jeudi 4 juillet 2024 12:24

Les Rencontres de Fès ont réussi, mercredi, nombre de voyages à travers monts et océans, rivières et lacs, forêts et prairies à la recherche de l'exploration et du mythe qui ont toujours attiré l'espèce humaine.

Ces Rencontres, qui ont animé de manière docte et cinq jours durant les matinées du Festival des musiques sacrées du monde de Fès, se sont attelées à décortiquer cette pulsion interne qui pousse les gens à aller vers la découverte d'un autre ailleurs, défiant, dans cette exploration, aléas climatiques, dangers naturels et autres obstacles socioculturels.

Dès l'entame, l'assistance a été entrainée dans le mythe d'Ulysse, ''dont on attend toujours le retour car il n'est pas encore revenu de son aventure'', nous dira Barbara Cassin, philologue et philosophe et qui a signé dernièrement ''Google moi, la deuxième mission de l'Amérique''.

Ali Benmakhlouf, agrégé de philosophie et professeur à Nice, est parti sur les traces de Léon l'Africain et son périple à travers les continents. Ses récits de voyages sont ''une grande oeuvre de description géographique, une anthologie magique qui a porté essentiellement sur la collecte des faits'', commentera le conférencier qui a commis nombres d'écrits dont ''Averroès" (2000) et ''Al Farabi, philosopher à Bagdad au 10-ème siècle''(2007).

Karima Berger, romancière, et auteur de ''Filiations Dangereuses''(2008) et ''Eclats d'Islam, chronique d'un itinéraire spirituel''(2009), a narré les pérégrinations, à travers les terres algériennes, d'Isabelle Eberhardt, "cette algérienne de coeur, française de nationalité et russe d'origine''.

Olivier Germain-Thomas a pisté l'aventure de cet aventurier infatigable qu'est Marco Polo, voyage qui l'a mené au fin fond des contrées asiatiques sans oublier d'évoquer le dilemme né de la confrontation entre foi chrétienne et bouddhisme ou encore l'influence qu'il a pu avoir sur d'autres aventuriers comme Christophe Colomb.

Abdelahadi Tazi, historien et membre de l'académie du royaume du Maroc, a suivi les pas du grand voyageur Ibn Battouta, qui, a-t-il dit, a sillonné 800 contrées répertoriées en Europe et en Asie et rencontré plus de 1.000 personnes que l'aventurier a cité nommément.

Cet explorateur était également un fin observateur et il a réservé, dans ses récits une place particulière à la situation socio-économique de la femme savante, politicienne à(etc), devait rappeler M.Tazi, lui aussi grand voyageur qui a effectué plus 1.300 déplacements à travers le monde.

La veille, l'assistance avait rendez-vous avec un autre voyage, mais forcé celui là, qu'est l'exil. Une thématique décortiquée dans ses déchirements, dans la mélancolie qu'elle engendre tout autant que dans l'enrichissement qu'elle occasionne en mettant en relation des personnes d'horizons et de cultures différents.

L'exil/immigration a été cadenassé partout même si le phénomène prend de plus en plus de l'importance, devait relever M. Driss Al Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Les flux migratoires sont plus gérés par des législations nationales que par une réglementation internationale, a-t-il noté, relevant que l'immigration pose, ici et là, moult problèmes liés à l'appartenance, à l'identité et à l'égalité des chances entre migrants et autochtones.

L'exil peut avoir un grand nombre d'influences sur divers domaines comme la musique, a relevé, pour sa part, Daniel Brown, journaliste, qui a évoqué l'influence des esclaves noirs, exilés forcés, sur nombre de genres musicaux comme le Jazz et le reggae en passant par le célébrissime tango argentin.

L'immigration m'a permis de retrouver le chemin de l'écriture musicale et de la créativité comme l'a reconnu dans un témoignage émouvant, Ahmed Assayad l'un des compositeurs notoires du Maroc.

Le rideau est tombé sur les Rencontres de Fès qui ont réuni 5 jours durant plus de 40 intellectuels de toutes les disciplines et de tous les horizons pour débattre, sous l'ombre du tentaculaire et accueillant chêne du Musée Batha, de spiritualité, de sacralité, de quête intérieure et de voyages initiatiques.

Le chêne, qui a délié les chaînes tressées par la méconnaissance de l'autre et déchaîné discussions et réflexions sur l'homme et ses rapports avec Dieu, avec ses semblables, avec son environnement, a été tellement irrigué qu'il doit avoir cumulé assez de réserve pour tenir jusqu'à la prochaine édition et ressusciter de nouveau arbre de lumière, de dialogue et d'espérance.

