jeudi 4 juillet 2024 21:23

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

* L’opération Marhaba sera rehaussée par un programme décliné en deux axes.

* Le premier, relatif à l’opération d’accueil, sera marqué par l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage.

* L’accompagnement des MRE durant leur séjour se déclinera au travers de plusieurs actions culturelles et de sensibilisation à leur intention.

Cette année, l’opération Marhaba connaîtra un saut qualitatif certain. De plus, l'entrée en service du port de Tanger-Med permettra l'amélioration de la qualité des services, la réduction de la durée de transit, en plus d’un important réseau d’accompagnement.
En effet, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a dévoilé le programme national d’accompagnement des MRE pour les vacances estivales de l’année 2010.

Le programme, pour l’opération en cours, se décline en deux axes principaux. Le premier est relatif à l'opération d'accueil. En effet, cette rencontre avec la presse a été pour le ministre de tutelle, Mohamed Ameur, d’annoncer la mise en circulation du passeport biométrique et l'assouplissement des procédures pour l'obtention des titres de voyage. La saison estivale sera marquée pour les MRE par la mise en service d'un nouveau système de contrôle de l'intérieur des véhicules au niveau du port méditerranéen de Tanger, ainsi que le renforcement de la sécurité aux postes-frontière et dans les aires de repos.

Le deuxième axe de ce programme ambitieux est relatif à l'accompagnement qui sera décliné en quatre volets. Le premier s'articule autour des mesures administratives et juridiques adoptées, notamment la mise en place d'une permanence, et le renforcement des services chargés de l'accueil au sein du ministère. Dans ce sens, le Comité central interministériel pour le traitement des requêtes sera activé. Des ateliers de sensibilisation et de formation dans le domaine du code de la famille seront également organisés.

Le culturel présent en force

Le deuxième volet de l’accompagnement des MRE se rapporte aux actions et manifestations culturelles. Entre autres activités prévues, cette année connaîtra l’organisation de la deuxième édition des Universités d'été en partenariat avec onze Universités marocaines au profit de 500 jeunes MRE, sans oublier la participation de
160 enfants issus de familles défavorisées résidant au Sénégal, en Algérie, en Tunisie et en Libye, au programme des vacances d'été. Par ailleurs, quelque 220 jeunes Marocains résidant à l'étranger prendront part aux festivités de la fête du Trône.

Le programme culturel sera enrichi par l'organisation du premier Forum des jeunes Marocains du monde avec la participation de 500 jeunes venant de l'étranger et acteurs associatifs au Maroc.

Le troisième volet sera consacré à des mesures, de nature économique avec la mise en place des mécanismes d'accompagnement du Fonds de la promotion des investissements des Marocains du Monde «MDM Invest». Un programme de soutien à la création de 1.000 petites et moyennes entreprises au profit des MRE au Maroc, avec la participation de l'Agence française de développement, est également prévu. De même qu’un programme des investisseurs sera lancé pour accompagner les MRE originaires des régions des oasis du Sud.
Le quatrième et dernier volet est relatif à la dimension «Information et Communication» avec le lancement du nouveau portail électronique du ministère et l'organisation de rencontres avec les MRE dans les wilayas et les provinces du Royaume, en présence des walis, gouverneurs et responsables des services extérieurs concernés par les affaires de la communauté marocaine.

Les villes retenues cette année sont Imintanout, Tinghir, Guelmim, Khenifra, Taza, Khouribga, Fquih Bensaleh, Larache, Oujda et Berkane.

Une journée internationale sur le soutien juridique au migrant

Au programme également, une journée d'étude à l'occasion de la Journée nationale de la communauté marocaine résidant à l'étranger sur «Le rôle du soutien juridique dans la protection des droits de l'immigré», avec la participation d'experts et spécialistes marocains et étrangers.

Le thème choisi pour cette journée émane du souhait de cerner l'impact des crises sur la migration et les droits des migrants, notamment en temps de crise, et d'évoluer vers une prise en charge conjoncturelle des difficultés soulevées par les migrants à une prise en compte de la dimension migratoire dans l'élaboration des politiques publiques.
Les organisateurs veulent, à travers cet événement, sensibiliser les MRE à leurs droits, dans les pays d'accueil et faire évoluer l'application des conventions bilatérales et multilatérales relatives à la protection des droits des migrants et évaluer leur mise en service.

