vendredi 5 juillet 2024 00:21

Les journées de communication et d'information au profit des Marocains résidant à l'étranger de la région se sont fixées comme objectif de donner corps au renforcement des capacités, des liens et des canaux de collaboration entre les Associations des Marocains des deux rives…Suite

Dans de nombreux pays du monde, la « nuit du doute » a livré tous ses secrets. Le mois sacré du ramadan débutera ainsi ce mercredi 11 août 2010 en France, Espagne, Belgique, Allemagne, mais aussi dans la plupart des pays arabes.

La réunion des autorités religieuses de France à la Grande mosquée de Paris a finalement permis de fixer le premier jour du mois sacré à ce mercredi 11 août. Alors que le doute persistait il y a encore quelques heures, ce serait finalement par communiqué que la Commission théologique de l'Institut musulman de la Mosquée de Paris et le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont informé les fidèles, après avoir observé la lune.

Le verdict est le même en Belgique où l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) , l'organe représentatifs des musulmans du « Plat-pays », statuait ce mardi. La décision de l'EMB a aussi été annoncée dans un communiqué, relayé dans la presse. Notons par ailleurs que le début du mois sacré a aussi été annoncé pour ce mercredi en Espagne.

En Allemagne, où la date et la durée du ramadan ont été déterminées à l'avance (du 11 août au 9 septembre 2010), une chaîne de télévision, RTL 2 en l'occurrence, s'est même proposée d'annoncer le début et la fin du jeûne, à travers un bandeau qu'elle diffusera à des moments précis dès ce mercredi. Cette initiative qui vise à promouvoir la tolérance, aurait été saluée par le ZMD, l'une des organisations représentant les quelques 4 millions de musulmans que compte le pays, selon le quotidien Le Monde, qui reprenait une dépêche de l'agence de presse AFP.

En Arabie saoudite, au Qatar, au Koweït, et aux Emirats arabes unis, ce sont les médias locaux, qui ont relayé la décision des conseils religieux de ces pays. Le jeûne sera observé dès ce mercredi au Yémen également. À Oman en revanche, il faudra attendre jusqu'à jeudi, selon l'agence de presse Reuters.

Enfin, au Maghreb, l'Algérie et la Tunisie débuteront mercredi, un jour avant le Maroc.

10.08.2010

Source : Yabiladi

Najib Bencherif, journaliste à la chaîne TV Al Arabiya (Emirats Arabes Unis, EAU) et installé à Dubaï, s’exprime sur le profil de la communauté MRE résidant dans le Golfe, analyse son comportement et sa relation avec le Maroc.

- Yabiladi : Comment présenteriez-vous la communauté MRE installée dans le Golfe ?

- Najib Bencherif : C’est une communauté relativement jeune dont la moyenne d’âge se situe dans la fourchette 30 / 35 ans. D’après les statistiques officielles, près de 30 000 MRE sont domiciliés dans le Golfe. Cette communauté est composée essentiellement de cadres supérieurs qui exercent dans les domaines de la finance, cercles d’affaires ou encore dans l’hôtellerie. Globalement, le regard porté par les populations locales sur cette communauté est positif.

- C’est plus facile lorsque l’on a 0% de chômage d’intégrer des populations étrangères, non ?

- C’est surtout plus simple d’intégrer des compétences hautement qualifiées et qui répondent au besoin d’une économie très dynamique. Je prendrai comme exemple le secteur de l’hôtellerie. Il faut savoir que les MRE sont très prisés par les opérateurs de ce secteur. Ils sont bien formés, sérieux et surtout très compétents. Globalement, les Marocains jouissent d’une très bonne cote auprès des acteurs économiques locaux.

- Dès lors, comment expliquez-vous que certains médias marocains associent MRE du Golfe à prostitution, débauches,…?

- C’est très regrettable voire déplorable. C’est injuste d’associer l’ensemble de la communauté marocaine installée dans le Golfe à l’exploitation sexuelle. Pour information, 50 % des MRE, femmes, sont actives au sein de la sphère économique. On ne doit pas être réducteur au nom d’un populisme sans nom. Si des personnes s’adonnent à la prostitution, elles ne sont pas exclusivement marocaines et elle représentent une infime minorité. Une certaine presse devrait arrêter d’entretenir certains clichés. Une fois de plus, car c’est injuste et terrible.