Fès, quant à elle, restera encore pour quelques jours, sous l'emprise des musiques sacrées du monde, un festival qui maintient vivace la magie de cette cité spirituelle.

Source : MAP

10/06/2010

La Fondation Hassan II pour les MRE a présenté, mardi à Rabat, trois nouvelles publications axées notamment sur les transferts.

L’effet de la crise économique sur les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) n’aura été que passager. «Nous avions constaté une baisse au cours du premier semestre 2009, mais ensuite la tendance a repris», indique Bachir Hamdouch, conseiller à l’Observatoire de la communauté marocaine résidant à l’étranger(OCMRE), une structure d’étude et d’analyse de la Fondation Hassan II pour les MRE. Poursuivant sa mission de mieux connaître les MRE, cette Fondation a tenu, mardi 8 juin à Rabat, une conférence pour présenter ses trois nouvelles publications, fruits d’analyses scientifiques minutieuses. L’une d’elles «MRE, l’utilisation des transferts», dirigée par Bachir Hamdouch, décortique les résultats d’une enquête réalisée fin 2005 pour jauger l’évolution et la valeur des transferts MRE et les comparer avec les résultats d’une ancienne étude qui remonte à 1998. «La tendance des transferts tend vers la stabilité. 70% des transferts bénéficient toujours aux migrants et à leur famille», souligne Bachir Hamdouch. Et de préciser que 86% des investissements des MRE concernent toujours l’immobilier. Mais que de plus en plus de Marocains (83%) préfèrent investir à l’étranger.

Selon l’enquête, le transfert annuel moyen par MRE atteint 86.311 dirhams, un montant qui varie selon que le lieu de naissance des migrants au Maroc ou à l’étranger.  Il est de 89.062 DH pour les premiers et de 61.984DH pour les seconds. Il varie aussi selon le pays d’accueil, précise l’étude affirmant que les Pays-Bas arrivent en premier avec 133.892DH, suivi de l’Italie avec 93.490DH et de l’Allemagne avec 88.937DH.

Le deux autres ouvrages présentés par la Fondation Hassan II pour les MRE    portent sur les « Remises d’épargne des migrants : Expériences et perspectives» et la «Précarité et droits  humains». «Nous sommes appelés plus que jamais  à travailler avec les organismes internationaux au sein des pays d’accueil pour assurer la stabilité et les droits des migrants», estime Abdeslam El Ftouh, directeur du pôle promotion économique de la Fondation.

L’évolution de nos MRE, notamment les nouvelles générations qui choisissent de rester dans les pays d’accueil, dictera certainement de nouveaux  changements des relations Maroc-MRE. Les perspectives de la recherche sont  ouvertes.

Source : Le Soir Echos

10/06/2010

C'est une première en France et ce service d'un genre nouveau pour un buraliste devait être inauguré, mercredi 9 juin, par MoneyGram, numéro deux mondial du transfert d'argent derrière Western Union.

L'initiative, qui doit être multipliée dans les semaines à venir, est une petite révolution sur le marché très convoité de l'envoi d'argent à l'international. Ces services sont principalement utilisés par les migrants: selon le ministère de l'immigration, qui soutient l'opération, quelque 8 milliards d'euros ont transité entre la France et leurs pays d'origine en 2009. Ce flux a progressé de 10% en moyenne par an depuis 2002 et il représente jusqu'à 20% du PIB de certains Etats comme les Comores.

Jusqu'à présent, Western Union était en situation de quasi-monopole en France. La société bénéficie d'un partenariat avec la Banque postale depuis 1994 qui lui permet d'être présente dans 6000 agences réparties sur tout le territoire. Pour contrer l'offensive de MoneyGram, Western Union a annoncé, le 2 juin, une baisse de ses commissions allant jusqu'à 20 % sur certains envois, initiative qui a reçu le soutien du ministre de l'immigration, Eric Besson.

PRESSION INTERNATIONALE

Money Gram vient donc remettre un peu de concurrence où il en manquait. Une offre rendue possible grâce à la transposition d'une directive européenne de 2007 libéralisant les services de paiements. Entré en vigueur en novembre 2009, ce texte permet aux buralistes volontaires d'obtenir le statut "d'établissement de paiement".

