jeudi 28 novembre 2024 23:46

L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, Omar Hilale, et le Directeur Général de l'ONUG, Sergei Ordzonikidze, ont inauguré, lundi soir, une salle rénovée et aménagée par le Maroc au Palais des Nations à Genève.

A cette occasion, ils ont offert une grande réception à laquelle a participé la Communauté diplomatique de Genève, les médias accrédités auprès de l'ONU ainsi que des journalistes suisses qui ont été émerveillés par la splendeur du travail du bois et l'agencement des décors de l'artisanat marocain, l'ensemble doté d'une technique de pointe en audiovisuel et en éclairage nécessaires aux réunions des Nations unies.

Baptisée désormais salle marocaine, elle est située au troisième étage et généralement réservée aux réunions présidées par M. Ordzonkinidze ou par le Secrétaire Général de l'ONU Ban Ki- Moon. L'opération de rénovation été réalisée dans la tradition de l'artisanat marocain, à savoir le plafond en bois de cèdre sculpté à la main par des artisans marocains, rehaussé par du plâtre sculpté doté d'une lustrerie ciselée dans du cuivre.

La table de réunion sous forme d'une feuille de laurier avec des piètements sculptés, a été conçue, dessinée et réalisée par des marocains. En bois de cèdre, elle accueille 27 conférenciers dotés chacun d'une place matérialisée par un sous main en cuir ciselé d'or en maroquinerie avec toutes les commodités en audiovisuel.

Par ailleurs 22 emplacements pour les observateurs ont été, également prévus et équipés des techniques audiovisuelles.

S'exprimant à cette occasion, M. Omar Hilale a mis en avant l'importance et la portée de la rénovation de cette salle au Palais des Nations, faisant savoir que cette réfection a été conçue et réalisée par l'Agence Marocaine de Coopération Internationale.

Il s'agit de la quatrième contribution marocaine du genre après les deux fontaines offertes à l'Office des Nations unies à Vienne et au siège l'UNESCO à Paris, en plus d'un joyau architectural et chef d'oeuvre de l'artisanat marocain, offert au siège de l'ONU à New York.

Cette contribution traduit l'attachement du Maroc aux principes de l'ONU et à la diversité culturelle qui est l'essence même des Nations unies, a souligné le diplomate marocain.

Par ce don, le Royaume du Maroc contribue aussi au renforcement du patrimoine culturel de l'Offices des Nations unies à Genève et à la diversité culturelle des Etats membres des Nations unies, a dit le représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève.

Quant à M. Sergei Ordzonkinidze, il a vivement remercié le Maroc pour ce don merveilleux qui reflète le savoir faire de l'artisan marocain, la générosité du Maroc et la richesse de son histoire et civilisation.

Et d'ajouter que cette contribution consacre la place du Maroc parmi les grandes Nations, et témoigne une fois encore de l'implication du Royaume dans les grandes questions du monde et de son soutien indéfectible à l'Organisation des Nations Unies.

19/4/2011

MAP

 

L’Association  de Consultants et Experts Marocains du Monde – ACEMM -  a été créée le 8 novembre 2010  en France à l’initiative  des compétences marocaines à l’étranger issues du milieu de l’entreprise, de l’université, et des cabinets spécialisés  au service du développement économique et social au Maroc et dans le monde…Suite

L’Association des Etudiants Marocains de France (AEMF) organise une conférence portant sur les évolutions que connaît le Maroc dans un contexte régional ambivalent…Suite

Au ministère chargé des Marocains résidents à l'étranger, l'heure est à la mobilisation des compétences…Suite

La question migratoire en Espagne est désormais régie par une nouvelle doctrine de gestion des  flux migratoires, des rapports de la société avec les étrangers et des conditions d’embauche de la main d’œuvre. À l’issue d’un large débat auquel avaient pris part durant plus d’un an syndicats, administration et associations d’immigrés, le conseil des ministres, le plus haut organe de l’exécutif, a approuvé, vendredi dernier lors de sa réunion hebdomadaire, le règlement d’application de la loi régissant les conditions de résidence et de travail des étrangers et leur intégration à la société espagnole. Apparemment, il paraît un texte moins coercitif que les précédents en cette matière mais apporte des nouveautés conformément aux impératifs de la nouvelle situation sociale qui se caractérise par une profonde crise économique.

