vendredi 29 novembre 2024 06:35

Dans ses orientations pour la période 2012-2015 présentées jeudi, le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles a déclaré vouloir accueillir 200 000 immigrants d'ici 2015.

La ministre de l'Immigration, Kathleen Weil, s'est dite persuadée que le Québec pouvait intégrer sans difficulté un tel nombre de nouveaux arrivants.

En 2010, le Québec a accueilli 54 000 immigrants. Depuis 2007, le gouvernement Charest avait considérablement augmenté les volumes d'immigration. En 2001, seulement 35 500 nouveaux arrivants étaient admis au Québec. D'ici 2015, le nombre moyen annuel de nouveaux immigrants devrait être de 50 000.

Le Québec veut également de plus en plus de travailleurs qualifiés qui correspondent aux besoins du marché du travail.

« Le monde est en changement et les sociétés modernes sont en concurrence pour attirer les meilleurs talents, a déclaré Kathleen Weil dans un communiqué de presse. Au Québec, nous devons nous donner les moyens de soutenir notre croissance économique alors que les plus récentes prévisions estiment que 740 000 emplois seront à pourvoir d'ici 2014, dont 15 % seraient occupés par des personnes issues de l'immigration. »

Le document remis en conférence de presse présente un état de la situation. On y apprend notamment qu'à leur arrivée au Québec, 35 % des immigrants ne connaissent pas le français. De plus, la proportion d'immigrants ayant un niveau élevé de maîtrise du français tend à diminuer.

Dans ses orientations, la ministre préconise donc de continuer à admettre à l'immigration une majorité de personnes connaissant déjà le français et augmenter le niveau de français des candidats à l'immigration.

« Le succès de notre politique d'immigration s'appuie sur une sélection qui s'arrime aux besoins actuels du Québec, sur une offre de francisation toujours plus diversifiée et flexible et sur des services d'intégration qui facilitent l'accès au marché du travail », a dit Kathleen Weil.

Le ministère souhaite également maintenir une forte proportion de jeunes parmi les nouveaux immigrants.

La ministre mènera une consultation au cours des prochains mois pour tester ses orientations. « La consultation publique est l'occasion de mener ensemble une réflexion qui nous permettra de tisser encore plus solidement la trame d'un Québec riche de sa diversité », a-t-elle déclaré.

La planification de l'immigration concerne l'ensemble des Québécoises et Québécois.

— Kathleen Weil

Le public peut soumettre au plus tard le 18 mai 2011 un mémoire à la Commission des relations avec les citoyens de l'Assemblée nationale. Il peut aussi répondre au questionnaire accessible dans le site Internet de la Commission.
Les orientations en matière d'immigration pour la période 2012-2015

Orientation 1 : Porter progressivement à 50 % la proportion des requérants principaux de la catégorie des travailleurs qualifiés détenant une formation dans des champs de compétence correspondant à des besoins exprimés sur le marché du travail.

Orientation 2 : Maintenir majoritaire la proportion de personnes connaissant le français dans l'ensemble des admissions.

Orientation 3 : Augmenter le niveau de connaissance du français chez les candidats de la catégorie des travailleurs qualifiés.

Orientation 4 : Maintenir annuellement de 65 % à 75 % la part des personnes de moins de 35 ans dans l'ensemble des admissions.

Orientation 5 : Rééquilibrer progressivement la proportion que représente chacun des grands bassins géographiques de provenance de l'immigration pour qu'en 2015 cette proportion soit limitée à un maximum de 30 % pour chacun de ces bassins.

Orientation 6 : Maintenir annuellement à un minimum de 65 % la part de l'immigration économique dans l'ensemble des admissions.

Orientation 7 : Viser une stabilisation relative du volume des admissions pendant la période 2012-2015, de manière qu'en fin de période, soit en 2015, la moyenne annuelle des admissions s'établisse à 50 000 personnes.

