samedi 6 juillet 2024 20:19

Le délai pour l’obtention de la carte d’identité nationale électronique est fixé pour le 31 décembre 2011. Toutefois les autorités prévoient plusieurs solutions pour les MRE qui n’ont pas pu se procurer la nouvelle carte avant l'échéance. Celle-ci pourrait même être repoussée en raison du retard pris dans la livraison des nouvelles cartes.

 Au delà du 31 décembre 2011, les anciennes cartes d’identité nationale seront révolues, a annoncé le ministre de l’intérieur Taieb Cherqaoui, mercredi 20 avril, devant la chambre des représentants. Il a affirmé que les services de son ministère sont en train de mettre en place des mesures pour faciliter l’accès et la généralisation de la carte électronique à l’ensemble des Marocains y compris ceux résidant à l’étranger.

Pour l’acquisition de la carte nationale d’identité électronique, les ressortissants marocains devront se présenter à leurs consulats munis de documents tels que le livret de famille marocain, la carte d’immatriculation consulaire sans oublier les photos. Ils peuvent aussi consulter le site conusulat.ma pour connaitre plus en détail les procédures relatives au renouvellement.

Retards

Cependant, selon Khalid Zouheir, ingénieur en charge de la modernisation des affaires consulaires au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, « pour l’instant, seules 60% des cartes nationales d’identité électroniques sont disponibles ». L'échéance du 31 décembre pourrait même être repoussée pour tous les Marocains. Il n'est pas sûr, dans ce cas, que les services administratifs qui demandent la présentation de la carte d'identité seront-ils mis au courant à temps : cafouilages en vue?

Pour es MRE désireux de retourner au Maroc et qui n’ont pas pu renouveler leur ancienne carte d’identité avant le 31 décembre - pour peu que l'échéance soit maintenue - plusieurs alterrnatives existent. Soit ils se rendent au consulat de leur pays d’accueil, soit ils présentent leur attestation d’immatriculation une fois arrivée au Maroc. Le cas échéant, ils pourront se rendre à la Direction des affaires consulaires du Royaume pour obtenir un certificat d’immatriculation et une nouvelle carte d’identité électronique.

Le ministère des Affaires étrangères prévoit de lancer prochainement une campagne de communication et de sensibilisation destinée aux ressortissants marocains, pour les informer sur les modalités d’acquisition de la carte d’identité électronique et du passeport, indique Khalid Zouheir, avant de rappeler que « le délai pour l’acquisition du passeport biométrique est fixé à avril 2015, conformément à la décision de l’Organisation de l’aviation civile internationale ».

La loi instituant la carte d’identité nationale électronique a été adoptée, en 2007, à l’unanimité par la chambre des conseillers. Avec la mise en circulation de cette carte, la Direction générale de la sécurité nationale veut réduire davantage les risques de fraudes liées aux cartes d’identité. Cette pièce va aussi dispenser les Marocains de certains documents administratifs tels que l’acte de naissance, le certificat de résidence, le certificat de vie ou encore le certificat de nationalité.

25/4/2011

Yabiladi

Plus de trois-cents ressortissants marocains établis dans la province de l'Ontario (Centre du Canada, 600 Kms de Montréal) ont bénéficié des "prestations consulaires délocalisées" se rapportant notamment à la nouvelle Carte Nationale d'Identité électronique (CNIE) et au Passeport biométrique.

Cette opération évitant à ces ressortissants marocains de se déplacer jusqu'à Montréal s'est déroulée, samedi et dimanche à Toronto, sous la supervision de la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani.

A l'instar des années précédentes et dans le souci de répondre aux sollicitations des ressortissants marocains établis dans diverses provinces canadiennes, d'autres opérations similaires sont prévues au Québec (7-8 mai) et à Vancouver (21-22 mai), a confié à la MAP Mme Souriya Otmani.

Cette opération permet aux membres de la communauté marocaine établis dans la province de l'Ontario, dans la ville de Québec et région, et dans la Colombie Britannique et autres de bénéficier ainsi des prestations et services du "Consulat mobile".

"Outre les formalités administratives, nous organisons des rencontres avec la diaspora marocaine et de nombreuses activités culturelles avec le concours des associations locales", a ajouté la Consule générale du Maroc à Montréal.

Deux jours durant, ce "consulat mobile" a fourni plus de 500 prestations (Carte Nationale d'Identité électronique, passeports, Etat Civil, légalisations et attestations diverses, Immatriculations) aux membres de la communauté marocaine établis en Ontario, une des provinces du Canada anglophone dans laquelle résident environ 15.000 ressortissants marocains.

