vendredi 5 juillet 2024 17:21

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Une enquête Ined-Insee sur «la diversité des populations en France», indique que si 89% des enfants de naturalisés se sentent français, ils sont 37% à ne pas se sentir reconnus comme tels.

Pas facile de se sentir français lorsqu’on est d’origine immigrée. Les chercheurs de l’Institut national des études démographiques (Ined) parlent même d’un «sentiment d’exclusion du corps de la nation». En clair, à force de subir du racisme et des discriminations, les immigrés et leurs descendants ne se sentent pas reconnus comme des Français à part entière. Ces données sur le sentiment national chez les Français d’origine immigrée (personnes nées à l’étranger) et chez ceux issus de l’immigration (dont les parents sont nés à l’étranger) figurent dans l’enquête Trajectoires et origines (TeO) sur «la diversité des populations en France»,menée conjointement par l’Ined et l’Insee, dont une nouvelle vague de conclusions a été rendue publique hier.

«Francité». Sur le papier, 42% des immigrés sont pourtant français, et 97% de leurs descendants nés en France. Par ailleurs, 20% seulement des premiers et un tiers des seconds ont une double nationalité. Dans leur grande majorité, ils sont donc exclusivement français. Et pourtant, «parmi les immigrés ayant acquis la nationalité française, la moitié partagent ce sentiment de ne pas être perçus comme des Français», signalent les chercheurs de l’Ined. Quant à leurs descendants, «bien que de nationalité française, ils sont 37% à ne pas se sentir reconnus comme des Français». Ceux qui se sentent le mieux reconnus sont les Français d’origine subsaharienne, puis marocaine, tunisienne, algérienne et turque. En queue de peloton, les Français originaires d’Asie du Sud-Est. 32% d’entre eux seulement ont le sentiment que la société les considère comme des Français à part entière. Mais ces immigrés et ces descendants d’immigrés se sentent-ils, eux-mêmes, Français ? «Le fait de vivre en France crée un sentiment d’appartenance plus ou moins actif selon son histoire, son éducation, ses références, son milieu social, etc., observent les chercheurs. Inversement, avoir la nationalité française ne détermine pas nécessairement le rapport à la "francité".»

Schizophrénie. A en croire les chiffres de l’Ined, les immigrés naturalisés français et leurs descendants ont pourtant très majoritairement le «sentiment d’être français». A 82% pour les premiers, à 89% pour les seconds. Pas rancuniers, les immigrés d’Asie du Sud-Est seraient les plus cocardiers. Est-ce facile de se dire français quand la société vous conteste cette qualité ? Sans doute pas. Or, cette schizophrénie risque de s’accentuer, le gouvernement s’apprêtant à modifier profondément le droit de la nationalité, que ce soit à travers la dénaturalisation pour les assassins de policiers ou la remise en cause du droit du sol, sur laquelle une mission constituée par Nicolas Sarkozy devrait bientôt plancher. Les autres conclusions confirment ce que l’on savait déjà. En fin de collège, les garçons issus de l’immigration - à l’exception de ceux originaires d’Asie du Sud-Est - sont davantage orientés vers des filières plus courtes et moins valorisées que l’ensemble de la population.
Ils se caractérisent également par une plus forte proportion de décrochage scolaire. A l’inverse, les filles d’immigrés accèdent plus souvent aux filières longues générales que les filles de la population majoritaire. Les garçons en retirent un sentiment d’injustice face à ce qu’ils ressentent comme des «discriminations ethno-raciales».

Les inégalités entre les Français issus de l’immigration et l’ensemble de la population se retrouvent dans l’emploi. «En moyenne, les actifs immigrés ont un taux de chômage plus élevé que les actifs de la population majoritaire.» Et, pour leurs enfants, la situation est pire : «Le taux de chômage des descendants d’immigrés dépasse celui des immigrés de même origine.»

Décote salariale. Passée la barrière de l’embauche, les immigrés et leurs descendants subissent également des discriminations salariales. «Le salaire horaire des hommes immigrés venus d’Algérie est en moyenne de 13% inférieur à celui des salariés de la population majoritaire». Quant à leurs enfants, «la décote salariale apparaît souvent supérieure à celle des immigrés de même origine».
Malgré ces écarts de situation avérés, les immigrés se plaignent relativement peu des discriminations. A la question «pensez-vous qu’en France, certaines personnes subissent des traitements inégalitaires ou des discriminations à cause de leur origine ou de leur couleur de peau ?»,ce sont les Français non issus de l’immigration qui sont les plus alarmistes. Concernant le racisme, un tiers des immigrés et de leurs descendants déclarent l’avoir subi. Plus inquiétant, parmi ceux qui ont été épargnés jusque-là, 30% affirment s’y «sentir exposés».

