jeudi 4 juillet 2024 13:20

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

La ville néerlandaise de Rotterdam abrite, du 20 au 24 mai, la 6-ème édition du festival du film marocain "Cinémar" qui rendra hommage cette année à une pléiade d'artistes marocains.

Selon les organisateurs, cette édition se distinguera, à l'instar des précédentes, par la qualité des films en compétition officielle qui traitent de sujets importants.

Dans une déclaration à la MAP, le directeur artistique du festival, M. Mahjoub Benmoussa, a indiqué que cinq films sont en compétition. Il s'agit de "Moussem lemchaoucha" de Mohamed Ahd Bensouda, "Kharboucha" de Hamid Zoughi, "Zamane Rifaq" de Mohamed Chrif Tribeq, "Ouled Leblad" de Mohamed Ismail et "les oubliés de l'histoire" de Hassan Benjelloun.

Ces films sont en compétition pour le Grand prix et les prix de la meilleure réalisation, du meilleur acteur, meilleure actrice ainsi que le prix du public, a-t-il précisé.

Présidé par le critique cinématographique, Omar Khammar, le jury comprend le réalisateur algérien, Karim Traida, la réalisatrice marocaine, Bouchra Ijourk, l'homme de théâtre, Mustapha Ramdani et Bernarde Lemanse, professeur en cinéma international, a ajouté M. Benmoussa.

Cette édition rendra hommage à trois artistes nationaux, a annoncé le directeur du festival, ajoutant qu'il s'agit de Mohamed Hassan El Joundi, Thourya Jabrane et Naima El Mcherqui.

Le festival sera marqué par une conférence sur le cinéma marocain, qui célèbre son cinquantenaire, outre la projection du film "wachma" du réalisateur Hamid Bennani.

Source : MAP

Les élus des villes californiennes de San Francisco et Los Angeles se sont prononcés à une forte majorité pour le boycott économique de l'Arizona (sud-ouest), après l'adoption dans cet Etat d'une loi controversée sur l'immigration qui introduit selon eux des contrôles au faciès.

A San Francisco, la résolution non-contraignante adoptée mardi à 10 voix contre 1 appelle la ville à s'abstenir de signer de nouveaux contrats avec des entreprises basées en Arizona et à revoir ceux déjà en vigueur, ainsi qu'à éviter d'envoyer des responsables municipaux à des conférences dans l'Etat.

"Il s'agit d'envoyer un message très clair pour dire que quand un Etat adopte une loi aussi injuste que celle-ci, les personnes de conscience dans d'autres endroits du pays ont l'obligation, la responsabilité de réagir et de ne pas rester silencieux", a dit l'élu municipal David Campos, à l'origine de la mesure, précisant que d'autres villes américaines envisageaient des actions similaires.

Jan Brewer, la gouverneur républicaine de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, a promulgué le 23 avril cette loi controversée, qui autorise notamment la police à contrôler le statut migratoire en cas de "doute raisonnable". Les opposants au texte y voient une légalisation du délit de faciès.

A Los Angeles, le conseil municipal a adopté par 13 voix contre 1 un boycott similaire, gelant tous les déplacements pour affaires en Arizona, et demandant aux chefs des services municipaux de ne plus faire travailler d'entreprises basées en Arizona, lorsque c'est légalement possible.

Le conseil a également ordonné un examen de tous les contrats existants, afin de déterminer ceux qui pourraient être résiliés sans délai.

Selon le contrôleur financier de la ville, Los Angeles a actuellement quinze contrats en cours avec des entreprises basées en Arizona, pour un budget de 7,7 millions de dollars.

Deux concessions de la ville -- les services de l'eau et de l'électricité, et l'aéroport de Los Angeles -- font également affaires avec l'Arizona, pour 51,8 millions de dollars, mais la ville ne les contrôle pas directement et ne peut que leur recommander d'appliquer le boycott.

L'un des conseillers municipaux, Ed Reyes, a affirmé lors du débat sur le vote: "Je ne peux plus aller en Arizona sans passeport. Si je croise un policier dans un mauvais jour, qui trouve que la photo sur ma carte d'identité ne me ressemble pas, il peut sommairement m'expulser, sans que je puisse rien faire. Ce n'est pas (un comportement) américain".

Le texte, qui a provoqué une levée de boucliers, est populaire en Arizona, devenu l'un des principaux points d'entrée des immigrés illégaux aux Etats-Unis. Au niveau national, elle a le soutien de 59% de la population, selon un sondage publié mercredi par le Pew Research Center.