"Les gens de l'Ontario ont vraiment apprécié le service offert et sont reconnaissants de l'effort déployé par le consulat", a témoigné M. Abdellah Messaoudi, président de l'Association Marocaine de Toronto (AMDT), qui a grandement contribué au succès de ces journées.

Par ailleurs, plusieurs responsables associatifs ont insisté, dans des déclarations à la MAP, sur la nécessité et le besoin pressent de l'ouverture d'un consulat à Toronto, en vue de desservir l'ensemble des provinces de l'ouest canadien.

25/4/2011

MAP

Ils aiment Yohji Yamamoto et recyclent des matières insolites. « Ils », ce sont ces créateurs découverts par Festimode et qui ont juré de révolutionner nos dress codes…Suite

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a condamné "avec la plus grande fermeté", vendredi, la profanation, dans la nuit de mercredi à jeudi, d'une mosquée à Reims (Nord-est), et s'est dit inquiet de la recrudescence de la xénophobie en France…Suite

La rencontre Photo Chili Maroc se poursuit jusqu'au 12 mai à Santiago et Coquimbo. Onze photographes marocains ont été invités à cette rencontre par luJ.it photographes chiliens, un an après que la photo chilienne ait été mise à l'honneur pendant le 14e Salon national d'art photographique (SNAP) en avril dernier…Suite

Reportage de Dario THUBURN

Armés de leur précieux permis de séjour temporaire délivré par l'Italie, des centaines d'immigrés tunisiens transitent ces derniers jours par la gare centrale de Rome, d'où ils espèrent gagner la France grâce aux billets de train gratuits remis par les autorités locales.

Après un voyage périlleux des côtes tunisiennes jusqu'à l'île de Lampedusa, ces Tunisiens fuyant la pauvreté affluent chaque jour à la gare de Termini en provenance de centres d'accueil du sud de l'Italie et en repartent avant le soir.

"Chaque jour, il y en a des centaines qui arrivent", raconte Dorsaf Yacoubi, une jeune Italienne d'origine tunisienne qui aide comme volontaire les immigrés en leur distribuant des repas préparés qu'elle retire d'une petite camionnette sous le regard des touristes et des policiers.

Un peu plus loin, des membres de la protection civile italienne distribuent des billets de train gratuits pour permettre aux Tunisiens d'arriver jusqu'à Vintimille, dernière ville italienne avant la frontière française.

"Il est nécessaire que la protection civile intervienne rapidement, avec notre aide naturellement, pour éviter les regroupements d'immigrés à Termini", a expliqué le maire de droite de la capitale, Gianni Alemanno.

Paris a d'ailleurs accusé Rome d'abuser de l'accord de Schengen sur la libre circulation des personnes en fournissant des documents de voyage et permis de séjour temporaires aux Tunisiens, accusant à mots couverts Rome de s'en débarrasser ainsi à bon compte vu que la plupart veulent aller en France.

Ce dossier est en tête des questions qui seront abordées mardi lors d'un sommet à Rome entre le président français Nicolas Sarkozy et le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.

"Nous ferons en sorte que Rome ne devienne pas la dernière étape d'une vague incontrôlée d'immigration", a affirmé M. Alemanno, un ex-néo-fasciste et ténor du parti de M. Berlusconi, s'attirant les critiques de la communauté catholique Sant'Egidio, qui a fait part de sa "stupéfaction, déception et préoccupation" face à l'attitude des autorités municipales.

"Nous sommes si accueillants quand des étrangers viennent dans notre pays, on veut juste un peu d'hospitalité et travailler. Nous sommes des gens honnêtes", se défend Nasser Seghaier, un informaticien de 26 ans qui espère pouvoir rejoindre son frère en banlieue parisienne.

"Sarkozy n'aime pas les Arabes, il y a beaucoup de problèmes", ajoute-t-il, tout en montrant fièrement ses papiers: "Regardez, c'est écrit que je peux aller n'importe où en Europe!"

Au total, plus de 20.000 migrants tunisiens ayant débarqué dans le sud de l'Italie entre janvier et le 5 avril, date d'un accord italo-tunisien de lutte contre l'immigration clandestine, ont bénéficié de ces permis temporaires délivrés pour raisons humanitaires.

En attendant, les Tunisiens présents à Termini sont surpris par le manque d'organisation des autorités italiennes: "l'organisation est complètement défaillante, honnêtement, je suis choqué", confie Mohammed Hammouda, un ingénieur électricien de 27 ans originaire de Sfax.