Source : Libération.fr

En reprenant les thèmes contre le multiculturalisme, la chancelière allemande veut contenir son aile droite.

Le débat hystérique sur la place de l’islam en Allemagne et sur l’intégration des étrangers continue à faire des vagues outre-Rhin. Pour calmer la dérive populiste de certains responsables conservateurs qui veulent limiter «l’immigration massive» turque et arabe, Angela Merkel a durci le ton. Elle a décrété la mort du «multiculturalisme» (lire également p. 19), un projet de société, associé à la gauche, où les cultures cohabiteraient pacifiquement. La chancelière n’a pu que garantir aux ultras le primat de la culture allemande en Allemagne. Elle sait en effet que son pays, pour des raisons économiques et démographiques, ne peut se passer des immigrés, quelle que soit leur origine.

«Fourre-tout». La publication récente de statistiques officielles confirme les positions de la chancelière et montre que la thèse selon laquelle l’Allemagne fait face à une «immigration massive» est fausse. En 2009, l’Allemagne a enregistré 721 000 arrivées, principalement des Polonais et des Roumains, contre 734 000 départs, soit un solde négatif de 13 000 personnes (56 000 en 2008). «Mme Merkel a pris la mesure du danger. Elle essaye de prendre le contrôle du débat et de réunir une aile droite bavaroise qui a peur de voir apparaître un parti populiste concurrent, comme c’est le cas en France avec l’UMP et le Front national, et une aile plus modérée et libérale», explique Henrik Uterwedde, directeur adjoint de l’institut franco-allemand de Ludwigsburg : «Son attaque sur le multikulti était exclusivement destinée à satisfaire sa clientèle conservatrice. Le multikulti est un concept fourre-tout que la droite allemande a collé à la gauche et qu’elle utilise comme un chiffon rouge», précise-t-il.

Suivant la ligne d’attaque adoptée par la chancelière, les ministres de l’Economie, de l’Education, de l’Emploi et des Affaires sociales ont annoncé dès lundi un train de mesures concernant, d’une part, le renforcement du «devoir d’intégration», comme l’obligation de suivre des cours d’allemand sous peine de sanctions et, d’autre part, l’ouverture plus large des portes de l’Allemagne, mais seulement pour une «clientèle» triée sur le volet. Annette Schavan, ministre de l’Education, a pour sa part présenté un projet de loi qui doit faciliter la reconnaissance des diplômes étrangers. Et la très populaire Ursula von der Leyen, ministre de l’Emploi et des Affaires sociales, a précisé que les travailleurs des pays arabes et musulmans étaient les bienvenus, «pourvu qu’ils maîtrisent la langue, qu’ils aient une profession et un niveau de qualification dont nous avons besoin et qu’ils soient prêts à s’engager pour l’Allemagne». Les mesures évoquées seront approfondies dans des groupes de travail auxquels le chef des conservateurs bavarois a été aimablement convié. Par ailleurs, un Sommet national de l’intégration aura lieu le 3 novembre.

Le hasard du calendrier faisant bien les choses, l’offensive «intérieure» lancée par Angela Merkel est épaulée de l’extérieur par le président de la République fédérale, Christian Wulff, qui effectue une visite officielle de quatre jours en Turquie. En déclarant le 3 octobre que «l’islam fait évidemment parti de l’Allemagne», le chef de l’Etat a provoqué la rébellion populiste des conservateurs bavarois. Le président allemand en a profité pour rappeler que c’est une erreur «de prétendre qu’un groupe entier ne peut et ne veut s’intégrer». Sa position et celle de Mme Merkel sont renforcées par les déclarations du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a récemment appelé ses compatriotes installés en Allemagne à apprendre l’allemand et à tout faire pour s’intégrer. Enfin, Mme Merkel a reçu le soutien des patrons allemands, qui s’inquiètent de plus en plus de la tournure du débat : «Nous avons un besoin urgent de migrants qualifiés venant de tous les coins du monde», a affirmé le président des chambres de commerce et d’industrie allemandes, Hans Heinrich Driftmann, en demandant que l’Allemagne s’engage à développer une «culture de la bienvenue».

