dimanche 4 août 2024 01:17

 « Mobiliser les compétences des migrants au service de la réussite économique » : le titre de la conférence de l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui se tient à Paris, lundi 1er et mardi 2 décembre, sonne comme une réponse au 15e congrès du FN. Alors que Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du parti, a, ce week-end à Lyon, une nouvelle fois assimilé l’immigration à la cause « la plus importante et la plus essentielle (…) du déclin français », les chercheurs de l’organisation offrent une autre approche et proposent des clés pour que la migration de travail stimule mieux la croissance.

Le pays a accueilli près de 400 000 migrants en 2012, dont la majorité vient d'Europe. Confronté au vieillissement de sa population, l'Allemagne a récemment modifié sa loi en vue de faciliter l’immigration.

Mohammed Arrouchi, nouveau Consul du Royaume du Maroc pour l’Alsace et la Lorraine, depuis le 1er septembre dernier, et Chargé des relations avec le Conseil de l’Europe, a eu les honneurs de la communauté juive d’Alsace au cours d’une réception organisée le 23 novembre dernier par le lycée et centre de formation ORT de Strasbourg.

La nouvelle politique migratoire marocaine trouve grâce aux yeux des défenseurs des droits de l’Homme.

Le traitement médiatique de la question des migrations doit se faire de manière "professionnelle" et "humaine", ont plaidé samedi à Alger des intervenants d'Algérie, de Tunisie et du Maroc à la rencontre régionale sur " la couverture médiatique des migrants".

La dynamique migratoire, dans toute la complexité de ses ramifications et manifestations, requiert une nouvelle génération de mesures et de dispositions qui tiennent compte des conditions économiques des migrants et leur permettent une meilleure intégration dans les pays d'accueil, ont souligné, samedi à Marrakech, les participants à une rencontre thématique.

L'ambassade du Maroc à Bamako a organisé, samedi, une rencontre de sensibilisation sur la maladie Ebola au profit de la communauté marocaine établie au Mali, dernier pays en date touché par le virus.

La convention maroco-néerlandaise sur la sécurité sociale des marocains résidant aux Pays-Bas a été au centre d'une rencontre organisée, samedi à Beni Bouayach, dans la province d'Al Hoceima, avec la participation d'une pléiade d'acteurs associatifs et d'élus locaux.

L'ambassadeur du Maroc en Espagne, M. Mohammed Fadel Benyaich, a appelé à déployer tous les efforts et à mobiliser tous les moyens en vue de veiller à une amélioration continue des prestations fournies aux membres de la communauté marocaine établie en Espagne.

Les représentants de la jeunesse du Parti de l'Istiqlal (PI) ont appelé, samedi à Paris, à promouvoir la participation politique des Marocains résidant à l'étranger (MRE) dans leur pays d'origine afin de renforcer leurs liens avec le Maroc et contribuer davantage à son développement dans tous les domaines.

La première génération d'immigrés marocains aux Pays-Bas mérite, à plus d'un titre, reconnaissance et gratitude aussi bien du pays d'accueil que celui d'origine pour ses sacrifices et sa contribution inestimable aux processus de développement respectifs de ces pays, a affirmé samedi l'ambassadeur du Maroc en Hollande, Abdelouahab Bellouki.

Une enquête publiée vendredi 28 novembre par l’Insee (l’Institut français de statistiques et d’études économiques) dresse le profil des immigrés récemment arrivés en France. Le point sur les immigrés marocains en quatre chiffres clés.

DROITS - Dix ans de travail. Dix ans d’expertises juridiques, d’enquêtes de terrain, compilées dans un guide pratique en ligne à l’usage des migrants au Maroc.

Nécessité de se mobiliser pour préserver les droits des MRE des Pays-Bas qui ont contribué durant de longues années au développement économique aussi bien des Pays-Bas que du Maroc.

Une deuxième tranche de cartes de séjour a été remise, vendredi à Berkane, à des bénéficiaires de l'opération exceptionnelle de régularisation des étrangers en séjour illégal au Maroc.

Ces cartes ont été remises à 14 ressortissants étrangers, en l'occurrence douze Nigérians et deux Camerounais, lors d'une cérémonie présidée par le gouverneur de la province de Berkane, Abdelhak Haoudi, en présence notamment des membres de la commission provinciale chargée de la régularisation de la situation des étrangers en séjour irrégulier, des représentants du Conseil régional des droits de l'Homme, des autorités locales, des chefs de services extérieurs, d'élus et d'acteurs associatifs.
La commission chargée du traitement des demandes d'obtention de ces cartes a reçu, depuis sa création, un total de 26 demandes au niveau de la province, dont 19 ont été acceptées et 7 rejetées pour non-conformité aux conditions requises.

S'exprimant à cette occasion, le chef de bureau des étrangers relevant de la Division des affaires intérieures de la province de Berkane, Abdelmalek Mkouar, a souligné que la première tranche de la remise des cartes de séjour aux étrangers en séjour illégal au Maroc a été livrée en janvier dernier, signalant que toutes les mesures nécessaires ont été mises en place pour assurer la réussite de cette opération.
Dans des déclarations à la MAP, les bénéficiaires ont exprimé leur gratitude pour la régularisation de leur situation, intervenue en application des Hautes directives de SM le Roi Mohammed VI, notant que ces cartes de séjour leur permettront désormais de mieux s'intégrer dans la société marocaine.

Le Maroc entreprend, du 1er janvier au 31 décembre 2014, une opération exceptionnelle de régularisation des étrangers en situation irrégulière, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes orientations Royales relatives à la nouvelle politique migratoire du Royaume.

29 nov. 2014

Source : MAP

Les électeurs suisses ont massivement refusé dimanche de limiter encore davantage leur immigration lors d'une votation proposée au nom de la protection de l'environnement, selon les résultats officiels de cette consultation.

