dimanche 7 juillet 2024 04:26

Le sommet du Conseil européen devrait adopter une démarche axée sur les obligations en matière de droits humains

La réunion des chefs d'État de l'Union européenne (UE) qui se tiendra cette semaine à Bruxelles devrait placer les droits humains au cœur de la politique européenne en matière de migration et d'asile , a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. La migration fera partie des questions prioritaires du sommet du Conseil européen des 23 et 24 juin 2011, au cours duquel seront abordés le contrôle des frontières extérieures, la libre-circulation au sein de l'UE, le régime d'asile européen commun et la coopération migratoire avec l'Afrique du Nord.

La réunion du Conseil européen vient à point nommé, a commenté Human Rights Watch. Les soulèvements en Afrique du Nord ont amené des milliers de migrants et de demandeurs d'asile sur les côtes européennes et entraîné un nombre croissant de morts de migrants en mer. Les efforts visant à réformer les réglementations sur le droit d'asile et à renforcer la solidarité au sein de l'UE sont pour la plupart en perte de vitesse, tandis que la mise en avant de l'application des lois frontalières s'est faite au détriment de la protection des droits des migrants et de l'accès à l'asile.

« Aujourd'hui, les représentants de l'UE parlent beaucoup de promouvoir les valeurs de cette institution au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », a commenté Judith Sunderland, chercheuse senior sur l'Europe occidentale à Human Rights Watch. « Mais quand il s'agit de migrants et de demandeurs d'asile, ces valeurs passent bien trop souvent aux oubliettes. »

À l'heure actuelle, l'UE affiche des déficiences dans cinq domaines clés qui l'empêchent d'honorer ses obligations en matière de protection des demandeurs d'asile et des migrants, a observé Human Rights Watch :

Absence de réforme du règlement de Dublin, qui exige d'examiner les demandes d'asile dans le premier État de l'UE par lequel un migrant est entré. Une charge disproportionnée incombe ainsi aux États situés aux frontières extérieures de l'UE comme la Grèce, au régime d'asile déficient.

Prolongement de la crise de l'asile et conditions de détention inhumaines et dégradantes des migrants en Grèce, l'aide de l'UE étant axée davantage sur la sécurité de ses frontières avec la Turquie que sur la garantie d'un traitement humain des migrants.

Efforts insuffisants pour prévenir les morts en mer de migrants par bateau fuyant la Libye et d'autres régions d'Afrique du Nord. Durant les six premiers mois de 2011, 1500migrants ont ainsi trouvé la mort en tentant de traverser la Méditerranée pour venir en Europe.

Initiatives limitées en matière de réinstallation des réfugiés d'Afrique du Nord dans les pays de l'UE, tandis que l'Égypte et la Tunisie continuent d'en accueillir des centaines de milliers.

Recours aux accords de réadmission, qui facilitent le renvoi de migrants et de demandeurs d'asile arrivés en UE vers des pays de transit- tels que l'Ukraine - qui manquent de volonté ou de capacités pour leur garantir un accès à l'asile et les traiter humainement.

Le règlement Dublin II

Le Conseil européen devrait examiner les propositions de la Commission concernant la révision de plusieurs parties du régime d'asile commun, dont la directive Accueil, qui couvre l'aide aux demandeurs d'asile, ainsi que la directive Procédure, qui traite des procédures d'asile.

Toutefois, les efforts de réforme du règlement Dublin II, qui partent de l'hypothèse erronée selon laquelle tous les États membres de l'UE disposeraient de normes et de capacités communes pour traiter et accueillir équitablement les demandeurs d'asile, sont paralysés du fait de l'opposition manifestée par un grand nombre de gouvernements de l'UE, notamment ceux de l'Europe du Nord qui auraient intérêt à ce que le statu quo soit maintenu. Concrètement, cela signifie qu'une charge inégale incombe aux États de l'UE les plus concernés qui doivent traiter les demandes émanant de la quasi-totalité des arrivées de migrants par terre et mer, alors que leurs régimes d'asile sont insuffisants, a précisé Human Rights Watch.

