Faut il rappeler que le port du voile intégral, le niqab, est interdit en France dans les lieux publics, par une loi votée sous le gouvernement Sarkozy, entrée en vigueur il y' a plus de deux ans déjà? Le vote de cette loi, hormis les militants islamistes, n'a pas rencontré une résistance quelconque de la part des jeunes dans les cités, c'est plutôt dans une indifférence générale que le parlement a voté ce texte. D'autant plus que, selon la mission parlementaire de l'époque, ce fait, ne concernait qu'environ 1900 cas de femmes, porteuses de Niqab sur tout le territoire national, une pratique salafiste d'un autre âge, venue d'ailleurs, étrangère même aux sociétés du Maghreb, et dont le fondement religieux est sujet à contestations.

La récupération scandaleuse des intégristes

Les quelques casseurs interpellés par la police n'avaient rien d'intégristes, par contre on a pu observer comment certains islamistes ont occupé avec empressement l'espace médiatique et la toile, pour mettre en cause l'attitude des policiers et soutenir ''le frère'' et ''la sœur''. Cette malheureuse affaire démontre à quel point les tenants d'un islam militant et intégriste sont prêts à se servir des maux et du désarroi dans nos cités sensibles pour affirmer leur mode de vie et leur vision quitte à mettre en péril la paix sociale et faire voler en éclats le pacte Républicain.

On fait le lit du Front National

Il n'en demeure pas moins, que ces images de violences gratuites, d'anarchie et de destruction des biens collectifs ne font que conforter l'image d'un islam incompatible avec les valeurs de la République, porteur de menaces sécuritaires et identitaires. Ce sont ces mêmes images qui font monter le thermomètre de l'islamophobie.
Il appartient aux intellectuels, et militants issus de l'immigration épris de valeurs de progrès, de laïcité et de fraternité républicaine, de sortir de leur silence, de s'engager avec courage pour dénoncer la violence gratuite et la menace intégriste, avant qu'il ne soit trop tard...