mercredi 3 juillet 2024 14:26

Selon le ministre de l'Immigration, 175.000 étrangers sont «entrés régulièrement en France avec un visa long séjour» l'an passé et 108.000 ont été naturalisés.

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a annoncé ce jeudi sur Europe 1 que 29.000 étrangers en situation irrégulière avaient été expulsés en 2009 alors que le chiffre qui lui avait été assigné dans sa lettre de mission par Nicolas Sarkozy était de 27.000.

Il a précisé que douze afghans seulement avaient été expulsés alors que les Britanniques ont "reconduit mille Afghans".

250 Afghans ont par ailleurs bénéficié de l'asile politique en France, a ajouté Eric Besson.

Le ministre de l'Immigration a dit d'autre part que 108.000 étrangers avaient été naturalisés. 175.000 étrangers sont "entrés régulièrement en France avec un visa long séjour", a-t-il précisé.

Source : Libération

Un footballeur italien traité de "nègre de merde", des annonces immobilières qui stipulent "Pas d'animaux, pas d'étrangers", des immigrés agressés la nuit du Nouvel An : les comportements xénophobes se banalisent en Italie, certains évoquant même un "racisme institutionnel".

"La situation se dégrade. Tous les jours, un noir se fait tabasser. On ne peut pas continuer comme ça", explique à l'AFP Gian Antonio Stella, journaliste spécialisé dans les mouvements de droite et auteur du livre "Nègres, tapettes, youpins & co. L'éternelle guerre contre l'autre", paru début décembre.

Parmi les derniers exemples relevés, la nuit de la Saint-Sylvestre : un Ethiopien tabassé à Florence, parce que son amie protestait contre des jets de pétards, et un Egyptien frappé aux cris de "pédé de merde", selon l'organisation Arcigay.

Quelques jours plus tôt, c'était le "Noël blanc" organisé par un maire de la Ligue du Nord, parti anti-immigrés membre de la coalition de droite au pouvoir, qui défrayait la chronique. L'opération visait à recenser les étrangers de Coccaglio (3000 habitants) et à dénoncer les clandestins en préfecture.

Ce dernier avatar de l'obsession xénophobe de la Ligue du Nord vient ponctuer une année qui aura vu l'Italie durcir très considérablement ses lois anti-étrangers. Ainsi, depuis l'été dernier, l'immigration clandestine est-elle devenue un délit passible de 5 à 10 000 euros d'amende, avec, paradoxalement, la possibilité de maintenir un immigré clandestin jusqu'à six mois dans un "centre d'identification et d'expulsion". La même loi autorise les citoyens à faire des rondes pour protéger leur quartier.

Des responsables de la Ligue du Nord ont également proposé de réserver des wagons de train ou des prestations sociales aux Italiens.

Retour aux "lois raciales"?

"La Ligue est décidée à exploiter le sentiment d'insécurité vis-à-vis de l'immigration", commente Sergio Romano, éditorialiste du quotidien Corriere della Sera. "Comme (le Premier ministre) Silvio Berlusconi a besoin du soutien de la Ligue, elle peut dire tout ce qu'elle veut".

Le chef de la Ligue "Umberto Bossi a qualifié les noirs de 'Bingo Bongo' à plusieurs reprises", relève Gian Antonio Stella, en rappelant ce film de 1982 où Adriano Celentano incarne un homme-singe. "A l'étranger, c'est une chose impensable. Aucun ministre français, anglais ou allemand ne se permettrait cela parce que ces pays ont réfléchi sur leur passé, ce que les Italiens n'ont pas assez fait", estime-t-il, en allusion aux lois raciales de Benito Mussolini.

La Ligue, elle, se défend de tout racisme : "Nous ne sommes pas du tout racistes. Nous sommes tellement étrangers à cette problématique que nous n'avons même pas besoin d'en parler", déclare à l'AFP Nicoletta Maggi, porte-parole d'Umberto Bossi.

Mais la Ligue, implantée avant tout dans le nord du pays, n'est pas la seule à tenir ce type de propos.

Bernardino De Rubeis, maire de Lampedusa, petite île sicilienne proche des côtes d'Afrique du Nord où débarquent régulièrement des immigrés clandestins, est ainsi actuellement jugé pour des déclarations publiées en septembre 2008 par le quotidien La Repubblica : "Je ne veux pas être raciste mais la chair des nègres sent mauvais même si elle est lavée".