La crise de l'asile en Grèce

La crise de l'asile en Grèce illustre parfaitement les défaillances de la réglementation, selon Human Rights Watch. En raison de la situation géographique du pays, plus de trois quarts des migrants en situation irrégulière arrivés en UE par voie terrestre en 2010 sont passés par la Grèce. L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, a qualifié la situation des migrants et des demandeurs d'asile en Grèce de « crise humanitaire ». La Grèce n'a approuvé que onze des 30 000 premières demandes d'asile qu'elle a reçues en 2010. Quelque 47 000 dossiers de demande d'asile sont actuellement en souffrance, et la réforme du régime d'asile grec ne progresse que lentement. Entre-temps, des milliers de migrants et de demandeurs d'asile en Grèce font face à une détention systématique dans des conditions jugées inhumaines et dégradantes par la Cour européenne des droits de l'homme.

En janvier, la Cour a statué qu'en raison du régime d'asile déficient de la Grèce et des conditions de détention qui y règnent, le transfert par la Belgique d'un demandeur d'asile afghan vers la Grèce en 2009 avait porté atteinte à l'interdiction des mauvais traitements et empêché à cet individu de disposer d'un recours efficace. Conséquence : au moins huit pays ont d'ores et déjà suspendu les transferts vers la Grèce au titre du règlement de Dublin.

La pression que la Commission a exercée sur la Grèce a incité cette dernière à réformer son régime d'asile. En novembre 2010, l'agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, y a envoyé des gardes-frontières d'autres pays de l'UE pour contribuer à renforcer les frontières terrestres de la Grèce avec la Turquie - le long desquelles la police grecque a arrêté en 2010 plus de 47 000 migrants et demandeurs d'asile qui tentaient de s'introduire en Grèce. Toutefois, l'UE n'est guère intervenue pour venir à bout des conditions de détention abusives réservées aux migrants qui atteignent la Grèce.

« L'UE semble bien plus soucieuse de tenir les migrants et les demandeurs d'asile à l'écart de la Grèce et hors d'Europe que d'assurer les droits de ceux qui s'y trouvent déjà », a commenté Judith Sunderland. « Si l'UE tient réellement à s'engager envers le droit de demander l'asile, elle doit corriger le règlement de Dublin et aider la Grèce à mettre un terme à son régime de détention abusif des migrants. »

Morts en mer

L'accès à la protection internationale en Europe impose également d'agir davantage pour prévenir les morts en mer, selon Human Rights Watch. Jusqu'à 1 500 personnes ont péri en Méditerranée depuis le début de l'année lors de tentatives désespérées d'atteindre les rivages européens. Des dizaines d'entre elles sont mortes lorsque leur embarcation a fait naufrage ou chaviré ; tout dernièrement, début juin, plus de 200 ont trouvé la mort au large des côtes tunisiennes, tandis que des centaines d'autres ont disparu et sont présumées mortes. Les informations selon lesquelles des navires militaires en Méditerranée n'ont pas porté assistance à un bateau à la dérive fin mars et début avril, 63 personnes d'Afrique subsaharienne étant ainsi mortes de soif et de faim, sont particulièrement troublantes et soulignent la nécessité d'apporter une réponse communautaire concertée et fondée sur des principes à la migration par bateau, a affirmé Human Rights Watch.

Tous les navires en Méditerranée devraient sans hésitation porter secours aux bateaux surchargés de migrants et tenir compte de l'appel lancé par le HRC selon lequel il convient de traiter présomptivement toutes ces embarcations comme devant être secourues sans attendre qu'elles soient en perdition, a commenté Human Rights Watch. L'Italie et Malte doivent multiplier leurs opérations vitales en mer, intensifier les exercices d'identification des navires avant que ceux-ci soient en perdition et les accompagner jusqu'à ce qu'ils puissent accoster en sécurité.

Par ailleurs, les pays européens devraient procéder à l'évacuation en mer des civils les plus vulnérables bloqués en Libye, a précisé Human Rights Watch. La Tunisie et l'Égypte accueillant déjà des centaines de milliers de Libyens et de ressortissants d'autres pays qui cherchent à fuir la Libye, les pays européens devraient faire preuve de solidarité en évacuant certains de ceux qui sont bloqués en Libye vers l'Europe, où ils devraient avoir accès au droit d'asile ou à une protection provisoire.

