samedi 30 novembre 2024 05:31

La liste des membres devant siéger au Conseil économique et social (CES) vient d'être publiée au Bulletin Officiel. Le Conseil s'apprête à être opérationnel…Suite

Les acteurs publics et privés opérant dans le domaine de l'immobilier se sont engagés à adopter des mesures spécifiques permettant un traitement rapide des requêtes des Marocains résidant à l'étranger (MRE).

Lors d'une rencontre nationale sur l'accompagnement de l'investissement des MRE dans le secteur de l'immobilier, organisée, jeudi à Rabat, les promoteurs privés, les représentants des corps de métiers (ingénieurs, architectes, topographes et notaires), les associations professionnelles et les banques se sont également engagés à instaurer une coordination pérenne entre toutes les parties concernées, élaborer un guide sur l'immobilier dédié au MRE et réaliser une étude approfondie en vue de la mise en place d'une stratégie d'intervention intégré, indique, vendredi, un communiqué du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Les participants ont invité le secteur privé et les représentants des corps des métiers concernés à participer, une journée par semaine, à la permanence assurée dans les administrations aux niveaux central et local, et ce, conformément à la circulaire du Premier ministre.

Les participants se sont constitués en commission permanente pour veiller à la mise en œuvre des propositions adoptées par cette rencontre, en évaluer l'impact au terme de la saison estivale en cours et mener une réflexion sur la mise en place d'une stratégie concertée et intégrée d'intervention.

Source : MAP

L’amphithéâtre du Théâtre de verdure est investi de festivalier venus accueillir et applaudir une artiste, de retour dans sa ville, une chanteuse amazighe, vivant actuellement  en France. A chaque coin, les couleurs franches de leurs vêtements se découpent dans l’obscurité sans trancher avec les couleurs du drapeau amazigh que brandit un grand nombre. Les premières notes  de la chanson «Imik smik», s’élèvent peu à peu, de la scène où apparaît Hindi Zahra. La diva, se serait-elle transformée en magicienne pour convoquer tous les ancêtres griots, gnawas, blues men de la planète autour d’elle ? Difficile de répondre tant elle irradie d’énergie, captivant sans mal la foule, dès les premiers  instants.  «Imik smik, transmet la langue berbère dans la chanson, elle se place face à la langue

anglaise», confiait la chanteuse quelques minutes auparavant.

Le phénomène Hindi Zahra, se poursuit  tout au long de son tour de chant. C’est une artiste qui interprète l’histoire de chaque titre, chantant l’amour, la douleur ; habitée par les rythmes aux accents rock, mâtinés de blues, brûlants comme les souffles andalous, signant définitivement sa dimension musicale métissée. «J’ai grandi avec la culture musicale africaine, marocaine, occidentale, égyptienne, indienne. Des musiques, que j’ai découvertes grâce à mes oncles». La chanteuse de talent n’en n’est pas à son premier coup d’essai. Elle est une véritable artisane de la chanson, une fille

de la scène : «Chanter avec des instruments tarditionnels est une influence, un attachement fort. La musique traditionnelle a traversé les âges. Sa transmission est le signe de son importance». Hindi Zahra a une belle histoire avec le festival Timitar. Il y a à peine trois ans, elle figurait parmi les artistes en résidence. Et dans le flot ininterrompu des nouveautés déversées sur les ondes, il arrive parfois un miracle. «Beautiful tango», titre que murmurent toutes les lèvres depuis le 18 janvier dernier, extrait de l’album «Handmade», est le fruit de ce passé. Ce tube produit il y a cinq ans est toujours plébiscité : «C’est une chanson que j’honore chaque fois que je monte sur scène. La musique est un art en constante progression qui se nourrit de différents moments de vie». Ce soir, le public soussi, démontre également son attachement à la chanteuse, tous deux chantent de concert, leur histoire. Stand up Agadir !», les derniers mots, répétés en boucle par la magicienne Zahra, face aux spectateurs qui lui offrent une véritable ovation durant les vingt dernières minutes, résonnent encore dans les esprits et les cœurs…

Source : Le Soir

Il y a des thèmes, malheureusement toujours d'actualité, dont il est important de parler, par tous les moyens que ce soit... Celui du h'rig est de ceux-là. Et ça, le peintre, illustrateur, auteur et éditeur r'bati Miloudi Nouiga et le responsable de projet Jean-François Chanson l'ont bien compris.

En ce sens, ils viennent de faire paraître aux éditions Nouiga une bande-dessinée de 69 pages intitulée Dans l'enfer du h'rig: la traversée, réunissant quelque 18 bédéistes, afin de traiter sous cette forme littéraire le thème de ces jeunes marocains ou originaires de pays d'Afrique sub-saharienne qui tentent le passage illégal vers l'Europe via le nord du Maroc par le biais de ces tristement célèbres pateras.

Dans cet ouvrage collectif aux auteurs d'origines diverses (Maroc, France, Congo, Côte d'Ivoire, Cameroun), se croisent ainsi différents regards: celui qui connait le sujet par le biais des médias, celui qui connait au moins une personne qui a tenté la traversée, celui encore qui - tels Gildas Gamy ou Sekou Camara - se pose sur une expérience vécue. Et ce, dans des styles bédéiques multiples: de la BD sans textes, à celles plus loquaces, en passant par la simplicité du dessin ou à l'opposé à un dessin au caractère expressionniste.