Discours. Pendant que la droite bataille, la gauche allemande affiche une certaine réserve : «Sur la question de l’immigration, la droite n’hésite pas à taper du poing sur la table et à être politiquement incorrecte, elle est moins gênée que la gauche, dont une partie de l’électorat n’est d’ailleurs pas hostile à une limitation de l’immigration», explique Henrik Uterwedde, pour qui la ligne qui partage les populistes et les autres ne correspond pas au traditionnel clivage gauche-droite. La gauche allemande a ainsi salué le discours du 3 octobre du Président, membre éminent du parti conservateur. Et c’est le parti social-démocrate et les Verts qui ont été les premiers à créer, sous Schröder, les fameux parcours d’intégration sur lesquels le gouvernement Merkel s’appuie aujourd’hui : «Le SPD et les écologistes sont pragmatiques et plutôt proches des positions de Merkel. Quant à la gauche radicale, on ne l’entend presque pas, probablement parce qu’elle ne veut pas froisser son électorat de l’Est, qui n’a pas une grande habitude des étrangers.»

Source : Libération.fr

Un séminaire sur les effets de la crise économique sur les Marocains établis en Espagne, a souligné l'importance de la formation professionnelle et de la formation continue comme moyen de faciliter la réintégration des immigrés Marocains au chômage dans le marché du travail en Espagne.

Les participants au séminaire "Les effets de la crise sur les migrants en Espagne: le cas des Marocains", qui a clos ses travaux mardi soir à Madrid, avec la participation de hauts responsables espagnols et marocains et d'experts en matière d'immigration des deux pays, ont également appelé à accorder une importance particulière aux jeunes et aux femmes, les catégories les plus affectées par la crise économique qui frappe de plein fouet l'Espagne.

Le chômage en Espagne, l'un des pays les plus touchés par la crise en Europe, a dépassé le seuil record de 4 millions de personnes au premier semestre de 2010, soit près de 20,5 pc de la population active, selon des données récentes. Les immigrés sont les plus affectés avec un taux de chômage de 28 pc contre près de 16 pc chez la population active espagnole. Ce taux grimpe à 47 pc dans les rangs des immigrés Marocains, dont 60 pc sont des jeunes âgés de moins de 25 ans.

Les experts, académiciens, syndicalistes et responsables marocains et espagnols participant à cette rencontre, organisé à l'initiative du Conseil Consultatif de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), ont également insisté sur la nécessité d'adopter une approche globale, dans le cadre de la concertation entre l'Espagne et le Maroc, de la gestion de la question des immigrés marocains établis en Espagne, la communuaté étrangère la plus touchée par les effets de la crise.

Ils ont, en outre, plaidé pour le renforcement de la coopération entre les syndicats espagnols et marocains, relevant que les relations de coopération et de coordination déjà existantes entre elles, leur ont permis d'établir des partenariats en matière de formation continue et de formation professionnelle des immigrés marocains pour leur garantir une meilleure intégration dans le marché du travail.

Le séminaire a été également l'occasion pour mettre en relief l'importance de la coopération entre les associations de la société civile des deux pays notamment celles qui s'activent à atténuer les répercussions de la crise économique sur les communautés immigrées.

Les participants ont, par ailleurs, appelé à multiplier les efforts pour faire face à toutes les formes de discrimination contre les travailleurs immigrés marocains en Espagne en matière d'emploi notamment dans les secteurs prometteurs comme celui des services.

Lors de cette rencontre, organisée en collaboration avec la Fondation "Casa arabe", en partenariat avec la Direction générale de la citoyenneté espagnole à l'extérieur et la Direction générale de l'intégration des immigrés, le président du CCME, Driss El Yazami, a affirmé que le CCME est pleinement conscient de la gravité de la situation des immigrés marocains en Espagne en cette période de crise, appelant la société civile et les partenaires sociaux et les gouvernements à unifier leurs efforts visant à atténuer les effets de la crise sur l'immigration, et œuvrer à la protection des droits de la communauté Marocaine établie en Espagne et à la mise en oeuvre de programmes de soutien au profit des catégories les plus affectées notamment les jeunes.

Le séminaire, qui a réuni des chercheurs marocains et espagnols, des représentants des syndicats espagnols et marocains, ainsi que de nombreux acteurs associatifs de l'émigration marocaine, a été l'occasion de dresser l'état des lieux et les effets de la crise sur les immigrés Marocains et de réfléchir sur les réponses que peuvent donner pouvoirs publics et acteurs sociaux à cette nouvelle donne.

Source : MAP

"Au cours de l'actuelle session parlementaire, de nouvelles lois strictes viendront combattre cette tendance très inquiétante de l'immigration clandestine. Elles inciteront fortement ceux qui souhaitent vivre au Canada à renoncer à ce genre de comportement et à emprunter les voies d'entrée prévues par la loi", a souligné M. Harper, lors d'une cérémonie mardi à Ottawa.