« Si des centaines de personnes mouraient à terre et non en mer, les gouvernements de l'UE exigeraient une initiative commune », a déclaré Judith Sunderland. « L'intensification des opérations de sauvetage pourrait littéralement sauver des centaines de vies. »

Besoin de réinstallation des réfugiés

L'UE devrait aussi multiplier ses efforts de réinstallation des réfugiés reconnus provenant d'Afrique du Nord et d'ailleurs en augmentant les quotas nationaux et en cherchant rapidement à mettre en œuvre un programme européen commun de réinstallation. Pour l'instant, les pays européens ont proposé de réinstaller quelque 700 réfugiés d'Afrique du Nord et de reloger plus de 300 demandeurs d'asile actuellement à Malte, ce qui témoigne du fardeau que font peser les arrivées de migrants par mer sur cette minuscule nation insulaire.

Seuls quatorze pays européens disposent de programmes de réinstallation, dont l'Islande et la Norvège, qui ne sont pas membres de l'UE. À travers le monde, 6 % seulement des réfugiés réinstallés se retrouvent en Europe. Environ 90 % ont pour destination finale les États-Unis, le Canada et l'Australie.

Accords de réadmission

Le renforcement du contrôle des frontières extérieures de l'Europe est également à l'ordre du jour de la réunion du Conseil européen. Une partie essentielle de la stratégie communautaire de contrôle de la migration s'appuie sur les accords de réadmission, qui facilitent la déportation des migrants vers des pays voisins et autres par lesquels ils ont transité pour entrer dans l'UE.

Au titre de ces accords, les retours sont censés n'avoir lieu qu'une fois que les demandes d'asile ont été examinées. Or, les travaux de recherche menés par Human Rights Watch dans le cadre d'un rapport publié en décembre 2010 indiquent que les migrants renvoyés vers l'Ukraine depuis la Slovaquie et la Hongrie au titre des accords de réadmission ne pouvaient demander l'asile avant d'être expulsés, et faisaient ensuite l'objet d'abus en Ukraine.

Plus de la moitié d'entre eux avaient été frappés et certains auraient été torturés en Ukraine. La plupart ont déclaré que les autorités slovaques et hongroises avaient ignoré leur volonté de demander l'asile. Le rapport a également révélé que le système ukrainien était complètement déficient, ne pouvant accorder l'asile aux personnes dont il s'avérait qu'elles étaient des réfugiés. Il a aussi indiqué que la Slovaquie et la Hongrie avaient expulsé des enfants migrants non accompagnés vers l'Ukraine alors que ce pays ne dispose d'aucun moyen spécial de les protéger.

Dans un rapport publié en février, la Commission européenne a reconnu que les droits humains pouvaient être violés au titre des accords de réadmission et déclaré qu'elle surveillerait le traitement réservé aux personnes expulsées et exigerait des comptes aux États membres qui renvoient des migrants dans des pays où ils font l'objet d'abus. La proposition formulée dans le rapport, qui porte sur un mécanisme pilote de suivi post-retour pour l'Ukraine, est positive, selon Human Rights Watch. Toutefois, la conclusion selon laquelle l'expulsion de migrants depuis des pays tiers vers l'Ukraine « a porté ses fruits » va totalement à l'encontre d'éléments clés qui démontrent que les personnes retournées font face à de mauvais traitements.

« Avant de renvoyer quiconque vers un pays de transit, les gouvernements de l'UE devraient s'assurer que la personne en question n'a pas besoin qu'on lui accorde l'asile et qu'elle n'y fera pas l'objet d'abus », a conclu Judith Sunderland. « La Commission devrait veiller à ce que les accords conclus avec des pays tiers prévoient une protection efficace des droits humains, soient soumis à une étroite surveillance et, si nécessaire, soient suspendus. »

Juin 20, 2011

Source : Site de HR W

Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Association médicale d'aide au développement entre l'Auvergne et le Maroc (AMDAM) organisent le 25 juin à la maison du Maroc à Paris, le forum médical des Marocains du monde.

Cette manifestation s'inscrit dans le cadre du renforcement des expériences menées par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger en matière de mobilisation des compétences MRE.

Le forum, qui verra la participation de quelque 200 personnes, se fixe pour objectif la constitution d'un comité chargé de la création du réseau des médecins marocains du monde.

20/6/2011

Source : MAP

Les raisons des mouvements migratoires entre le Maroc et l'Italie ont profondément muté. Jusqu'à il y a quelques années, on observait des demandes de visas motivées pour l'essentiel par le regroupement familial ou encore des déplacements de mineurs non-accompagnés.