Une belle initiative qui permet à la fois de développer la bande dessinée au Maroc, de parler de sujets d'actualités et, enfin, de faire se croiser des regards.

Source : Aufait

Le gouvernement français a refusé d'accorder la nationalité française à un ressortissant marocain en raison de son “défaut d'assimilation à la société française”.

Un décret d'opposition à l'acquisition de la nationalité française par le mariage a été notifié à cet homme par Eric Besson, ministre de l'Immigration, a annoncé un communiqué du ministère. Selon ce texte, l'homme “adopte une attitude discriminatoire vis-à-vis des femmes”.

Cette attitude, ajoute le communiqué, se manifeste “par des refus de serrer la main aux femmes, et un comportement en société et en famille incompatible avec le respect des valeurs de la République, notamment avec les principes de liberté individuelle et d'égalité des sexes”.

L'homme, arrivé en France en 1999 et resté sans titre de séjour jusqu'à son mariage en 2004, a notamment refusé de “serrer la main de l'agent féminin qui l'a reçu à la préfecture au motif que c'était “contraire à sa religion”.

Son épouse, vêtue d'un voile intégral, n'a accepté de se dévoiler qu'à condition qu'aucun homme ne soit présent, a ajouté le communiqué.

Lors de l'entretien préalable à l'acquisition de la nationalité, il est apparu que sa seule motivation déclarée était d'être “tranquille pour les papiers”.

En février, M. Besson avait refusé la nationalité française à un ressortissant d'un pays du Maghreb obligeant sa femme française à porter la burqa.

Une condition pour l'acquisition de la nationalité française

L'acquisition par un étranger de la nationalité française est soumise à un certain nombre de conditions, notamment son “assimilation à la communauté française” attachée aux principes de la laïcité et de l'égalité entre les hommes et les femmes.

Source : Aufait/AFP

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème “sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels”.

Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l’étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l’immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960 a indiqué hier M Driss El YAZAMI  président du CCME dans l’émission Maroc MAG sur Radio Salam Lyon.

Des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des fédérations nationales de diverses disciplines sportives prendront part à ce colloque qui s’articulera autour de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l’éclosion et au développement du sport national marocain.

Alliant la rigueur académique et la force du témoignage des sportifs encore en vie ou, pour ceux qui ont disparu, les souvenirs de leurs proches et des responsables et journalistes qui les ont côtoyés, ce colloque a également pour objectif de rendre hommage à ces migrants d’un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines.

Ce séminaire sera enfin un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l’immigration et les choix qu’ils sont souvent amenés à faire au sujet du pays qu’ils vont représenter durant toute leur carrière et lors des compétitions internationales.

Le président du CCME, qui a répondu sur la radio lyonnaise, d’abord à des questions sur le devenir du conseil, sa composition, la représentativité, les politiques publiques en direction des MRE, les échanges avec les autres Conseils dans le monde… a insisté sur la valorisation de tous les talents sportifs rappelant que des marocains allaient jouer une finale de coupe du monde pour les Pays Bas.

En marge du colloque, et en partenariat avec ” 2M “, une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le mardi 27 juillet.

Source : Marocains du monde

L'association française d'aide aux étrangers "Cimade" a critiqué de nombreux dysfonctionnements dans la procédure de délivrance des visas et formulé une série de propositions pour y remédier.

Dans son dernier rapport annuel d'observation sur les pratiques consulaires en matière de visas, l'ONG a pointé du doigt les critères de délivrance des visas qui sont très hétérogènes suivant les pays, puisque peu de textes réglementent cette procédure ainsi que les délais d'obtention et les coûts des visas.

Dans ce sens, la Cimade a appelé les autorités françaises à rester vigilantes sur les conditions d'accueil dans les consulats de France au Maroc, malgré leur amélioration après l'instauration, en 2006, de la prise de rendez-vous par internet et formulé une série de recommandations à tenir en compte dans le projet d'accord migratoire qui sera soumis au Maroc dans les prochains mois.

Ce projet d'accord, annoncé en janvier dernier par le ministre français de l'immigration, M. Eric Besson, pourrait contenir des modifications concernant la politique de délivrance des visas au Maroc, rappelle-t-on.

Dans ce cadre, l'association estime aussi que "la diminution des effectifs (consulaires), alors que le nombre de demandes de visa augmente, risque d'allonger les délais de dépôt et d'examen des dossiers".

Elle appelle également à "suivre attentivement, dans les prochains mois, les pratiques de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) afin de s'assurer que l'évaluation linguistique et civique pour les conjoints de Français ou de ressortissants étrangers vivant en France ne devienne pas une difficulté de plus à franchir, allongeant inutilement les délais pour obtenir un visa de long séjour".

