jeudi 4 juillet 2024 17:25

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, a proposé vendredi à ses homologues du G6 et des Etats-Unis la création d'une "task force antifilières" euro-américaine pour lutter contre l'immigration clandestine, selon un communiqué de ses services reçu samedi.

Lors d'une réunion du G6 (Allemagne, Espagne, Italie, France, Pologne, Royaume-Uni) plus les Etats-Unis, à Varese (Italie) vendredi, M. Besson a "demandé aux ministres chargés de l'immigration des six principaux pays de l'Union Européenne et des Etats-Unis, de renforcer ensemble la lutte contre les filières d'immigration clandestine dans les principaux pays tiers d'origine et de transit".

Il a proposé la création d'une "task force antifilières" euro-américaine qui serait notamment chargée "de définir des zones géographiques d'action prioritaire", "de mutualiser le renseignement des différents services de police et "d'élaborer un programme conjoint de coopération technique et opérationnelle avec les principaux pays tiers d'origine et de transit", selon ce texte.

Une première séance de travail sur ce thème se tiendra à Paris d'ici à fin juillet, annonce le cabinet du ministre.

En marge de la réunion internationale, M. Besson et Theresa May, nouvelle ministre britannique de l'Intérieur, "ont notamment réitéré l'engagement de la France et du Royaume-Uni à poursuivre avec détermination la lutte contre l'immigration irrégulière le long du littoral de la Manche et de la mer du Nord", poursuit le communiqué.

Par ailleurs, M. Besson et David Heyman, ministre délégué pour la sécurité intérieure des Etats-Unis, "sont également convenus d'engager de nouvelles coopérations opérationnelles contre le trafic d'êtres humains et dans le domaine de l'intégration".

Ils ont paraphé les bases d'un accord sur la lutte contre l'immigration irrégulière aux frontières aériennes, qui doit être signé à Washington en août prochain, selon la même source.

Source : AFP

La diaspora marocaine trouve progressivement sa place au cœur des partis politiques français. Cela peut donner un nouvel élan aux relations franco-marocaines, car ces hommes et ces femmes gardent des liens étroits avec leur pays d'origine. En témoigne une visite de responsables politiques franco-marocains pour une mission de trois jours au Maroc. Au programme, rencontres, réunions de travail et échanges de bonnes pratiques avec des élus locaux.

L’un des principaux objectifs de la mission est « de donner une impulsion pour faire évoluer l'image et la perception par les forces vives marocaines de ces Franco-marocains », a déclaré à la MAP Khadija Gamraoui, coordinatrice de la délégation.

Cette chargée de mission auprès du Préfet de la région Ile-de-France, conduira une délégation mixte, composée de six autres responsables politiques franco-marocains, représentant de divers partis politiques, à l’instar de Malika Dati, adjointe au Maire de Nancy (Parti Radical Valoisien), Salah Bourdi, adjoint au Maire d'Epinay (Parti  Nouveau Centre), Fatiha El Massaoudi, conseillère municipale à Poissy (UMP), M'jid El Guerrab, conseiller du Président du Groupe Socialiste du Sénat (PS), Mehdi Guadi, consultant développement durable (Parti des Verts) et M. Mostafa Segrhir (Parti communiste).

L’agenda de la délégation qui a atterri mercredi dans la soirée, la conduira à rencontrer des responsables politiques locaux à Rabat et à Fès. Dans la capitale, la délégation rencontrera notamment Fouad Ali El Himma, leader du Parti Authenticité et Modernité, Abdelwahed Radi (USFP). Une rencontre est également prévue avec Mohamed Ameur, responsable de la Communauté des Marocains résidents à l’étranger.

La délégation aura également plusieurs activités à Fès où elle aura une réunion de travail avec le Président du Conseil de la Ville, Hamid Chabat, avant de s’envoler depuis l’aéroport de la capitale spirituelle du Royaume le Samedi 29 mai, dans la journée.

