jeudi 4 juillet 2024 13:21

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Le Maroc participe à la 17e édition de l’Arabian Travel Market (ATM), le salon arabe du marché de voyage, ouvert le mardi 4 mai à Dubaï. L’ATM se poursuit jusqu’au 7 mai dans l’enceinte du Dubaï International Convention and Exhibition Centre.

L’ATM est un événement annuel destiné aux professionnels de l’industrie du voyage et du tourisme. Il réunit des acheteurs et des vendeurs du monde entier de tous les secteurs du voyage et du tourisme. Cette édition rassemble des offices de tourismes, des associations professionnels, des compagnies aériennes, des représentants d’hôtels, des tours opérateurs et spécialistes en vacances, … Ce salon est l’occasion pour eux d’une part, de mettre en valeur leur offre, de trouver des clients potentiels et de renforcer les relations existantes. D’autre part, il leur permet de rester informé des nouvelles tendances du marché.

Les organisateurs du salon, qui n’ont pas lésiné sur les moyens, ont prévu des séances de rencontres ciblées entre acheteurs et exposants : Club des acheteurs, Journée de recrutement, Journée des agents de voyages.

Le Maroc tient un stand animé par l’Office national marocain du tourisme (ONMT) avec des Conseils régionaux du tourisme. Un espace de ce stand est réservé à la représentation des destinations touristiques du Royaume, aux grands établissements hôteliers marocains et agences de voyages.

Cette participation marocaine vise à promouvoir la destination Maroc mais aussi à se positionner sur les nouveaux marchés touristiques comme le Moyen-Orient. Une information qui pourrait attirer un certain public vient d'être publiée par le comparateur de prix d'hôtel hoteles.com: les hôtels de luxe de Marrakech auraient baissé les tarifs en moyenne de 16%. Les hôtels Kenzi Farah, le Meridien et le Royal Mirage Deluxe seraient "même" passés à moins de 100 euros la nuitée.

Source : Yabiladi

Le luthiste marocain, Driss El Maloumi, se produira entre le 6 et le 15 mai dans plusieurs villes espagnoles.

Ces concerts, qui auront lieu dans les villes de Castellon, Javea et Alicante (Est de l'Espagne), s'inscrivent dans le cadre d'une tournée organisée à l'initiative de "Casa Mediterraneo" (Maison de la Méditerranée), une institution au service du rapprochement entre les sociétés, les cultures et les peuples des rives de la Mare Nostrum.

A cette occasion, le luthiste marocain offrira un Master class de musique arabe aux élèves des conservatoires d'Alicante, Castellon et Valence, indique "Casa Mediterraneo", précisant que l'objectif de ces cours est l'initiation des étudiants espagnols aux principes de la musique arabe.

Né en 1970, Driss El Maloumi est un artiste dont l'adresse et le talent s'appuient sur une très solide formation musicale classique arabe et occidentale.

Primé dans différents pays, il a participé, en duo ou en solo, à des festivals au Maroc et à l'étranger notamment en Espagne, en France, en Italie, au Portugal, en Suisse, en Autriche, au Pays Bas, en Colombie, en Argentine et au Brésil.

Créé en juillet 2009 sous l'impulsion du ministère espagnol des Affaires étrangères, "Casa Mediterraneo" est une institution qui se veut "un trait d'union entre l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique".

Elle a été créée à l'image d'autres organismes mis en place par le ministère espagnol des Affaires étrangères, tels que "Casa America" (la Maison de l'Amérique) et "Casa Asia" (la Maison de l'Asie), et "Casa Africa" (la Maison de l'Afrique).

Il s'agit d'organismes publics visant à promouvoir les relations entre l'Espagne et différentes régions du monde dans le cadre de la diplomatie publique.

Source : MAP

Le nombre des passagers ayant transité par le port de Tanger ville durant l'année 2009 a atteint 2.970.865 passagers, selon les données de la direction de la Marine marchande au ministère de l'Equipement et des transports.

La période mai/septembre, qui a coïncidé avec l'opération Transit 2009 en faveur des Marocains résidant à l'étranger, a enregistré le passage de 1.356.941 voyageurs, soit environ 45 pc du trafic annuel, précise la même source.