Il est arrivé le 26 mars à Lampedusa, la petite île italienne proche des côtes tunisiennes, d'où il a ensuite été conduit dans un camp du sud de l'Italie.

Dorsaf Yacoubi, la jeune volontaire de 18 ans, confirme elle aussi "l'absence d'organisation". "Il n'y a personne d'autre que nous", explique-t-elle en sortant des plateaux-repas de sa camionnette avant d'ajouter: "Je les aide parce qu'ils sont tunisiens comme moi!"

25/4/2011

AFP

Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi vont proposer mardi un réexamen des accords.

 À Rome

«Nous avons trouvé l'accord», annonce le porte-parole du Palais Chigi (le Matignon italien) et secrétaire d'État, Paolo Bonaiuti, à la veille du sommet franco-italien qui se déroulera mardi à Rome. Les fortes dissensions qui ont divisé les deux pays ces derniers temps, aussi bien sur la conduite des opérations en Libye que sur la question des permis de séjour provisoires distribués par l'Italie aux quelque 20.000 clandestins tunisiens débarqués sur l'île de Lampedusa, seraient donc surmontées.

Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi devraient lancer un appel commun à l'Europe, pour l'inviter à revoir l'accord signé en 1985 à Schengen sur la frontière commune. «Une révision s'impose pour adapter cet accord à des temps et un monde qui changent rapidement», affirmait dimanche le chef de la diplomatie transalpine, Franco Frattini. «Personne, pas même la France, ne veut torpiller cet accord. Mais il faut faire ce qui a été fait pour adapter l'euro au pacte de stabilité et de croissance», ajoutait-il dans une interview donnée au quotidien d'affaires Il sole 24 Ore.

Parvenir à un tel accord implique d'avoir surmonté tant de «malentendus». Exercice difficile, tant reste vif le ressentiment du côté italien. Les griefs de Rome portent d'abord sur la gestion de la crise libyenne. Rome a reproché à Paris d'avoir pris la tête de la coalition anti-Kadhafi sans l'avoir suffisamment associée. Silvio Berlusconi, dont l'amitié avec le Guide était notoire, s'est offusqué d'avoir été informé tardivement du déclenchement des opérations, alors que les appareils français pilonnaient déjà la Libye. Franco Frattini s'est aussi indigné que la France, la première, reconnaisse le Conseil national de transition (CNT) le 10 mars, sans en référer à l'Europe. Avant d'en faire autant trois semaines plus tard et d'accueillir le président de ce même conseil provisoire, Mustapha Abdel Jalil, mardi dernier à Rome.

Un climat de sourde hostilité

Quant à la gestion des flux migratoires, elle a donné lieu à un échange d'invectives qui sont loin d'être résorbées. La France est accusée de «manquer de générosité» en n'accueillant pas les clandestins tunisiens. Un ministre s'est même écrié que si elle ne voulait pas appliquer l'accord de Schengen, elle n'avait «qu'à en sortir». Les entretiens du 8 avril à Milan entre Claude Guéant et son homologue italien Roberto Maroni n'ont pas suffi à désamorcer ces tensions. La fermeture temporaire par la France de sa frontière de Vintimille pendant six heures, le 17 avril, a suscité à Rome un tollé qui ne s'est dissipé que quand Bruxelles a donné raison à Paris.

Ce climat de sourde hostilité a été attisé de surcroît par les visées de plusieurs groupes français sur des joyaux du patrimoine italien: LVMH a fait main basse sur Bulgari. EDF veut prendre les commandes de l'électricien Montedison. Lactalis cherche à conquérir le laitier Parmalat que le Trésor italien estime «stratégique» à l'économie nationale et veut défendre à tout prix.

Aussi a-t-il été décidé d'anticiper le sommet qui aurait dû se tenir fin juin et d'en restreindre les délégations. François Fillon, Alain Juppé, Claude Guéant et Christine Lagarde accompagneront Nicolas Sarkozy.

Par Richard Heuzé

24/4/2011

Le Figaro

La nouvelle vision qui orientera la politique gouvernementale en matière de gestion des affaires de la communauté marocaine à l'étranger sera bâtie sur un partenariat participatif, la responsabilité, l'engagement et la confiance mutuelle, a affirmé dimanche à Milan (nord de l'Italie), le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur.

    - E.S : Amina BENLAHSEN -

Cette approche, qui vise à associer pleinement la communauté marocaine à l'étranger à l'œuvre de développement menée au Royaume, devient incontournable eu égard aux mutations que cette composante de la société marocaine a connues elle même, a indiqué M. Ameur lors d'une réunion avec les compétences marocaines en Italie.