Source : Yabiladi

La majorité à l'Assemblée nationale à Paris s'apprête à punir le port de la burqa ou du niqab dans tous les lieux publics. Sans la crise politique qui secoue le pays et le report du débat à une date postérieure aux élections, le Parlement belge aurait déjà adopté un texte semblable prévoyant même des peines de prison.

Dans le nord de l'Italie, certaines collectivités locales appliquent déjà des sanctions contre les femmes qui portent le voile intégral. Ainsi, en prenant appui sur d'anciennes lois antiterroristes, la police municipale de Novara a récemment infligé une amende de 500 euros à une femme musulmane à cause de sa tenue vestimentaire.

Le débat sur l'interdiction de la burqa agite également la Suisse, l'Allemagne et plusieurs autres pays européens. Bien qu'un sentiment d'islamophobie soit parfois sous-jacent, l'un des arguments, qui revient, le plus souvent est qu'il y va de l'intérêt même des femmes. On considère en effet que l'interdiction du voile les aiderait à se libérer.

Cette hypothèse n'est corroborée par aucun fait, aucune étude. L'adoption de lois d'interdiction risque plutôt, en ciblant si ostensiblement les fidèles d'une religion spécifique, de stigmatiser les quelques femmes concernées et de les exclure encore davantage de la société.

Pour aborder le problème sérieusement, il faut évaluer les véritables conséquences des décisions prises dans ce domaine. Par exemple, la proposition d'interdire la présence de femmes portant la burqa ou le niqab dans des établissements publics tels que des hôpitaux ou des administrations peut avoir pour seul résultat de dissuader ces femmes de s'y rendre. Ce n'est pas une libération.

En réalité, l'interdiction pourrait aller à l'encontre des normes établies en matière de droits de l'homme, en particulier le droit au respect de la vie privée et à l'identité personnelle, et la liberté de manifester sa religion ou sa conviction. La Convention européenne des droits de l'homme précise que ces droits ne peuvent faire l'objet d'autres restrictions que celles qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publics, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.

Nul n'a réussi à démontrer que le port de la burqa et du niqab représente un quelconque danger pour la démocratie et la sûreté publique ni même qu'il pose un problème de société majeur. Pourtant, on a projeté cette pratique vestimentaire sur le devant de la scène en insistant sur la nécessité d'en débattre et de légiférer d'urgence. Délibérément ou non, d'autres problèmes relatifs aux inégalités et aux tensions interculturelles beaucoup plus graves ont ainsi été mis de côté. Nous nous trompons de débat.

En principe, l'Etat devrait éviter de légiférer sur l'habillement. Néanmoins, dans certains cas, l'intérêt général exige que les gens montrent leur visage pour des raisons de sécurité ou à des fins d'identification. Cela ne prête pas à controverse. D'ailleurs, aucun incident sérieux concernant les quelques femmes qui portent la burqa ou le niqab n'a été signalé à cet égard.

Il ne fait pas de doute que le statut de la femme dans certains groupes religieux est un problème grave qu'il ne faut pas éluder. Toutefois, ce n'est pas en interdisant les vêtements, qui ne sont qu'un symptôme, qu'on s'y attaquera efficacement.

A juste raison, nous réagissons fortement contre les régimes qui imposent aux femmes le port du voile intégral. C'est une mesure foncièrement répressive et inacceptable, mais on ne la combattra pas en interdisant cette tenue en Europe.

Source : Le Monde

Le Maroc représente un modèle en matière de droit de la famille, ont estimé jeudi les participants à un séminaire international, ouvert jeudi à Rome sous le thème "Genre et citoyenneté entre les deux rives de la Méditerranée: quel dialogue?".

Ce séminaire de deux jours vient couronner le projet "Tempus Drive" soutenu par la Commission européenne qui a été à l'origine du lancement, en 2008, à l'Université Abdelmalek Essaadi de Tanger, d'un Master de second niveau destiné à former les professionnels de la justice, particulièrement sur le nouveau Code de la famille et sa mise en oeuvre.