Source : AFP

La gouverneure de l’Arizona Jan Brewer a promulgué mardi 11 mai une loi interdisant aux écoles publiques de l’État d’offrir des programmes d’études destinés à un groupe d’élèves appartenant à un groupe ethnique particulier. Selon cet article, cette mesure a été rédigée en réponse aux programmes d’études ethniques des écoles publiques de Tucson, qui portent sur la culture, l’histoire et la sociologie des Chicanos (América, ins d’origine mexicaine).

L’instigateur de cette loi, Tom Horne, a notamment dénoncé un livre d’histoire au programme des écoles de Tucson intitulé Occupied America: A History of Chicanos. Coïncidence : Horne tente de se faire élire au poste d’Attorney General (ministre de la Justice) de l’Arizona. La commissionaire scolaire de Tucson a indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de se plier à la nouvelle mesure, qui survient 20 jours après la promulgation de la très controversée loi migratoire de l’État.

L’Arizona, destination touristique importante, est évidemment en train de se créer une image rétrograde qui pourrait finir par lui nuire sur le plan économique. Après l’annulation de quatre événements devant avoir lieu à Phoenix, les autorités de cette ville ont estimé à 90 millions de dollars le coût au cours des cinq prochaines années du boycott de l’État déclenché par plusieurs groupes depuis la promulgation de la loi migratoire. Aux termes de cette loi, la police doit demander les papiers d’un individu dont elle soupçonne qu’il est un immigrant illégal.

À noter que tous les États ayant une frontière commune avec le Mexique ne partagent pas l’attitude de l’Arizona vis-à-vis des clandestins ou des Chicanos. Les parlementaires du Nouveau-Mexique, l’État du gouverneur démocrate Bill Richardson, ont ainsi adopté récemment à l’unanimité une résolution reconnaissant l’apport économique des sans-papiers.

Source : Cyberpresse.ca

Les Etats-Unis ont commencé mardi à émettre de nouvelles cartes de séjour sécurisées, afin de lutter contre les fraudes à l'immigration, a annoncé le service national de la citoyenneté et de l'immigration (USCIS).

"La technologie de pointe incorporée à ces nouvelles cartes préviendra leur falsification, empêchera les altérations et facilitera une reconnaissance rapide et sûre" du détenteur de la carte, a expliqué l'USCIS dans un communiqué.

La nouvelle "carte verte", chère au coeur des candidats à l'installation aux Etats-Unis, conservera des données biométriques telles que les empreintes digitales relevées par laser et une photo du visage haute définition pratiquement impossible à falsifier.

Les actuels titulaires d'une carte verte pourront la conserver, la nouvelle carte ne concernant que les immigrés nouvellement arrivés.

Source : France-Amérique/AFP

La ville espagnole d'Alicante accueillera, du 14 au 16 mai, le Forum de la société civile Euro Méditerranéenne avec la participation de représentants et d'acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, dont le Maroc.

Le Forum, une initiative de la plate-forme non gouvernementale Euromed, sera marqué par la participation de pas moins de 250 acteurs de la société civile des pays du pourtour méditerranéen, désireux faire entendre leur voix et réclamer l'égalité dans la région, apprend-on mardi auprès de ses initiateurs.

Organisé dans le cadre de la présidence espagnole de l'Union européenne, en collaboration avec Casa Méditerranéa, le Forum Civil Euromed se tiendra sous le thème "l'égalité, une question commune à toutes les sociétés civiles euro-méditerranéennes".

La réunion, qui sera marquée par la tenue d'ateliers de réflexion, de tables rondes et de conférences, devra déboucher sur des recommandations et des propositions de la société civile de la Mare Nostrum qui seront soumises au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union pour la Méditerranée, prévu en juin prochain à Barcelone.

Les aspects organisationnel et institutionnel de ce Forum avaient été au centre d'une réunion, en février dernier à Barcelone, du Conseil d'administration de la plate-forme non gouvernementale Euromed.

Le Forum civil Euromed se tiendra sous le thème de l'égalité entre le Sud et le Nord en matière de répartition des richesses, de droits, de paix, de stabilité et de développement, et ce dans le sillage des développements que connaît la scène méditerranéenne depuis le processus de Barcelone jusqu'à l'avènement de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et le Traité de Lisbonne, avait alors confié à la MAP, le président du Conseil d'administration de la plate-forme Euromed des organisations non gouvernementales, le Marocain Abdelmaksoud Rachdi.

Créée en 2005 à Luxembourg, la plate-forme non gouvernementale Euromed des ONG, basée en France, a pour objectifs de réunir en réseau et renforcer les acteurs de la société civile des pays partenaires du processus de Barcelone, en s'enrichissant de leur pluralité et de leur diversité, aux niveaux local, national et régional, pour s'inscrire au mieux dans les enjeux régionaux.