Source : Finances News

Le festival de la culture amazighe de Fès a levé, jeudi, le rideau de sa 6-ème édition, avec pour fil conducteur l'examen de l'impact de la migration sur les échanges culturels.

Rendez-vous annuel de promotion de l'interculturalité et de célébration de la chanson amazighe, cet évènement réunit cette année, dans le cadre de son volet académique, des experts, chercheurs et acteurs de la société civile, qui se pencheront, quatre jours durant, sur " le rôle de la migration dans la consolidation de la paix, de la démocratie, du développement durable et de la sauvegarde du patrimoine ".

La question de la signification historique, sociale et anthropologique de l'interculturalité en relation avec les flux migratoires sera soumise à l'attention des intervenants, qui tenteront d'établir "une approche cohérente, à même de renforcer le dialogue interculturel, la cohésion sociale et la culture démocratique".

Il s'agit, en premier, selon le directeur du Festival, M. Moha Ennaji, d'Œuvrer à la consolidation du processus de développement des valeurs de paix, de dialogue et de cohésion sociale et à l'approfondissement de la réflexion sur les stratégies à adopter pour mettre la culture nationale, dans toutes ses composantes, au service du développement humain durable.

C'est dans ce cadre que cette édition a fait le choix d'accompagner la dynamique de promotion de la culture amazighe, composante fondamentale du patrimoine culturel marocain, aussi riche que varié, a souligné M. Naji, à l'ouverture de ce festival.

La promotion de cette culture ne peut être conçue que dans le cadre d'une approche globale, incluant toutes les sensibilités culturelles, qui ont toujours fait la richesse du Maroc, relève, quant à lui, le recteur de l'institut royal de la culture amazighe (IRCAM), M. Ahmed Boukous.

Revenant sur les avancées réalisées dans le domaine de la culture amazighe, dont le lancement de la chaine amazighe, M. Boukous a mis l'accent sur l'importance de la poursuite de la réflexion sur les défis multiples qui se dressent devant cette culture, dans un environnement de plus en plus mondialisé.

Dans sa rubrique Hommage, le festival a choisi, à l'instar des autres éditions, de rendre hommage à une personnalité ayant contribué à la promotion de la culture amazighe. Le choix s'est ainsi porté, cette année, sur le chercheur en linguistique et littérature amazighes et secrétaire général de l'IRCAM, M. El Houssain El Moujahid.

Un certain nombre de poètes et artistes amazighs seront, eux aussi, honorés durant cette édition.

Outre le volet académique de cette manifestation, organisée par la Fondation Esprit de Fès, l'association Fès-Saiss et le Centre Sud-Nord, en partenariat avec l'IRCAM, la chanson amazighe sera dûment célébrée, à travers ses poètes et artistes chanteurs, qui donnent une image rayonnante à ce patrimoine littéraire et artistique.

Plus de 180 artistes marocains et étrangers investiront quatre scènes de la ville, dont les célèbres Ammouri M'barek, Amina Tabaamrant et Abdellah Daoudi, ainsi que le groupe Tifraz du Rif et les Algériens de Tagrawla.

Pour commencer, le public de la place historique de Bab Al-Makina pourra assister ce soir aux prestations de l'ensemble Ahidous des sources d'Oum Errabie, du groupe italien "Chafarde " et du chanteur populaire Abdelaziz Ahouzar.

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème "sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels".

Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960, indique, jeudi, un communiqué du CCME.

Des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des fédérations nationales de diverses disciplines sportives prendront part à ce colloque qui s'articulera autour de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l'éclosion et au développement du sport national marocain.

Alliant la rigueur académique et la force du témoignage des sportifs encore en vie ou, pour ceux qui ont disparu, les souvenirs de leurs proches et des responsables et journalistes qui les ont côtoyés, ce colloque a également pour objectif de rendre hommage à ces migrants d'un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines.

Ce séminaire sera enfin un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l'immigration et les choix qu'ils sont souvent amenés à faire au sujet du pays qu'ils vont représenter durant toute leur carrière et lors des compétitions internationales.

En marge du colloque, et en partenariat avec " 2M ", une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le mardi 27 juillet.

Source : MAP

L'intolérance religieuse est devenue l'une des causes majeures des persécutions contre les minorités dans le monde, selon le rapport annuel de l'organisation Minority Rights Group (MRG) publié jeudi.