Un racisme institutionnel qui banalise le racisme populaire

Pour Piero Soldini, responsable immigration au Cgil, le plus grand syndicat italien, tous ces propos relèvent d'un "racisme institutionnel et d'une banalisation des propos racistes" qui "produisent un racisme populaire et toléré au sein de la société".

Ainsi en est-il des stades du très populaire Calcio, où après les cris de singe saluant les joueurs noirs, des supporteurs de la Juventus de Turin ont traité de "nègre de merde" l'attaquant de l'Inter de Milan Mario Balotelli, Italien d'origine ghanéenne, tout en scandant "Il n'y a pas de noirs italiens". Le même jour, l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic se faisait insulter de "sale Tzigane", tandis que des spectateurs brandissaient un calicot sur lequel on pouvait lire "Ibra : infâme Zingaro".

Autre exemple, ces dizaines d'offres de location à caractère xénophobe qui paraissent tous les jours dans la presse : "Pas d'animaux, pas d'étrangers" ou encore "Italiens uniquement, pas de Chinois".

Source : RTBF avec AFP

Devant les responsables UMP, Nicolas Sarkozy vient de déterrer le droit de vote des étrangers aux élections locales. Une mesure qui figurait dans les 110 propositions du candidat Mitterrand en 1981 mais qui n'a jamais été mise en œuvre depuis...

Eric Besson - pour faire oublier les dérives fangeuses de son débat sur l'identité nationale ?- est le dernier homme politique français à revenir sur l'idée du vote des étrangers aux élections locales. Une trouvaille que Nicolas Sarkozy a exposé lundi 4 janvier aux responsables de la majorité. Comme les principaux ténors de la gauche, qui ne sont jamais allés au bout de leur démarche, le chef de l'Etat avait déjà évoqué cette mesure en 2001 puis en 2005... pour lui aussi s'empresser de l'oublier. Retour sur 30 ans de valse-hésitation.

Printemps 1981: parmi les 110 propositions du programme de François Mitterrand pour l'élection présidentielle, la 80e s'engage à accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales. "après cinq ans de présence sur le territoire français".

Août  1981: Claude Cheysson, ministre des Relations extérieures, annonce un projet de loi accordant le droit de vote pour les élections municipales aux immigrés installés en France, à l'occasion d'un voyage à Alger. Interrogé sur France Inter à ce sujet, François Autain, secrétaire d'Etat chargé des immigrés, affirme qu'une telle disposition ne peut être que l'aboutissement d'un long processus d'insertion et que les immigrés ne voteront pas lors des élections municipales de 1983.

Juin 1985: Georgina Dufoix, ministre des Affaires sociales et de la solidarité nationale, déclare, dans un entretien au Mondequ'il est "trop tôt" pour une participation politique des immigrés aux municipales.

Novembre 1984: Pierre Joxe, ministre de l'Intérieur, interrogé dans Le Monde, s'exprime en faveur du droit de vote des immigrés aux élections locales, "facteur d'intégration".

Janvier 1988: une réforme permettant la participation des étrangers aux élections locales fait partie des "propositions des socialistes" adoptées lors de la Convention nationale du PS.

La réélection de François Mitterrand entraînerait "pour l'immigration, le retour au laxisme des années 1981-1985, avec, en plus, le droit de vote donné aux étrangers"

Jacques Chirac, 1988

Avril 1988: dans un entretien au quotidien "Lyon-Figaro", Jacques Chirac, candidat à l'élection présidentielle, estime que la réélection de François Mitterrand entraînerait "pour l'immigration, le retour au laxisme des années 1981-1985, avec, en plus, le droit de vote donné aux étrangers".

Dans sa "Lettre à tous les Français", constatant que la grande majorité des Français est hostile au droit de vote des étrangers, François Mitterrand "déplore personnellement" que "l'état de nos moeurs" ne permette pas d'accorder cette mesure.

Février 1989: le Parlement européen adopte une résolution demandant aux pays de la CEE d'accorder le droit de vote aux élections locales à tous les étrangers vivant et travaillant chez eux.

Octobre 1989: le Premier ministre Michel Rocard déclare qu'il est favorable au droit de vote des immigrés aux élections locales, mais que cela suppose une réforme de la Constitution et que le gouvernement serait censuré sur un tel projet.

Mai 1990: le bureau exécutif du PS adopte un texte sur l'immigration dans lequel il abandonne la revendication du droit de vote aux élections locales pour les résidents étrangers.

Mars 1994: loi autorisant le votes des citoyens de l'Union européenne résidant en France aux élections européennes.

Mai 1998: loi accordant aux citoyens de l'Union européenne résidant en France le droit de vote aux élections municipales, en application d'une directive européenne.

