L’échec des Européens à décider ensemble d’un minimum d’action collective face à la situation des réfugiés est le symbole d’une Europe qui se ferme face aux malheurs de ses voisins immédiats.
Pendant longtemps on a improprement utilisé le terme de « migrant » pour désigner une diversité de situations, y compris celle des réfugiés. Le terme de migrant est en effet imprécis puisqu’il ne distingue pas la personne qui quitte le pays dont elle est originaire pour améliorer sa vie, de celle qui n’a d’autre choix car sa survie en dépend. Il dénierait ainsi au réfugié la persécution qu’il subit ou qu’il craint de subir.
Chaque matin, à l’aube, Barakat marchait jusqu’à la frontière, sortait son passeport syrien de son sac et le montrait aux agents de police marocains. Et chaque matin, on lui ordonnait sans ménagement de partir.
Avec l’afflux récent de centaines de milliers de migrants en Europe, les politiques migratoires sont actuellement au cœur des préoccupations des Etats d’Europe et de Méditerranée.
L'Église chrétienne orthodoxe bulgare à laquelle appartient plus de 80% de la population du pays, a appelé le gouvernement à ne plus laisser entrer de migrants musulmans.
Des hommes voulurent franchir des frontières : ces migrations par-delà les frontières ont participé et participent au façonnage du monde.
Depuis le 20 août, sa famille est sans nouvelles. Mohammed Abu Khaled, un Syrien de 64 ans, est l'un des nombreux migrants portés disparus sur la périlleuse route de l'exode vers l'Europe du Nord.
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