La montée du nationalisme religieux, la marginalisation économique des minorités religieuses et l'abus des législations anti-terroristes alimentent une tendance croissante aux persécutions contre les minorités religieuses, selon l'organisation.

"L'intolérance religieuse constitue le nouveau racisme. De nombreuses communautés qui ont subi une discrimination raciale pendant des décennies sont maintenant visées pour leur religion", souligne Mark Lattimer, directeur de MRG.

Les communautés musulmanes aux Etats-Unis et en Europe ont été l'objet d'un contrôle croissant de l'Etat ainsi que de campagnes de groupes de droite. En Suisse un référendum a approuvé cette année une interdiction de la construction de nouveaux minarets, après une campagne du l'Union démocratique du centre (UDC), un parti de droite.

En Irak, des minorités religieuses, comme les chrétiens, les mandéens, les yézidis, les bahá'is, ont été cibles de violences, dont des meurtres, des viols ou des enlèvements.

Au cours de la dernière décennie, le typage religieux -- visant principalement les hommes musulmans ou originaires d'un Etat musulman -- a été utilisé de façon croissante par les gouvernements dans le cadre de mesures anti-terroristes.

Ainsi, au lendemain de la tentative d'attentat manquée de Noël 2009 contre un vol vers Detroit, les autorités américaines ont visé les citoyens de 14 pays, dont 13 de pays majoritairement musulmans, pour des contrôles renforcés aux aéroports.

Les minorités religieuses se heurtent aussi aux lois nationales d'enregistrement des religions. En Egypte par exemple, où seules les religions musulmanes, chrétiennes et juives sont reconnues, les Baha'is ne peuvent pas obtenir de papiers d'identité s'ils refusent de mentir sur leur appartenance religieuse et se voient refuser un accès à de nombreux services publics, dénonce MRG.

Depuis 2001, de nombreux pays, dont l'Azerbaïdjan, le Belarus, le Kazakhstan, la Serbie, l'Ouzbékistan et le Turkmenistan ont introduit ou réformé des lois sur l'enregistrement religieux.

Source : La Croix/AFP

Nabil Bouhajra, Franco-marocain âgé de 32 ans, est producteur cinéma à Paris. Il est né à Moulay Idriss Zerhoun (Meknès) et il a quitté le Maroc à l'âge de 10 mois avec «comme bagage » son « empreinte » et sa « fierté d'être marocain», dit-il.

- Yabiladi : Parlez nous de votre histoire, de vos parcours.

- Nabil Bouhajara : Je suis originaire de Lorraine, et plus précisément des Vosges où j'ai grandi. Mes parents nous ont donné, à mes 2 frères et moi, une éducation basée sur les valeurs marocaines, de l'Islam car ils avaient compris que pour mieux gérer son avenir, il était essentiel de préserver ses racines. C'est pourquoi je suis parfaitement bilingue, Darija et Français. Ce dernier nous le parlions qu'à l'école ou à l'extérieur, à la maison c’était la Darija. Pour nous le Maroc, c’était notre récompense de fin d'année. Si on ne passait pas en classe supérieure, nos parents nous menaçaient avec « pas de Maroc cet été ». Cela a réellement contribué à ma personnalité. Venir tous les ans depuis 1979 au Maroc, garder des liens forts avec la famille, les amis, le pays d'origine. Cela nous a aussi motivé dans notre parcours scolaire et professionnel, de rendre fier notre famille et de pouvoir, un jour, transmettre ce savoir que nous avons acquis dans un pays plein d'avenir. Ensuite, mes études m'ont mené à Nancy pour y poursuivre un DUT en Information et Communication, puis une licence. De là, j'ai tenté l'aventure parisienne. Ce qui m'a vraiment fait progresser, c'est lorsque j'ai intégré M6 en stage, en 2003.-

- Comment avez-vous intégré M6 ?