Novembre 1999: débat sur le droit de vote aux élections locales des étrangers. Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'Intérieur, estime "envisageable" ce droit pour les étrangers détenteurs d'une carte de résident de dix ans. Gilles de Robien, porte-parole de l'UDF, défend également ce droit. Jean-Louis Debré, président du groupe RPR à l'Assemblée nationale, s'y oppose.

Décembre 1999: le groupe socialiste de l'Assemblée dépose une proposition de loi constitutionnelle visant à permettre aux étrangers de voter aux municipales.

Raymond Barre, député-maire (app. UDF) de Lyon, déclare que les étrangers résidant en France depuis longtemps devront un jour pouvoir voter aux élections municipales.

Janvier 2000: Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, se prononce pour le droit de vote des étrangers aux municipales.

Avril 2000: l'Assemblée nationale adopte en première lecture une proposition de loi des Verts sur le droit de vote et à l'éligibilité des résidents étrangers aux élections municipales. L'opposition vote contre, à l'exception de deux députés UDF, Gilles de Robien et Jean-Louis Borloo. Le Premier ministre Lionel Jospin, sachant, en pleine cohabitation, qu'il n'obtiendra pas le soutien du Sénat, renonce à aller au bout de la démarche.

J'avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux

Nicolas Sarkozy, 2001

Janvier 2001: dans son livre "Libre", Nicolas Sarkozy "avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux (...) à compter du moment où ils paient des impôts, où ils respectent nos lois."

Printemps 2002: sous la pression du Parti socialiste, Lionel Jospin, candidat à l'élection présidentielle, propose dans son programme de donner "le droit de vote aux étrangers régulièrement installés sur notre sol depuis cinq ans aux élections locales" et s'engage à le faire "dans l'année qui suivra les élections."

Octobre 2002: dans un texte intitulé "Pour une nouvelle politique d'intégration", Yves Jego, député UMP de Seine-et-Marne, se déclare favorable à la participation des résidents étrangers aux scrutins locaux. Lors de l'installation du nouveau collège du Haut Conseil à l'intégration (HCI), le Premier ministre Jean Pierre Raffarin juge que, pour intégrer les immigrés, la naturalisation est une réponse "plus adéquate" que l'octroi du droit de vote.

Octobre 2005 : dans un entretien auMonde, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, dit vouloir "renforcer les droits des immigrés en situation légale" en ouvrant, notamment, un débat "serein et réfléchi" sur le droit de vote aux élections municipales.

Dominique de Villepin, Premier ministre, se prononce contre. "Je crois à la force du lien entre nationalité et citoyenneté: c'est la nationalité qui donne le droit de s'exprimer sur les grandes orientations politiques locales ou nationales", dit-il.

Mise au point du Président de la République, Jacques Chirac quelques jours plus tard: "Dans la conception française et républicaine du suffrage, le droit de vote est lié à la citoyenneté. Nous avons une politique d'intégration qui refuse le communautarisme, c'est comme ça."

Selon un sondage Ifop publié par le JDD, 63 % des Français sont favorables "à ce que des étrangers non européens installés en France depuis dix ans votent aux élections municipales".

Mars 2006 : plusieurs villes dont Saint Denis et Stains (93) organisent des "référendums" sur le droit de vote des étrangers aux élections locales. 64,1% des électeurs se prononcent pour à Saint Denis, 65,9% à Stains.

Juin 2006 : Nicolas Sarkozy annonce que la proposition de droit de vote des étrangers aux élections locales ne fera pas partie des propositions de sa candidature à l'élection présidentielle, ni du programme législatif de l'UMP.

Mars 2007 : Ségolène Royal, candidate à l'élection présidentielle, s'engage, si elle est élue, à ce que le droit de vote des étrangers aux élections locales s'applique dès 2008. François Bayrou se dit "plutôt favorable" au vote des étrangers aux élections locales, juge jugeant "normal qu'une personne qui réside depuis dix ans en France et qui participe à la vie locale puisse aussi exprimer ses choix dans la vie de la cité".

Juin 2008 : la majorité sénatoriale refuse d'accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales dans le cadre du projet de loi de réforme des institutions.

Janvier 2010 : Dans son livre Pour la nation,Eric Besson, ministre de l'Immigration et de l'identité nationale relance l'idée d'introduire le droit de vote des immigrés aux élections municipales. Il propose de réserver ce droit "aux ressortissants des pays qui furent colonisés par la France, qui sont des pays francophones, qui ont appartenu à notre République, et qui sont aussi ceux qui entretiennent avec elle les liens les plus profonds et anciens".