S'agissant des conditions d'accueil, "si les demandeurs de visa devaient auparavant faire la queue sur le trottoir pour pouvoir déposer leur dossier, parfois pendant deux à trois jours, ils sont désormais reçus lors d'un rendez-vous pris sur le site internet du consulat", reconnaît l'association qui a effectué du 18 au 26 mai 2009 une mission au Maroc, parmi d'autres pays concernés par le rapport.

Il arrive, néanmoins, que le serveur de prise de rendez-vous soit momentanément indisponible ou que des "pirates" prennent une série de rendez-vous fictifs qu'ils revendent ensuite, allongeant les délais d'attente, constate la Cimade qui fait état de la détermination des autorités de lutter contre ce genre de trafic.

Quant au déroulement du rendez-vous, le rapport déplore l'absence d'une "véritable conversation" entre l'agent consulaire et le demandeur du visa et de "la motivation du refus" de sa délivrance.

"Si l'agent vérifie bien que le dossier est complet, il n'y pas de véritable conversation possible avec ce dernier, qui permettrait pourtant au demandeur de visa d'expliquer sa situation, de +défendre son dossier+", note l'association, précisant qu'"il est impossible, lors de la remise du passeport, d'obtenir des explications orales sur le motif du refus" de visa.

S'agissant des catégories de visas, la Cimade relève que les postulants au regroupement familial et les conjoints de Français d'une part, les étudiants d'autre part, sont soumis à des procédures bien particulières qui s'avèrent "longues et inutiles" pour les premiers et "longues et coûteuses" pour les seconds.

Parmi les principaux problèmes relevés, figurent ceux des couples mixtes demandeurs de visas, qui sont "victimes d'une suspicion généralisée", ou des grands-parents désireux de rendre visite à leurs petits-fils en France mais qui se voient refuser leurs demandes de visa touristique au motif qu'ils "profiteraient de leur séjour pour se faire soigner sans payer ou détourneraient l'objet du visa en restant sur le territoire français auprès de leurs petits-enfants".

Enfin, le rapport met également l'accent sur la "procédure spécifique" pour l'obtention de visa sanitaire permettant à son titulaire de venir se faire soigner en France. Le demandeur doit en effet prouver que l'acte médical souhaité ne peut être pris en charge au Maroc.

Outre le Maroc, la mission d'observation de la Cimade s'est rendue au Mali, au Sénégal, en Ukraine, en Tunisie et en Algérie.

Source : MAP

Les refus des pays de l'espace de Schengen de délivrer un visa de court séjour seront motivés à partir du 5 mars 2011, a annoncé vendredi le ministère de l'Immigration.

"A compter du 5 mars 2011, tous les refus de visa de court séjour seront motivés en vertu d'une obligation introduite par le Code communautaire des visas", a précisé le ministre dans un document transmis à l'AFP.

Le ministère répondait à une enquête de la Cimade sur les "pratiques consulaires en matière de délivrance des visas" menée dans six pays (Algérie, Mali, Maroc, Sénégal, Turquie, Ukraine).

L'ONG d'aide aux migrants a dressé un constat "accablant" de cette situation, dénonçant "le flou complet des documents à produire, l'argent qu'il faut verser et qui n'est pas remboursé même si la demande est refusée, les délais d'instruction extrêmement variables, les refus oraux sans explications ni motivations, les informations erronées sur les voies de recours".

Selon le ministère, le Code d'entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA) liste déjà la catégorie des demandeurs pour lesquels un refus doit être motivé. Il s'agit, précise-t-il, de membres de famille de Français, de personnes venant dans le cadre du regroupement familial et des enfants adoptés.

Le CESEDA définit aussi, selon le ministère, la liste des documents à fournir à l'appui d'une demande de visa. C'est, souligne-t-il, une liste "publique et uniforme" qui "découle du code frontière Schengen".

Le code communautaire des visas (CCV) adopté le 13 juillet 2009 par l'UE fixe par ailleurs à 15 jours le délai maximal d'instruction des dossiers, "sauf pour les dossiers posant problème" alors que "les dossiers simples peuvent être traités dans la journée.

Le CCV fixe aussi les frais d'instruction des dossiers : 60 euros pour un visa de court séjour auxquels peuvent s'ajouter 30 euros au maximum si la prestation est externalisée.

Selon le ministère, le fichier VIS (visa information system) de l'UE est "strictement encadré par la loi et "ne concernera que les visas de court séjour".

La Cimade s'est alarmée de la mise en place de ce fichier qui, selon elle, va stocker les données biométriques de 100 millions de demandeurs de visa. Un chiffre contesté par le ministère qui parle de 60 millions.

S'agissant spécifiquement de la France, le ministère assure que le pays compte avec 197 postes délivrant des visas "le plus important réseau de postes consulaires et diplomatiques de l'espace Schengen" qui lui permet d'assurer aux demandeurs "un service de proximité que ne peuvent proposer les autres Etats-membres".

Le taux d'acceptation des demandes de visas de court séjour est de l'ordre de 90% "selon les années", assure encore le ministère.

En 2009, 1.842.803 visas ont été délivrés sur une demande de 2.093.060. Les Russes en ont été les premiers bénéficiaires (253.112), suivis des Chinois (170.188), des Marocains (151.509) et des Algériens (130.013).

Source : AFP

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