Le ministre a souligné que cette vision a été élaborée sur la base de quatre éléments essentiels: le nombre en constante progression des Marocains du monde qui a plus que triplé en un laps de temps assez réduit (en Italie et en Espagne à titre d'exemple), le choix fait par nombre de ces derniers de s'établir de manière permanente dans leurs pays d'accueil, la vulnérabilité sociale et économique de certaines catégories de la communauté du fait de la crise économique mondiale et ses incidences, et la composition même de cette communauté, qui recèle désormais un nombre important de compétences.

Pour M. Ameur, le défi consiste pour l'heure à trouver l'équilibre pour "accompagner l'enracinement de ces ressortissants marocains à l'étranger sans déracinement" et à les aider à réussir leur intégration dans les pays d'accueil tout en préservant leur identité et leur attachement à leur pays.

La migration et un facteur de développement qui doit être profitable aussi bien aux pays d'origine qu'aux pays d'accueil, à condition qu'elle soit encadrée par de véritables accords de co-développement et de partenariat, a observé le ministre en appelant les membres de la communauté marocaine à jouer un rôle de pont afin de contribuer au renforcement des relations entre l'une et l'autre parties.

M. Ameur a invité également les compétences marocaines en Italie à engager une réflexion profonde sur la manière de contribuer à cette nouvelle dynamique aux bienfaits certains pour tous, citant les expériences concluantes menées dans d'autres pays, tels que l'Allemagne, la France ou le Canada.

Il a rappelé dans ce même cadre les importantes réformes en cours actuellement au Maroc, à leur tête la réforme constitutionnelle annoncée par SM le Roi Mohammed VI dans le discours du 9 mars, qui exigent la mobilisation et l'engagement de toutes les compétences nationales y compris celles en dehors du pays.

 La réunion a été marquée par un débat fructueux avec les compétences présentes qui ont soulevé différentes questions les intéressant tout en exprimant leur adhésion totale aux propositions formulées aussi bien par M. Ameur que par l'ambassadeur du Maroc en Italie, M. Hassan Abouyoub, qui a qualifié cette rencontre de "rendez-vous de l'édification".

Le diplomate a plaidé à cet égard pour une nouvelle méthodologie de travail destinée à permettre à la communauté établie en Italie d'accompagner les nouvelles mutations que connait le monde en général et le Maroc et l'Italie en particulier.

Les deux responsables, qui étaient entourés des consuls généraux du Maroc à Milan et à Turin, MM. Mohiedine El Kadiri et Noureddine Radhi, ont tenu, par la suite, une réunion élargie avec les membres de la communauté marocaine en Italie.

Au cours de cette réunion, le ministre a souligné que grâce à la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI et à la mobilisation de toutes les composantes de la nation, le Royaume est resté serein face aux événements que connaissent certaines régions du monde arabe. Mieux que cela, le pays a accéléré la cadence des réformes et est entré dans une ère nouvelle augurant un lendemain meilleur pour tous, a-t-il ajouté.

M. Ameur avait assisté, samedi, en compagnie de M. Ahmed Taoufiq Hjira, ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, à l'ouverture de la première édition du Salon de l'immobilier et de l'art de vivre marocains "SMAP Expo Milan", qui accorde une place de choix à la région Tadla-Azilal.

 

A l'occasion de cette manifestation, M. Hjira a assuré, dans une déclaration à la MAP, que les Marocains résidant à l'étranger (MRE) pourront bénéficier, au même titre que leurs concitoyens au pays, de l'offre de logement social lancée conformément aux hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, dans le cadre d'un plan s'étalant sur une période de dix ans (2010-2020).

Le "SMAP Expo Milan", qui se poursuivra jusqu'à lundi soir, met à la disposition des visiteurs, notamment des membres de la communauté marocaine, tout un éventail de prestations pour les aider à faire le meilleur choix et les orienter grâce à l'appui d'organismes bancaires et la présence d'agences immobilières et de notaires.

Des agences de voyages et de tourisme, des compagnies aériennes, maritimes et routières sont également à pied d'Âœuvre pour répondre aux différentes sollicitations.

Après l'étape milanaise, M. Ameur poursuivra, à partir de lundi, sa visite de travail en Italie par d'autres réunions avec les membres de la communauté marocaine et des associations les représentant à Turin (nord), Vérone (nord), Bologne (centre) Palerme (Sicile) et Rome (centre).

Lors de cette tournée, qui prendra fin le 1er mai, le ministre aura également une série d'entretiens avec les autorités locales italiennes.

24/4/2011

MAP

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