Le port de Tanger ville, relié par 6 liaisons maritimes à la rive nord de la Méditerranée, a également vu passer 8.998 autocars l'année dernière, dont 3.100 durant la période estivale.

Concernant le transit des marchandises, 121.221 camions TIR ont traversé le port, avec une augmentation marquée de l'activité à partir du mois d'octobre.

Ces performances ont été réalisées grâce à l'importance des dessertes et de la flotte, qui compte 22 navires reliant Tanger aux ports de Barcelone, Algésiras, Tarifa, Gibraltar, Sète et Gêne.

Pour les services courte distance, la ligne Tanger-Algésiras compte 7 compagnies et 11 navires, dont 2 fast ferries, celle de Tanger-Tarifa 2 compagnies et 4 navires (dont 3 en service) et celle de Tanger-Gibraltar-Algésiras une compagnie et un navire.

Concernant les services Night Ferry, la ligne Tanger-Barcelone-Gêne est desservie par une compagnie pour deux navires, Tanger-Gêne avec une compagnie pour un navire, Tanger-Sète avec 2 compagnies pour 2 navires et Tanger-Barcelone par une compagnie pour un navire.

Source : MAP

Rester et risquer de se faire arrêter à n'importe quel moment ou tenter sa chance dans un autre Etat : les sans papiers de l'Arizona vont devoir se décider, avant l'entrée en vigueur dans cet Etat du sud-ouest des Etats-Unis d'une loi migratoire très répressive.

"Nous allons sortir de la maison sans savoir si nous pourrons y revenir", affirme Roman Vazquez, 27 ans, en attendant sur le parking d'un grand centre commercial de Phoenix qu'on lui propose un petit boulot.

Il vit depuis huit ans dans la capitale de l'Arizona, Etat qui vient d'adopter une loi qui criminalise le fait d'être sans papiers et exige que la police détermine si les citoyens sont présents de façon légale.

Les policiers pourront désormais contrôler les papiers de n'importe qu'elle personne qu'ils « soupçonneront raisonnablement » d'être là illégalement (sans que la loi ne précise sur quoi les soupçons se baseront). Auparavant, il ne pouvait contrôler que les personnes ayant commis un délit.

Les habitants de l'Arizona pourront désormais porter plainte contre les autorités locales s'ils considèrent que ces dernières ne luttent pas assez activement contre l'immigration clandestine.

Promulguée le 23 avril, la loi, la plus dure des Etats-Unis en matière de lutte contre l'immigration clandestine, a déclenché une vague d'indignation dans le pays et dans plusieurs pays latino-américains, Mexique en tête, qui estiment qu'elle légitime la chasse au faciès. Elle entrera en vigueur dans un peu moins de 90 jours. On estime à 460.000 le nombre d'immigrés sans papiers vivant en Arizona.

Selon un sondage, la loi est soutenue par 64% des habitants de cet Etat semi-désertique de 6,6 millions de personnes, durement touché par la crise économique et qui redoute la montée en puissance de la violence attribuée aux cartels mexicains de la drogue près de la frontière.

Avant la crise, les immigrés sans papiers se comptaient par dizaines sur ce parking, explique Roman. Mais depuis quelques mois ils sont de moins en moins nombreux. "Il y en a qui sont déjà partis ailleurs", explique-t-il, laissant entendre qu'ils sont allés tenter leur chance dans d'autres Etats.

"Je prends ce qu'on voudra bien me donner. Si c'est dans le bâtiment ils te donnent jusqu'à 10 dollars de l'heure, si c'est pour couper la pelouse 8 dollars ou moins", explique-t-il.

Pour Agustin, un autre immigré sans papiers, l'adoption de cette loi était inévitable. "Il fallait que ça arrive, la coupe est pleine", dit-il, l'air résigné, tout en attendant à l'ombre d'un arbre qu'on le sollicite pour quelques dollars de l'heure.

Avant la crise, Roman et Agustin avaient une voiture. "Depuis deux ans, si la police t'arrête et que tu n'as pas de permis de conduire, elle t'enlève ta voiture", explique Roman, qui a perdu la sienne de cette façon.

Avec la nouvelle loi, la police non seulement pourra confisquer les voitures conduites par des immigrés illégaux, mais aussi les envoyer en prison avant de les expulser du pays.

