samedi 30 novembre 2024 03:44

La Commission a adopté l'"Agenda européen pour l'intégration des ressortissants de pays tiers" en vue de valoriser davantage les apports économiques, sociaux et culturels des migrations en Europe. Cet agenda insiste sur la pleine participation des migrants à tous les secteurs de la vie des collectivités et souligne le rôle crucial des autorités locales à cet égard.

Cecilia Malmström, membre de la Commission et commissaire chargée des affaires intérieures, s'est exprimée en ces termes: "La réussite de l'intégration implique que les migrants aient la possibilité de participer pleinement à la vie de leur nouvelle communauté. Apprendre la langue du pays d'accueil, avoir accès à l'emploi et à l'enseignement, avoir la capacité socioéconomique de subvenir à ses besoins sont autant d'éléments primordiaux contribuant à une intégration réussie. Or, jusqu'ici, l'intégration des migrants en Europe n'est pas très concluante. Nous devons tous faire davantage d'efforts, par égard pour les personnes qui arrivent ici, mais aussi dans notre intérêt, car des immigrés bien intégrés constituent un atout pour l'Union européenne, compte tenu de l'enrichissement culturel et économique qu'ils apportent à nos sociétés."

Une enquête qualitative Eurobaromètre consacrée à l'intégration, réalisée au printemps dernier, a également été présentée aujourd'hui. Elle a permis des échanges de vues entre les citoyens de l'Union et les migrants et révèle qu'ils partagent certains avis en matière d'intégration. Un large consensus se dégage quant à l'importance d'une interaction au travail et dans les écoles et quant à l'apport positif des immigrés à la culture locale. Les deux groupes interrogés s'accordent sur les éléments qui favorisent l'intégration: être capable de parler la langue du pays, trouver un travail et comprendre la culture locale. Les citoyens de l'Union et les migrants qui ont participé à l'enquête conviennent également qu'il faut redoubler d'efforts, de part et d'autre, pour tirer parti de l'immigration. Les connaissances linguistiques insuffisantes des migrants et la ségrégation qu'ils subissent dans les quartiers défavorisés sont considérées comme les principales entraves à leur intégration. Ces questions appellent une action résolue et cohérente de la part de tous.

21/7/2011

Source : Media terre

« Inutile de débattre sur des sujets qui font maintenant consensus », disait Jacques Chirac. Les récentes décisions rendues par le Conseil d’Etat, juridiction administrative suprême, ne font que confirmer ce que répondait l’ancien président de la République à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur qui préconisait pour sa part un « toilettage » de la loi de 1905, dite de la laïcité. Depuis, la loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat a montré plus d'une fois sa flexibilité et son pragmatisme. Retour sur cinq cas d'école récents.

 Encore une fois, le Conseil d'Etat a remis les pendules à l'heure en donnant raison aux collectivités territoriales dans des affaires controversées concernant des lieux de culte. « Il n’a fait que rappeler l’Etat de droit en s'appuyant sur le code général des collectivités territoriales et la jurisprudence. Il ne se contente pas des généralités et tient compte des motivations de chacun », soulève Franck Fregosi, responsable scientifique de l'Observatoire du religieux de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence, se référant aux décisions prises mardi 19 juillet dans cinq dossiers où le rapport entre lieux de culte et collectivités territoriales a été remis en question par des plaignants.

Espaces culturels et cultuels

« L’institution a rappelé ce que la laïcité est dans son mode de fonctionnement, une laïcité flexible et pragmatique », explique Fregosi. Preuve en est, chacune de ces décisions répond à des besoins bien précis. Dans la commune de Trelazé, située dans le département de Maine-et-Loire, un contribuable avait contesté la décision du conseil communal d’acquérir et de restaurer un orgue pour l’installer dans une église. A Lyon, la décision du conseil municipal de remettre une aide de 1,5 million de francs à la Fondation Fourvière est à l’origine de la plainte de la Fédération de la libre-pensée du Rhône et de l'association République et Laïcité. L’aide avait contribué au financement de travaux de construction d’un ascenseur afin de faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite. Au Mans, un contribuable a exprimé son désaccord avec le financement, à hauteur de 380 000 euros, des travaux d’aménagement d’un abattoir pour ovins. Cette somme devait aider à aménager des locaux désaffectés pour en faire un abattoir destiné à fonctionner uniquement pendant l’Aïd-el-Kébir. A Montpellier, la construction d’une salle polyvalente mise à disposition à l’association des Franco-Marocains pose question. Enfin, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis, le conflit porte sur un bail emphytéotique (location entre 18 et 99 ans en droit français) remis à la fédération culturelle des associations musulmanes pour l’édification d’une mosquée.

