vendredi 5 juillet 2024 14:22

Les travaux du Colloque méditerranéen "Enfants en situation précaire et enfants de l'émigration clandestine" ont débuté jeudi à Tanger, avec la participation d'experts et acteurs de la société civile des deux rives de la Méditerranée.

Cette rencontre, organisée par la Délégation de l'Education nationale à Tanger-Asilah en collaboration avec la série mensuelle "Al Maarifa Lil Jamii" (la connaissance pour tous), vise à examiner les conditions de vie des enfants en situation difficile dans cette région du monde.

Dans une déclaration à la MAP, le secrétaire général du secteur de l'enseignement scolaire, M. Youssef Kassmi, a indiqué que cette rencontre de trois jours vise à favoriser l'échange des expériences sur cette question entre les pays méditerranéens.

Les participants feront l'état des lieux du phénomène des enfants en situation précaire et des enfants de l'émigration clandestine, et examineront ses répercussions sur les sociétés, tout en essayant de proposer des solutions à cette problématique, a-t-il affirmé.

Par ailleurs, il a noté que le ministère de l'Education nationale fait de la promotion de la situation de l'enfance l'un des axes stratégiques de son action, ajoutant que les différents acteurs de l'éducation au Maroc oeuvrent pour garantir la scolarité des enfants âgés de moins de 15 ans.

A cet égard, M. Kassmi a précisé que les efforts du ministère se focalisent sur deux volets, à savoir l'éducation non formelle pour réintégrer les enfants en rupture de scolarité et la lutte contre la déperdition scolaire à travers le soutien direct aux enfants et à leurs familles.

De son côté, le représentant de l'UNICEF au Maroc, M. Aloys Kamuragiye, a exprimé sa satisfaction quant à la situation de l'enfance au Maroc, précisant que les indicateurs relatifs à cette catégorie s'améliorent d'année en année sur tous les niveaux.

Cette rencontre constitue une occasion pour les acteurs institutionnels, la société civile et les partenaires internationaux au développement pour examiner la réalité des enfants en situation précaire et enfants de l'émigration clandestine dans le bassin méditerranéen.

Le colloque, qui connaît la participation de chercheurs notamment des pays du Maghreb arabe, de l'Espagne, l'Italie et le Liban, vise à évaluer les efforts des gouvernements et des différents acteurs de la société civile pour l'amélioration de la situation économique, sociale et éducative des enfants, afin de contribuer au développement des mécanismes pour la lutte contre toutes les formes de maltraitance et de marginalisation des enfants.

Les participants proposeront aussi des solutions quant à l'émigration clandestine et à la situation vulnérable des mineurs non accompagnés dans les pays d'accueil, en vue d'élaborer une stratégie méditerranéenne de lutte contre l'exploitation des enfants et d'amélioration de leurs conditions de vie.

22/10/10

Source : MAP

Le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellah Boussouf s'est entretenu, jeudi à Palma de Majorque, avec les représentants des associations culturelles et islamiques marocaines basées aux iles Baléares.

Les entretiens qui se sont déroulés en présence du consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichan, et des présidents des Centres islamiques de Catalogne et des Baléares, respectivement MM. Noureddine Ziani et Mustapha Oulharrak, ont porté sur les questions intéressant la communauté marocaine établie dans cette région autonome de l'Espagne notamment la formation des imams, l'encadrement religieux et l'enseignement de la langue arabe aux enfants des ressortissants marocains.

Lors de cette réunion qui s'inscrit dans le cadre des rencontre périodiques du CCME avec les membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Boussouf a rappelé l'intérêt constant qu'accorde SM le Roi Mohammed VI à la situation des ressortissants marocains à l'étranger et à l'amélioration de leurs conditions de vie dans les pays d'accueil, exhortant les représentants du tissu associatif marocain dans les Baléares à promouvoir les liens spirituels et culturels avec leur pays d'origine.