- J'ai travaillé 6 ans, de janvier 2003 à mars 2009 au sein de la branche Cinéma et Distribution de films du groupe M6, SND Groupe M6. J'y suis entré en tant que stagiaire pour valider mon diplôme de fin d'année (Bac + 5 en Management et Stratégie d'entreprise). J'ai découvert un monde totalement nouveau, et passionnant. Je ne dirais pas que j'étais cinéphile ni que j'ai toujours rêvé d'être dans ce milieu. Pour moi, le cinéma était un monde à part. Peut-être car je suis issu d’un milieu modeste et que je n’allais au cinéma qu'avec l'école pour voir des films de 3 heures sur la Révolution française ou sur Napoléon.
Je suis entré chez M6 par le plus grand des hasards. J'étais au bon moment au bon endroit. Etudiant à Nancy en 2001, j'ai rencontré Mathieu Bardel, à l'époque responsable de programmation et promotion des films chez SND Groupe M6, lors d'une de ses tournées promo avec une équipe de film qu'il était venu présenter à Nancy. Nous avions passé une bonne soirée. Nous nous sommes revus en décembre 2002, par hasard, lors d'une avant-première à Paris. On s'est tout de suite reconnu. On s'est revu pour déjeuner lorsque je sortais d'un entretien de stage pas loin de son bureau. Il cherchait un stagiaire, et moi un stage. J'ai passé l'entretien le jour même avec Olivier Chenard, directeur de la programmation et j'ai commencé le 7 janvier 2003. J'ai donc évolué dans une société de distribution de films qui naissait. J'étais en charge de la programmation et de la promotion des films. Cela passait par toutes les étapes, de l'acquisition des films, de la stratégie marketing, mise en place dans les salles, négociations avec les réseaux de salles, la promotion avec l'organisation de tournées promotionnelles avec les acteurs, réalisateurs, producteurs...

C'était vraiment passionnant de passer d'un film à l'autre. Les jours ne se ressemblaient pas car nous avions une ligne éditoriale variée et large. Du film d'action américain, au film français pointu. J'ai eu surtout la chance d'avoir une équipe dirigeante exceptionnelle, Thierry Desmichelle, PDG actuel de SND et M6 interactions, Mathieu Bardel, actuel directeur de programmation SND, qui m'a fait confiance et toujours encouragé. A mon âge, travailler avec des artistes tels que Leonardo Di Caprio, Martin Scorcese, Daniel Day Lewis, Pierce Brosnan, George Clooney ou encore Uma Thurman, faire 6 festivals de Cannes accrédité en tant que professionnel, ... c’était passionnant. Je pense que si on m’a fait autant confiance, c'est que je n'avais pas le syndrome du fan. Pour moi, c'étaient des personnes qui travaillaient avec moi, pour un but commun, la réussite du film.

- Tutoyer l’univers des stars, c’est quelque peu le rêve de millions de jeunes et de moins jeunes. C'était un rêve pour vous aussi ?

- Tutoyer le monde des stars n'a jamais été un rêve ou une raison pour moi de faire ce métier. Car en plus de ma personnalité et de mon éducation, je considère un homme pour ce qu'il est, et non pas en fonction du box office ou de ses ventes d'albums ou du nombre de couvertures de magazines people. Il est vrai que j'ai eu beaucoup plus d'affinités avec les acteurs américains, plus au courant du métier que l'on faisait. Ils savaient que la distribution, chez eux le « Studio », était très puissant et que leur carrière pouvait dépendre d'une bonne ou mauvaise gestion d'un film. Ils étaient très investis dans la promo de leur film. Il y a les autres, qui, je leur rappelais souvent, ne s'imaginent pas la chance qu'ils ont de faire ce métier et qui sont déconnectés du monde réel. Je leur rappelais souvent que ce que nous faisions était une chance, et qu'il fallait profiter de la vie. Nous n'étions pas dans une usine de textile travaillant de nuit pour le SMIC, ou sur des chantiers toute la journée par - 10° degré. C'est juste une question de personnalité, il y a de tout, comme dans tous les autres métiers. Ensuite, il y a toujours l'envers du décor, qui est inhérent à chaque domaine d'activité. Moi, j'ai des principes. Je ne fume pas, je n'ai jamais bu d'alcool ni touché à d'autres substances.

- Et au rayon des anecdotes ?

- Des anecdotes, j'en ai des tonnes (lol). Quelques films sur lesquelles j'ai bossé: Gangs of New York, Lord of War, Iron Man, l'Incroyable Hulk, L'ennemi Intime, Twilight, Je l'aimais, Gomez & Tavarez, People Jet Set 2, Mr & Mrs Smith, Matador, Michael Clayton, PS I love you, Nos Jours heureux, Predictions, Harvey Milk, Underworld, Vaillant, La cité interdite, Shall we dance, Ghost Rider, Nine...