« L’intérêt local prime sur la subvention déguisée »

Dans tous ces cas, le Conseil d’Etat a donné raison aux collectivités territoriales car « l’intérêt local prime sur la subvention déguisée et un lieu de culte peut aussi avoir une dimension culturelle », rappelle Franck Fregosi. Exemples : l’installation d’un orgue peut avoir une vocation artistique, pédagogique et la construction d’un ascenseur peut participer à la valorisation des atouts culturels et artistiques de la basilique de Fourvière. Concernant l’abattoir, l’intérêt local réside dans « l'application des règles de salubrité et de santé publique. Ce genre de solution permet de mieux contrôler l’abattage dans des lieux qui ne sont pas sains, comme dans les maisons ou les jardins. Cette commune n’a pas enfreint la loi de 1905 puisqu’elle apporte une aide provisoire, pendant la période de l’Aid-el-Kebir, et qu’il n’existe aucun autre abattoir à proximité », précise M. Fregosi, auteur de plusieurs ouvrages et articles sur l’islam et la laïcité en France.

Dans les cas de Montreuil et Montpellier, le code général des collectivités territoriales autorise, dans le premier et sous certaines conditions, la location d’une salle à une association à des fins religieuses, et dans le deuxième la remise d’un bail emphytéotique pour la construction d’une mosquée. « Une commune ne peut pas louer un local pour une occupation durable mais peut le faire de manière ponctuelle, ce qui est le cas ici, explique Franck Fregosi avant d’ajouter que la passation d’un bail avec l’objectif de construire un lieu de culte est légal ». « Cette disposition montre que l’idéal serait que chacun dispose de son lieu de culte », pointe-il du doigt.

Le vice-président du Conseil d'Etat, Jean Marc Sauvé, a par ailleurs récemment indiqué qu'il y a, « depuis deux ou trois ans une augmentation du nombre de litiges sur les aides financières de collectivités à des projets liés aux cultes religieux ». Pour Franck Fregosi, cela soulève la question de savoir si certaines religions, comme l'Islam, seraient plus concernées que d'autres. S'il est difficile d'y répondre, le chercheur relève une autre particularité : « certains de ces contentieux proviennent de particuliers. Ces individus se sentent-ils lésés ou sont-ils portés par des groupes d'extrême droite ? » s'interroge-t-il. Une chose est sûre, tous ces cas de figure montrent qu'« il y a un décalage entre les discours idélogiques et rigides de responsables publics déconnectés de la réalité du droit qui est, lui, plus pragmatique », fait remarquer Franck Fregosi.  

21/7/2011

Source : Yabiladi

Après son Anthologie des écrivains marocains de l’émigration, le raomancier et critique littéraire Salim Jay nous donne à lire avec cette nouvelle antholo- gie un panorama impressionnant de cette littérature méditerranéenne consa- crée à l’immigration-émigration : de La jambe sur la jambe du Libanais Faris Chidyaq (1885), en passant par Albert Cossery, l’Égyptien de Saint-Germain- des-Prés, pour s’achever avec Samba pour la France de Delphine Coulin.

Il existe une ville dont le maire vante sans complexes les bienfaits de l'immigration. Où deux habitants sur trois en sont issus. Et tiennent souvent le haut du pavé. C'est cela, New York...Suite

La constitution a consacré quatre articles garantissant la protection des droits et intérêts légitimes des marocains résidant à l'étranger, outre la constitutionnalisation du CCME. D'autres articles, consacrés à la défense et à la promotion des libertés publiques, à la bonne gouvernance, à l'égalité économique et sociale, à la parité et à la justice destinés à l'ensemble de la communauté nationale, les concernent également…Suite

Avec un ramadan précoce cette année, les arrivées des MRE pour l’été 2011 progressent lentement vers le point mort. Ces arrivées, jusqu’à présent, sont supérieures à celles enregistrées en 2010, pour la même période. Le bateau reste le moyen de transport privilégié.