Dans sa rédaction, le législateur a tenté d’atténuer toutes les expressions relatives aux instruments de répression, d’expulsion ou de détention arbitraire d’immigrés. Il a  particulièrement introduit trois aspects essentiels, qui ont d’ailleurs une connotation sociale. Il s’agit, d’instaurer un nouveau modèle migratoire en Espagne, fortifier la cohésion sociale et faciliter les conditions de retour volontaire de l’immigré. En définitive, il se considère comme un texte élaboré sur la base d’un large dialogue, qui introduit plus de rigueur aux procédures administratives et judiciaires en matière de migration et crée plus de mécanismes de collaboration entre les différents services de l’administration publique concernés (ministère de l’intérieur, de la justice et du travail et l’immigration). En tout cas, il institutionnalise l’application de la dernière loi révisée en matière de l’immigration. Sous la pression de la crise économique, les acteurs sociaux ont cependant exigé l’amélioration de son contenu en vue de l’adapter aux nouvelles conditions du marché du travail.

Le texte développe les mécanismes de gestion prévus dans la loi organique du 11 janvier 2000, après sa révision par la Loi organique 2/2009, adoptée par le parlement en vue de faire face aux défis du nouveau cycle migratoire, instaurer une cohésion entre l’arsenal juridique espagnol et les normes de l’Union Européenne en matière d’immigration.

Le gouvernement a dû recourir à une consultation du Conseil d’Etat ainsi qu’à une consultation publique à laquelle ont participé administration et société civile.

En résumé, le règlement apporte trois nouveautés essentielles par rapport au texte de la Loi organique. Il instaure des mécanismes de développer et garantir le changement d’emploi et de région pour les étrangers et encourage le retour volontaire à leur pays d’origine en cas de perte d’emploi. Pour cela, l’administration a créé des programmes qui déterminent les conditions de transfert et d’aides à la réinsertion dans leur pays d’origine. A ce titre, le premier vice-président du gouvernement et ministre de l’intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, a signalé vendredi dernier lors d’une conférence de presse, qu’il sera pris en considération le respect de l’ancienneté de résidence au cas où ces immigrés décident de retourner en Espagne afin de leur faciliter l’accès à un permis de résidence de longue durée ou à la nationalité espagnole.   
Le règlement développe aussi l’aspect relatif à la protection des immigrées victimes de la violence de genre se trouvant en situation irrégulière. En cas de dénoncer les mauvais traitements auxquelles elles sont soumises de la part d’un agresseur, celles-ci ne seront pas expulsées en application du nouveau règlement. Cette norme entre en vigueur au moment où  les groupes parlementaires discutent de la possibilité de faire bénéficier les immigrées victimes de violence de genre de meilleures conditions d’accès à des papiers en règle pour régulariser leur situation au plan administratif, et lorsque le cas de violence de genre est annulé par le juge faute de localiser l’auteur dénoncé.  
Enfin, le troisième aspect est relatif à la politique de gestion des flux migratoires. Le gouvernement compte dans sa nouvelle doctrine adhérer pleinement aux normes communautaires qui insistent sur une immigration ordonnée en relation « directe » avec la situation du marché du travail. Pour Rubalcaba, cette doctrine a un double sens puisqu’elle insiste sur « les droits et les devoirs » des immigrés en Espagne. Commentant l’approbation du texte de Règlement, la centrale syndicale Union générale des Travailleurs (UGT) a réagi à travers la diffusion d’un communiqué dans lequel elle considère qu’il s’agit d’un instrument qui va “contribuer à éviter un mauvais usage de l’immigration par les partis politiques dans leur campagne électorale”. Le texte, selon la centrale syndicale, “perfectionne” les instruments de régulation des flux migratoires, améliore la détermination de la situation de l’emploi et garantit “une meilleure protection et sécurité juridique pour les travailleurs” exerçant dans des conditions légales.
Cependant plus de 80 autres organisations sociales, dont des ONG, syndicats, associations et collectifs organisés au sein du « Réseau pour le droit d’avoir des droits », ont “totalement rejeté” le Règlement, estimant, dans un manifeste remis aux médias, que ce texte allait provoquer “la violation des droits” des immigrés qui représente 12% de la population espagnole. Pour les signataires, dans leurs revendications qui ont été communiquées au ministère du travail et de l’immigration ainsi qu’aux groupes parlementaires, ils demandent de régulariser la situation de toutes les personnes actuellement sans papiers en règle, reconsidérer les mesures d’expulsion et démanteler les Centres d’internement des immigrés. De même, ils critiquent le contenu du Règlement pour introduire des « concepts juridiques vagues, tel l’effort d’intégration » qui  risque de « conduire à un abus brutal de l’administration », « traite les immigres de simple marchandise » et « encourage la xénophobie et le racisme parce qu’il incite la recherche de boucs émissaires » aux problèmes sociaux tel le chômage. En prévision des futures échéances électorales, les signataires appellent les politiques a se comporter comme “freins” face aux manifestations xénophobes et racistes au ”lieu d’être des canaux de transmission” de ces phénomènes.        
Ainsi, la question de l’immigration en Espagne relance-t-elle le débat sur la manière de concevoir les droits humains, réguler les conditions d’entrée en Espagne et développer le concept de participation et de convivialité. Les statistiques officielles révèlent d’ailleurs que le collectif des immigrés est la grande victime de la récession économique puisque le chômage touche plus de 30% des étrangers, face à 18% des nationaux. Ce sont des motifs qui incitent l’immigré à penser sérieusement au retour dans son pays d’origine que de continuer de dépendre des prestassions sociales dans l’attente que s’améliore le marché du travail.