- En qualité de membre du CCME, quel bilan tirez-vous des 3 premières années d’exercice ?

- Un bilan positif. Le CCME a permis de mettre en relief la communauté MRE sous ses différents aspects et caractéristiques auprès des opinions publiques et des médias grâce à l’organisation de nombreux colloques, conférences, séminaires où des thèmes aussi divers que variés ont été abordés. On a parfois été l’objet de critiques du genre, « le CCME n’est qu’un bureau d’étude ». Je répliquerai que c’est la meilleure critique qui pouvait être faîte. En effet, il n’y a pas plus bel éloge pour l’institution car notre principale mission, c’est de faire des études, établir des rapports et soumettre des propositions à SM le Roi.

- Lors du colloque dédié aux sportifs MRE, en juillet dernier, il a été question des sportifs MRE évoluant dans le Golfe. Quelle lecture faîtes-vous des MRE qui s’exportent dans cette région du monde ?

- Plusieurs raisons conduisent des sportifs marocains à rejoindre le Golfe. Des raisons financières car ces pays proposent des offres alléchantes et sociales car certains sportifs marocains souffrent, selon eux, d’un manque de reconnaissance. L’autre raison est purement sportive. En effet, des sportifs sont convaincus qu’en obtenant la nationalité du pays de résidence, cela leur donne la possibilité de participer à des compétitions internationales comme les Jeux Olympiques. Le Qatar, le Bahreïn ont opté pour une politique sportive agressive afin de positionner leur pays sur la carte du monde. Et pour cela, ils sont prêts à « recruter » à n’importe quel prix. Le « hic », c’est lorsqu’un sportif « étranger » remporte une médaille, comme ce fut le cas de l’athlète marocain Raschid Ramzi, les médias nationaux se déchaînent. Ce qui n’est pas le cas lorsque un sportif marocain, établi en Europe, s’illustre dans des compétitions internationales, en défendant les couleurs du pays de résidence. Pour les médias nationaux, un sportif MRE qui s’illustre dans le Golfe est un mercenaire. C’est faire preuve d’ingratitude. Après l’acharnement médiatique sur les filles, c’est au tour des sportifs d’être victime du lynchage médiatique.

10.08.2010

Source : Yabiladi

Des projets des Marocains résidant à l'étranger (MRE) d'un investissement global de 28,23 millions de dirhams ont été approuvés au cours du 1er semestre 2010, apprend-on mardi auprès du Centre régional d'investissement (CRI) de Fès-Boulemane.

Ces projets approuvés par la Commission régionale d'investissement pourraient ainsi générer quelque 630 postes d'emploi, a déclaré à la MAP le directeur du CRI-Fès-Boulemane, M. Youssef Rabouli.

L'investissement des MRE à Fès est nettement orienté vers le secteur du tourisme, a affirmé le responsable, relevant que sur six projets des MRE, trois sont touristiques, soit 60 pc du montant global de ces projets.

Il a, par ailleurs, fait savoir que le CRI de Fès Boulemane a élaboré, en collaboration avec la wilaya de la région, un programme spécial destiné à accompagner les MRE lors de leur séjour estival de l'année en cours.

Le programme, qui a été lancé récemment, a-t-il indiqué, vise notamment à mettre en place un environnement propice qui garantira un meilleur accueil aux MRE, accorder une suite à leurs attentes et à leur faire découvrir la dynamique de croissance et de développement à l'échelle de leur région.

Et d'ajouter qu'il a été procédé ce mardi à la mise sur pied de stands au niveau du CRI englobant l'ensemble des services extérieurs de la wilaya pour traiter les demandes et répondre aux questions soulevées par les MRE dans les meilleures conditions de proximité et d'efficacité.

Ces stands sont présentés par plusieurs intervenants oeuvrant dans les domaines notamment du logement et de l'investissement, dont, l'Agence urbaine et de sauvegarde de Fès, la Conservation foncière, la Douane, le CRI et les banques de la place.

Il a été également procédé, dans ce cadre, à l'organisation de visites de terrain pour s'enquérir de près des projets initiés par la communauté Marocaine résidant à l'étranger, ainsi que des projets structurants en cours de mise en oeuvre au niveau de la région.