Le gouvernement israélien a adopté dimanche un nouveau projet de loi contre les immigrés clandestins après que la Cour suprême a cassé une précédente législation plus répressive, a annoncé le ministère de l'Intérieur.

Seule une gestion concertée et maîtrisée est de nature à permettre de tirer le meilleur parti de l'apport des mouvements migratoires pour le développement au sein de l'espace Europe-Afrique, a souligné, jeudi à Rome, Anis Birou, ministre chargé des Marocains résidents à l'étranger et des affaires de la migration, mettant en exergue le modèle marocain de gestion des flux migratoires.

Des participants à la 4éme Conférence Ministérielle du Dialogue euro-africain sur la Migration et le Développement 'Processus de Rabat'' ont souligné le rôle pionnier de SM le Roi et sa détermination à faire de la question migratoire 'une opportunité plutôt qu'un fardeau'', pour les différents pays.

Ils ont également souligné la détermination du Souverain à faire de cette question 'le moyen le plus noble'' pour donner au partenariat en faveur du développement, 'sa chance de réussite et de réalisation d'une prospérité partagée''.

Lors de cette Conférence, qui a achevé ces travaux jeudi en fin d'après-midi, les participants ont été également unanimes à saluer le rôle du Maroc dans la genèse du Processus de Rabat et les efforts que le Royaume continue de déployer pour que la question des flux migratoires figure en tête des préoccupations communes des pays africains et européens.

De leur part, de hauts responsables européens, dont Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l'Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la Politique de Sécurité et du commissaire européen chargé de la Migration et des Affaires intérieures, Dimitris Avramopoulos, ainsi que le représentant de la France ont exprimé, à la fois leur admiration et leur plein soutien à la politique migratoire du Maroc.

Cette rencontre ministérielle a clos ses travaux avec une conférence de presse animée notamment par le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger et des affaires de la Migration, Anis Birou qui a mis en exergue le modèle marocain de gestion des flux migratoires qui 'se distingue par sa dimension humaniste et de solidarité, en particulier, avec nos frères africains''.

M. Birou a notamment souligné, à cette occasion, la politique menée par SM le Roi au service des droits de l'Homme, du respect des valeurs universelles et du souci d'élargir le cadre d'intervention pour englober les aspects plus holistiques relatifs au développement économique et social.

Il a insisté sur l'importance qui s'attache à une approche commune, entre les partenaires du Nord et du Sud, qui 'doit avoir comme priorité la mise en œuvre de mesures concrètes et la mobilisation de ressources tant humaines que matérielles, au niveau des défis que nous affrontons collectivement''.

Le ministre n'a pas manqué de mettre en relief l'impératif d'une cohérence entre les initiatives promues par les différents acteurs à l'échelon régional et sous régional, faisant observer que 'les progrès réalisés en termes de mobilité ne sauraient être une fin en soi. C'est le début d'un processus qui requiert de la clarté et une démarche consensuelle, au niveau de notre principal partenaire, l'Union Européenne, notamment pour l'adoption d'une position commune en ce qui concerne la portabilité des droits sociaux et la facilitation de la circulation des personnes entre le Nord et le Sud''

Par ailleurs, la Conférence ministérielle a été précédé, mercredi, par la réunion des hauts fonctionnaires du Processus de Rabat à laquelle a pris part Mustapha Bouazzaoui, directeur des Affaires consulaires et sociales du minisére des Affaires étrangéres et de la coopération.

Dans son intervention, M. Bouazzaoui a notamment souligné que l'approche globale de la migration 'n'aurait de sens sans un traitement adéquat de la question centrale des droits fondamentaux des migrants''.
Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles demeure l'instrument international de référence et gagnerait à être ratifiée par tous les Etats membres.

M. Bouazzaoui a estimé qu'il est 'paradoxal'' que, dans un environnement international de plus en plus sensibles aux questions des droits de l'Homme, 'les migrants soient les parents pauvres de cet engouement et voient la protection de leurs droits stagner voir régresser dans certaines circonstances''.
'Le Maroc s'inquiète particulièrement des développements récents dans certains pays de l'Union européenne en matière de portabilité des droits sociaux et souhaite que leurs effets soient rapidement contenus par un retour rapide à la concertation et au dialogue'', a-t-il dit se féliciant, par ailleurs, que le succès du Processus de Rabat ait été à l'origine d'un nouveau cadre de coopération sur les questions migratoires dédié à la route est-africaine.

Le Processus de Khartoum, qui sera lancé dans deux jours, est 'certainement le bienvenu pour compléter le spectre géographique de la coopération euro-africaine'', a ajouté M. Bouazzaoui, estimant que 'la prudence nous pousse toutefois à souligné que l'attention européenne ne doit pas être conjoncturelle et qu'il est nécessaire de continuer le travail de fond entamé avec les pays de l'Afrique Centrale et de l'Ouest''.

D'autre part, les participants à cette conférence, dont des ministres des Affaires étrangères et de l'intérieur ainsi que d'autres représentants des différents pays européens et africains et de l'Union européenne, ont adopté 'la Déclaration de Rome'' dans laquelle ils conviennent de poursuivre la mise en œuvre de la Stratégie de Dakar et adoptent, pour ce faire, le Programme de Rome pour la période 2015-2017.
Ce programme s'articule autour de quatre piliers complémentaires, dont un sur la promotion de la protection internationale qui constitue 'une innovation'' par rapport aux déclarations des conférences ministérielles précédentes.

Il s'agit d'organiser la mobilité et la migration légale, améliorer la gestion des frontières et lutter contre la migration irrégulière, renforcer les synergies entre migration et développement et promouvoir la protection internationale.

28 nov. 2014

Source : MAP

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