- A quand un transfert d’expertise au Maroc ?

- J'envisage une ou plusieurs aventures cinématographiques au Maroc. Il est nécessaire que des personnes, qui ont appris à faire des choses, viennent les partager ici. Tous les ingrédients sont là! Une superbe lumière, des paysages incroyables et très divers, des personnes motivées. Je pense que les autorités aussi facilitent énormément la création artistique. Je suis en ce moment en train de produire avec mon associé Sébastien Rossi, une comédie américaine « SWAPPED » dans la veine de « Very Bad Trip », qui doit se dérouler entre Los Angeles, New York et le Mexique. Mais j'aimerais remplacer le Mexique par le Maroc. Nous sommes en train de chercher des fonds pour boucler le budget, qui est de 7 millions de dollars. La Jordanie nous avait abordé lors de l'American Film Market à Los Angeles pour que nous allions tourner chez eux, avec subventions et investisseurs privés à la clé. Mais je préfère pour le moment favoriser mon pays d'origine. C'est un ticket d'entrée à Hollywood car notre film est un film « Union », c'est à dire que notre scénariste est membre de la WGA (Writters Guild of America) et que nos acteurs pressentis sont des stars de Hollywood.

En outre, en avril dernier, j'ai aussi tourné un pilote pour une série que nous allons produire avec une société de production marocaine avec qui nous avons pris énormément de plaisir à travailler. L'idée est de faire une série avec notre savoir faire avec une image « à l'américaine ».  Nous voulions aussi montrer un Maroc moderne, beau, et qui bouge.

Source : Yabiladi

Le Consul Général du Maroc à Barcelone, Ghoulam Maichane, a tenu, récemment à Ibiza (îles Baléares), une rencontre de communication avec les représentants de la communauté marocaine établie dans cette région de l'Est de l'Espagne.

La rencontre a été consacrée pour s'enquérir de près de la situation des Marocains résidant aux îles Baléares, examiner les moyens à même d'aider à résoudre les problèmes auxquels ils font face et débattre de différentes questions les intéressant.

Les préoccupations de la communauté marocaine des îles Baléares notamment celles relatives à l'obtention de documents administratifs, l'enseignement de la langue arabe aux enfants des immigrés marocains nés aux îles Baléares, ainsi que d'autres questions relatives aux domaines administratif, social et religieux, ont été également examinées lors de cette rencontre.

La réunion a été également axée sur les moyens de promouvoir la participation efficace des immigrés marocains établis dans cette région dans la vie sociale, culturelle et politique, outre l'amélioration de l'image de l'immigré marocain en Espagne.

Selon les représentants de la communauté marocaine des îles Baléares, cette rencontre a constitué l'occasion pour réaffirmer la disposition des membres de cette communauté à être au service des grandes causes nationales, à leur tête la question du Sahara marocain.

Ils ont, dans ce contexte, souligné la volonté des Marocains des îles Baléares à redoubler d'efforts pour faire front aux manoeuvres des ennemis du Maroc et de son unité territoriale et d'informer l'opinion publique et la société civile espagnoles des différents aspects de cette question.

Par ailleurs, le consul général du Maroc à Barcelone a profité de sa visite aux îles Baléares, pour tenir une réunion de travail avec le président du Conseil des villes d'Ibiza et de Formentera, Xico Tarès, au cours de laquelle il a été procédé à l'examen de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région et des moyens de renforcer les relations principalement dans les domaines culturel, social et économique.

Source : MAP

 

Triple champion du monde de l'art martial du jiu-jitsu brésilien, le Belgo-marocain Hakim Gouram défendra, fin juillet prochain à Rio de Janeiro (Brésil), pour la quatrième fois de suite, son titre dans cette discipline propre au pays de la Samba.

Plus encore, cet artificier de talent a introduit dans ce sport de nouvelles techniques reconnues et appliquées dans les compétitions internationales.

Indétrônable face aux meilleurs du monde et notamment les Brésiliens, inventeurs de ce sport qui mélange judo et lutte gréco-romaine, ce jeune marocain de 33 ans compte engranger le titre mondial des deux principales catégories: le super-lourd et l'absolut.

