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Racisme d'Etat et celui du peuple

Avec le décès de Nelson Mandela, c'est l'un des grands hommes du 20ème siècle qui vient de disparaitre.

Un homme qui a consacré sa vie à la lutte contre le racisme institutionnel issu du colonialisme dans l'Afrique du Sud. Emprisonné pendant de longues années, il était l'icône internationale de la lutte contre la racisme, devenu aussi la référence de tous ceux qui, en France et ailleurs, menaient des combats contre le racisme notamment dans les années 80 qui ont précédé sa libération intervenue en 1990.

Une libération qui a ouvert la voie à l'abolition de l'apartheid et la consécration en 1994 de N. Mandela premier Président multiracial de l'Afrique du Sud.
Malgré le côté ''cérémonial'' des funérailles, l'hommage rendu par les grands de ce monde s'imposait comme un acte naturel qui s'impose en signe de reconnaissance de la légitimité du combat mené contre l'absurdité du système de ségrégation des hommes entre eux.

Aujourd'hui, il n'existe aucun système de racisme étatique et institutionnel, ce qui est une grande avancée pour l'Homme, mais le racisme n'a pas pour autant disparu sur la planète.

En Inde, par exemple, bien que l'article 15 de la constitution adoptée en 1950 a interdit les discriminations sur la base des castes, dans les faits, la société indienne continue à fonctionner sous le régime des castes avec ses divisions basées sur 'le pur'' et ''l'impur'' avec des catégories socio-professionnelles définies à l'avance.

Dans un registre plus tragique, et au cœur de l'Europe, en 1992, l'éclatement de l'ex-Yougoslavie a été le théâtre d'exactions serbes contre les musulmans bosniaques, pendant plus de quatre ans, avec des méthodes d'épurations ethniques par des massacres de civils et des viols de femmes.

En 1994, le génocide ethnique Rwandais qui opposa les tutsis et les hutus a fait plus de 800 000 victimes dans des conditions barbares qui n'épargna ni femmes ni enfants.

La situation chaotique provoquée par les ravages du ''printemps arabe'' en Egypte n'a pas dispensé les coptes d'Egypte, victimes des hostilités de certains intégristes musulmans, heureusement contenues par l'armée Egyptienne qui demeure maître du maintien de l'ordre.

En Europe, et au sein même des grandes démocraties, on assiste depuis quelques années à une montée des nationalismes exacerbés et des partis d'extrêmes droites, qui prônent le rejet des étrangers et la préférence nationale en matière d'emploi, de logement et de santé.

Le racisme d'Etat a disparu en Afrique du sud, mais le racisme reste ancré dans l'homme, comme une fatalité, une maladie incurable, qu'il nous faudra surveiller et traiter en permanence !!

Hamid SOUSSANY

 

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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