Source : MAP

La protection des droits de la communauté marocaine à l'étranger est l'une des préoccupations majeures des pouvoirs publics et l'un des piliers du programme gouvernemental en faveur des Marocains résidant à l'étranger (MRE), a indiqué mardi à Rabat, le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur.

Intervenant à l 'ouverture d'une journée d'étude sur le thème "Crise économique et protection des droits des MRE", M. Ameur a expliqué que la stratégie du gouvernement en faveur des MRE fait de la protection de leurs droits juridiques, un de ses axes majeurs aux côtés des questions de la promotion de leurs activités culturelles, leur accompagnement social et le renforcement de leur implication dans le processus de développement que connaît le Royaume.

Et le ministre d'ajouter que cette rencontre, qui coïncide avec la célébration de la journée nationale des MRE, s'assigne pour objectif de développer une vision globale et concertée des stratégies et mécanismes nécessaires pour une meilleure protection de ces droits.

Le thème de cette rencontre constitue un enjeu fondamental et s'impose comme une priorité devenue d'actualité par le contexte de crise économique dans les pays d'accueil et les problèmes sociaux qui en découlent, a-t-il relevé.

Pour sa part, le ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, M. Jamal Ghmani, a indiqué que la célébration de la journée nationale des MRE intervient dans un contexte mondial marqué par la crise économique qui touche plusieurs pays d'accueil, engendrant ainsi des impacts négatifs sur la situation sociale des membres de la communauté marocaine établie à l'étranger.
A cet égard, il a appelé tous les acteurs concernés à intensifier leurs efforts à même de réduire les effets de cette crise sur les MRE et à leur garantir une meilleure protection de leurs droits juridiques.

Le gouvernement a adopté une nouvelle politique en matière d'immigration, a-t-il souligné, indiquant que son département a élaboré un plan d'action qui vise notamment la conclusion de nouveaux accords avec d'autres pays étrangers et l'amélioration des prestations sociales fournies en faveur des MRE.

Le secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération, M. Youssef Amrani, a de son côté, indiqué que la question des droits de la communauté marocaine à l'étranger constitue une des priorités de des actions diplomatiques menées par le Royaume, se félicitant de l'apport fructueux des MRE au processus de développement que connaît le Royaume.

M. Amrani a, après avoir mis en exergue le choix du thème de cette rencontre, souligné que le ministère des affaires étrangères et de la coopération place la protection des droits des MRE au cœur des ses consultations politiques avec les pays partenaires du Royaume.

Pour sa part, le Secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Abdellah Boussouf a appelé les membres de la communauté marocaine à l'étranger à œuvrer pour une restructuration de leur tissu associatif, à même de défendre davantage leurs droits et intérêts juridiques dans les pays d'accueil, soulignant l'importance de former une élite marocaine qui constituera une valeur ajoutée pour les sociétés de résidence.

Cette rencontre, qui réunit des MRE avec des responsables gouvernementaux, des chercheurs, des universitaires spécialisés, des représentants d'ONG basées au Maroc et à l'étranger, constitue un moment de réflexion sur trois axes à savoir: "Les droits des migrants et leur application à la Communauté marocaine résident à l'étranger", "Crise économique et problèmes de protection des droits des MRE", "Les actions nécessaires pour une meilleure garantie des droits de cette communauté".

Elle est aussi une occasion de dresser un état des lieux des problèmes de droit que connaît cette communauté, en mettant l'accent notamment sur les conditions de protection juridique des groupes les plus vulnérables, particulièrement les femmes, les enfants et les retraités.

Source : MAP

Les Français de toutes origines qui se sont élevés contre la nouvelle annonce du président de la République proposant de déchoir de sa nationalité toute "personne d'origine étrangère" qui aurait "volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police, d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique" seraient des idéologues, enfermés dans une vision du monde systématiquement antirépressive et antisarkozyste.

C'est ce que veulent laisser croire plusieurs représentants de l'UMP. Coupés des réalités, ces intellectuels et autres militants. Coupés, aussi, de l'opinion publique. Bref, du pain bénit pour nos gouvernants, qui paraîtront ainsi raisonnables, conscients, eux, de la gravité de certains faits - comme l'excision, qu'Eric Besson envisage d'ajouter à la liste des crimes susceptibles d'une déchéance de la nationalité.

