samedi 30 novembre 2024 08:38

La communauté marocaine installée à l'étranger cherche à avoir sa place dans la prochaine constitution…Suite

EN MOYENNE, les policiers ont verbalisé chaque jour une ou deux femmes portant le niqab depuis l'entrée en vigueur de la loi prohibant le port du voile intégral, le 11 avril dernier…Suite

Et c'est reparti pour un tour: depuis 6 ans maintenant, Jarnel Abdenassar organise Festimode, sorte de festival de la mode, lors duquel de nombreux talents ont été découverts, dont Amine Bendriouich et Amina Agueznay…Suite

Le projet de loi sur l'immigration menace de nombreux étrangers...

Ils sont 28.000 malades étrangers atteints d'affections de longue durée, désormais en sursis. Mercredi, sénateurs et députés réunis en commission mixte paritaire ont adopté l'intégralité du projet de loi sur l'immigration, dont l'une des mesures vise à encadrer plus strictement le droit au séjour des étrangers atteints de pathologies graves. Le texte devrait être adopté définitivement le 11 mai.

Il restera ici «jusqu'au désespoir»

Bernard, 51 ans, est l'un d'eux. Ingénieur au Cameroun, installé en France depuis huit ans, il a frôlé la mort dans son pays, un an seulement après avoir été diagnostiqué séropositif. Et pour cause, les antirétroviraux fournis par son médecin n'étaient que des placebos. Son salut viendra du programme Esther de coopération entre la France et les pays d'Afrique qui lui permet, cette fois, de suivre une véritable trithérapie.

Désormais intégré en France, celui qui se qualifie volontiers de «miraculé» vit dans l'expectative. La nouvelle disposition de la loi menace en effet d'expulsion les ressortissants dont le traitement existe chez eux. Bernard voit dans ces expulsions vers une mort prématurée «des bombes que l'on envoie en Afrique». Sans autre choix, lui affirme qu'il restera ici «jusqu'au désespoir», avant de lâcher: «Ce ne sont pas les malades qu'il faut combattre, c'est la maladie. Il ne faut pas se tromper d'ennemi.»

5/4/2011

20 minutes

Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger organise trois voyages culturels et de prospection au Maroc au profit de 94 jeunes Marocains et étrangers résidant en Belgique et aux Pays-Bas.

Initiés en collaboration avec l'école supérieure de l'éducation à l'Université d'Amsterdam, la Fondation Ibn Khaldoun aux Pays-Bas, la municipalité de Maline, la mosquée El-Baraq en Belgique, ces voyages, prévus du 28 avril au 09 mai, profiteront à des jeunes âgés de 18 à 26 ans, précise un communiqué du ministère.

Le programme de ces voyages comprend des visites de terrain à des sites et monuments historiques notamment à Rabat, Salé, Meknès, Fès, Marrakech, Casablanca, Nador et Saidia.

Un exposé sur l'histoire du Maroc sera animé en partenariat avec la Faculté des Lettres et des Sciences humaines de Meknès et des rencontres de communications sont prévues avec le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger.

Ces visites à caractère culturel s'inscrivent dans le cadre du programme culturel du ministère pour l'année 2011. Il a pour objectif de consolider les relations des marocains résidant à l'étranger avec la mère patrie et de renforcer leur identité culturelle linguistique et civilisationnelle.

Le programme a également pour objectif de permettre aux jeunes MRE et leurs homologues étrangers de découvrir le patrimoine culturel, naturel et touristique ainsi que les valeurs authentiques de leur pays, basées sur le dialogue, la tolérance, l'ouverture et la modernité.

Le communiqué a précisé que lors de leur visite, les jeunes auront des rencontres avec les responsables d'établissements publics en vue de mettre en exergue le rôle de ces institutions dans le processus démocratique, politique et culturelle que vit le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Parmi ces institutions on cite notamment l'Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), la Cour suprême, le Parlement, la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM) et l'Ecole Normale Supérieur (ENS).

4/5/2011

MAP

Rabat- Quelque 14.951 Marocains et 200 étrangers ont été rapatriés par le gouvernement marocain, de Libye, de Côte d'Ivoire, de Tunisie, de Bahrein et du Japon, pour un coût de 126 millions de dhs, a fait savoir mercredi le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

En plus de ces personnes rapatriées à la charge du gouvernement, 3.400 autres ont regagné le Maroc par leurs propres moyens, a ajouté M. Ameur qui répondait à une question à la Chambre des représentants sur les mesures prises par les pouvoirs publics pour aider les Marocains qui ont fui dernièrement plusieurs pays en crise.

Il a précisé que près de 14.000 Marocains ont été rapatriés de Libye durant la période allant du 17 février au 28 avril, dont 5.888 personnes rapatriées par voie maritime et 8.087 par avion, ajoutant que dans le cadre des relations d'amitié et de fraternité avec plusieurs pays arabes et africains, le Maroc a pris en charge le rapatriement de près de 200 personnes de différentes nationalités à bord de trois navires, dont le Sénégal, le Mali, la Gambie, la Mauritanie, l'Egypte, la Tunisie, le Soudan et l'Algérie, .

Le ministre a souligné qu'en collaboration avec la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et les autorités de Tanger, toutes les mesures ont été prises pour assurer le confort et les meilleures conditions d'accueil aux personnes rapatriées par bateau, au port de Tanger Med.

Le ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, a-t-il dit, a mobilisé plus de 500 autocars et autres véhicules de transport pour acheminer les personnes rapatriées vers leurs villes d'origine.

Il a expliqué que 937 Marocains ont été rapatriés de Côte d'Ivoire, en plus de 300 autres qui sont retournés au Maroc par leurs propres moyens et des dizaines de Marocaines mariées avec des Libanais et qui sont partis au Liban ou dans d'autres pays voisins, relevant qu'une centaine de Marocains, en majorité des femmes mariées avec des étrangers, ont choisi de rester en Côte d'Ivoire.

Il a fait savoir que le gouvernement a pris en charge le rapatriement de 1230 Marocains d'Egypte, 600 de Tunisie, 19 du Bahrein, et 165 du Japon après le puissant séisme et le tsunami qui ont ravagé ce pays en mars dernier.

M. Ameur a passé en revue les mesures prises par le gouvernement pour accompagner la réinsertion de ces personnes précisant qu'une cellule a été mise en place au sein du ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger pour l'accueil des personnes rapatriées de Libye et leur fournir les informations à même de leur permettre de surmonter les difficultés de réinstallation et de réinsertion.

Cette cellule, a-t-il affirmé, a accueilli 2899 personnes et reçu 319 correspondances, ajoutant que son département a tenu une réunion urgente avec le président directeur général du holding Al Omrane, pour examiner les moyens permettant aux personnes rapatriées de bénéficier des offres de logement social avec les mêmes avantages et facilités accordées à leurs compatriotes vivant au Maroc.

Il a été également décidé l'intégration directe des enfants de ces personnes rapatriées dans les écoles publiques et de faire bénéficier les malades d'entre eux des soins gratuits dans les différents centres hospitaliers.

Il a annoncé, dans ce cadre, qu'une réunion se tiendra le 9 mai sous la présidence du Premier ministre pour examiner le dossier de ces personnes rapatriées et les mesures devant être prises pour trouver des solutions à leurs problèmes.

5/5/2011

MAP

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