Les participants, dont des professeurs italiens, marocains et français, outre des représentants de l'Institut pour la Méditerranée (IMED-Rome) et de l'Association d'études et de recherches sur les migrations (AMERM-Rabat), ont mis l'accent sur l'importance du nouveau Code de la famille pour le renforcement de l'égalité des sexes et de la démocratie au Maroc.

Les intervenants ont, par ailleurs, émis l'espoir de voir la Méditerranée devenir un lieu de rencontres et de brassage culturel, estimant que les changements de l'univers mondialisé doivent être appréhendées, non seulement sous l'angle économique et marchande, mais doivent favoriser l'échange entre les peuples de la région en matière de compétences et du savoir.

Pour le Pr Malika Benradi, de l'Université Mohammed V de Rabat et membre de l'AMERM, qui analysait la question du genre et la participation politique dans le sud de la Méditerranée, le système des quotas, adopté par le Maroc lors des dernières élections communales, a donné des résultats positifs quant à la représentativité des femmes qui s'élève actuellement à 12 pc.

Le nouveau Code de la famille, a-t-elle noté, a permis de lancer un véritable débat de société sur la situation des femmes et sur la question de l'égalité.

Les autres interventions ont porté sur le statut des femmes, la citoyenneté et la diversité, les droits familiaux de la femme en migration, les aspects culturels des droits des femmes dans le sud de la Méditerranée ou encore les droits des citoyens extracommunautaires en Europe dans la récente jurisprudence.

Le Master, lancé à l'Université Abdelmalek Essaadi, avait bénéficié à 30 étudiants et à cinq auditeurs libres. Il visait à contribuer à améliorer l'offre formative de l'Université et à renforcer la qualification des étudiants en relation avec les besoins d'insertion professionnelle.

Le cursus dispensé a privilégié la méthodologie pluridisciplinaire, liant le thème du droit de la famille et de son application à des thèmes plus généraux, tels les droits de l'Homme et de citoyenneté, les sciences sociales, la philosophie et les langues, outre des thématiques spécifiques comme le phénomène de la migration.

Ce master s'est articulé autour du nouveau Code de la famille au Maroc et approche genre, du droit des femmes entre l'universel et le spécifique et de mise en oeuvre du Code de la famille pour les Marocains de l'étranger, outre un stage de qualification.

Il a réuni, outre l'Université Roma Tre (chef de file) et l'Université Abdelmalek Essaâdi (Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Tanger qui a abrité cette formation), l'Université la Sorbonne, l'Université Toulon-Var (France) et l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (Fès).

Le Pr Abdellah Ounnir, de l'Université Abdelmalek Essaadi, coordonateur de ce master, a qualifié de "très courageuse" la décision de lancer cette formation par le département chargé de l'Enseignement supérieur dans la mesure où elle a intégré plusieurs matières qui ne figurent pas dans le cursus de la faculté de droit.

Il s'agit d'une formation multidisciplinaire qui a été bien accueillie par les juristes, a-t-il indiqué, précisant que des professeurs marocains et étrangers y ont participé.

M. Ounnir a émis le souhait de voir cette expérience de partenariat et d'échange à l'échelle méditerranéenne reconduite.

 Source : MAP

Le livre marocain est représenté par plusieurs Maisons d'édition à la BookExpo America (BEA) 2010 de New York qui s'est ouverte mercredi au Palais des Congrès de Javits, avec la participation de quelque 1.500 éditeurs, imprimeurs et libraires du monde entier.

"Croisées des chemins", "Yanboue Al Kitab", "Aini Bennai", "Afrique Orient", "Marsam", "Malika édition" et "Tarik édition" prennent part, à l'initiative du ministère de la Culture, à ce carrefour de rencontres entre les professionnels du livre, avec des nouveautés et une sélection variée de livres et d'ouvrages dédiés à la jeunesse, aux sciences humaines, à l'art berbère, à la calligraphie, à l'architecture et à la sociologie.