 Avec le début du Ramadan prévu début août, les MRE soucieux de profiter pleinement de leurs vacances au Maroc, ont avancé leur arrivée. A moins de deux semaines du début du mois sacré, le rythme des arrivées est donc passé au ralenti. Par exemple, le 10 juillet dernier, les chiffres de  Fondation Mohammed V qui coordonne l’accueil estival des MRE, établissaient à 45 130 le nombre de MRE arrivés ce jour. Le 19 juillet dernier, leur nombre n’était plus que de 26 117.

Le bateau en pole

De manière générale 1 522 834 MRE sont revenus au Maroc depuis le 1er mai 2011. Ce chiffre représente une hausse de 3%, par rapport aux arrivées de 2010 pour la même période, nous précise encore  la Fondation Mohammed V.

La plupart des arrivées continue de se faire par bateau. Pour la seule journée du 19 juillet, 14 056 soit 54 % des MRE ont emprunté la voie maritime, contre 12 061 (46 %) pour les airs. Sur l’ensemble de la période allant du 1er mai au 19 juillet 2011, la plupart des MRE sont revenus au Maroc par bateau, mais les quotas restent équilibrés. Les retours par voie maritime et aérienne totalisent respectivement 847 545 (55,5 %) et 675 289 (44,5%) personnes.

Concernant les arrivées par bateau, on constate que moins de MRE ont pris leur voiture cet année, car les 223 304 véhicules recensés depuis le 1er mai, représentent une baisse  de 9,5% par rapport à la même période en 2010.

Phase retour initiée

Alors que le ramadan débutera vraisemblablement début août courant, et que les arrivées sont entrées en phase de récession, le planning de la Direction nationale de la Protection civile espagnole indique que la phase des retours par bateau est déjà entamée. Aucun chiffre n’est disponible pour l’heure, mais les statistiques des autorités espagnoles prévoient un premier pic de retour vers l'Europe pour le week-end à venir.

20/7/2011

Source : Yabiladi

Des prières dans la rue, subsumées dans un nouveau concept de « prières de rue », de nouvelles mosquées qui font polémique: le lien entre Islam et ville est évocateur en France. Le 27 juillet prochain, l'association marseillaise « Echelle Inconnue » invite à débattre sur ce sujet et projettera dans ses locaux une conférence du politologue Vincent Geisser intitulée « France, rêves de mosquée : les imaginaires sociaux à propos des projets de lieux de culte musulmans ».

Cette conférence a été enregistrée en février dernier, dans la bibliothèque Alcazar, à Marseille. Elle soulève un aspect peu discuté des mosquées en France : comment naît le projet d'une mosquée ? « On a coutume de présenter les projets de lieux de culte musulman comme le produit d'une demande homogène émanant de la communauté musulmane. Or, derrière ce thème apparemment fédérateur se cachent en réalité des aspirations hétérogènes, révélatrices de la manière dont les imaginaires sociaux investissent la place et le rôle des lieux de culte musulmans au sein de l'espace urbain. »

Infos pratiques

Date : 27 juillet 2011 à 19h00

Lieu : Centre ressource d'Echelle Inconnue, 18, rue Sainte Croix des Pelletiers, Marseille

Pour plus d'informations : 02 35 70 40 05 ou visitez le site d'Echelle Inconnue

20/7/2011

Source : Yabiladi

Le Conseil des relations américano-musulmanes lance cette année, pour le ramadan, un guide à destination de toutes les communautés musulmanes des Etats-Unis. Il donne des informations pratiques pour leur permettre d’accueillir dans les mosquées des non-musulmans dans les meilleures conditions.

 Opération communication pour l’Islam aux Etats Unis : le Council on American-Islamic Relations (CAIR) propose à toutes les communautés musulmanes d’organiser une opération portes ouvertes dans les mosquées, à l’occasion du ramadan, pour présenter leur religion aux non-musulmans. Un guide pratique intitulé « Sharing ramadan » (partager le ramadan) est depuis le 14 juillet dernier publié sur le site du CAIR, à destination de ces communautés.

« Nous espérons que les mosquées, les centres communautaires et les écoles musulmanes saisiront cette opportunité pour inviter leurs voisins pour un repas durant un ftour », explique Nihad Awad, directeur national du CAIR. Le CAIR est l’une des principales organisations, aux Etats-Unis, oeuvrant pour les droits civiques des musulmans. Le 26 juin, elle a publié une enquête réalisée en collaboration avec l’Université de Californie, qui recense tous les agressions et actes islamophobes en 2009 et 2010. « Nous avons découvert qu’un Américain sur quatre avait une perception négative de l’islam », explique Nihad Awad, directeur national du CAIR. Cependant, ceux qui ont une image positive de l’islam ont pour la plupart « été en rapport, par le passé, avec des musulmans ou la culture musulmane », continue Nihad Awad.