Les initiatives de Western Union et MoneyGram s'inscrivent dans un contexte de pression internationale. Au sommet du G8 de L'Aquila (Italie), en juillet 2009, les chefs d'Etat et de gouvernements s'étaient en effet engagés à réduire les coûts de transferts de fonds des migrants de moitié en cinq ans. A l'automne 2009, la Banque mondiale a aussi pointé la France du doigt pour ses tarifs alors parmi les plus élevés au monde.

Le ministère de l'immigration s'est rapidement greffé sur les initiatives à l'étude de Western Union et MoneyGram, y voyant une façon, à deux ans de l'élection présidentielle, de tenter de redorer son image, ternie par sa lutte contre l'immigration irrégulière. Il vise aussi à cajoler un peu les buralistes tout en séduisant plus directement l'immigration "régulière", soit les diasporas.

Les principaux pays de destination des transferts d'argent correspondent en effet aux flux migratoires. L'Afrique représente ainsi le plus gros volume d'envois de fonds de la France vers l'étranger, se classant même devant l'Asie. Selon MoneyGram, le pays qui arrive en tête des transferts est le Maroc, suivi du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire. Le Mali, en revanche, dont la diaspora est pourtant très nombreuse, est moins bien placé. La faute, selon l'opérateur, au "trafic informel".

MANQUE DE CONFIANCE

Et c'est là tout l'enjeu et la limite de ce marché des transferts d'argent des migrants. Plus de la moitié des envois échapperait aux réseaux officiels, passant de la main à la main ou via le système de "hawala" (qui permet l'échange de fonds sans mouvement interbancaire). Le manque de confiance et le coût prohibitif des commissions des opérateurs sont les paramètres les plus dissuasifs: selon la Banque mondiale, il faut compter en France entre 13% et 16% de commissions pour 140 euros envoyés.

Un site Internet comparateur de prix  a bien été réactualisé début juin pour permettre aux migrants de mieux faire jouer la concurrence, mais beaucoup sont originaires de pays et de zones rurales où la présence des banques est très faible. Des solutions comme le transfert d'argent par téléphonie mobile sont de plus en plus à l'étude, comme celle de Maroc Telecom, qui s'est engagé à fournir une offre d'ici juin 2011.

Reste l'usage de cet argent. La plupart des sommes envoyées servent à la consommation courante: alimentation, logement, fêtes religieuses… Dans un contexte de baisse de l'aide au développement, de plus en plus d'institutions, en France comme à l'étranger, y voient là une nouvelle forme possible de codéveloppement. En attendant, les buralistes seront là.

Source : Le Monde

10/06/2010

 

On l’attendait pour le début de l’année. Al barid Bank, ou boîte postale, a été lancée officiellement mardi 8 juin à Casablanca. Avec 4 millions de clients au départ et des fonds propres de l’ordre de 1 milliard de DH, la banque postale suscite bien des craintes dans le milieu financier marocain. Les Marocains résidant à l’étranger devraient constituer une cible importante notamment pour ce qui est des transferts pour leur famille.

Le chantier de la banque postale est finalisé. Entamé par l’ex-directeur général de Poste Maroc, Anas Alami, actuel patron de la CDG, le dossier de création de la banque postale est bouclé. Le lancement officiel de ce nouvel organisme financier vient d’être effectué mardi 8 juin à Casablanca. La filière de Barid Al Maghrib est sous les projecteurs et il y a de quoi ! 4 millions de clients dès le départ, un capital social de l’ordre de 400 millions de dirhams et des fonds propres de 1 milliard de DH. Il y a de quoi susciter des craintes de la part des concurrents. La nouvelle banque trace son territoire. Son portefeuille clients est celui de ceux à faible revenu ou revenus irréguliers. C’est-à-dire la population la plus nombreuse au Maroc, celle’ que les établissements bancaires ont commencé à apprivoiser ces derniers mois. Cela a été le cas de Wafacash, BMCE Bank et les autres, concurrence oblige.
Dès 2011, la nouvelle entité devrait proposer des crédits immobiliers.

Les clienst pourront ouvrir des comptes avec 0 DH et ne paiera pas plus de frais de tenue de compte que 60 DH l’an.
Mais c’est sur le créneau de la bancarisation que Al Barid bank devrait être la plus compétitive. Dès son arrivée sur le marché, ce taux passe de 34 à 47%.