19/4/2011, Mohamed Boundi   

Source : Al Bayane

La décision des autorités françaises de bloquer, dimanche 17 avril, la circulation des trains depuis la ville de Vintimille, en Italie, vers la Côte d'Azur a avivé les tensions entre la France et l'Italie. En témoignent les nombreux articles parus, lundi, sur ce sujet dans la presse transalpine. Cette mesure, qui visait à empêcher l'entrée d'immigrés tunisiens sur le territoire français, a été levée en fin de journée dimanche.

Le quotidien La Repubblica dénonce ainsi "une gifle de Paris à Rome". Dans son éditorial, le journal de centre gauche analyse les enjeux politiques de cet incident diplomatique sous le titre "Les deux populismes".

"SPECTACLE PAS TRÈS GLORIEUX"

"Depuis plusieurs semaines, deux populismes s'affrontent en Europe offrant un spectacle pas très glorieux. Je dirais même misérable", écrit, dans La Repubblica, Bernardo Valli, ancien correspondant à Paris, spécialiste des relations entre la France et l'Italie. Selon lui, les événements du week-end à Vintimille "confinent au grotesque".

Son analyse politique débouche sur ce constat : "Une même vague croissante de populisme rapproche l'Italie et la France, mais renforce dans le même temps leur opposition." A Rome, la décision de délivrer des laissez-passer n'est "pas justifiée par des motifs humanitaires", rappelle le journaliste, mais procède "d'une ruse fourbe pour se débarrasser des immigrés".

Selon lui, les motivations politiques sont donc similaires des deux côtés de la frontière. "A Rome, le gouvernement dépend d'un parti xénophobe, indispensable pour la majorité parlementaire", la Ligue du Nord, "dont un dirigeant [Roberto Maroni] est même ministre de l'intérieur". "A Paris, à un an de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy affronte les plus mauvais sondages (...) et cherche à récupérer les voix de l'extrême droite en insistant, dans les limites imposées par son poste, sur l'aversion à l'égard des immigrés."

En conclusion, Bernardo Valli fustige "ces deux stratégies qui offrent, autant l'une que l'autre, une image de l'Europe tout sauf noble", et rappelle de nouveau "le drame humain qui se joue derrière le litige".

UN GOÛT AMER

Le principal quotidien italien, Corriere della Sera, se contente de relater les événements du week-end et prend note de l'avis de la Commission européenne qui ne conteste pas la décision française. Mais la rancœur reste bien présente et le journal rappelle que si "le conflit est résolu, du moins d'un point de vue pratique", pour le reste, c'est bien la "colère" qui domine dans ce "nouveau duel entre Rome et Paris sur les immigrés".

Le quotidien La Stampa, principalement lu dans le nord de l'Italie, consacre un reportage au sujet. Le journaliste se concentre sur le sort des touristes qui se sont trouvés bloqués dans la gare, sans information. "Une autre vision de Schengen", conclut Massimo Numa. Le journaliste fustige la France qui "joue des muscles" et "refuse de voir le problème en face".

Pour le très conservateur quotidien Il Tempo, la reprise du trafic ferroviaire ne met pas fin à "la crise diplomatique". "L'affaire est close, même si elle laisse un goût amer : elle a mis en évidence la mauvaise attitude des Français dans la coopération avec l'Italie sur le dossier de l'immigration." Un handicap diplomatique pour la France, qui reste très dépendante de son voisin transalpin au sujet de l'immigration. Le 8 avril, le ministre de l'intérieur français, Claude Guéant, avait déjà rendu visite à son homologue italien à Milan pour tenter de détendre les relations entre les deux pays.