L’objectif du guide est donc clairement de mettre le grand public en contact avec les musulmans dans les mosquées à l’occasion du ftour afin de diffuser une image plus positive de leur religion. Il indique toutes les étapes à suivre pour garantir la réussite d'un évènement : former un comité local dans chaque communauté qui sera en charge de l’organisation, envoyer des invitations aux églises, synagogues et groupes civiques, avoir un hôte à la porte pour accueillir les plus curieux, préparer un espace particulier pour installer les invités, leur proposer de la documentation sur l’islam, etc. Tout y est, jusqu’au moindre détail : « nettoyer et préparer la mosquée ou le local. La première impression est capitale. Avoir une journée pour nettoyer la mosquée avant son ouverture. Prévoir de rafraîchir les endroits qui ont besoin d’un coup de peinture. »

Véritable outil de communication, le guide comprend, en annexe, des documents types à destination des futurs comités tels qu'un flyers et un communiqué de presse. Il donne également les détails de la marche à suivre pour inviter la presse et des personnalités. « Il est important pour les hommes politiques et les chefs religieux qu’un numéro de téléphone personnel à l’un des membres du comité suive une invitation écrite formelle », précise-t-il.

A l’intérieur des mosquées, ceux qui accueillent les visiteurs doivent être prêts à répondre aux interrogations les plus fréquentes. Une liste de ces questions ainsi que leurs réponses figurent sur le guide pour les préparer. Les femmes et le jihad sont évoqués dans les termes les plus consensuels possibles. « Eviter de présenter des documents avec une message politique fort », stipule clairement le guide.

20/7/2011

Source : Yabiladi

Le Maroc participe à la 16ème édition de la Foire Internationale du Livre de Lima (FILL), qui se tient du 20 juillet au 02 août, apprend-on auprès de l'ambassade du Royaume à Lima.

Le Maroc est représenté à cet événement culturel international par l'ambassade qui prévoit une exposition de livres, des conférences, un cycle de cinéma et un spectacle de danses marocaines, ajoute-t-on de même source.

La participation marocaine à cet évènement culturel auquel prennent part plus de 150 maisons d'édition, des universités, des centres culturels et plusieurs ambassades étrangères, vise à promouvoir le potentiel culturel marocain et à mettre en valeur les atouts touristiques du Royaume, unique pays arabe représenté à cette édition.

L'exposition de livres sera, précise-t-on, l'occasion pour mettre en exergue, à travers la collection d'ouvrages exposée, le rôle pionnier du Royaume dans la conservation et la récupération de l'héritage andalou que partage le Maroc avec le monde ibéro-américain, et la singularité identitaire marocaine dans le monde arabe.

Le stand du Maroc abrite une collection de plus de 200 livres, dont la majorité sont publiés en langue espagnole par des auteurs marocains et des maisons d'édition marocaines, et portant sur différents aspects de la culture marocaine : la littérature, l'histoire, l'artisanat, l'interculturalité, la gastronomie et le tourisme entre autres.

Par la même occasion, l'ambassadeur de SM le Roi à Lima, Mme Oumama Aouad, donnera une conférence sur le thème "la présence arabe dans la littérature latino-américaine", et prendra part à des tables rondes sur "le Maroc dans la littérature latino-américaine", et "la littérature latino-américaine".

Le cinéma marocain sera également à l'honneur lors de cette 16ème édition de la FILL, avec la projection de trois films marocains en version espagnole, en l'occurrence "Ali Zaoua" de Nabil Ayouche, "Juanita de Tanger", de Farida Belyazid et "Mémoire en détention", réalisé par Jilali Ferhati.

Par ailleurs, et dans le cadre des festivités de la Fête du Trône, les visiteurs de la FILL seront au rendez-vous le 30 juillet avec un show de danses marocaines exécutées par des danseurs péruviens professionnels.

