mercredi 27 novembre 2024 16:33

Le ministère Chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et le conseil provincial de Sidi Slimane, ont signé vendredi, un accord de partenariat pour la création de "La maison du Marocain résidant à l'étranger" dans cette ville.

L'accord a été signé en marge d'une rencontre de communication tenue par le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, avec les membres de cette communauté issus de la ville de Sidi Slimane et consacrée à l'examen des questions intéressant les MRE dans les pays d'accueil ou après leur rentrée au Maroc, précise un communiqué du ministère.

"La maison du Marocain résidant à l'étranger" a pour objectif de consolider le service de proximité et répondre aux préoccupations et besoins de la communauté marocaine au niveau local et régional.

Deux autres "maison du Marocain résidant à l'étranger", avaient été déjà créées dans les villes de Béni Mellal et de Nador.

Source : MAP

La BMCE Bank a lancé l'offre Jisr Cash dédiée aux Marocains résidant à l'étranger (MRE) qui peuvent ainsi transférer de l'argent instantanément à leurs proches.

Grâce à cette carte, le transfert d'argent devient encore plus simple, tant que la carte peut être rechargée instantanément à partir de l'étranger par un simple versement d'espèces auprès des 10.000 points de ventes du réseau Dirham Express et de ses partenaires à travers le monde, indique la BMCE Bank dans un communiqué parvenu vendredi à la MAP.

Ainsi, le bénéficiaire reçoit directement les fonds sur sa carte BMCE Jisr Cash en toute sécurité et en temps réel (jours fériés inclus ou heures tardives en fonction des horaires d'ouverture des sociétés de transfert).

Accessible à tous, la carte peut être souscrite aussi bien à l'étranger qu'au Maroc. A l'étranger, le client MRE y souscrit auprès du réseau Dirham Express et de ses partenaires, la Banque mettant la carte à la disposition du proche désigné au Maroc. Au Royaume, le proche du MRE peut également y souscrire auprès de l'ensemble des agences BMCE Bank.

Dotée d'un code confidentiel, la carte BMCE Jisr Cash offre à son détenteur une utilisation sécurisée aussi bien pour les opérations de retrait, que pour les achats réglés par carte auprès des commerçants équipés de TPE, précise la même source.

Source : MAP

« Crise économique et protection des droits des MRE», tel est le thème · de la rencontre internationale, initiée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à · l'étranger, qui sera organisée demain à Rabat…Suite

Saida Fikri, auteur, compositeur, guitariste et interprète d'origine marocaine, est connue au Maghreb' et en Europe pour l’expression d'une ferveur sociale dans un style inédit. Portrait…Suite

Elle officie dans une sorte de salon de coiffure en plein air, dans une ruelle en médina. Là, c'est un univers de femmes des pays subsahariens, toutes nationalités confondues (Nigéria, Sénégal, Cameroun, Côte-d'Ivoire etc.). Pour la plus part, elles vendent des produits ramenées du pays comme les féculents, les herbes médicinales séchées, des poissons fumés, du miel et autres ingrédients alimentaires servant à concocter des plats de la gastronomie du pays d'origine. L’Opinion leurs consacre son dossier du week-end…Suite

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L’entrée en service du terminal a réduit la durée de la traversée entre les deux destinations et rendu ce service plus rapide. (dr)

13 navires, dont trois fast ferries, opèrent sur la ligne Algésiras-Tanger Med Passagers.

Le nouveau service du Port de Tanger Med a drainé, jusqu’à la fin du mois de juillet, 53% de l’ensemble du trafic passagers pour la traversée du détroit de Gibraltar. Au terme de ces huit premières semaines de Transit 2010, 389.207 passagers et 127.346 véhicules en provenance d’Algésiras sont passés par ce port. Ces résultats représentent une hausse de 1,5% pour le trafic passagers et de 7% pour le trafic véhicules par rapport à la même période de l’an passé. Par ailleurs, l’ensemble des trafics passagers et véhicules légers pour la traversée du détroit sur cette même période ont connu respectivement une baisse de 0,9% et une hausse de 0,3%.

D’après la version électronique du journal espagnol «Europa Sur», l’entrée en service du terminal passager du port Tanger Med a réduit la durée de la traversée entre les deux destinations et rendu ce service plus rapide. Selon «Europa Sur», 53% des passagers au départ d’Algésiras ou Tarifa ont choisi le port Tanger Med comme point d’entrée au Maroc depuis le début de l’Opération Transit 2010, contre 32% ayant opté pour Sebta et 15% pour le port de Tanger-ville.

Pour Kaïss Ben Yahya, directeur de la communication à la Fondation Mohammed V pour la solidarité, «l’entrée de cette nouvelle donne importante représente une nette valeur ajoutée, qui a permis à cette opération de se dérouler dans des conditions optimales». Ben Yahya a rappelé que la Fondation Mohammed V pour la solidarité «contribue à la mise en place de moyens logistiques adéquats pour la phase «Retour» de l’opération Marhaba 2010».