14/4/2011

Source : Radio Canada

Pour avoir publié un livre, "Omerta dans la police", qui dresse un portrait au vitriol de la PAF d'Orly, un des services en pointe dans la lutte contre l'immigration clandestine, une policière, ancienne membre de ce service, est convoquée au ministère de l'Intérieur. Elle risque la révocation.

Sihem Souid, ex-agent de la police aux frontières (PAF), est convoquée le 28 avril devant une instance disciplinaire du ministère de l'Intérieur pour avoir manqué au devoir de réserve en publiant un livre critique sur la police. Cette femme de 30 ans, qui comparaîtra à Paris devant une commission administrative siégeant en "formation disciplinaire", encourt une sanction allant du simple blâme à la révocation de la police.

En octobre, elle avait créé la controverse en publiant Omerta dans la police (Ed. du Cherche-Midi) où elle décrit un climat de racisme et d'homophobie à la PAF d'Orly, un des services en pointe dans la lutte contre l'immigration clandestine.

"Un acharnement incompréhensible"

"Ce sont certains passages du livre et certaines de ses apparitions dans les médias pour en faire la promotion qui sont reprochés à Mme Souid", a précisé un de ses avocats, Me William Bourdon, dénonçant "un acharnement incompréhensible" contre sa cliente. "Dans une démocratie moderne, le devoir de réserve ce n'est pas l'omerta", a ajouté l'avocat.

Les plaintes de Sihem Souid et de cinq anciens collègues ont conduit fin décembre à la désignation à Créteil d'un juge d'instruction chargé d'enquêter sur des soupçons de "harcèlement discriminatoire" à la PAF d'Orly. Affectée à la préfecture de la police de Paris après son départ de la PAF, Sihem Souid avait déjà été suspendue quatre mois en décembre pour manquement à son obligation de réserve. Elle a réintégré ses fonctions depuis le 1er avril, selon ses avocats. En mars, le tribunal de Créteil a par ailleurs annulé les poursuites engagées contre elle pour avoir violé le secret professionnel en transmettant des informations à un journaliste alors qu'elle était en poste à la PAF. Le parquet a fait appel du jugement.

14/4/2011

Source : TFI

Des intellectuels, des journalistes, des politiques et des militants des Droits de l'Homme des deux rives de la Méditerranée dont des Marocains, vont se réunir, en mai prochain à Madrid, pour débattre du vent du changement qui souffle sur le monde arabe.

La rencontre, qui aura lieu les 3 et 4 mai prochain à l'initiative de la Fondation "Casa Arabe" et l'Institut français de Madrid en collaboration avec des centres de recherche Français et Espagnols, rassemblera également des représentants des réseaux sociaux des jeunes pour "analyser les origines et spécificités des révolutions arabes en prenant en considération le contexte local".
Selon un communiqué de l'Institut français de Madrid parvenu à la MAP, la rencontre, dont la tenue coïncidera avec la célébration de la Journée Mondiale de la liberté de la presse, s'interrogera également sur "les perspectives de ce printemps arabe pour la démocratie et la paix dans la région, ainsi que sur le rôle de l'Union Européenne".

Ainsi, plusieurs intellectuels et experts de renom vont animer aux côtés d'hommes politiques, de militants des droits de l'Homme, de représentants des réseaux sociaux des jeunes venus des deux rives de la Méditerranée, des tables rondes thématiques portant notamment sur "les origines et les spécificités des révolutions arabe: le rôle de la nouvelle génération", "les femmes et le printemps arabe", "quel rôle doit et peut jouer l'Union Européenne dans le nouvel ordre Méditerranée", "quelles perspectives pour la démocratie et la paix dans la région" et "les nouveaux équilibres régionaux".