Source : Le Point

Les ressortissants sénégalais résidant en Gambie seront dispensés de la carte de séjour exigée par les autorités locales qui vont se contenter juste de la carte nationale d’identité, a annoncé le ministre sénégalais des Affaires étrangères, mercredi à Dakar de retour de voyage à Banjul.

‘’En Gambie, les Sénégalais ne sont plus tenus de détenir la carte de séjour, leur carte nationale d’identité suffit maintenant’’, a déclaré le ministre d’Etat Madické Niang.

Membre de la délégation sénégalaise, Me Niang accompagnait à Banjul le président Abdoulaye Wade, dans le cadre d’une visite de travail entamée mardi après-midi.

Selon la Banque mondiale, la Gambie comptait, en 2005, près de 300.000 citoyens sénégalais sur les 463.000 Sénégalais de l’extérieur (4% de la population sénégalaise).

Avant la crise ivoirienne, il y avait 125.000 Sénégalais en Côte d’Ivoire. Quelque 50 à 60.000 Sénégalais résident en Mauritanie, près de 30.000 autres au Mali et 10 à 20.000 en Guinée-Bissau.

Revenant sur le renforcement des liens diplomatiques avec les Etats voisins, Me Niang a annoncé ses prochaines visites en Guinée-Bissau et au Cap-Vert.

Il a également rappelé les voyages qu’il a déjà effectués à Nouakchott et à Bamako dans le cadre des relations de bon voisinage avec les pays limitrophes.

Avocat de profession, Madické Niang a été nommé ministre des Affaires étrangères en début octobre 2009. Il est l’actuel numéro 2 du gouvernement sénégalais qu’il a intégré en novembre 2002.

Source : Agence de presse sénégalaise

En 2009, 600 étrangers ont bénéficié d’une aide à projet pour se réinstaller dans leur pays

C’est un jeune Sénégalais qui vient d’ouvrir à Dakar une entreprise de conseil en management. Ou bien un couturier sri-lankais qui emploie désormais une vingtaine d’ouvriers dans son atelier de textile. Tous deux font partie des 600 étrangers qui ont bénéficié en 2009 d’une aide à projet de la France.

Depuis trois ans, l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) met en œuvre ce dispositif d’accompagnement à la création d’entreprise pour des étrangers qui veulent repartir chez eux. Cette aide, dont le montant s’étale de 4 000 € à 7 000 €, se distingue de la simple aide au retour volontaire dont ont bénéficié l’an dernier environ 3 000 étrangers extra-communautaires, à hauteur de 2 000 € par personne. Chaque projet fait l’objet d’une validation, bénéficie d’un appui technique et d’un suivi pendant un an grâce à des opérateurs présents sur place.

Encore confidentiel, le programme connaît une forte augmentation. Il touche aujourd’hui des ressortissants de 37 pays et le profil des candidats a évolué. « Le bouche-à-oreille fonctionne bien, explique-t-on à l’Ofii. On voit aujourd’hui arriver des jeunes diplômés porteurs de projet ambitieux qui n’ont plus rien à voir avec la petite épicerie de brousse. De plus en plus, nous sommes amenés à prendre en considération la création d’emplois dans la sélection des projets. »

Le "million Stoléru"

Les premiers dispositifs d’aide au retour sont apparus en France avec la mise en place d’une politique migratoire à la fin des Trente Glorieuses et l’apparition d’un chômage de masse. En 1977, le ministre Lionel Stoléru lance ainsi la première prime de 10 000 francs (1 500 €) d’aide au retour qui sera connue sous le nom de « million Stoléru ». Mais tous les programmes qui se sont depuis succédé ont connu des résultats très modestes.

La communauté des chercheurs spécialistes des questions migratoires estime dans l’ensemble que le thème du retour relève d’un « mythe ». Une analyse que résume le géographe Patrick Gonin, de l’université de Poitiers : « C’est bien l’intention de retour qui, pour les migrations contemporaines, permet de comprendre les départs », écrit le chercheur dans un hors-série de la revue Altermondes publié en 2008. Mais, dans la réalité, cette perspective s’avère « globalement un leurre », poursuit-il.

L’expérience du séjour dans un pays étranger forge une identité de migrant qui inscrit sa vie dans une logique de mobilité, de va-et-vient entre les pays d’origine et d’accueil. Autrement dit, on ne naît pas migrant mais on le devient et on le reste. Dans nombre de foyers de travailleurs immigrés, la forte présence de retraités qui ont renoncé à une réinstallation définitive et se contentent de séjours temporaires dans leur pays est significative de ce mythe du retour.