Le réseau et son étendue notamment dans le monde rural est un atout de taille pour l’entité. Barid Al Maghrib dispose déjà d’un très vaste réseau qui pourra être utilisé par la banque. Elle s’appuiera sur son réseau de 1.700 points de vente dont 938 agences propres, dont la moitié localisée en milieu rural.

Source : Bled.ma

10/06/2010

La 8ème édition du Mondial de football de l'immigration aura lieu, du 12 juin au 11 juillet à Madrid, avec la participation de 28 équipes représentant les collectifs d'immigrés établis dans la capitale espagnole, dont la communauté marocaine.

Près de 700 footballeurs issus de l'immigration prendront part à ce tournoi organisé par la région autonome de Madrid dans l'objectif de renforcer les liens entre les immigrés et promouvoir leur intégration dans la société d'accueil à travers le sport, souligne-t-on auprès des organisateurs.

L'équipe marocaine jouera dans le groupe "B" aux côtés du Honduras, de la Bulgarie et du Cameroun.

Outre ces quatre équipes, cette manifestation sportive réunira des formations représentant notamment l'Allemagne, l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, la Bulgarie, la Colombie, la Côte d'Ivoire, le Chili, le Mali, le Nigeria, le Royaume-Uni, la Roumanie, le Sénégal, la Pologne et l'Ukraine.

L'édition précédente du Mondial de football de l'immigration a été remportée par le Nigeria.

Source : MAP

10/06/2010

 

L'association des ressortissants sénégalais résidant au Maroc (ARSEREM) organise, du 24 au 28 juin à Casablanca, la 4ème édition de la semaine du Sénégal au Maroc sous le signe "UEMOA : vecteur de consolidation de l'axe Maroc-Sénégal et d'intégration régionale".

Lors d'un point de presse à Dakar, les organisateurs ont présenté l'édition 2010 de cette manifestation qui se veut "un rendez-vous annuel incontournable dans le cadre des relations entre le Maroc et le Sénégal" et une plateforme de croisement d'idées et d'initiatives pour renforcer la coopération entre les deux pays.

Abdou Diop, président de l'ARSEREM, souligne qu'après une édition dédiée au thème "Transports et Routes", la 4ème édition de cette manifestation se penche sur un sujet d'actualité de grande importance pour l'axe de coopération Rabat-Dakar qui doit trouver son prolongement naturel dans le cadre de l'espace de l'Union Economique et Monétaire d'Afrique de l'Ouest (UEMOA).

Les accords Maroc-UEMOA, en perspective, sont à même de renforcer la coopération entre les deux pays frères, et au-delà, permettre d'ériger une zone d'intégration régionale entre le Maroc et les pays de l'Afrique de l'Ouest, a-t-il dit.

Pour mieux sensibiliser sur ce créneau porteur de la coopération sud-sud sur le thème, un colloque qui traitera de l'"UEMOA : vecteur de consolidation de l'axe Maroc-Sénégal et d'intégration régionale" réunira des responsables des instances concernées et des organisations patronales et opérateurs privés des deux pays.

Parmi les thèmes qui seront débattus lors de ces échanges, "relations économiques Maroc-Sénégal et Maroc-UEMOA : Etat des lieux", "L'accès au marché ouest-africain", "UEMOA : nouvel horizon de la diplomatie économique marocaine", "l'intégration régionale Maroc-Afrique de l'Ouest", et "les ensembles régionaux : une réalité pour reconstruire l'Afrique".

La manifestation apporte un intérêt particulier aux étudiants sénégalais au Maroc où ils représentent la plus forte communauté estudiantine étrangère. Un premier forum "Formation-Emploi Maroc-Sénégal" est programmé le 26 juin courant dans le cadre de cette semaine.

Au menu de ce Forum, un débat sur "la coopération maroco-sénégalaise dans le domaine de la formation", "l'apport des cadres d'Afrique subsaharienne dans les entreprises marocaines", "brassage culturel pour l'internationalisation des entreprises". La manifestation permettra également aux étudiants sénégalais de tenir des rencontres avec des cabinets de recrutement et des entreprises.

La semaine du Sénégal au Maroc sera aussi un espace de rencontres "B to B" entre opérateurs des deux pays pour la prospection des opportunités de coopération et de partenariat. Selon M. Diop, il s'agit de démystifier les frontières entre régions de l'Afrique et initier un nouvel élan des opérateurs vers l'Afrique subsaharienne qui regorge d'opportunités.