Aujourd’hui, si les Marocains s’installent en Italie, c’est de plus en plus pour y faire du commerce. D'après le site Au Fait Maroc, en 2010 on comptait 229.000 entrepreneurs marocains installés sur la péninsule italienne. Ceux-ci ont progressivement investi les secteurs du bâtiment (37,4%), du commerce (34,8%), des réparations (9,9%) et de la manufacture de textile et de cuir.

Aujourd’hui, les entreprises marocaines représentent 8,5% des entreprises basées en Italie. Elles s’établissent pour l'essentiel dans le Nord de la Lombardie (87%), une région d’Italie septentrionale située au sud de la Suisse et dont la ville de Milan, qui regroupe la majorité des entreprises (23%), est la capitale.

En 2009, 37.308 demandes de visas d’entrepreneurs marocains étaient comptabilisées. Au cours de cette même année, les transferts d’argents entre le Maroc et l’Italie s’élevaient à 279.077 millions d’euros, et les demandes de régularisation présentées par des Marocains représentaient 12,3% des démarches.

Dans le cadre du plan «Migration et retour, les ressources pour le développement», l’Italie avait signé des accords de coopération et d’immigration avec le Maroc. Début 2011, près de 4.500 postes en Italie ont été proposéq par l’Etat italien, toujours dans le cadre de cette collaboration entre les deux pays.

Dans un article sur l'immigration marocaine en Italie, le journal Le Matin indique que selon les dernières statistiques de l'Institut national de statistiques italient, les Marocains, qui se déplacent et s’installent depuis 25 ans en Italie, représentaient 10,45% de la population étrangère, soit près de 550.000 recensés en situation régulière. Progressivement, ils sont devenus la troisième communauté étrangère présente sur la Botte, après les Roumains (887.763) et Albanais (466.684).

On compte trois millions de Marocains vivant à l’étranger, dont 80% réside sur le territoire européen.

20/6/2011

Source : Slate Afrique

Depuis quelques mois et sous couvert de lutte contre la fraude, les caisses de sécurité sociale (CARSAT, CAF, CPAM, MSA) multiplient les contrôles sur les vieux migrants, en particulier ceux vivant en foyer [1]. Du point de vue de l’administration, il s’agit de vérifier la condition de résidence en France et donc de vérifier le temps passé par les personnes sur le territoire français.

Face à cette situation qui a pris une tournure abjecte, les associations appellent à des rassemblements dans plusieurs villes de France dans la semaine du 20 au 25 juin pour exiger :

* L’arrêt du harcèlement et des contrôles discriminatoires contre les vieux et vieilles immigré-es.

* La suspension des poursuites et l’annulation des redressements

* Une réelle écoute des vieux migrants et une concertation avec les associations

* Le respect des textes et leur application avec discernement et humanité, dans le respect de la dignité des vieux et vieilles immigré-e-s

* Une reconnaissance du droit fondamental d’aller et venir sans suspension des droits sociaux en France [5]

20/6/2011

Source : Site chibanis.org

Dans le projet de la nouvelle Constitution qui sera soumis à référendum le 1er juillet, présenté par le Roi Mohammed VI vendredi soir, trois articles nouveaux (art.16 à 18) concernent les marocains de l’étranger. Ce projet reconnaît les droits ainsi que l‘apport des Marocains installés à travers le monde au développement de leur pays d'origine. Voici une synthèse des principaux éléments :

Protection des droits et préservation de l’identité nationale

Le Royaume du Maroc œuvre à la protection des droits et des intérêts légitimes des citoyennes et des citoyens marocains résidant à l'étranger, dans le respect du droit international et des lois en vigueur dans les pays d'accueil. Il a été mentionné que le Royaume s'attache au maintien et au développement des liens humains et culturels des marocains avec leur pays d’origine et à la préservation de leur identité nationale.

Renforcement des liens d’amitié et de coopération avec les pays d’accueil

Le projet des réformes veille au renforcement des contributions des Marocains résidant à l’étranger au développement de leur patrie, ainsi qu’au resserrement des liens d'amitié et de coopération avec les gouvernements et les sociétés des pays où ils résident ou dont ils sont citoyens.

