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Un CCME affranchi

La constitution de 2011 a apporté, en grande partie, une réponse à la question de la représentation politique des marocains de l'étranger. Elle a ainsi consacré le droit de vote et d'éligibilité d'une manière claire dans son article 17.

Bien entendu, il appartient au gouvernement et au parlement de mettre en pratique des droits politiques des marocains de l'étranger par la rédaction et le vote des lois qui devront fixer notamment le nombre de sièges réservés aux MRE ainsi que le découpage des circonscriptions. Les marocains de l'étranger attendent également beaucoup, et d'une manière légitime, de la mise en pratique de l'article 18, qui leur promet une participation étendue au sein des institutions consultatives et de bonne gouvernance.

Le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger a été crée par Dahir en décembre 2007 sous l'ombre pesante de la question de la représentativité politique des MRE qui était posée d'une manière cruciale depuis le discours Royal du 5 novembre 2005 qui fait date.

Il faut bien reconnaître qu'une certaine confusion, mêlée à une dose de frustration de certains acteurs associatifs, a accompagné la naissance du CCME, devenu pour certain un exutoire de tous les maux.

Bien entendu, toute représentativité ne peut tirer sa légitimité que du suffrage universel qui est l'expression souveraine et démocratique des électeurs. Aujourd'hui, encore une fois, la nouvelle constitution de 2011 a réglé d'une manière claire et définitive la question de la participation politique des MRE.

L'architecture de la loi organique qui devra écrire ou réécrire les missions et la composition du CCME doit forcément tenir compte des acquis de l'expérience enrichissante du conseil et de l'affranchir officiellement de la question de la représentativité, acquise par la constitution, afin de lui permettre de mener à bien sa mission consultative, de conseil, d'expertise, de rétrospective et d'évaluation des politiques publiques, dans la sérénité, loin de l'agitation.

Les critères du choix des membres doivent répondre aux exigences qui relèvent de l'expertise et des compétences requises dans les différents domaines de la vie des MRE: art et culture, culte, économie, politique, information, vie associative...en tenant compte, bien entendu, des équilibres liés au genre, aux générations, à la répartition démographique et géographique.

La nomination des membres par Dahir Royal est une garantie de prestige et d'indépendance du conseil, elle doit demeurer comme un lien d'affection direct, parmi d'autres, qui lie Sa Majesté à la communauté marocaine de l'étranger.

Hamid Soussany

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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