuvé à l'unanimité lundi la création d'une église orthodoxe et de deux mosquées de proximité, dont une avec un minaret, a-t-on appris auprès du maire adjoint chargé des cultes Olivier Bitz (PS).

La mosquée dotée d'un minaret devrait être construite dans le quartier de Hautepierre, pour accueillir quelque 600 à 800 fidèles qui se réunissent aujourd'hui dans un supermarché désaffecté.

Une plus petite mosquée sera aussi construite à Robertsau.

L'église orthodoxe, un projet de grande ampleur estimé à une dizaine de millions d'euros, devrait quant à elle voir le jour dans le quartier des institutions européennes.

Un terrain sera mis à disposition des associations porteuses des projets sous le régime du bail emphytéotique, qui permet de donner l'usufruit d'un bien immobilier pour une très longue durée. La mairie subventionnera en outre à hauteur de 10% les travaux des deux mosquées.

Ce soutien de la municipalité à la construction de lieux de culte est à replacer dans le contexte particulier du régime concordataire mosellan-alsacien, qui reconnaît et organise les cultes catholique, protestant et israélite, a souligné M. Bitz.

"Nous appliquons également le régime aux cultes qui n'en font historiquement pas partie (...) Il y a nécessité de concilier le régime et le principe d'égalité", a-t-il expliqué.

Une telle délibération n'avait pas été adoptée depuis la défaite de la gauche aux élections municipales de 2001, "alors que les besoins étaient énormes", a dit M. Bitz. Environ 10% de la population de Strasbourg est musulmane, a-t-il estimé.

L'élu a salué le "sens des responsabilités de l'opposition", qui a approuvé le texte, tout en relevant que "tous les projets (de lieux de culte) avaient été bloqués par la municipalité précédente", dirigée par Fabienne Keller (UMP).

La Grande Mosquée de Strasbourg a remercié dans un communiqué le maire de Strasbourg Roland Ries (PS) pour sa "politique courageuse visant à traiter l'islam avec équité". Le Conseil régional du culte musulman d'Alsace a salué la fin de "l'islam des caves" à Strasbourg.

Source : AFP/La Croix

Saïd Rachidi est un boxeur professionnel franco-marocain né à Lille le 14 juillet 1986. A 24 ans, il est considéré comme un boxeur d’avenir. qui a choisi de défendre les couleurs du Maroc. Ce Nadori de cœur n’oublie jamais d’où il vient. Et comme il a précisé, sans le soutien de son entourage professionnel et familial, il n’aurait jamais atteint le niveau qu’il a aujourd’hui.

La boxe était loin de ressembler à son caractère très gentil et renfermé. Saïd se bat pour réussir et faire sa place au milieu d’un groupe qui ne le croit pas taillé pour la boxe. Pourtant, à 15 ans, il remporte son premier titre de champion de France cadet et se fait un nom sur le plan national puis international.

Source : Yenoo

La justice a suspendu provisoirement l'interdiction de la burqa appliquée depuis décembre par la municipalité de Lerida, dans le nord-est de l'Espagne, mais contestée par une association islamique, a annoncé mardi un tribunal de Barcelone.

Lerida, une ville catalane de 120.000 habitants, était devenue le 9 décembre la première d'Espagne à appliquer l'interdiction du voile islamique intégral dans les bâtiments municipaux.

Cet arrêté municipal a été "suspendu provisoirement lundi dans l'attente d'une décision de justice définitive", a déclaré à l'AFP une porte-parole du Tribunal supérieur de justice de Catalogne.

L'interdiction approuvée en juillet par la municipalité vise le port du voile intégral, comme la burqa et le hijab, dans 130 lieux de la ville, dont les salles municipales et les piscines. 10.000 musulmans, pour moitié marocains, sont officiellement enregistrés à Lerida.

Mais une association islamique, l'association Watani pour la liberté et la justice, avait déposé un recours en justice contre cette interdiction en estimant qu'elle portait atteinte aux droits fondamentaux.

Le Tribunal ne s'est pas encore prononcé sur le fond. Il a seulement décidé de suspendre l'interdiction en estimant qu'elle risquait de porter préjudice à des personnes qui se verraient refuser l'accès à des lieux publics si finalement la justice donnait raison à l'association Watani.

Le tribunal rappelle en outre que la loi garantit le respect "de la sécurité et de l'ordre public" puisqu'elle impose aux personnes entrant dans un bâtiment public de s'identifier si un fonctionnaire de garde l'exige, selon la décision publiée par les médias.

Source : AFP/La Croix

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