Tous ces ouvrages "reflètent notre culture et notre créativité et ce Salon nous donne l'opportunité d'exposer l'image plurielle du Maroc", a déclaré à la MAP le directeur du livre, des bibliothèques et des archives, Hassan Nejmi, à l'ouverture de cette exposition de deux jours sous le signe "Matière et Murmure.

Encouragé par une première participation, lors de l'édition 2009, où le monde arabe était l'invité d'honneur, le ministère de la Culture a décidé d'inscrire cet évènement international sur son agenda.

"Faire voyager le livre marocain est essentiel pour véhiculer le patrimoine culturel multiséculaire" de notre pays et "séduire un lectorat à la fois différent, exigeant et curieux de l'autre", a souligné M. Nejmi.

"Notre richesse, c'est notre diversité et elle s'illustre parfaitement dans notre stand", a-t-il fait observer, en présentant un livre sur l'architecture marocaine à un imprimeur américain très intéressé par une approche urbanistique comparée entre Tanger et Casablanca et un ouvrage sur la "Tarika Tijania" réclamé par un éditeur canadien.

Il s'agit pour M. Nejmi de "faire découvrir aux participants le marché de l'édition marocaine et les opportunités qu'il offre, mais également de trouver des débouchés" pour les éditeurs nationaux.

Mais la promotion du livre marocain se fait également "intra-muros" et le Salon international du livre de Casablanca (SIEL) lui semble être un lieu tout indiqué et il le fait savoir.

Le SIEL a "mûri et devenu l'expression de l'innovation féconde locale. Mais, il est également une fenêtre ouverte sur les autres cultures" a-t-il expliqué à l'adresse des nombreux visiteurs qui s'attardent longuement devant le stand.

"Tout le monde peut y trouver sa place", a ajouté M. Nejmi, insistant sur la position du Royaume, carrefour entre l'Europe et l'Afrique, le Machrek et le Maghreb.

D'ailleurs, a-t-il fait savoir, c'est grâce à la dynamique créée par le SIEL que plusieurs Salons régionaux ont d'ores et déjà vu le jour.

Aujourd'hui, justement le stand marocain se veut être l'interprète de ce foisonnement culturel. Une aubaine pour les éditeurs représentés à ce Salon par Yacine Retnani, jeune diplômé dans les métiers du livre, pour qui l'objectif est de mieux faire connaître le livre marocain tout en permettant aux professionnels de nouer des contacts avec leurs homologues étrangers et éventuellement de conclure des contrats.

Il a, en outre, insisté sur l'"offre très diversifiée qui aborde différentes thématiques et se décline en plusieurs langues".

Principale Foire du livre aux Etats-Unis et seconde au niveau mondial après celle de Francfort (Allemagne), BookExpo America est la plus importante en langue anglaise. "Ici, toute la chaîne du livre se côtoie", a-t-il confié à la MAP.

De fait, la foire est le rendez-vous d'un très large public mêlant auteurs et éditeurs, venant négocier droit et licence d'édition, libraires, illustrateurs, journalistes, lecteurs avertis ou simples visiteurs qui sillonnent les quelque 25.000 m2 et neuf pavillons du Javits Center, où l'Espagne est l'invitée d'honneur du Salon.

"Nous sommes présents dans la plupart des Salons de renom, aussi bien en Europe, en Asie qu'en Amérique", a-t-il précisé.

Même si les livres marocains ne s'exportent pas encore en nombre, il se montre optimiste. Le marché de l'édition au Maroc est jeune, pas plus de quarante Maisons d'édition, et saura par conséquent s'adapter rapidement aux exigences du marché pour donner naissance à une véritable industrie du livre, a-t-il estimé.

Source : MAP

 

D'anciens militaires espagnols ont exprimé, jeudi à Rabat, leur soutien à la proposition d'autonomie marocaine, qualifiant le projet marocain du "plus valable" pour le règlement de la question du Sahara.

Lors d'un entretien avec le Secrétaire Général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf, les membres de la délégation, dont la majorité est issue des Iles Canaries, ont estimé que l'autonomie est la meilleure solution qui pourrait garantir la stabilité, précisant que les Iles Canaries n'ont aucun intérêt à voir un micro Etat se constituer dans la région.