13/4/2011

Source : MAP

 

AmalJOB.com a tenu à célébrer la Journée mondiale de la femme en effectuant un sondage intitulé « Le 8 mars aux femmes » sur la situation de l'emploi de la femme au Maroc. Le sondage a tenté de scruter de façon séparée l'opinion des femmes sur elles-mêmes mais aussi la perception des hommes à leur égard. Le résultat de l'enquête a été dévoilé à l'opinion publique à l'occasion d'une rencontre-débat organisée à Casablanca le 05 avril dernier…Suite

Les révolutions en Tunisie et en Égypte ont offert l'exemple de transitions de pouvoir essentiellement pacifiques, après des décennies d'un ordre politique autoritaire et inflexible. Et pourtant, ces changements, et ceux dans d'autres pays arabes, ont pris le monde par surprise. La question du « printemps arabe» domine les médias et le débat politique des pays occidentaux depuis des mois. De nombreux musulmans vivant dans ces pays suivent aussi de très près les événements dans la région, en espérant que leurs coreligionnaires puissent bientôt bénéficier d'une liberté, d'une protection et de droits plus importants, comme eux-mêmes en profitent depuis plusieurs décennies.

Mais rien ne garantit que ces changements auront une issue pacifique. En fait, la situation actuelle en Libye, au Bahreïn et au Yémen est extrêmement préoccupante et trouver des solutions politiques viables dans ces pays présentera des difficultés non seulement pour le monde musulman, mais également pour les pays occidentaux et la communauté internationale en général. Il serait toutefois faux de limiter la relation entre le monde islamique et l'Occident aux soulèvements populaires actuels du monde arabe. Un autre aspect important de cette relation est l'Islam au sein des pays occidentaux – c'est-à-dire les questions concernant les musulmans vivant dans les sociétés occidentales, en Europe en particulier. Un rapport publié en mai 2010 par le Conseil de l'Europe, intitulé L'Islam, l'islamisme et l'islamophobie en Europe, reconnaît la présence des musulmans en Europe depuis plusieurs siècles et la contribution de la civilisation islamique à la culture européenne.

Et pourtant, comme ce rapport le relève également, les musulmans vivant en Europe se sentent aujourd'hui exclus, stigmatisés et victimes de discriminations. Ils sont devenus les boucs émissaires de stéréotypes liés à leurs traditions religieuses et culturelles. Une vague montante de rhétorique islamophobe s'affiche dans la presse généraliste européenne et au sein de certains partis politiques – notamment le Parti populaire danois, le Front national français, le Parti pour la liberté néerlandais, l'Union démocratique du centre en Suisse, La Ligue de défense anglaise, la Ligue du Nord italienne, et le Parti autrichien de la liberté. Des partis de même obédience existent ou émergent ailleurs en Europe. Cette situation reflète la méconnaissance de la part de nombreux Européens des racines communes et des liens historiques entre le monde islamique et l'Occident. Elle montre aussi qu'il est nécessaire d'établir une nouvelle relation, basée sur la compréhension, la tolérance et le respect de la diversité culturelle. Selon un rapport de la Pew Foundation de septembre 2010 sur La religion dans la vie publique, le nombre de musulmans dans les pays d'Europe occidentale s'élève à 17 millions.

Dans des pays comme l'Autriche, la Belgique, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suède et la Suisse, les musulmans représentent 5 pour cent ou plus de la population. Ils doivent être encouragés à jouer un rôle à part entière au sein de leur collectivité et dans la vie publique. Seconde organisation intergouvernementale mondiale en ordre d'importance, l'Organisation de la conférence islamique (OCI) s'attache à coopérer avec la communauté internationale pour promouvoir et consolider la paix, la stabilité, l'harmonie, la sécurité et le développement. Comme je l'ai souligné à de nombreuses reprises, l'OCI est guidée par les principes de modération et de modernisation. Les principaux documents de travail de l'OCI, tels que son Programme d'action décennal et sa nouvelle Charte, sont autant de feuilles de route visionnaires destinées à relever les défis auxquels l'Islam est confronté en ce début du XXIe siècle. Les différentes cultures doivent se compléter et s'enrichir mutuellement.