La "CBAO Groupe AttijariWafa Bnak", qui est actuellement la première banque du Sénégal et l'une des plus importantes de la région de l'Afrique de l'Ouest, illustre parfaitement cette ambition de coopération et de partenariat, a-t-il dit.

La semaine du Sénégal au Maroc sera agrémentée par un volet artistique et musical varié qui mettra l'ambiance au rythme des couleurs africaines.

Source : MAP

10/06/2010

La Libye et l'Union européenne ont indiqué mercredi à Tripoli que leurs négociations sur un accord inédit de partenariat butaient notamment sur les dossiers de l'immigration clandestine, du commerce, de l'investissement et de la lutte contre la discrimination.

"Nous avons encore des problèmes relatifs à la réadmission des immigrés illégaux (refoulés d'Europe), à la lutte contre la discrimination et dans les domaines du commerce et de l'investissement", a déclaré Hugues Mingarelli, directeur général adjoint des relations extérieures à la Commission européenne.

Le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Mohamed Tahar Sayala, a demandé "plus de flexibilité des deux parties pour que les négociations avancent".

"Il y a des sujets que nous avons discuté en sept rounds et nous n'arrivons pas encore à leur trouver une solution", a-t-il dit à des journalistes à l'issue d'une septième série de négociations entre Tripoli et Bruxelles.

Pour M. Sayala, les négociations butent notamment sur l'immigration clandestine et la Cour pénale internationale (CPI) que la Libye ne reconnaît pas.

Il a rappelé la position de son pays qui refuse d'être le garde-côte de l'Europe sans contrepartie.

Il a affirmé que la Libye demandait notamment des financements et des équipements pour la surveillance de ses frontières maritimes et terrestres.

M. Mingarelli a noté en revanche des avancées sur le volet du dialogue politique, affirmant que des accords avaient été trouvés notamment pour la coopération dans les domaines des droits de l'homme, de la bonne gouvernance, de la réforme du système judiciaire et pour la lutte contre le terrorisme.

Il a estimé toutefois que le chemin était "encore long" d'ici la fin des discussions sur les points de discorde.

L'UE, qui a entamé les négociations avec Tripoli en novembre 2008, espérait signer un accord-cadre de coopération et de partenariat d'ici la fin de l'année.

"C'est notre objectif. Mais nous sommes pas sûrs que nous y arriverons", a affirmé M. Mingarelli.

En marge de leurs négociations, l'UE et la Libye ont signé mercredi à Tripoli un premier "programme indicatif national" couvrant la période 2011-2013 et doté de 60 millions d'euros pour le développement des ressources humaines, du secteur de la santé, ainsi que pour "une action commune dans la lutte contre l'immigration clandestine", selon le texte du programme distribué aux journalites.

Source : Romandie

10/06/2010

Les libéraux devançaient les travaillistes d'un siège alors que le parti d'extrême droite PVV arrivait troisième, lors des élections législatives anticipées mercredi aux Pays-Bas, selon un résultat provisoire publié après le dépouillement de 88% des bulletins de vote.

Le parti libéral VVD, mené par Mark Rutte, 43 ans, obtient 31 sièges de député sur 150 et le parti travailliste (PvdA), conduit par l'ancien maire d'Amsterdam Job Cohen, 62 ans, 30 sièges. Les deux partis avaient été donnés tout au long de la soirée électorale avec 31 sièges chacun.

Ils devancent le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, 46 ans, qui obtient 24 sièges. Le PVV, "en croisade contre l'islamisation", qui avait 9 députés, peut prétendre à entrer dans une coalition gouvernementale.

Le parti chrétien-démocrate (CDA) du Premier ministre sortant Jan Peter Balkenende, 54 ans, principal parti du parlement sortant avec 41 députés, n'obtient que 21 sièges et est le grand perdant du scrutin.

Les libéraux du VVD, partisans d'une réduction des dépenses publiques et d'un durcissement de la politique d'immigration, disposaient de 21 sièges dans le parlement sortant. Ils étaient donnés vainqueurs dans les sondages depuis plusieurs semaines.

Les travaillistes du PvdA perdent deux sièges par rapport aux précédentes élections de 2006.

Aucun des 18 partis en lice ne pouvant espérer obtenir assez de voix pour gouverner seul, le parti qui arrivera en tête mènera des négociations en vue de former une coalition.

M. Balkenende, 54 ans, a annoncé mercredi soir renoncer à diriger son parti. Il dirigeait une coalition gouvernementale de centre-gauche depuis 2007.

Source : Romandie/AFP

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