21/7/2011

Source : MAP

Au lendemain de l'adoption de la nouvelle constitution, les Marocains du monde s'attellent à de nouvelles dispositions, davantage de propositions, dans ce nouveau contexte, en vue d'une meilleure contribution à la vie politique et non pas uniquement à la vie culturelle et économique...Suite

Le jeudi 21 juillet prend fin la première Semaine du film marocain en Chine. Les spectateurs de ce pays d’Asie ont découvert plusieurs films de cinéastes marocains. Pégase de Mohamed Mouftakir et CasaNegra de Noureddine Lakhmari ont été particulièrement appréciés par les Chinois...Suite

Les envois de fonds par les Marocains résidant à l'étranger continuent à affluer, avec un rythme en progression d'un mois à l'autre. À fin juin dernier, ils ont progressé de 7,1 %...Suite

À l'instar des années précédentes, la ville de Marrakech a choisi, encore cette année, de célébrer chaleureusement le retour des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Du 8 au 27 juillet, la ville abritera la 8e édition du Salon des Marocains du monde…Suite

Une 3e édition des «Universités d'été» très prometteuse au profit des nouvelles générations de la communauté marocaine résidant à l'étranger. Le programme en question vise particulièrement les étudiants âgés de 18 à 25 ans nés ou ayant grandi dans les pays d'accueil…Suite

Le renforcement des liens entre les nouvelles générations de la communauté marocaine résidant à l'étranger et leur mère patrie, est l'objectif visé par le programme des «Universités d'été», dans sa 3e édition…Entretien

Ibtissam Bouharat élue femme africaine de l'année en Belgique, elle fit son apparition pour la première fois en équipe nationale féminine à Rades à l'occasion du match retour du Onze national contre la Tunisie…Suite

La réunion qui s'est tenue mardi au cabinet du secrétaire d'Etat à la politique de Migration et d'Asile, entre des membres du cabinet de Melchior Wathelet (cdH) et une délégation du Collectif Sans-papiers, n'a rien apporté de neuf à la situation actuelle, ont conjointement indiqué le porte-parole de Melchior Wathelet et le porte-parole du Collectif.

"Nous les avons reçus mais nous ne leur avons rien proposé de nouveau par rapport à la précédente réunion, qui s'était déroulée en mai dernier", a indiqué le porte-parole du secrétaire d'État.

"Rien de positif n'est sorti de cet entretien. Le contexte politique belge n'est pas favorable, c'est toujours la même rengaine qu'on nous sert", a quant à lui regretté le porte-parole du Collectif Sans-papiers.

Sit in rue de la Loi

A l'issue de cette rencontre, les membres du Collectif Sans-papiers, qui avaient bloqué la rue de la Loi en improvisant un sit-in devant le bâtiment du secrétaire d'État, en milieu d'après-midi, à l'issue d'une manifestation, ont tenté de s'asseoir une seconde fois sur la chaussée, en signe de protestation, mais les forces de l'ordre les en ont empêché.

Après des discussions entre la police de Bruxelles Capitale Ixelles et les manifestants, la dispersion s'est effectuée dans le calme, la plupart des sans-papiers convergeant vers la place Saint-Josse, là où leur manifestation avait démarré, peu après midi.

Une centaine de membres du Collectif Sans-papiers ont manifesté afin de dénoncer l'aggravation de leurs conditions de vie, deux ans après la campagne de régularisation massive.

19/7/2011

Source : RTBF

Quand la discrimination positive permet à un policier incompétent d’accéder au plus haut rang de la hiérarchie, ça fait « Beur sur la ville ». Cette comédie policière signée Djamel Bensalah, offre surtout un regard décalé sur certaines problématiques de la société  en France, comme la vie dans les banlieues, l’islam et la burqa.

 Booder ,(anti) héros de « Beur sur la ville » Après « Neuilly sa mère » en 2009, Djamel Bensalah change de décor et signe en 2011 « Beur sur la ville », long métrage décalé qui emmène le spectateur dans une banlieue « chaude ».  Personnage principal du film, le Franco-Marocain Mohamed Benyamna, dit « Booder », incarne Khalid Belkacem, « le premier discriminé positif de la police ». C’est l’histoire d’un homme qui a tout raté dans sa vie : ses diplômes, son permis de conduire, et même ses vaccins. Policier incompétent de son état, il se retrouve du jour au lendemain, promu commissaire de police.