La tolérance, la stabilité et la prospérité dépendent de la capacité des communautés et des cultures à se respecter et à communiquer entre elles. S'opposer à l'islamophobie ne revient pas à nier l'existence de sentiments haineux à l'encontre d'autres religions et nous, musulmans, devons prêter main forte à la lutte contre l'antisémitisme, la christianophobie, et les idées fausses concernant la culture occidentale. Nous ne devons pas devenir les otages de nos extrémistes. Alors que l'ensemble de la communauté internationale combat aujourd'hui la radicalisation et le terrorisme, nous pensons fermement que cet effort doit participer d'une entreprise globale visant à établir un monde meilleur, basé sur la diversité culturelle et dans lequel la dignité humaine, les droits humains et le droit fondamental à la liberté doivent être pleinement respectés. Lorsque Barack Obama est devenu président des Etats-Unis, il s'est engagé à ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre le monde islamique et l'Occident. Lors de sa première visite à l'étranger en tant que président, il a dit lors d'une allocution devant le Parlement turc, que :

« Les Etats-Unis ne sont pas, et ne seront jamais, en guerre contre l'Islam… La relation des Etats-Unis avec la communauté musulmane, le monde musulman, ne peut pas, et ne sera pas, uniquement basée sur la lutte contre le terrorisme. Nous voulons un engagement plus large basé sur des intérêts et un respect mutuels. Nous écouterons attentivement, nous dépasserons les malentendus, et nous chercherons un terrain d'entente. Nous ferons preuve de respect, même si nous ne sommes pas toujours d'accord. Nous ferons connaître notre profonde appréciation pour la foi islamique, qui a tant fait au cours des siècles pour façonner le monde – y compris mon propre pays ». Même si de nombreux obstacles se sont dressés sur la route de relations harmonieuses, cette année-ci pourrait offrir une occasion unique pour forger un nouveau discours de tolérance et de compréhension entre les peuples du monde islamique et de l'Occident.

Nous devrons peut-être nous tourner vers les communautés musulmanes des sociétés occidentales pour qu'elles nous indiquent la voie à suivre à l'avenir. D'autres occasions d'échanges approfondis entre musulmans et non musulmans doivent être trouvées et encouragées, à la fois aux niveau individuel et institutionnel. À la lumière du nouveau climat potentiel d'ouverture politique dans les pays à majorité musulmane, ces échanges devraient être plus possibles que jamais auparavant. De manière plus importante, les organisations et les particuliers engagés doivent s'unir et se mobiliser pour isoler les extrémistes – et rester unis pour développer la culture de tolérance et de respect nécessaire à la pleine jouissance de nos droits. Cette voie est la seule voie d'avenir pour le monde islamique et pour l'Occident – et pour l'islam au sein des pays occidentaux.

14/4/2011, Ekmeleddin Ihsanoglu

Source : Le Matin

Les propos du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, sur «l’accroissement» des musulmans en France vont-ils provoquer une nouvelle flambée d’islamophobie ? D’après des chiffres que Libération s’est procurés, les agressions antimusulmanes sont en hausse. Alors que 109 actes visant les fidèles de l’islam avaient été répertoriés par la sous-direction de l’Information générale (ex-Renseignements généraux) pour 2010, le chiffre est déjà de 45 pour le premier trimestre : essentiellement des inscriptions, tracts, courriers et dégradations. Mais pas d’atteintes aux personnes.

«Débats». Ces données sont probablement sous-estimées. Pour que ces actes soient répertoriés, il faut que les victimes portent plainte, que le commissariat enregistre ces faits comme «antimusulmans» et qu’il les fasse remonter au ministère.