Dans une déclaration à la MAP, M. Miguel Otriz Asin, qui conduit cette délégation représentant les derniers espagnols chargés de la direction des affaires du Sahara à l'époque coloniale, a indiqué que cette visite au Maroc, constitue une occasion pour constater de visu les progrès réalisés dans les provinces du sud du Royaume.

M. Otriz Asin a mis en exergue "l'essor économique et social" que connait la région, notamment en matière d'habitat et des infrastructures.

Et d'ajouter que les conditions de vie dans les provinces du Sud se sont beaucoup améliorées et les habitants ont pu tirer profit de ce progrès afin de développer leurs affaires et leur situation économique.

Réunir toutes les familles sahraouies est tributaire du retour de leurs frères à Tindouf à leur patrie, le Maroc, où ils peuvent vivre dans un climat de paix, de liberté et de progrès et bénéficier de ces énormes possibilités d'autonomie offertes par leur pays, a-t-il noté.

Pour sa part, M. Boussouf, a mis l'accent sur la nécessité de maintenir la paix et la stabilité en Afrique du nord, soulignant à cet égard l'importance de l'initiative marocaine.

Cette rencontre, a-t-il indiqué, constitue l'occasion d'encourager l'initiative de ce groupe qui a vécu la période coloniale et celle de l'indépendance du Sahara marocain.

Ce groupe d'anciens militaires espagnols rassemblé dans le cadre d'une ligue de défense du projet d'autonomie proposé par le Maroc, jouera un rôle important dans le cadre de l'action de la société civile en sensibilisant l'opinion publique espagnole sur la réalité et les progrès réalisés dans les provinces du Sud, a-t-il ajouté.

Source : MAP

Les programmes de cinq partis néerlandais candidats aux élections législatives du 9 juin sont en contradiction avec les règles européennes sur l'immigration et l'intégration. Telle est la conclusion de deux universitaires auxquels les programmes des différents partis été soumis. La question de l'islam, et plus généralement du rapport de la société néerlandaise avec les étrangers, est au cœur de la vie publique depuis plusieurs années aux Pays-Bas.

Trois partis importants sont concernés. A savoir le Parti de la liberté (PVV) du député populiste Geert Wilders, le parti libéral VVD, annoncé comme le possible vainqueur du scrutin, et le parti populiste de gauche Socialistische Partij (SP). Ce dernier plaide, par exemple, pour la réintroduction du permis de travail pour les travailleurs d'Europe de l'Est, ce qui enfreindrait les règles sur la libre-circulation.

Les Pays-Bas avaient levé, en mai 2007, les restrictions à l'emploi de travailleurs d'Europe centrale et orientale. Le gouvernement avait, à l'époque, devancé le calendrier européen pour répondre à la carence de main d'œuvre dans divers secteurs. La mesure devait, en théorie, être étendue aux Bulgares et aux Roumains en 2011.

LE VVD VEUT UN "OPT-OUT"

Le PVV de Geert Wilders entend fixer un quota maximal de 1 000 demandeurs d'asile admis annuellement dans le pays. C'est également contraire aux dispositions européennes. Le VVD prône, de son côté, la suppression du titre de séjour accordé aux étrangers s'ils ne réussissent pas un examen de langue néerlandaise. Un projet contraire à la Convention européenne des droits de l'homme.

Le VVD entend également durcir les conditions de la naturalisation – 23 000 dossiers en 2009. Tout demandeur devrait avoir pourvu seul à ses besoins pendant cinq ans ou démontrer son aptitude à s'insérer rapidement sur le marché du travail. Avoir été en séjour illégal (ce qui deviendrait un délit) ou avoir commis un délit grave empêcherait tout accès à la nationalité.

A l'heure actuelle, le demandeur doit simplement prouver qu'il n'a pas été condamné dans les quatre années précédant sa demande et aucune exigence de revenu n'est formulée. Le parti libéral entend, en fait, empêcher qu'un étranger puisse bénéficier d'une quelconque allocation durant les cinq années suivant son arrivée dans le pays.