Premier gros dossier pour le nouveau commissaire, traquer le « tueur du vendredi », un serial-killer qui abat de jeunes femmes blondes à proximité de la mosquée de la cité, rapporte le quotidien Sud-Ouest. Khalid Belkacem est accompagné dans sa lourde tâche par Tong (Steve Tran) et Mamadou Seydou Koulibaly (Issa Doumbia), deux autres policiers issus de l’immigration, tous aussi incompétents que leur chef.

Caricature grandeur nature

L’histoire se déroule dans Villeneuve-Sous-Bois, une banlieue du département imaginaire du 9-9. « Cette banlieue, c'est la concentration de tous les problèmes que l'on peut trouver. Pas d'ascenseurs, un hôpital dégueulasse, une ville abandonnée », déclare Djamel Bensalah, le réalisateur.

Son long métrage est surtout une occasion d’aborder avec humour certains sujets sensibles, voire polémiques en France, comme l’insécurité dans les cités, l’islam, la burqa, etc. « On peut rire de ces termes anxiogènes pour les déstigmatiser. Il est important qu'un petit Arabe comme moi puisse rire de l'islam », confie encore Djamel Bensaleh, qui se dit au passage, « moralement opposé à l'idée de discrimination positive ». Booder de son côté, voit en ce film une manière de « désamorcer la peur de l'autre, de combattre le communautarisme ».

« Beur sur la ville » est donc une caricature de la société française et de ses polémiques. Si le lieu de l’intrigue, l’histoire,  et les personnages sont fictifs, le film lui puise sa matière  dans le vrai.  Le film utilise ainsi les vrais décors de Seine-Saint-Denis (93), rapporte encore Sud-ouest. L’humour étant le fil conducteur de ce long métrage, on verra notamment des plans filmés depuis l’intérieur d’une burqa, « pour voir qu'on n'y voit pas grand-chose ».

En tournée

Alors que le film est attendu dans les salles le 12 octobre prochain, les acteurs sont actuellement en tournée de promotion dans toute la France. Ayant débuté le 15 juillet dernier  par Saint-Jean de Luz, la caravane passait ce mardi à Ste-Maxime. Les 20,21, et 22 juillet prochain, ils sont respectivement attendus à Cogolin, au Lavandou , et Toulon. Plus d'informations sur le site officiel du film.

19/7/2011

Source : Yabiladi

La Marocaine Malika Abakil a remporté, mardi, l'épreuve du 800m du meeting d'athlétisme de Castres, au sud-ouest de la France.

Abakil s'est imposée en 2 min 04.09, devant la Colombienne Rosibel Garcia, deuxième en 2:04.33 et la Française Fanjanteino Felix (2:05.06).

L'athlète du FUS de Rabat confirme ainsi sa bonne forme lors de cette saison, marquée notamment par deux titres nationaux majeurs dans le 800m, à savoir le championnat national (fin juin dernier) et la Coupe du Trône (début juillet courant).

19/7/2011

Source : MAP

Pour avoir remis en cause le défilé militaire du 14 juillet, la candidate écologiste Eva Joly a été violemment attaquée par la droite. Le politologue Jean-Yves Camus revient sur cette contre-offensive basée sur le thème de l'identité et de la binationalité.

Comment peut-on expliquer le tollé suscité à droite par la proposition d'Eva Joly?

La droite tente d'instruire un procès à la gauche sur son supposé manque de patriotisme. C'est une constante du débat politique français depuis au moins un siècle et demi. Pourtant le patriotisme transcende les clivages politiques et n'a jamais été l'apanage de la droite. Il ne faut pas oublier que le patriotisme de la gauche a consolidé la République à la fin du XIXe siècle. Il y eut ensuite l'Union sacrée en 1914, puis la Résistance qui a uni des patriotes de tous bords. Qui est patriote en 1871, Thiers ou les communards? D'autre part, les positions des Verts sur la question de la Nation et sur l'Armée n'engagent pas toute la gauche.  

François Fillon qui apparaissait comme une figure modérée au sein de la droite sur les questions touchant à l'immigration, a remis en cause l'enracinement français de la candidat écologiste. Comment peut-on interpréter ses propos?

La question de la binationalité travaille la droite ces derniers temps. Le député UMP de Paris, Claude Goasguen avait récemment remis un rapport préconisant sa suppression pure et simple. Si le rapport n'a pas fait long feu, François Fillon a saisi l'occasion offerte par Eva Joly pour contenter la frange droitière de son électorat.  