Le droit d’être électeur et éligible

De même, il a été reconnu la pleine citoyenneté des Marocains résidant à l’étranger, y compris le droit d'être électeurs et éligibles. Ils peuvent se porter candidats aux élections au niveau des listes et des circonscriptions électorales locales, régionales et nationale en précisant que c’est la loi qui fixe les critères spécifiques d'éligibilité et d'incompatibilité et détermine de même les conditions et les modalités de l'exercice effectif du droit de vote et de candidature à partir des pays de résidence. Les pouvoirs publics de leurs côté œuvrent à assurer une participation aussi étendue que possible des Marocains résidant à l'étranger, aux institutions consultatives et de bonne gouvernance créées par la Constitution ou par la loi.

Pour le moment, c’est ce dernier point qui paraît à al fois le plus important et le plus difficile à mettre en œuvre. Les Marocains résidant à l’étranger aimeraient qu’on leur facilite une meilleure implication dans l’action politique au niveau de leur pays.

20/6/2011

Source : Le Courrier de l’Atlas

Un an après l’Arizona, l’Alabama vient d’adopter à son tour une loi anti-immigration très controversée qui fait du délit de faciès une pratique courante et oblige les écoles à informer la police du nombre d’élèves en situation illégale.

Déposé le 1 er mars par le député républicain Micky Hammon, le projet de loi immatriculé HB56 est passé comme une lettre à la poste à la Chambre et au Sénat de l’Etat, tous deux dominés par les conservateurs depuis 2010. Le texte est à présent sur la table du gouverneur républicain de l’Alabama, Robert Bentley, qui devrait le signer sous peu afin qu’il entre en vigueur le 1 er septembre prochain. HB56 est calqué sur le modèle d’une loi adoptée en 2010 par le Congrès d’Arizona qui rend pour ainsi dire légal le délit de faciès. Sauf que la loi d’Alabama va plus loin.

Vague de protestation

Elle donne ainsi le droit aux autorités de l’Etat de demander ses papiers à toute personne jugée « raisonnablement» suspecte et de l’arrêter pour procéder à une enquête plus approfondie. Il devient par ailleurs illégal non seulement d’employer un sans-papiers (sous peine de suspension de la licence de travail du patron) mais aussi de le protéger, l’héberger, lui louer un logement ou le prendre en voiture même si c’est pour le conduire chez un médecin.

Le texte précise en outre que les individus clandestins ne pourront pas recevoir d’aides publiques et une base de données en ligne vérifiera automatiquement le statut de tout nouvel employé. Enfin, comble du vice, la loi frappe directement le droit à l’éducation des jeunes immigrants illégaux et oblige les écoles publiques à procéder à des inventaires de leurs élèves afin de faire rapport aux autorités du nombre d’individus clandestins. Un véritable appel à la délation des enfants.

Cette nouvelle loi, qui vise essentiellement les populations issues d’Amérique latine constituant la majeure partie des 11 millions d’immigrants illégaux aux Etats-Unis, a suscité une vague de protestation chez les élus locaux démocrates et les organisations de défense des droits civiques. Même les Eglises ont exprimé leur mécontentement car l’une des dispositions leur interdit de fournir des refuges aux sans-papiers.

Les différentes associations estiment qu’avec HB56, l’Alabama pourrait devenir « l’endroit le plus dangereux à vivre pour les gens de couleur aux Etats-Unis». Et ce, alors que cet Etat fut le point de départ du mouvement pour la défense des droits civiques dans les années 1960. C’est en effet à Montgomery, capitale de l’Alabama, que le 1 er décembre 1955, en pleine ségrégation raciale, une couturière africaine-américaine du nom de Rosa Parks refusa de céder son siège à un passager blanc dans un bus de la ville. Un boycott resté dans les mémoires puisqu’il marqua le début de la fin des terribles lois Jim Crow.

Le plus curieux dans cette affaire est que les Hispaniques sont estimés à moins de 3% de la population en Alabama. Par ailleurs, les législateurs locaux savent très bien que le gouvernement fédéral devrait contester le texte en justice au motif que l’Etat d’Alabama a outrepassé ses compétences, comme il l’a déjà fait pour la loi d’Arizona dont certaines parties ont été jugées anticonstitutionnelles par la Cour Suprême. Ce genre de législations -qui commencent à voir le jour en Géorgie, Caroline du Sud, Indiana, Oklahoma- semblent donc plus symboliques qu’autre chose et constituent un moyen pour certains Etats soucieux de récupérer du pouvoir en matière d’immigration de poursuivre le bras de fer avec Washington.