Surnommé au Brésil "El Marokino", Gouram compte également à son actif plusieurs titres belges et européens dans cette discipline mais également en lutte libre (grappling), combat libre (free fight), full contact et boxe thaïlandaise.

Dans un parfait arabe marocain, Hakim Gouram confie à la MAP peu avant de s'envoler vers le Brésil, qu'il s'est orienté vers cet art martial après avoir pratiqué plusieurs sports collectifs et individuels, faisant savoir qu'il s'entraîne en solitaire de 4 à 6 heures par jour.

Pour se préparer aux championnats du monde, poursuit ce champion au grand gabarit (1,94 m pour 110 kg), il faut se rende à Rio de Janeiro bien avant les compétitions pour s'entraîner dans des clubs brésiliens.

"A la veille de chaque championnat du monde, je me rends au Brésil pour m'entraîner. N'ayant toujours pas de sponsors, je prends en charge mon voyage et mon séjour", a-t-il dit.

Sa passion pour ce sport et sa persévérance dans les entraînements en vue de se surpasser lui ont permis de contribuer au développement du "Brasilian Jiu Jitsu" qui a un siècle d'existence.

Gouram a introduit sept nouvelles techniques dont trois sont mondialement reconnues et appliquées dans le championnat du monde. "Quatre autres nouvelles techniques sont pratiquées mais devront être homologuées par les instances internationales", s'est-il enorgueilli.

Côté performances, Gouram compte plusieurs combats dans les différentes disciplines pratiquées et qu'il a en majorité remportés dont certains par KO et d'autres gagnés au premier round.

Revenant aux origines de cet art martial, Hakim Gouram a expliqué que ce jeune sport en permanente évolution est une lutte au sol se pratiquant traditionnellement avec un kimono. Chaque technique de finalisation, a-t-il poursuivi, se termine soit par un étranglement soit par une clef articulaire (nuque, épaule, coude, poignet, hanche, genou, cheville).

Selon lui, contrairement à la majorité des arts martiaux, qui privilégient le combat debout, pieds et poings, le jiu jitsu brésilien se focalise sur le combat au sol, domaine extrêmement technique.

Natif de Bruxelles, cet originaire de la ville de Casablanca a manifesté, dès son jeune âge, son attachement à son pays d'origine où il a passé cinq ans pour garder des liens solides et étroits avec la culture et l'identité marocaines.

"A l'âge de sept ans je suis rentré au Maroc où j'ai suivi des études primaires et me suis imprégné de notre culture et nos traditions que je porte depuis dans mon coeur", a-t-il fièrement ajouté.

Pour lui, le vrai champion du monde ne doit rater aucune grande compétition pour arborer le drapeau de son pays.

Il a dans ce sens affiché sa volonté de contribuer à l'essor du sport au Maroc en y introduisant cette discipline, se disant "toujours disposé" à former des champions marocains à l'instar de ce qu'il fait en Belgique.

"Je suis toujours disposé à apporter ma pierre à l'édifice et contribuer à l'essor du sport au Maroc qui connaît, ces dernières années, un développement sur tous les plans", a affirmé ce maître de jiu jitsu.

Il s'est dit également prêt à participer à la mise en place au Maroc de structures dédiées aux différentes disciplines d'arts martiaux et de sports de combat, assurant que le Royaume dispose d'un énorme potentiel à même de défier les plus grandes nations.

"Mon souhait est de représenter officiellement le Maroc et lever haut le drapeau rouge et vert".

Source : MAP

Son nom est Intissar Louah et elle en est fière jusqu'à la moelle. Marocaine à peine âgée de 14 ans, elle établie à Edmonton, en Alberta, dans l'ouest du Canada. Jusqu'ici, tout semble, le moins qu'on puisse dire ordinaire et "normatif" au commun des mortels. Mais, ce qui brave et défie le "normal" et lui octroie incontestablement le statut de génie, c'est qu'elle vient de publier son premier roman (98 pages) en pays d'accueil intitulé "Le chant de la colombe".

Un titre des plus révélateurs et mûrement réfléchi qui renvoie subrepticement à sa personnalité encore juvénile, à une certaine sublimation et à une volonté de vouloir voler de ses propres ailes et traverser, voire outrepasser l'Atlantique, afin de concrétiser un rêve qui l'a de tout temps caressé dans son pays d'origine. Celui de démontrer de vive voix sa capacité d'écrire et de décrire de manière éloquente avec un style original et éblouissant son parcours d'enfant, bref et ambivalent soit-il.