"Une des choses que dit cette loi c'est qu'on ne pourra plus transporter des sans-papiers. Moi je le fais tous les jours", explique Xavier Carpio, un avocat spécialisé dans le droit du travail pour la société Snow&Carpio.

"Quelque 30% des cas que nous traitons concernent des sans-papiers", explique-t-il. "Jusqu'à présent la loi était très claire: si tu te blesses au travail, peu importe ta situation dans le pays, tu as le droit de porter ton cas devant la justice", explique-t-il. Mais avec la nouvelle loi, ce ne sera plus le cas, selon lui.

Soudain Roman se précipite vers une voiture. Une femme chargée de sacs repousse son offre de l'aider à les charger dans le coffre.

"Ils sont fiables, mais je n'ai rien à leur proposer. Je n'ai pas de travail pour eux. Je ne sais même pas si je vais réussir à garder le mien", explique la conductrice, Fannie Salazar.

Source : France-Amérique

Les pays européens ont besoin de migrants pour leur survie, a estimé mercredi le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés Antonio Guterres, s'inquiétant d'une augmentation de xénophobie et de populisme sur le continent.

"Il est clair que sans les migrations, l'Europe ne peut pas survivre", a expliqué le chef du HCR, Antonio Guterres, interrogé par des journalistes sur la campagne législative britannique marquée notamment par la question des immigrés.

Selon M. Guterres, "des prises de positions populistes ont pris de l'ampleur" dans les pays développés de même que "la xénophobie s'est étendue dans plusieurs pays", conduisant à un durcissement du traitement des demandeurs d'asile et migrants.

Pourtant ces nouveaux arrivants sont essentiels dans ces pays où la population ne cesse de vieillir et se renouvelle peu en raison d'une faible natalité, assure le responsable.

"Nous disons toujours à tous les partis politiques lors d'élections que les problèmes liés aux migrations et aux demandeurs d'asile (...) doivent être discutés de façon rationnelle et non émotionnelle", a ajouté M. Guterres.

Chaque pays est en droit de définir sa propre politique d'asile, a-t-il reconnu, mais les 144 signataires de la Convention sur les réfugiées adoptée en 1951 sont tenus de respecter son règlement notamment sur le droit des demandeurs d'asile à un traitement équitable, a-t-il insisté.

Il a précisé que le HCR avait l'intention de lancer un débat général sur les nouveaux défis des migrations l'année prochaine à l'occasion du 60ème anniversaire de cette convention.

Pour le responsable, ces questions ont évolué: "Penser que les sociétés européennes redeviendront homogènes (...) est une illusion totale et absurde".

"Je pense que nous devons dire très clairement qu'indépendamment des aspirations de certaines personnes, toutes les sociétés sont devenues multiconfessionnelles, multiethniques et multiculturelles", a insisté Antonio Guterres interrogé sur les problèmes liés aux traditions islamiques.

Il est donc, selon lui, désormais nécessaire de concentrer les débats nationaux sur la façon dont on peut organiser harmonieusement ces nouvelles sociétés.

Source ; Tribune de Genève

Le président Barack Obama a annoncé mercredi qu'il souhaitait lancer cette année la réforme du système d'immigration aux Etats-Unis.

"Je veux débuter les travaux cette année et je veux que les démocrates et les républicains travaillent avec moi" a affirmé Obama.

"La manière de réparer notre système d'immigration, qui fonctionne mal, est de réaliser une réforme de l'immigration complète et remplie de bon sens" a-t-il ajouté, lors d'une déclaration faite à la Maison Blanche à l'occasion du "5 de mayo" principale fête de la communauté mexicaine résidant aux Etats-Unis.

Le chef de la Maison Blanche a souligné la difficulté de la tâche, jugeant nécessaire le consensus entre démocrates et républicains sur cette réforme. Obama s'est gardé de promettre que la réforme sur l'immigration sera votée cette année.

Il a, au passage, dénoncé une fois de plus le durcissement de la législation en Arizona qui permet aux autorités d'arrêter et d'interroger toute personne suspectée de résider illégalement dans l'Etat. Sur ce sujet, le président démocrate a expliqué que le gouvernement fédéral vérifiait si cette loi n'enfreignait pas les droits civiques américains.