Prudence dans les associations

La crise économique actuelle peut-elle inciter de jeunes immigrés à repartir développer des projets dans leur pays ? À l’Ofii, on constate bien une montée en charge du programme d’aide à projet, mais, précise-t-on, « aucun élément ne nous autorise à lier cela à la situation économique en France ».

Du côté des associations d’immigrés, on reste aussi très prudent. Sidibé Makan, président du Haut Conseil des Maliens de France, affirme que la crise n’a pas poussé ses compatriotes à repartir au pays. « Pour l’instant, rien ne nous permet de dire que les difficultés les incitent à rentrer. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la crise est ressentie douloureusement et que l’envoi d’argent au pays est souvent moins important, voire totalement stoppé pour certains. »

Source : La Croix

Jean-Marie Le Pen a critiqué «un débat truqué», «orienté» et «organisé, selon les techniques du Second Empire, dans les préfectures et les sous-préfectures». Le président du FN reste fidèle à sa tactique des «petites phrases» susceptibles de provoquer un tollé. Il a ainsi jugé que le débat sur l'identité nationale est monopolisé par «les députés babouches» de la majorité, qui ont succédé, à l'en croire, aux «députés godillots» de jadis. Interrogé sur les accusations de «dérapages» à l'occasion de ces réunions, le président du FN les a jugés «vraiment modestes». «Moi, je ne roule pas sur les rails de la majorité, a-t-il ajouté, par conséquent, ma liberté de parole est entière».

Le député européen a prédit «des conclusions prémâchées par les scribes de l'Élysée». Invoquant l'exemple du référendum suisse sur les minarets, il a réclamé à cor et à cri «un référendum sur l'immigration, qui pèse sur la vie française, ses finances, la sécurité, le chômage et l'école».«Le résultat s'imposera de gré ou de force aux oligarques qui dirigent la France», dit-il. Pour le président du FN, le chef de l'État «a perdu la main, perdu la chance».

Source : Le Figaro

Au début des années 70, l’opinion française s’est émue d’un fait divers tragique, la mort par asphyxie de cinq travailleurs africains dans la nuit du 1er au 2 janvier 1970 dans un foyer d’Aubervilliers.

Pour faire face aux rudesses de l’hiver et pallier la défaillance chronique du chauffage central, une cinquantaine de travailleurs africains, hébergés dans ce foyer, décidèrent de faire un feu de bois, rassemblant bûches et branchages qu’ils empilèrent sous un couvercle de lessiveuse.

Ce poêle de fortune leur permit de passer la soirée sans souffrir du froid. Par malheur, lorsque tous les locataires furent endormis et que le bois eût fini de brûler, la braise dégagea de si fortes émanations de monoxyde de carbone, qu’au matin on constata la mort par asphyxie de quatre Sénégalais et d’un Mauritanien occupant l’une des pièces les plus calfeutrées du foyer, sans aération et aux fenêtres hermétiquement closes.

Sensibilisée par le drame d’Aubervilliers, l’opinion publique prit conscience du rôle essentiel de l’immigration dans les circuits économiques et fut choquée par les circonstances du drame.

Une polémique s’engagea au sujet des conditions d’accueil réservées aux travailleurs immigrés. Les obsèques des cinq travailleurs africains se déroulèrent le 10 janvier à Paris dans un climat tendu.

Des personnalités de premier plan assistèrent à la cérémonie comme l’écrivain algérien Kateb Yacine ou Jean-Paul Sartre, ainsi que Michel Rocard, alors secrétaire national du PSU. Les prises de parole se succédèrent, la plus remarquée étant celle d’un militant Noir du foyer d’Ivry qui lança un appel à la lutte contre l’injustice faite à ses frères.

Au programme : (voir_ici), un Colloque sur l’immigration, organisé par l’association Génériques et la Ligue des Droits de l’Homme.

Source : Aubervilliers.fr

Des journées internationales d'information maroco-françaises sur la retraite auront lieu, du 18 au 22 janvier à Ouarzazate, a annoncé mercredi la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Ces journées sont destinées à fournir des informations aux retraités ayant travaillé au Maroc ou en France et qui résident actuellement dans le Royaume, précise un communiqué de la CNSS.

Cette manifestation est organisée par la CNSS et les Caisses françaises de retraite: Caisse régionale d'assurance maladie (CRAM sud-est), mutualité sociale agricole (MSA), retraite des mines, Malakoff Médéric et Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV).

Source : MAP

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