Un projet de loi visant à empêcher les passeurs d'utiliser "abusivement" le système d'immigration canadien sera soumis jeudi à la Chambre des communes (Parlement).

Le Premier ministre a félicité les nouveaux citoyens canadiens d'avoir "emprunté les voies d'entrée légales" malgré les longues périodes d'attente au lieu de "contourner le système en place".

Selon lui, l'arrivée massive de migrants clandestins est la preuve que "dans de nombreux cas", ceux-ci préfèrent contourner le système plutôt que d'attendre que leur dossier soit étudié.

Le ministre canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, M. Jason Kenney a exprimé lundi son engagement à présenter d'importantes mesures visant à lutter contre l'immigration clandestine à destination de son pays.

Source : Casafree

Centres de rétention crasseux et surpeuplés, cellules irrespirables, violences policières, les conditions de détention en Grèce des migrants ayant illégalement franchi la frontière ont été dénoncées comme "inhumaines" mercredi par un haut responsable de l'Onu à Athènes.

"Le temps est venu de prendre des mesures urgentes pour restructurer fondamentalement toute la structure de prise en charge des migrants" en Grèce, a déclaré mercredi le rapporteur spécial de l'Onu sur la torture, Manfred Nowak, au cours d'une conférence de presse à Athènes, donnée à l'issue d'une mission de 10 jours en Grèce.

Le rapporteur spécial a surtout noté la surpopulation des cinq prisons et neuf commissariats de police visités au cours d'une mission également consacrée aux centres de rétention et hôpitaux psychiatriques.

Certaines cellules de détention dans les commissariats, où les migrants sont parfois gardés jusqu'à deux semaines, étaient si bondées et sales que la mission de l'ONU a eu du mal à respirer, a-t-il témoigné.

"Je lance un appel à l'Union européenne, et à la Commission en particulier, pour aider le gouvernement grec (...) qui a besoin d'une assistance financière et technique substantielle afin de résoudre cette crise" a-t-il dit.

"Très souvent on m'a dit que le personnel de nettoyage n'osait plus entrer dans ces lieux surpeuplés"? a ajouté M. Nowak, "les conditions d'hygiène sont tout simplement indescriptibles".

Ainsi dans les cellules de rétention de l'aéroport international d'Athènes --prévues pour accueillir 18 personnes par groupes de deux-- la mission a trouvé 88 personnes, le plus souvent condamnées à uriner dans des bouteilles par manque de toilettes disponibles.

"C'est en soi inhumain", a ajouté M. Nowak.

Pour améliorer la situation, il a préconisé un transfert de l'examen des procédures d'asile aux autorités civiles du pays, et le placement du secteur des soins médicaux en prison sous tutelle du ministère de la Santé.

Il a aussi réclamé la création d'une commission indépendante enregistrant les plaintes contre la police pour enquêter sur les cas d'abus.

Citant des chiffres du gouvernement grec envoyés à l'Onu, entre 2003 et 2007, il a relevé qu'un seul officier de police avait été démis de ses fonctions dans le cadre de 238 enquêtes ouvertes pour mauvais traitement.

M. Nowak a également affirmé que dans certains quartiers populaires d'Athènes où les migrants squattent places et bâtiments à l'abandon, la police elle-même se sentait "menacée" par des groupes d'extrême droite, auteurs d'agressions racistes à l'encontre de ces populations.

Entre 300 et 400 personnes entrent illégalement en Grèce chaque jour, sans compter celles qui sont renvoyées par les autres pays européens, au titre du réglement communautaire sur le droit d'asile Dublin II, a indiqué M. Nowak.

Selon les chiffres de la police, 96.000 immigrants illégaux ont été arrêtés en Grèce au cours des neuf premiers mois de l'année, et les arrestations à la frontière terrestre gréco-turque ont progressé de près de 400% en un an.

Source : Romandi/AFP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Ameur a eu, lundi à Madrid, des entretiens avec la secrétaire d'Etat espagnole à l'Immigration, Anna Terron.

La réunion, qui s'est déroulée en présence du chargé d'affaires de l'ambassade du Maroc en Espagne, Farid Aoulhaj, a été axée sur l'examen des moyens de renforcer la coopération entre le Maroc et l'Espagne en matière de migration et des mesures nécessaires pour le soutien des immigrés Marocains établis en Espagne.