20/6/2011, Célia Sampol

Source : DNA

Le rapport statistique du HCR sur les tendances mondiales en 2010 publié aujourd'hui révèle un profond déséquilibre dans le soutien international accordé aux personnes déracinées dans le monde. En effet, les pays en développement accueillent les quatre cinquièmes des réfugiés, à une période où l'hostilité à l'égard des réfugiés s'accroît dans de nombreux pays industrialisés.

Le rapport statistique du HCR sur les tendances mondiales en 2010 montre que de nombreux pays parmi les plus pauvres au monde abritent de vastes populations réfugiées, aussi bien en valeur absolue que par rapport à la taille de leur économie. Le Pakistan, la République islamique d'Iran et la République arabe syrienne comptent les plus fortes populations réfugiées avec respectivement 1,9 million, 1,07 million et 1,005 million.

Le Pakistan en supporte également les plus lourdes répercussions économiques avec 710 réfugiés pour un dollar de son PIB par habitant (en parité de pouvoir d'achat), suivi de la République démocratique du Congo et du Kenya avec respectivement 475 et 247 réfugiés. En comparaison, l'Allemagne, le pays industrialisé qui accueille la plus importante population réfugiée (594 000 personnes), héberge 17 réfugiés pour un dollar de son PIB par habitant.

Dans l'ensemble, le rapport statistique du HCR sur les tendances mondiales en 2010 présente un environnement de protection qui a radicalement changé par rapport à celui observé il y a 60 ans, lors de la création du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. À cette époque, le nombre de réfugiés bénéficiaires était de 2,1 millions d'Européens, alors déracinés par la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, le HCR travaille dans plus de 120 pays, au bénéfice de personnes forcées de fuir à l'étranger, mais également à l'intérieur des frontières de leur propre pays.

Le rapport statistique du HCR sur les tendances mondiales en 2010 montre que 43,7 millions de personnes sont déracinées à travers le monde, soit à peu près l'ensemble de la population de la Colombie ou de la République de Corée, ou encore de la Scandinavie et de Sri Lanka à la fois. Sur ce total, on dénombre 15,4 millions de réfugiés (dont 10,55 millions sont pris en charge par le HCR et 4,82 millions sont enregistrés auprès de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)), 27,5 millions de personnes déplacées à l'intérieur même de leur propre pays par les conflits et près de 850 000 demandeurs d'asile, dont près d'un cinquième d'entre eux se trouvent en Afrique du Sud.

Il est particulièrement alarmant de noter le nombre de 15 500 demandes d'asile déposées par des mineurs non accompagnés et des enfants séparés de leur famille, pour la plupart des Somaliens et des Afghans. Le rapport ne couvre pas les déplacements de population qui se sont produits en 2011 depuis la Libye et la Côte d'Ivoire.

« Dans notre monde d'aujourd'hui, il est préoccupant d'observer les idées fausses sur les mouvements de réfugiés et le paradigme de la protection internationale », a déclaré António Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « Les craintes d'afflux supposé de réfugiés dans les pays industrialisés sont très exagérées ou associées à tort avec des problèmes relatifs à la migration. En attendant, ce sont les pays les plus pauvres qui doivent supporter le plus lourd fardeau. »

Compte tenu du caractère prolongé de plusieurs conflits internationaux majeurs de notre époque, le rapport montre que des millions de personnes dans le monde doivent vivre en tant que réfugiés sur des périodes de plus en plus longues. Pour le HCR, le terme de situation de réfugiés prolongée est utilisé quand une importante population est exilée pendant cinq ans ou plus.

En 2010, et pour les réfugiés relevant de la compétence du HCR, 7,2 millions de personnes se trouvaient dans cette situation, soit plus que jamais depuis 2001. Parallèlement, seulement 197 600 personnes ont pu rentrer chez elles. C'est le nombre le plus faible depuis 1990.

Certains réfugiés vivent en exil depuis plus de 30 ans. Les Afghans, qui avaient fui dès l'invasion soviétique en 1979, représentaient un tiers des réfugiés dans le monde en 2001, tout comme en 2010. L'Iraq, la Somalie, la République démocratique du Congo et le Soudan figuraient également parmi les dix pays ayant généré le plus grand nombre de réfugiés au début comme à la fin de la décennie.