Des groupes de lobbystes latino-américains et des associations de défense des immigrés ont prié Obama de remplir ses promesses faites lors de la campagne, qui avait fait, selon eux, de la réforme du système d'immigration une priorité.

La déclaration de la semaine dernière du président Obama affirmant que la réforme de l'immigration pourrait ne pas avoir lieu cette année avait été particulièrement mal ressentie au sein de la communauté hispanophone américaine.

Après la réforme du système de santé et le dossier de la réorganisation du système financier, il s'agit d'un sujet particulièrement délicat et politiquement sensible pour le président américain.

Source : Le Nouvel Observateur/AP

Festimode reste fidèle à son rendez-vous annuel et tiendra sa cinquième édition les 6, 7 et 8 mai courant à Casablanca. Trois jours de mode contemporaine déclinée en défilés, rencontres et expositions…

C'est ce que propose cet évènement qui a bien gagné en maturité en cinq ans d'existence. Accueillant des stylistes des quatre coins du monde, la métropole se veut une nouvelle capitale de la mode. Son ex-église Sacré Cœur sera, trois jours durant, le théâtre de création marocaine tenu sous le thème de nouveauté et d'originalité.

Fort de son succès des dernières éditions, Festimode a le vent en poupe et affiche de belles ambitions pour 2010. La manifestation propose un nouveau programme pour une nouvelle aventure. En effet, Fashion Prod, l'initiateur de l'événement, a concocté un menu riche et varié qui montrera les capacités prodigieuses des stylistes marocains confirmés et dévoilera le doigté des jeunes talents de la scène de la mode marocaine. Traçant pour sa vocation première la promotion de la jeune création marocaine avant-gardiste, Festimode s'inscrit toujours dans cette vision en invitant sur ses podiums des noms nationaux.

Ainsi, le public découvrira les nouvelles tendances d'une mode franchement moderne à travers deux défilés: le défilé créateur « Dress Code » et le défilé émergence « De long en large ». ''Festimode'' confirme sa position de révélateur de talents, tout en mettant en lumière l'avant-garde de la mode contemporaine des Marocains du monde. Certains des grands stylistes marocains de renommée internationale ont déjà répondu présent pour le moment "Dress Code". On cite Hisham Oumlil, l'habitué à la Fashion Week de New York, Saïd Mahrouf qui a participé au Salon du prêt-à-porter parisien en 2008, Nouredine Amir, le célèbre créateur du show room Villa Amir à Marrakech en 2009 et finalement Amel Bouazizi qui enseigne à l'Artemis Fashion Academy de Rotterdam. Festimode n'oublie pas de s'ouvrir sur les jeunes talents, tout en jouant un rôle de passeur et de promoteur. Le défilé "De long en large", véritable expression de l'avant-garde marocaine, verra la participation de jeunes stylistes représentant la relève de demain. Ces derniers répondent aux noms de Meriem Bennani, Ghitta Laskrouif, Ahmed Taoufiki et le duo de l'Ecole des Beaux-arts de Casablanca: Mehdi Kessouane & Yamane Aladgham. Aux côtés de ces derniers, cinq élèves du prestigieux Atelier parisien Chardon Savard présentent leurs collections.

Festimode, ce n'est pas que des défilés mais c'est également une rétrospective photos ‘‘Itinéraire d'une tendance'' qui durera jusqu'au 20 mai. Consacrée aux moments forts qui ont jalonné l'événement Festimode depuis 2006, cette exposition regroupe trente œuvres qui retracent cinq ans de création de la mode marocaine avant-gardiste et expérimentale et qui invitent à la découverte de l'extraordinaire richesse et parcours de cet événement, permettant également de découvrir les productions de nombreux créateurs marocains. « Ces œuvres sont emblématiques car elles synthétisent l'exploration dans le domaine de la mode marocaine contemporaine. Ayant pu saisir avec justesse les enjeux de la mode de notre époque, Festimode est l'un des premiers évènements à proposer un espace pour la mise en valeur et la découverte de talents marocains d'ici et d'ailleurs», expliquent les organisateurs de l'évènement. Cette rétrospective, par son ampleur, invite le visiteur à éprouver toute l'étendue et la portée de l'univers de la mode contemporaine marocaine. Cette exposition contribue en tant que document à la construction permanente d'une vérité historique. Si vous aimez la mode et que vous voulez la découvrir dans une nouvelle forme avant-gardiste, n'oubliez donc pas ce rendez-vous incontournable de la scène artistique marocaine.