L'association vise ainsi à favoriser l'implication active de ces acteurs dans le processus de Barcelone et, plus généralement, dans toutes les politiques mises en œuvre pour développer les relations entre l'Union européenne et les pays de la Méditerranée, notamment à travers le Partenariat euro-méditerranéen (PEM).

Source : MAP

 

Une rencontre internationale sur la réglementation et la certification halal aux Etats-Unis et en Europe aura lieu le 15 mai à Barcelone, a-t-on appris, mardi, auprès des organisateurs.

Cette rencontre verra la participation de spécialistes et d'experts dans les domaines de l'agriculture, la pêche, l'industrie alimentaire, les agences de tourisme, ainsi que les représentants des fédérations et communautés musulmanes en Espagne.

Les participants à cette rencontre, venant également de France et de Belgique, se pencheront, notamment, sur la réglementation du halal dans la loi islamique, ainsi que la certification halal dans plusieurs pays européens, dont l'Espagne et les Etats-Unis, à travers des exposés et des tables rondes sur ce sujet.

Le président de l'Union des centres culturels islamiques en Catalogne, le Marocain Noureddine Ziani, a indiqué qu'il s'agit de la première rencontre de ce genre en Espagne pour évoquer le sujet de la certification halal eu égard à la présence d'une forte communauté musulmane dans ce pays.

Lors de cette rencontre, les participants examineront également ce sujet d'un point de vue religieux, juridique et industriel, a souligné Ziani dans une déclaration à la MAP.

Cette rencontre est initiée par la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI) et l'Union des centres culturels islamiques en Catalogne, en collaboration avec le Consulat général des Etats-Unis à Barcelone.

Les ventes annuelles de produits halal sont estimées à 580 milliards de dollars et l'augmentation des revenus et de la consommation dans les principaux marchés entraîne une croissance supplémentaire. (MAP)

Source : aufait/MAP

Conseil National des Marocains de France,  organise le 31 mai prochain, un colloque international sur l’impact de la crise économique sur les immigrés au FIAP Jean Monet, centre de séjour international à Paris.

Le thème retenu est "Conséquence de la crise économique sur les immigrés en général et les marocains en particulier dans certains pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ".

Le programme des échanges s’étalera sur trois parties, entre 14h et 18h. La première partie portera sur les impacts de la crise économique sur les migrations internationales. Il s’agira d’évaluer les effets (à moyen et long terme) de la crise sur les flux et les politiques migratoires. La seconde partie s’intéressera à la gestion des mouvements migratoires, autrement dit, l’adaptation des politiques aux besoins des migrants. Quant à la troisième, elle concernera la mise en œuvre des politiques dans les pays d’accueil pour favoriser l’intégration des immigrés.

Afin d’avoir des précisions et informations sur ce colloque, les personnes souhaitant participer sont priées de remplir le formulaire à télécharger et le renvoyer.

Source : Yabiladi

Le programme national d'accompagnement estival des Marocains résidant à l'étranger  constitue un pilier essentiel pour la consolidation des liens de cette catégorie avec la mère-patrie, de renforcer l'attachement des générations montantes à la nation et de consacrer leur rôle dans le processus de développement, a affirmé le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

S'exprimant mardi lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des conseillers, M. Ameur a souligné que ce programme, élaboré par son département pour l'année en cours, se répartit en quatre axes: administratif, culturel et récréatif, ainsi qu'un axe réservé à l'investissement et au développement et un autre à la communication.

Sur le plan administratif, le programme vise à préserver les acquis et à développer les méthodes de traitement des demandes et doléances des MRE avec la rapidité requise.

Au niveau culturel et récréatif, le programme prévoit une série d'activités d'animation culturelle et éducative qui seront mises en place en coordination avec d'autres administrations et établissements, outre l'organisation de l'université d'été et de la 7-ème édition du raid des Marocains du monde.

Le programme prévoit en outre un plan pour encourager les MRE à investir dans le pays d'origine et contribuer ainsi au processus de développement local.

Concernant la communication, le programme ambitionne la mise en place d'une offre médiatique intégrée et l'adoption d'une politique de communication efficiente, outre l'organisation d'émissions débat sur des thèmes relatifs aux attentes et préoccupations des MRE.

Un sondage d'opinion sera également mené pour déterminer les besoins des MRE dans plusieurs domaines notamment celui du tourisme national.

M. Ameur a également rappelé les efforts déployés et mis en avant les ressources humaines et matérielles mobilisées durant les dernières années pour faire face à certaines difficultés et problèmes rencontrés par les MRE lors de l'opération transit, qui a connu une amélioration remarquable.

Source : MAP

Google+ Google+