 « Un seul réfugié privé d'espoir, c'est déjà trop », a affirmé le Haut Commissaire António Guterres. « Le monde se soustrait à ses obligations envers ces personnes, en les laissant attendre la fin de l'instabilité déchirant leur pays et en leur demandant de mettre indéfiniment leur vie entre parenthèses. Les pays en développement ne peuvent pas continuer à supporter seuls cette charge et le monde industrialisé doit corriger ce déséquilibre. Il faut accroître les quotas de places de réinstallation. Nous avons besoin d'initiatives de paix accélérées pour les conflits prolongés, afin que les réfugiés puissent rentrer chez eux. »

Contrairement au faible niveau de retours de réfugiés l'an dernier, la situation des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays, que l'on appelle les déplacés internes, a connu une évolution. En 2010, plus de 2,9 millions de déplacés internes ont regagné leur foyer dans des pays comme le Pakistan, la République démocratique du Congo, l'Ouganda et le Kirghizistan. Néanmoins, même avec ce niveau de retours, le nombre global de 27,5 millions de déplacés internes était le plus élevé depuis 10 ans.

Un autre groupe, plus difficile à quantifier et qui relève de la compétence du HCR, est celui des apatrides, c'est-à-dire des personnes qui ne bénéficient pas du filet de sécurité que constitue la nationalité. Le nombre de pays faisant état de populations apatrides a augmenté régulièrement depuis 2004, mais des différences dans les définitions et les méthodologies empêchent encore d'obtenir des données fiables sur l'ampleur du problème.

En 2010, le nombre déclaré d'apatrides (3,5 millions) s'élevait à pratiquement la moitié de celui de 2009, mais cet écart était principalement dû à des changements méthodologiques dans certains pays ayant transmis les informations. Selon des données officieuses, le nombre d'apatrides à travers le monde avoisine plutôt les 12 millions. En août prochain, le HCR lancera une campagne mondiale pour mieux faire connaître le sort des apatrides dans le monde et accélérer les programmes pour leur venir en aide.

20/6/2011

Source : Site du UNHCR

Aménager des dispositifs spécifiques au sein des institutions concernées afin de faciliter aux MRE les formalités administratives, tel est l'objectif du ministère chargé de la communauté marocaine résident à l'étranger (MCMRE), qui a organisé récemment une rencontre de concertation avec les institutions concernées. Le but de la manœuvre est de rétablir le principe d'égalité entre les usagers résidents et ceux vivant à l'étranger.

Entre le 5 juin 2010 et le 15 septembre 2010, le nombre de Marocains résidents à l'étranger (MRE) entrés au Maroc fut de 2.120.934, ce qui correspond à une augmentation de 3,96% par rapport à 2009. Le temps d’attente dans les ports est passé de 36 heures il y a 10 ans, à environ 1 heure à partir de 2009. Le voyage par voie des airs, en progression de plus de 38%, est de plus en plus prisé.

“Ce bilan est très positif du fait d’une évolution importante et continue, année après année, aux niveaux de la coordination sectorielle, de l’organisation et de la logistique”, s'est félicité Mohamed Ameur. Le Ministre chargé de la Communauté marocaine résident à l'étranger s'exprimait jeudi dernier lors d'une rencontre organisée par son ministère, concernant l’accompagnement des MRE pendant la saison estivale 2011. Lors de cette rencontre de concertation à laquelle étaient conviés les responsables de nombreuses administrations et des représentants de certains offices et du secteur privé, M. Ameur a présenté le bilan de l’opération transit 2010, l’assistance aux MRE et la panoplie des nouvelles mesures mis en œuvre pour la campagne 2011.

15.200.000

C'est le montant de l'investissement qui sera engagé en 2011 pour le renforcement des infrastructures des ports de Tanger Med, Nador et Al Hoceima.

La fondation Mohamed V pour la solidarité chargée de l’amélioration des conditions de transit procédera à l’aménagement d’une nouvelle aire de repos à Tanger Med d’une capacité de 1.200 véhicules et de nouveaux espaces d’accueil dans les aéroports de Fès, Agadir et Bab Mellilia.