Un moment de rencontres

''Festimode'' prévoit pour sa programmation deux rencontres importantes: la première, dédiée à la formation aux métiers de la mode et intitulée « Marche à suivre », rassemblera des intervenants de divers horizons. Stylistes, journalistes mode, étudiants, créateurs… discuteront des métiers de la mode et de leurs avenirs. Cette première conférence connaîtra la participation du créateur marocain basé à New York, Hisham Oumlil et Karim Tazi, président du pôle innovation à l'AMITH et directeur général de ''Marwa''. Une deuxième conférence ponctuera le programme de ''Festimode''. Celle-ci concerne la diaspora marocaine engagée dans la cause de la contemporanéité au Maroc. «Marocains du monde » réunira donc Younès Ajarrai du CCME (Conseil de la communauté marocaine à l'étranger), Amal Bouazizi, créatrice marocaine installée à Rotterdam, Jamal Belahrach, président du RIDM (Réseau international de la diaspora marocaine) qui modérera cette rencontre.

Source : Le Matin

Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, l'agence pour la promotion et le développement des provinces et préfectures du sud et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont signé, mercredi à Rabat, une convention de partenariat de 8 millions de DH relative à la promotion des investissements des MRE issus des provinces du sud dans leurs régions d'origine.

Signée par le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, le directeur général de l'agence du sud, M. Ahmed Hajji et la représentante du PNUD, Mme Aliaa Abdelghani Dali, cette convention vise à inscrire les initiatives de développement des MRE dans le cadre du programme de développement durable des provinces de Guelmim, Tan Tan, Tata, Assa Zag et Tarfaya.

Elle a également pour objectif de mettre en place des mesures d'encouragement en faveur de cette catégorie d'investisseurs pour qu'ils puissent contribuer au développement de leurs régions d'origine, à travers la création d'un fonds spécial, mobiliser les compétences marocaines et à créer une banque de données sur les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger issus de ces régions.

Cette convention permettra, par ailleurs, le renforcement de la mise en réseau des associations des MRE, la multiplication des rencontres d'échange en matière de développement local, la promotion du patrimoine culturel et civilisationnel marocain dans leurs pays d'accueil, et la mise en place des mesures susceptibles d'accélérer la cadence de réalisation de leurs projets d'investissement.

S'agissant du programme de développement durable de ces provinces, mené par l'agence du sud en collaboration avec le PNUD et les collectivités locales concernées, il a permis, selon un document distribué à cette occasion, de répondre aux besoins prioritaires de ces régions, de créer des opportunité d'emploi, améliorer le niveau de vie de la population et valoriser le patrimoine culturel et naturel des oasis.

Intervenant à cette occasion, M. Ameur a indiqué que cette convention va permettre aux Marocains du monde de contribuer au processus de développement local, à travers le programme mené par l'agence du sud, ajoutant que son département adopte pour la première fois cette approche "pilote" qui a pour but d'associer les MRE au processus de développement local.

Le ministre a mis l'accent sur le rôle important que jouent les MRE dans le processus de développement que vit le Maroc depuis des années, à travers la réalisation de projets d'investissement dans le Royaume et la création d'opportunités d'emploi, ajoutant que ce type d'initiatives tendent à promouvoir "une nouvelle génération d'investissements" qui verse dans un plan de développement régional en cours de mise en œuvre.

Il a rappelé, à cette effet, le fonds de soutien aux investissements des Marocains du monde créé pour encourager les investissements des MRE dans leurs régions natales.

Pour sa part, M. Hajji a indiqué que cette convention va permettre de mobiliser les MRE pour accompagner le processus de développement des provinces du sud et lancer une série de projets susceptibles de créer une dynamique dans la région, ajoutant que ce partenariat ambitionne de valoriser et de préserver les régions oasiennes.

Mme Aliaa Abdelghani Dali a indiqué, de son côté, que ce projet est une initiative novatrice étant donné qu'il tend à associer les marocains du monde au processus de développement local en les encourageant à réaliser des projets dans leurs régions.

Source : MAP

 

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