Elles confirment en tout cas la tendance relevée par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) dans son rapport 2010, rendu public hier : «une hausse des atteintes à la communauté musulmane». Treize lieux de culte musulmans ont été visés contre six en 2009. Explication de la CNCDH : «La fin 2009 et l’année 2010 ont été ponctuées par des débats de société sur la construction de minarets, le port du voile intégral et l’identité nationale, ce qui a pu alimenter un sentiment antimusulman.»

Cette augmentation des actes islamophobes est d’autant notable qu’elle s’inscrit dans un contexte de baisse des actes racistes. Alors que «l’année 2009 avait été marquée par une augmentation importante des actes et menaces à caractère raciste, 2010 marque un recul», relève la CNCDH. En baisse de 13,6% par rapport à 2009, 886 faits à caractère raciste et xénophobe ont été dénombrés. L’antisémitisme a diminué alors qu’il avait très fortement augmenté en 2009 après l’offensive israélienne sur la bande de Gaza.

Comme chaque année, le rapport comprend un sondage. Les résultats sont inquiétants. Alors que la CNCDH soulignait dans son rapport 2009 que «les préjugés racistes n’augmentaient pas en France», l’analyse des enquêtes des instituts Sofres (1) et CSA (2) montre, «pour la première fois depuis plusieurs années», une hausse de l’intolérance. La méfiance envers les musulmans augmente, comme le rejet des étrangers, et le sentiment que l’intégration est un échec.

«Décomplexion».Et les politiques n’y sont pas pour rien. Martine Brousse, vice-présidente de la CNCDH, déplore «une forme de décomplexion [du racisme] dans le discours politique». Pour Régis de Gouttes, de la CNCDH, «il faut que les hommes politiques prennent conscience de l’impact de leurs déclarations sur la cohésion sociale».

13/4/2011,  Catherine Coroller

Source : Libération

Les sénateurs ont rétabli mercredi, lors de l'examen en seconde lecture du projet sur l'immigration, un dispositif visant à encadrer la possibilité du droit au séjour pour les sans-papiers atteints de pathologies graves.

Les sénateurs se sont prononcés par 169 voix contre 156 en faveur d'un amendement présenté par le rapporteur François-Noël Buffet (UMP), soutenu par l'Union centriste.

Selon cet amendement, le titre de séjour "étrangers malades" ne pourra être accordé qu'en cas d'"absence" du traitement approprié dans le pays d'origine.

Le nouveau texte prévoit cependant que l'autorité administrative pourra prendre en compte des "circonstances humanitaires exceptionnelles" pour l'attribution du titre de séjour, après avoir recueilli l'avis du directeur général de l'agence régionale de santé.

Le dispositif, présenté comme un compromis entre l'UMP et l'Union centriste, avait reçu l'approbation du gouvernement.

Il rétablit donc, en en modifiant la rédaction, l'article 17ter dans le projet de loi.

Cet article, voté en première lecture par les députés, avait été supprimé en première lecture par le Sénat. Rétabli par l'Assemblée le 15 mars dernier, lors de la seconde lecture, il avait été à nouveau retoqué le 30 mars dernier, lors de l'examen en commission des Lois au Sénat.

Selon les associations de défense des étrangers, 28.000 étrangers malades risqueraient aujourd'hui "l'expulsion et une interruption brutale de soins".

13/4/2011

Source : Romandie/AFP

(Lire la réaction du collectif Cette France-Là)

Mémoires d’immigrés, le documentaire de Yamina Benguigui, avait rencontré un franc succès. Jérôme Ruillier s’en inspire aujourd’hui dans une bande-dessinée ludique et pédagogique, Les Mohamed sort aujourd’hui (mercredi)., aux éditions Sarbacane.
L’auteur nous fait redécouvrir l’histoire de l’immigration maghrébine avec talent et poésie, à travers les témoignages poignants de pères, mères, et d’enfants. C’est une façon différente de mieux comprendre les enjeux de la quête d’identité et les effets du racisme au quotidien.

13/4/2011

Source : Terrafémina

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