En s'en prenant à Eva Joly, qui, en tant qu'ancienne magistrate, a prêté serment, la droite adopte un double discours. Rappelons-nous qu'en 2004, l'UMP n'avait pas rechigné à investir le pilote finlandais Ari Vatanen pour représenter la France au parlement européen. Un an plus tôt, la France avait également nommé Salomé Zourabichvili, ambassadrice de France en Géorgie en 2003. Un poste qu'elle a quitté pour devenir ministre des Affaires étrangères de la Géorgie quelques mois plus tard... 

Enfin aujourd'hui, retirerait-on sa nationalité française à l'otage franco-israélien du Hamas, Guilad Shalit, dont le sort préoccupe à juste titre le président de la République. 

Pourquoi la droite est passée du thème de l'immigration à celui de l'identité?

Sur l'immigration, la droite n'a jamais pu aller au-delà des déclarations de principe: la France est liée par des traités internationaux et par son appartenance à l'Union européenne. L'UMP sait en outre que les milieux économiques et patronaux ne sont pas favorables à une restriction de l'immigration, encore moins à son arrêt.  

Elle est face au même problème de cohérence lorsqu'elle s'attaque au thème de l'identité nationale. En effet chacun comprend quand la droite dit ce qu'il ne faut pas être si l'on veut devenir Français: ne pas être un fondamentaliste musulman, un polygame, un individu refusant l'intégration... 

Mais la frange la plus droitière de l'électorat veut bien plus: elle souhaite que certaines catégories d'étrangers, en raison de leur identité même, ne puisse plus devenir français. Selon eux, la nationalité ne doit plus s'acquérir par un acte de volonté mais seulement par la transmission. Or, pour aboutir à cela, il faudrait une révolution juridique qui constituerait une rupture majeure du pacte démocratique. L'UMP ne prendra pas ce risque mais elle ne peut pas le dire à ses électeurs droitiers. Pas plus qu'elle ne peut dire l'inverse aux centristes. 

Qu'en est-il de l'extrême droite?

L'extrême droite est prise dans d'autres contradictions. Le Front national a embrayé sur le refus de la double nationalité parce que les Franco-Maghrébins sont son obsession. Mais les attaques du FN contre la binationalité franco-norvégienne d'Eva Joly sont le signe d'une rupture idéologique. Pour toute une génération de militants nationalistes, les pays nordiques ont longtemps constitué un archétype positif.  

Toute une génération de cadres du FN, influencée par les théories néo-droitières sur les racines nordiques de la civilisation européenne, a doté ses enfants de prénoms germaniques ou scandinaves et lu les ouvrages de Jean Mabire, de Pierre Vial et de Dominique Venner.  

Dans les années 90, l'ancien conseiller régional FN Emmanuel Leroy écrivait dans une série de livres intitulée "Contes d'Europe", aux couvertures explicitement nordicistes. Désormais, il explique aux militants frontistes que la "stratégie de la supranationalité européenne" élaborée par les milieux néo-droitiers "est à tout le moins un échec et en tout cas une impasse". C'est une évolution du FN mariniste qui est en porte-à-faux avec cette idée présente chez beaucoup de militants d'extrême-droite selon laquelle le monde se divise entre les Européens (pas les occidentaux) et les autres. 

Quels bénéfices peut tirer la droite de cette polémique selon vous?

Très peu. Elle risque au contraire de se trouver écartelée davantage entre les partisans du modèle républicain de citoyenneté, issu de l'universalisme des Lumières, et la minorité qui reviendrait bien dessus, sans pour autant pouvoir donner une définition autre qu'exclusive de l'appartenance nationale. Résultat: une partie de ses électeurs peut envisager le choix du FN car elle estime que Marine Le Pen est la seule à tirer les conclusions politiques de sa vision de l'identité.  

Comment expliquer que le thème identitaire soit porté par une vague de partis néo-populistes aujourd'hui en Europe?

La crise économique n'explique pas la totalité du trouble identitaire qui secoue aujourd'hui l'Europe. La rapidité avec laquelle la mondialisation transforme nos repères, l'instantanéité avec laquelle les images du monde globalisé nous parviennent, la peur de la mondialisation comme indifférenciation entraîne une partie des Européens vers une mythification du passé. Et vers l'idée que la communauté nationale fait de moins en moins sens, que seul l'ancrage dans une tribu urbaine, ethnique ou culturelle peut contrebalancer le bouleversement civilisationnel. 

19/7/2011

Source : l’express

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