La ficelle est si grosse que l'esprit tacticien révèle ici sa défaite. En réalité, les Français en colère sont divers et pensent diversement, par exemple en matière de politique pénale. Ne parlant ici qu'en mon nom, je considère l'excision comme un des crimes les plus atroces qui soient, appelant une sanction très sévère, quel qu'en soit l'auteur. Mais pourquoi agiter la perte de la nationalité ?

Pourquoi invoquer "l'origine" du criminel, alors que celle-ci n'excuse ni n'accuse, et que c'est sur la nature du crime que doit se fonder la réflexion sur la sanction ?

Pas plus qu'au sujet de l'excision, rien n'autorise le pouvoir à considérer qu'à propos des autres crimes évoqués - mais attendons le projet de loi - les contestataires sont tous laxistes et, d'ailleurs, tous d'accord entre eux. En réalité l'enjeu n'est pas là ; leur point d'accord se situe ailleurs, bien au-delà du débat sur la "répression" : quoi qu'ils pensent des crimes et des sanctions pénales à en déduire, ils refusent de mélanger à ce problème celui de la nationalité.

Ce mélange n'a rien à voir avec l'attachement à la "sanction" ou à la "répression". Car il y a le droit pénal pour cela, nul besoin d'y mêler le droit de la nationalité, qui fait perdre d'ailleurs au premier une partie de sa force, liée au fait qu'il s'applique à tous de la même manière.

Ce mélange n'a rien à voir non plus, quoi qu'on nous dise, avec l'attachement à l'identité nationale, la fierté d'être français et les exigences que cela suppose ("Etre français, cela se mérite"). Car encore faudrait-il, dans ce cas, que n'importe quel Français puisse "déchoir". Or, seuls certains Français sont ici concernés, ceux "d'origine étrangère", avec le flou laissé à cette notion.

Ce mélange est une pure discrimination : certains Français sont sanctionnés différemment pour les mêmes actes que pourraient commettre d'autres Français ; ils sont du coup fragilisés avant même d'avoir commis un acte quelconque.

On répliquera : mais ce n'est pas la première fois dans l'histoire de la République française que la loi procède à ce mélange entre sanction pénale et perte de la nationalité ; il n'y a pas que l'exemple de Vichy (qui a procédé à des dénaturalisations massives pour raisons pénales mais aussi, rappelons-le, pour "origine étrangère" sans aucune infraction commise). C'est exact.

Mais faut-il vraiment se réjouir que l'on revienne sur la réforme de 1998, qui a étroitement circonscrit les crimes pouvant entraîner la déchéance de nationalité (terrorisme, atteinte aux intérêts de la nation) et la catégorie des personnes que cela pourrait concerner (détentrices d'une autre nationalité, pour ne pas risquer de devenir apatrides) ?

Les textes antérieurs étaient le fruit de contextes historiques très particuliers (la lutte contre les esclavagistes après 1848, l'épuration en 1945). Ils ont ensuite été utilisés de manière extrêmement rare. Et après la signature de certaines conventions européennes, certes pas toutes ratifiées, ils se sont révélés contraires au droit européen.

Nouvelle objection : ces textes antérieurs n'étaient pas anticonstitutionnels, pas plus que ne le serait le projet de loi annoncé. Réponse : ce sera au Conseil constitutionnel de le dire. Il ne faut pas oublier que certains textes peuvent apparaître a posteriori anticonstitutionnels, car le droit constitutionnel évolue avec le temps, et aussi qu'ils peuvent l'être dès leur époque tout en étant en vigueur, d'autant que les conditions de saisine du Conseil ont longtemps été restreintes (avant la dernière réforme constitutionnelle).

Sans présumer de la position du Conseil, il faut reconnaître que dans l'annonce de cette loi, la rupture de l'égalité entre les citoyens français est pour le moins problématique sur le plan constitutionnel.

Pour beaucoup de Français, en tout cas, cette annonce met en danger les principes fondamentaux de la République. L'indignation serait, dit-on, souhaitée par le pouvoir. Peu importe. La tactique n'est pas le tout de la politique. Et de plus, n'arrive-t-il pas aux tacticiens de se tromper ?