Il a également exprimé la disponibilité du CCME à œuvrer en collaboration avec le Conseil des oulema pour la Communauté marocaine en Europe en vue d'assurer un encadrement religieux adéquat aux expatriés marocains résidant aux Baléares conforme au rite malekite et aux constantes religieuses de la nation marocaine, basées sur la tolérance et la modération.

M. Boussouf a dans ce sens exhorté les associations marocaines à développer des approches répondant aux impératifs d'interaction avec la société d'accueil, mettant l'accent sur la nécessité de promouvoir le rôle de la femme immigrée au sein du tissu associatif marocain.

Il de même souligné la volonté du CCME à œuvrer de concert avec les associations marocaines et du ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger pour répondre aux doléances des ressortissants marocains établis aux Baléares concernant notamment l'enseignement de la langue arabe aux enfants des expatriés marocains. Il a été décidé à cet égard de mettre sur pied une association des parents d'élèves qui sera chargée provisoirement de cette mission

Les représentants des associations marocaines ont saisi cette occasion pour réaffirmer leur mobilisation constante derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.

Le nombre de la communauté marocaine établie aux Baléares est estimé à plus de 37.000.

Source : MAP

La culture marocaine sera à l'honneur au festival du WorldFest (fête du monde), dont le coup d'envoi sera donné, samedi prochain, dans la ville d'Addison (Etat du Texas), avec la participation de 50 pays.

Lors de cette manifestation de deux jours, qui devra drainer, d'après les organisateurs, un nombre record de 30.000 visiteurs, un "Village marocain" sera monté à l'initiative du Secrétariat d'Etat Chargé de l'Artisanat et de la Maison de l'artisan.

Ce pavillon marocain, qui devrait être maintenu jusqu'à 7 novembre prochain, sera composé d'une vingtaine de tentes, donnant la part belle au génie et au savoir-faire de l'artisan marocain et exhibant des objets créés de différents matériaux dont le verre, le bois, le cuir et le bronze.

Les visiteurs du "Village marocain" pourraient également apprécier des spectacles de musique et de chants, grâce à des prestations du groupe "Renaissance", de la diva du Melhoun Laila Lamrini, et de la formation de musique Gnaoua "Ouled Bombara".

Le caftan marocain sera mis en vedette également lors des défilés de mode prévus dans le cadre de ce festival.

La participation du Royaume au WorldFest portera également sur une fête retraçant le cérémonial du mariage marocain qui puise ses sources dans des traditions ancestrales ainsi que sur la présentation de mets faisant la fierté de l'art culinaire marocain.

Selon Ahmed Yanouri, membre de la communauté marocaine établie à Dallas, le pavillon constitue "une excellente occasion pour faire connaître aux habitants du nord du Texas nos riches culture et patrimoine".

Source : MAP

Le flou entourant la pratique du renvoi d'étrangers condamnés en Suisse commence à se dissiper. L'enquête demandée par la Commission fédérale pour les questions de migration montre que les renvois augmentent et que la pratique s'harmonise.

Les débats, tant au Parlement que dans le public, sur l'initiative «pour le renvoi des étrangers criminels», ne s'appuient pas sur des données claires et fiables, a expliqué hier Francis Matthey. La Commission fédérale pour les questions migratoires (CFM), qu'il préside, a chargé le Forum suisse pour l'étude des migrations et le Centre de droit des migrations à l'Université de Neuchâtel de mener l'enquête auprès des cantons, compétents pour les renvois. Les résultats ont été présentés hier.

Combien renvoie-t-on d'étrangers?

Plusieurs milliers par an, répond l'enquête. En précisant qu'il s'agit, pour la grande majorité, de requérants d'asile déboutés, de dealers ayant purgé leur peine ou d'autres délinquants non domiciliés en Suisse. Mais ceux-là ne sont pas concernés par l'initiative: elle ne vise que ceux auxquels on peut retirer l'autorisation de séjour.