Avec le début de la phase Retour de l’opération Marhaba 2010 commencé le 15 juillet, quelque 136.672 Marocains résidant à l’étranger ont quitté le Maroc via le port de Tanger Med Passagers pour regagner Algésiras. Selon des statistiques de l’opération, ces passagers ont transité à bord de 41.809 véhicules depuis le début de l’opération le 5 juin dernier jusqu’au 5 août. Cette phase, qui a enregistré jeudi dernier son pic avec le passage de 10.546 MRE à bord de 4.308 véhicules, a commencé plus tôt en raison de Ramadan.

Pour rappel, la phase Aller de l’opération avait enregistré l’entrée de 426.402 MRE via le port Tanger Med Passagers, à bord de 139.910 véhicules. Le pic de la phase aller a été enregistré le 4 juillet, avec le passage de 24.013 MRE sur 5.697 véhicules. A noter que 13 navires, dont trois fast ferries, opèrent sur la ligne Algésiras-Tanger Med Passagers, avec une cadence d’un voyage toutes les demi-heures pendant les périodes de pointe, ce qui permet une bonne gestion du trafic sur le détroit de Gibraltar.

Source : Le Soir

9 août 2010

L’affaire des huit Subsahariens abandonnés par la garde civile espagnole sera-elle suivie par des enquête des ONG des droits de l’Homme marocaines et internationales ?

57 reprises et en une semaine, les sécuritaires espagnols récidivent avec de nouveaux actes de racisme  au point de passage de Melilia contre des ressortissants marocains.

Les bavures commises par la garde civile espagnole créent une tension importante entre Rabat et Madrid. Agressions, violences, passages à tabac de ressortissants marocains au point de passage de Melilla et abandon d’immigrés clandestins subsahariens en pleine Méditerranée, sont désormais des actes récurrents pour les éléments de ce corps de l’élite sécuritaire en Espagne.

Vendredi, une patrouille de la garde civile espagnole a abandonné au large des côtes marocaines au niveau de la commune rurale de Ben Younech huit immigrés issus de pays d’Afrique subsaharienne dans un état de santé jugé critique. Il s’agit de quatre Camerounais, un Sénégalais, un Tchadien, un Ghanéen et un Gabonais. C’est à croire qu’en ces temps de crise, secourir des clandestins risquerait de plomber les finances de la garde civile. Face à ce comportement «aberrant» et «inhumain», selon les termes utilisés par le ministère des Affaires étrangères marocain, les autorités de la province de M’Diq-Fnideq sont intervenues pour sauver et évacuer ces immigrés vers l’hôpital provincial afin de leur prodiguer les soins médicaux d’urgence et les prendre en charge. Ce comportement tranche complètement avec les opérations de secours de pateras de Subsahariens ou de Marocains, en 2006 et 2007, largement médiatisées en Méditerranée ou aux Iles Canaries. A l’époque de Zapatero, Madrid avait fait de l’immigration un leitmotiv pour soutirer le maximum d’aides de l’Union européenne. L’Espagne a réussi à engager tout le vieux Continent dans sa guerre contre l’immigration illégale. Une manœuvre réussie, puisque le budget de l’UE 2007-2013 consacre 800 millions d’euros d’aides à l’Espagne pour lutter contre son nouvel ennemi. En revanche, la partie marocaine n’a eu que quelques dizaines de millions d’euros. L’abandon des huit Subsahariens le vendredi, est-il un signal adressé à Bruxelles par les Espagnols voulant signifier qu’il n’y a «plus d’argent dans les caisses pour sauver l’Europe de la déferlante des Subsahriens et des Marocains» et du coup qu’il « est temps de renflouer les caisses» ?

Ce geste d’abandon des huit Subsahariens par la garde civile espagnole sera-il suivi par des enquête des ONG des droits de l’Homme marocaines et internationales ? Beaucoup l’espèrent.

A côté de l’abandon des huit Subsahariens, des actes de racisme de la part de sécuritaires espagnols se produisent au point de passage de Melilla dans la nuit du 4 au 5 août et le samedi matin contre des ressortissants marocains. «Le gouvernement de SM le Roi dénonce avec force la poursuite de faits violents en série par la police de la ville occupée de Melilia», souligne un communiqué du département de Fassi Fihri. Il faut dire que depuis le 16 juillet, date de l’agression des cinq MRE par des éléments de la police espagnole parce qu’ils avaient un drapeau dans leur voiture, le ministère des Affaires étrangères a multiplié les communiqués «dénonçant» et «condamnant» les comportements racistes des sécuritaires espagnols. C’est tout. Parallèlement aux sorties médiatiques des diplomates marocains, deux sit-in ont été organisés à Rabat et à Nador. Le premier devant l’Ambassade espagnole dans la capitale et le second devant le consulat de Madrid. Quant à nos partis politiques, ils continuent toujours à briller par leur silence…

Source : Le Soir

9 août 2010

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