Source : Le Monde

Le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Amer a souligné mardi dernier à Rabat que la célébration de la journée nationale du migrant le 10 août de chaque année « est une reconnaissance de la contribution des MRE au développement socioéconomique du Royaume et de ses efforts pour défendre les causes justes du pays notamment la question du Sahara marocain. ».

M. Ameur a indiqué également que cette célébration était une occasion pour se concerter et exposer la politique gouvernementale en la matière « afin de pouvoir améliorer nos actions et les adapter aux attentes de nos ressortissants à l'étranger ». Il a affirmé à cet égard qu'il était impératif de mettre en place des mesures concrètes en vue de venir en aide aux MRE notamment ceux qui ont été affectés par les répercussions de la crise économique mondiale.

Le responsable gouvernemental a affirmé ainsi que la journée du migrant, organisée cette année sur le thème « la protection des droits des migrants en temps de crise », devrait déboucher sur l'élaboration d'un plan d'action permettant d'accompagner les MRE dans les domaines juridiques et des droits de l'Homme. « Ce plan sera élaboré suivant une approche solidaire et participative, mettant à contribution les moyens de l'Etat marocain, ceux offerts dans les pays d'accueil ainsi que ceux des MRE afin de garantir une meilleur protection des droits de ces derniers ».

M. Ameur a souligné que les concertations et les échanges marquant cette journée devraient permettre aussi la création d'un premier noyau regroupant des juristes, des experts et des acteurs associatifs établis à l'étranger.
Ce noyau, a ajouté le ministre, permettra de suivre de près la situation des droits des MRE et de leur venir en aide juridiquement.
«  La communauté marocaine regorge de potentialités et de compétences qu'il faudrait mettre à profit pour créer un réseau de juristes, d'avocats et d'experts qui sera au service des MRE ».

De son côté, le ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle Jamal Ghmani a rappelé les efforts déployés par le gouvernement dans le but de garantir la protection des droits des MRE, précisant que la protection sociale constituait une priorité gouvernementale.

«Nous avons conclu 17 accords visant à garantir les droits sociaux des travailleurs marocains à l'étranger, dont 12 sont déjà en vigueur. Ils concernent des pays européens ainsi que la Tunisie, la Libye et le Canada. Les 5 accords qui restent suivent la procédure habituelle d'approbation», a indiqué M. Ghmani, ajoutant que des contacts ont été établis pour conclure des accords similaires avec certains pays du Golfe ainsi qu'avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il a souligné dans le même ordre d'idées que le Maroc veillait au respect de ces accords et dénoncerait toute tentative de leur violation.

Pour sa part, Abdellah Boussouf, le secrétaire général du CCME a appelé la communauté marocaine à l'étranger à s'unir et à coordonner ses efforts afin de pouvoir défendre plus efficacement ses intérêts.

«  Quel que soit l'arsenal juridique dans les pays d'accueil, les MRE ne seront pas à l'abri de certaines injustices. Il faut faire preuve de vigilance et rester constamment mobilisé et uni pour pouvoir défendre ses droits. Il faut s'intégrer dans les structures des pays d'accueil et combattre les stéréotypes pour être mieux à même de lutter contre les injustices ».

Le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Amer a énuméré quelques actions d'accompagnement menées par son département en vue de renforcer les services sociaux offerts aux MRE. Il a ainsi souligné :

-L'appui aux familles d'origine marocaine pour la scolarisation de leurs enfants.

-L'attribution de bourses aux étudiants MRE nécessiteux

-L'appui social aux groupes vulnérables et nécessiteux

-L'assistance juridique pour la défense des droits des Marocains devant les tribunaux étrangers

-Le développement et l'opérationnalisation de programmes spécifiques pour répondre aux situations d'urgence en faveur des MRE dans plusieurs pays arabes et africains.

Abdelwahed Rmiche

10.08.2010

Source : Le Matin

Aujourd'hui, on célèbre la journée nationale des Marocains résidant à l'étranger . Et à journée spéciale, thématique spéciale.

Pour cette troisième édition, le thème de la protection des droits des Marocains résidant à l'étranger en temps de crise semble tout approprié. Actualité oblige…Suite

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