Alors combien d'étrangers avec permis sont renvoyés?

Sur la base des chiffres fournis par 20 cantons et extrapolés pour les 26, le nombre est d'au moins 750 pour 2009, contre 615 en 2008. De précédentes estimations donnaient 350 personnes en 2004 et de 400 à 450 en 2007. Même en l'absence de précision statistique absolue, la tendance est clairement à la hausse.

Qui risque le renvoi?

Tous les étrangers condamnés à de «longues peines» (dès 12 mois selon le Tribunal fédéral). Car, dans ces cas-là, les autorités doivent systématiquement examiner la question du renvoi. Et celui-ci est presque toujours prononcé lorsque la sécurité publique est menacée (grave agression physique et sexuelle, meurtre, trafic de drogue mesuré en kilos).

Et pour les délits moins graves?

Il y a des tendances générales dans les pratiques cantonales. Les étrangers venant de l'Union européenne risquent moins le renvoi que ceux d'autres pays: l'accord de libre circulation le réserve aux cas extrêmes. Les femmes et les étrangers de deuxième génération sont moins souvent expulsés. Et le permis d'établissement «protège» mieux que le permis de séjour.

Quand s'applique le «principe de proportionnalité»?

Dans tous les cas. En présence de délits graves, l'intérêt public à un renvoi l'emporte sur l'intérêt privé à y renoncer. Dans les autres cas, on tient compte de la durée du séjour en Suisse, de l'âge, de l'intégration, des liens conservés ou non avec le pays d'origine, de la situation familiale (couples binationaux avec enfants).

Quelles différences entre cantons?

Dans l'appréciation de l'intérêt privé, certains cantons donnent une «dernière chance» à un délinquant, d'autres pas. Les tendances générales (deuxième génération, type de permis de séjour) ne sont pas absolues et les pratiques peuvent différer. Mais, selon l'étude demandée par le CFM, il existe des «indices d'harmonisation» manifestes.

Aux yeux de la CFM, l'initiative souffre de plusieurs défauts. Le renvoi «automatique» qu'elle prévoit est contraire au principe de proportionnalité. Il n'est en tout cas pas applicable aux ressortissants de l'UE. Le fait que, pour les délits graves, notamment de violence, le renvoi est presque toujours ordonné, montre que le droit actuel (loi sur les étrangers, Code pénal) est suffisant. Avec l'initiative, on aurait un droit pour les Suisses, un autre pour les Européens et un troisième pour les pays tiers.

Source : Le Nouvelliste

Peut-on parler "d'intégration" des Français au Maroc? Le Maroc a-t-il une politique d'assimilation de ses étrangers identique à celle de la France?

L’auteur, Aurè1ia Picod-Kinany , est docteur en sciences sociale.  Après quelques années en tant qu'enseignant chercheur, elle décide de créer APK Conseils, un bureau d'études et de développement en sciences sociales humaines et soda les qui intervient dans les domaines de l'expatriation…Suite

Théâtre Le Public à Bruxelles accueille le 24/10 une conférence-débat  sur l’Altérité et les identités multiples : qu’est-ce qui nous anime ?...Suite

Une femme issue de l'immigration cumule les difficultés sur le marché du travail : elle sera moins souvent en emploi qu'un homme (immigré ou non) et moins souvent qu'une femme née de parents français, selon une étude de l'Institut national d'études démographiques (Ined).

On sait que les descendants directs d'immigrés maghrébins, aussi bien les femmes que les hommes, sont moins souvent en emploi que les personnes nées françaises de deux parents français de naissance ou les descendants d'Europe du Sud", rappellent Dominique Meurs et Ariane Pailhé dans cette étude publiée jeudi dans le dernier numéro d'"Economie et Statistiques" de l'Insee.

Mais les femmes issues de l'immigration maghrébine ont la particularité de cumuler "les inégalités sociales, d'origine et de genre", poursuit l'étude qui s'est concentrée sur les 18-40 ans.