S'il n'obtient pas une adaptation des directives européennes, le VVD entend faire en sorte que les Pays-Bas bénéficient d'un "opt-out", une dérogation aux règles et traités des Vingt-Sept. Le président de ce parti, Mark Rutte, est présenté comme l'un des candidats les plus sérieux au poste de premier ministre avec le chrétien démocrate Jan Peter Balkenende, chef du gouvernement sortant, et Job Cohen, le nouveau leader du parti travailliste.

Source : MAP

Le projet du programme national d'accompagnement de l'estivage des Marocains résidant à l’étranger sur le territoire national durant cette année a été au centre d'un exposé du ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, lors du Conseil de gouvernement réuni, jeudi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi.

Dans une déclaration à la presse à l'issue de la réunion du Conseil, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, a indiqué que M. Ameur a précisé que ce projet comprend les quatre volets "administratif et juridique", "culturel et récréatif", "économique et développement" et "information et communication".

Le volet administratif et juridique consiste notamment à assurer une permanence efficace, à renforcer les services d'accueil, à créer "Dar Al Maghariba" (maisons des marocains) dans les villes de Casablanca, Agadir, Tanger et Oujda, à dynamiser le comité central pour le traitement des doléances et organiser des ateliers de sensibilisation et de formation en matière de droit de la famille, a dit M. Ameur.

S'agissant du volet culturel et récréatif, le ministre a indiqué qu'il concerne notamment l'organisation d'universités d'été au profit de 600 jeunes marocains du monde dans 11 villes marocaines, la participation de 160 enfants issus de familles démunies aux programmes des colonies de vacances, outre la participation de 230 jeunes marocains résidant à l'étranger à la célébration du 11-ème anniversaire de la Fête du Trône.

Ce volet porte également sur l'organisation du premier forum des jeunes marocains du monde, avec la participation de 500 jeunes de l'étranger et d'autres du Maroc, ainsi que du 7-ème Raid des Marocains du Monde, avec la participation d'une centaine de participants.

L'aspect économique et de développement du programme national d'accompagnement consiste quant à lui, au suivi de la dynamisation du Fonds "MDM Invest", à la création de 1.000 PME des MRE en partenariat avec l'Agence française de développement (AFD) et au suivi de l'exécution des projets de la communauté marocaine à l'étranger, dans le cadre du programme du développement territorial durable des oasis du Sud, a ajouté M. Ameur.

Le volet "information et communication" porte essentiellement sur le lancement de la nouvelle version du portail électronique du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et la présentation du guide des MRE (2010) en plusieurs langues.

Il concerne aussi plusieurs supports sur les questions des Marocains du monde et l'organisation de rencontres d'information avec cette catégorie sociale dans les préfectures et provinces du Royaume.

M. Ameur a passé en revue les nouveautés de l'opération du transit au titre de cette année, particulièrement le début de fonctionnement du port Tanger Med, l'accueil des croisières aller-retour entre Tanger et Algésiras et la réduction d'une heure de l'opération de transit.

Il s'agit aussi de l'amélioration de la qualité des services d'accueil, la coïncidence de l'opération de transit avec le mois sacré du Ramadan, le lancement officiel de l'opération "Marhaba" le 5 juin au lieu du 10 juin et l'entrée en vigueur du passeport biométrique.

L'opération de transit 2010, explique le ministre, vise à assurer la fluidité des déplacements à travers les postes frontières, ainsi que l'ordre public, la sécurité et la prévention, à garantir l'assistance sociale et la proximité administrative et à développer la communication et la sensibilisation.

Pour sa part, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat a présenté un exposé sur sa participation, les 23 et 24 mai à Ryad, à la première conférence internationale du patrimoine architectural dans les pays islamiques.

Cette conférence a été une occasion pour souligner la richesse et la diversité culturelle du Maroc et mettre en valeur son patrimoine architectural, a-t-il dit.

Source : MAP

Google+ Google+