A cette occasion, les deux parties ont convenu de la création d'un groupe de travail conjoint entre le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger et le secrétariat d'Etat espagnol de l'Immigration qui aura pour mission de définir les domaines de coopération au service de la Communauté marocaine établie en Espagne.

M. Ameur et la secrétaire d'Etat espagnole à l'Immigration ont, également, abordé, au cours de cette réunion, les répercussions de la crise économique en Espagne sur les immigrés marocains, qui à l'instar des autres immigrés, sont touchés par le chômage.
A cet égard, les deux responsables ont souligné l'importance de la formation professionnelle et de la formation continue en vue de la réinsertion des immigrés Marocains dans le marché du travail.

Les entretiens entre les deux responsables ont été également l'occasion d'aborder certains problèmes auxquels font face les Marocains d'Espagne notamment ceux relatifs à leur situation administrative et le renouvellement des cartes de séjour pour les chômeurs parmi eux.

Dans ce contexte, la secrétaire d'Etat espagnole à l'Immigration a annoncé que le nouveau projet de Loi sur l'immigration, qui verra le jour fin 2010, devra comporter des facilitations pour le renouvellement des titres de séjour pour les immigrés en quête d'un nouvel emploi.

La rencontre a été également une occasion pour mettre en relief l'importance des politiques visant l'intégration des Marocains établis en Espagne et ce à travers la création d'espaces socioculturels à même de faciliter leur intégration dans la société d'accueil tout en veillant à la préservation de leur attachement à leur pays d'origine, sans oublier le soutien nécessaire au tissu associatif marocain en Espagne.

A cet égard, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger a souligné l'importance de la dimension culturelle dans l'intégration des Marocains de l'étranger, évoquant dans ce contexte le projet de création d'une «Maison du Maroc» en Catalogne, ainsi que plusieurs capitales européennes. Il a, par ailleurs, informé la responsable espagnole des différents programmes et chantiers lancés par le gouvernement au profit de la diaspora marocaine.

Les deux parties ont aussi fait part de leur disposition à mettre en place des programmes et partenariats dans le domaine de l'investissement au profit de la communauté Marocaine en Espagne dans le but d'encourager l'investissement dans le pays d'origine.
M. Ameur avait entamé, jeudi dernier, une visite de travail en Espagne, qui l'a, déjà, mené au Pays basque et qui doit se poursuivre jusqu'au 20 octobre.

Cette visite revêt une importance particulière étant donné la conjoncture économique que traverse l'Espagne où plus de 800.000 Marocains sont légalement établis.

Source : Le Matin/MAP

À l’heure où le débat public tend à stigmatiser, en France et dans d’autres pays européens, une catégorie de population précaire et construite dans l’urgence, les Roms, il apparaît nécessaire d’interroger les politiques migratoires actuelles en Europe.

Sur le plan économique, la présence des sans-papiers ne reflète pas une pression migratoire externe qui pourrait s’assimiler aux migrations de la misère, mais plutôt l’internationalisation d’un marché du travail faiblement rémunéré et segmenté.

Sur le plan politique, il est courant d’affirmer que l’harmonisation des politiques migratoires dans le cadre de l’espace Schengen remet en cause la souveraineté des Etats sur la question sensible des entrées. Or, ces politiques communes apparaissent plutôt comme la somme de frilosités nationales.

Conférence de Serge Weber, géographe, maître de conférences, Université Paris Est Marne-la-Vallée Animée par Virginie Guiraudon, sociologue du politique, directrice de recherche au CNRS, CERAPS

Cette conférence, programmé pour ce jeudi 21 octobre 2010, à 18h30 , abordera les paradoxes de l’européanisation des politiques migratoires aux échelles communautaire et nationale, en confrontant les logiques sécuritaires aux pratiques des migrants, dont l’espace de vie et les "savoir-circuler" sont devenus plus complexes. Ainsi, la dimension culturelle, qui semble l’emporter dans certains débats, doit-elle être explicitée et éclairée par des jeux de pouvoir qui demeurent essentiellement économiques.

Source : Cité nationale de l’histoire de l’immigration

La chanteuse Hindi Zahra, qui a représenté le Maroc au festival de musique et de paroles «SintraMisty 2010», a envoûté de sa voix voluptueuse et nostalgique un public venu nombreux, dimanche soir, assister à son concert au centre culturel Olga Cadaval à Sintra (nord de Lisbonne).

La perle soul méditerranéenne a offert au public un souvenir intarissable en interprétant un cocktail de chansons en anglais et en berbère brassant folk, soul, blues ou encore les rythmes du Souss…Suite

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