Ainsi, si les hommes originaires du Maghreb sont moins souvent en emploi que les "natifs" (53% contre 74%), les femmes issues de l'immigration maghrébine sont encore plus mal loties : elles sont 37% à être en emploi contre 60% pour les natives.

Pour le chômage en revanche, être une femme ne change pas grand chose quand on est est issu de l'immigration maghrébine : 20,5% des hommes de ce groupe sont au chômage contre 7% des hommes natifs tandis que 19,7% des femmes immigrées sont chômeuses contre 7,9% des natives.

Une personne est considérée en emploi si elle travaille --même très peu-- et au chômage si elle n'a pas d'emploi mais en recherche un activement et qu'elle est disponible rapidement pour l'occuper.

Les femmes issues du Maghreb sont aussi plus souvent avec de jeunes enfants à domicile et moins souvent en couple que les autres, note l'étude, ce qui peut aussi compliquer leur accès au marché du travail.

Les femmes issues de l'immigration maghrébine ont aussi la particuliarité d'êre plus souvent en études que les natifs (homme ou femme), sorte de "stratégie" pour "contrebalancer les effets négatifs de la seule origine".

L'étude note aussi que même si l'on tient compte d'autres paramètres qui peuvent jouer sur la situation sur le marché du travail (scolarité, origine sociale, situation écomique locale...), les différences subsistent.

Source : L’Express/AFP

Plusieurs experts onusiens ont dénoncé jeudi le décès d'un Angolais pendant son expulsion par avion du Royaume-Uni, à l'aéroport londonien d'Heathrow, s'indignant du traitement accordé aux immigrés.

Plusieurs experts onusiens ont dénoncé jeudi le décès d'un Angolais pendant son expulsion par avion du Royaume-Uni, à l'aéroport londonien d'Heathrow, s'indignant du traitement accordé aux immigrés.

"Je suis inquiet de voir la manière dont les migrants sont traités, sans aucune dignité, en raison de la criminalisation des migrations irrégulières", a averti le Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'homme des migrants, Jorge Bustamante, cité dans un communiqué.

Jimmy Mubenga, 46 ans, est mort mardi dernier à l'aéroport d'Heathrow dans l'avion régulier de British Airways qui devait le rapatrier en Angola. Il serait mort asphyxié alors qu'il était fortement maintenu par trois gardiens d'une société privée (G4S) travaillant pour le gouvernement britannique.

Selon la presse britannique, il serait mort étouffé, alors que ses gardiens le maintenaient plié en deux la tête sur les genoux, après qu'il se soit révolté.

"J'espère que le fait que le personnel de British Airways chargé de la sécurité à bord ne soit pas intervenu, malgré les nombreux appels à l'aide, n'est pas le reflet d'une indifférence croissante aux droits de l'homme des personnes placées sous surveillance des autorités", a relevé M. Bustamante.

Le président du groupe de travail de l'ONU sur l'utilisation des mercenaires, Alexander Nikitin, a demandé à Londres de s'assurer que les agents de sécurité privées "soient soumis aux mêmes règles que les représentants des forces de l'ordre".

Les trois gardiens, âgés de 35, 48 et 49 ans, ont été arrêtés mardi avant d'être placés en liberté conditionnelle jusqu'en décembre, dans l'attente d'un complément d'enquête.

M. Nikitin a déploré le décès de l'Angolais, soulignant que ce n'est pas la "première fois qu'un migrant décède lors de son expulsion", faisant référence au décès, en mars, d'un demandeur d'asile nigérian de 29 ans en instance d'expulsion par vol spécial au départ de Zurich (centre de la Suisse) à destination de Lagos.

L'homme, qui observait une grève de la faim pour dénoncer son expulsion, avait été victime d'un malaise soudain peu avant son départ. Ses menottes lui avaient été retirées mais il n'avait pas pu être ranimé.

Source : Le Matin/AFP

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