19/4/2011, Charlotte Chabas

Source : Le Monde

Les Marocains du Canada ont souligné, le week-end dernier à Québec et à Montréal, la nécessité de prévoir dans la Constitution des dispositions claires et précises garantissant la représentativité des Marocains résidant à l'étranger appelant à inclure la spécificité MRE dans la constitution révisée.

 Des membres de la communauté marocaine se sont ainsi réunis "en vue de recueillir le maximum d'opinion sur la manière de porter notre voix auprès de la commission consultative de révision de la constitution", indique-t-on auprès des initiateurs.

A cet égard, il a été décidé de tenir des "conférences caravanes" à Montréal, Québec, Ottawa et Toronto en commun accord avec le Comité organisateur et les Associations concernées en vue de finaliser un mémorandum à l'attention de la Commission consultative de révision de la constitution.

Au cours de ces rencontres, initiative volontaire de certains membres de la communauté marocaine résidant à Montréal, les participants ont également plaidé pour la représentativité des MRE au sein des instances nationales comme le Conseil économique et social, le Conseil national des droits de l'homme, le Conseil de la concurrence..., outre la représentativité au sein du parlement et le droit de vote à partir du pays d'accueil.

Ces rencontres ont été aussi l'occasion de débattre notamment les nouveautés et les dimensions de la réforme constitutionnelle à l'épreuve du projet de régionalisation avancée, en insistant sur la révision du mandat du CCME et en s'interrogeant sur la constitutionnalisation de certaines instances de gouvernance stratégique à la lumière des bonnes pratiques de gouvernance.

Les chercheurs universitaires, juristes, représentants des médias et du monde associatif et culturel ayant pris part à ces rencontres se sont penchés sur les nouvelles réformes ainsi que sur la place accordée à la communauté marocaine résidant à l'étranger au sein de ces instances.

18/4/2011

MAP

Invitée par le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, une délégation composée de 24 étudiants anglais dont 17 d'origine marocaine a séjourné au Maroc du 11 au 18 avril 2011. A Fès où ils ont eu l'occasion de découvrir l'ensorcelante médina avec ses 11000 ruelles et sa majestueuse mosquée Quaraouiyine outre ses nombreuses médersas, la responsable du groupe, Amina Dahbi Skali, nous a déclaré : «Nous sommes très enchantés d'être au Maroc, le pays de nos parents mais aussi le nôtre. Nos différents contacts, notamment notre accueil au siège du ministère des RME par Mohamed Ameur, nous ont permis de poser des questions tout en recevant des réponses au sujet de la situation politique et sociale du Maroc, de ses institutions et des réformes de la Constitution annoncées le 9 mars par Sa Majesté le Roi.

«Permettez-moi d'ajouter que ce séjour nous a permis aussi d'établir des ponts avec certaines associations locales, afin de renforcer nos relations d'intégration et pourquoi pas de projection sur l'avenir avec la création de projets porteurs dans les deux sens».

Signalons que cette délégation s'est rendue à Rabat, Fès, Ifrane, Marrakech et Casablanca, visitant avec un vif intérêt le siège du Parlement et l'Université «Al Akhawayne».

Impressionnés par ce qu'ils ont découvert, ces jeunes pour la plupart des Londoniens, ont visiblement apprécié l'art culinaire fassi, ne tarissant par d'éloges sur l'accueil qui leur a été réservé à Fès, haut lieu de la gastronomie marocaine.

Rappelons que la capitale spirituelle a accueilli récemment le Prince Charles et son épouse, une visite au cours de laquelle le futur Roi d'Angleterre a plaidé pour un dialogue des civilisations dans une ville qui demeure un haut lieu de l'Islam, à travers notamment ses monuments historiques et ses institutions islamiques qui transmettent à chaque visiteur l'âme spirituelle de plus de 1200 ans d'existence. Cela parallèlement aux nobles missions qu'elle porte en faveur d'un dialogue tolérant et fraternel. Une ville qui peut s'enorgueillir d'être un carrefour des civilisations à travers le monde.

Ces deux visites qui ont eu lieu à quelques jours d'intervalle et ont rencontré un écho favorable auprès des habitants de la cité idrisside en perspective de visites programmées pour les jours et mois prochains, ont pour objectif principal le raffermissement des relations entre le Maroc et la Grande-Bretagne.

18/4/2011

Libération-synergies

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