En fait, dès sa prime enfance, alors qu'elle admira les nombreuses peintures gravées de par-ci par-là sur les murailles et les rues de la ville de Chefchaouen, Intissar développa un goût pour le dessin. Elle commença également à explorer l'art de l'écriture. A huit ans déjà, elle écrivait de courts récits et poèmes qu'elle présenta devant ses amis de l'école.

Incrédule, Leïla, l'héroïne du "Chant de la colombe", apprenait en fait qu'elle et sa famille vont finalement rejoindre le père après deux ans. Elles traversent l'océan atlantique vers le Canada. Pourtant, très peu sait-elle que son premier jour à l'école et dans son nouveau pays d'accueil sera le début d'une véritable chasse au trésor, écrit l'auteure dans la préface du livre.

Intissar, au sens "victorieux" du terme, est devenue pratiquement une vedette en Alberta où elle est courtisée par les médias canadiens avides de glaner une déclaration de cette jeune fille marocaine qui, nonobstant sa bravoure et les sacrifices qu'elle a consentis pour s'intégrer dans un nouveau monde et un environnement qui ne sont guère les siens, a pu relever haut et fort les défis et défricher un chemin semé d'embûches pour s'imposer avec méritocratie dans la société d'accueil et devenir un modèle dont il faut s'inspirer, de l'avis même de ses enseignants canadiens.

Contacté par téléphone depuis Montréal, le père d'Intissar, M. Driss Louah, a déclaré à la MAP qu'il ne peut qu'être fier de l'exploit de sa fille qui a réussi, dès son tendre âge, à parer aux clichés injustement collés et colportés à l'encontre des communautés étrangères établies dans les pays d'accueil et à inciter ceux qui président aux destinées de ces contrées lointaines et généralement "inhospitalières" à remettre en cause et à revoir leurs préjugés et à reconnaître les exploits dont sont capables les immigrés.

"Ma fille Intissar demeure l'illustration la plus parfaite de tous les jeunes marocains et marocaines issus de l'immigration qui, dès que les moyens leur sont disponibles, excellent aussi bien dans les études que dans la vie professionnelle", a-t-il ajouté.

"Elle écoute et observe tout avec une sagesse surprenante et sa facilité à apprendre fait qu'elle se classe première de sa classe dans toutes les matières", s'est félicité le père d'Intissar, rappelant que sa fille aime l'écriture et, depuis son plus jeune âge, elle écrit, dans son journal intime, des histoires relatant les événements ayant marqué le plus sa vie tant bien au Maroc qu'au Canada.

Considérée comme la plus jeune écrivaine de la province anglophone d'Alberta, Intissar vient tout juste de recevoir le prix "On authoring and publishing a book" qui lui a été décerné par son école à l'occasion de la fête de fin d'année scolaire.

"J'écrivais depuis que j'étais toute petite et il s'avère donc tout à fait naturel qu'après avoir réussi, grâce à un style que je commençais à peine à maîtriser, à écrire de nombreux poèmes et narrer des histoires courtes. Actuellement, je me suis lancée dans ce projet de roman et Dieu merci ça était concluant", a confié à la MAP Intissar avec une humilité qui augure inéluctablement de bons auspices devant elle.

Son prochain challenge est de réécrire ou plutôt de "rechanter" son roman en langue anglaise, a-t-elle souhaité, tout en exprimant son immense regret de ne pas pouvoir le traduire pour le moment en langue arabe.

Aujourd'hui, Intissar est une adolescente, dont le talent inspire toute une génération dans le pays d'accueil. Une jeune fille qui s'est adonnée coeur et âme à l'écriture et tient délibérément à se sacrifier sur l'autel de l'excellence et de l'affirmation de soi, de surcroit lorsqu'on n'est pas chez-soi.

Bref, Intissar (victoire en langue arabe) compte n'épargner aucun effort pour affûter et perfectionner sa voix de jeune colombe et briller en tant qu'étoile avant de devenir bientôt une star, dont les étincelles transatlantiques attiendront et orneront comme un feu d'artifice le ciel du pays d'origine, le Maroc.

Source : MAP

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