Des attentes non satisfaites

Toutefois, M. Ameur a reconnu sans complaisance que l’Administration ne répond pas aux attentes des MRE durant la période estivale. En effet, pressés par le temps, ces derniers se trouvent confrontés à une Administration allégée qui connait en été une diminution notoire de l’efficacité.

Vendre ou acheter un bien et inscrire l’opération sur les registres fonciers, obtenir une autorisation de construire, ester en justice, investir ou seulement retirer une pièce administrative durant la saison estivale, relèvent alors de l’exploit. La majorité des responsables sont en congé, les permanences mal organisées ou pire, inexistantes.

Dans les services dédiés aux MRE, les fonctionnaires enregistrent les doléances sans en assurer le suivi. Sans oublier que pour couronner le tout, cette année, les grèves répétitives touchent des secteurs sensibles pour nos immigrés. Ainsi, les tribunaux sont désertés par les greffiers qui en constituent la cheville ouvrière, les magistrats se contentant de renvoyer les affaires.

Des carences sont aussi constatées dans le domaine de la sensibilisation et de la communication. À titre d’exemple, le projet “MDM invest” qui subventionne les projets des MRE leur est totalement inconnu, même constat pour les mesures mises en place en leur faveur par l’Office des Changes...

La création annoncée d’une commission nationale de coordination pour l’accueil et l’accompagnement des MRE sera-t-elle la panacée qui permettra de rétablir le principe d'égalité entre les usagers marocains de l'intérieur et les MRE? Une réflexion est engagée actuellement dans ce sens.

Quelques recommandations

• Veiller à une meilleure application de la circulaire du Premier ministre concernant les permanences dans les administrations et communiquer au Ministère chargé de la CMRE la liste des personnes qui en sont chargées qui soient à même de prendre des décisions
• Désigner au sein de chaque organisme un point focal à contacter par le MCMRE chaque fois que nécessaire
• La commission nationale de coordination a été chargée de veiller à l’exécution des mesures adoptées, d’en évaluer l’impact au terme de la saison estivale en cours

• Instaurer une coordination pérenne sur les dispositifs existants entre toutes les parties concernées et en définir les canaux et les modalités.

Les MRE dans le nouveau projet de Constitution

Des représentants de partis politiques ont préconisé dimanche à Casablanca la création d'une commission qui serait chargée d'assurer le suivi de la mise en œuvre des clauses dédiées à la communauté marocaine à l'étranger dans le projet de la nouvelle Constitution. Intervenant lors d'un séminaire organisé les 18 et 19 juin par le Conseil de la communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) sur le thème “Réformes constitutionnelles, Immigration et Citoyenneté”, ils ont unanimement exprimé leur adhésion auxdites clauses, surtout celles qui accordent aux MRE le droit de participer aux échéances électorales.

20/6/2011, Rachid Loudghiri

Source : Aufait

 

Le procès d'un homme déjà condamné pour une profanation de cimetière et une tentative de meurtre, s'est ouvert hier lundi, devant la cour d'assises du Haut-Rhin (France). Emmanuel Rist, 41 ans, est accusé d'avoir assassiné en 2001, d'une balle dans la nuque, un Marocain travaillant dans la vente de tapis à domicile. Âgé de 46 ans, Mohammed Madsini était père de cinq enfants.

Selon l'accusation, l'assassin présumé, qui travaillait alors comme réceptionniste de nuit, a agi froidement, vraisemblablement à la suite d'une précédente altercation. Après avoir recherché la victime, il l'aurait guetté, puis abattu “de façon expéditive”. Les motivations racistes de cet assassinat ne font pas de doute pour l'accusation. Elle s'appuie notamment sur les témoignages de comparses d'Emmanuel Rist, qui risque la perpétuité.

“Admirateur fervent du nazisme et raciste patenté” selon le parquet, l'homme a déjà été condamné pour des actes à caractère raciste ou antisémite: il a écopé de trente mois d'emprisonnement, en 2007, pour la profanation d'un cimetière, et à dix ans de réclusion criminelle en 2009, pour avoir grièvement blessé un retraité marocain en piégeant son cabanon avec une bombe. Le verdict est attendu vendredi.

20/6/2011

Source : aufait/AFP

L'acteur vient de réaliser Omar m'a tuer, consacré au meurtre de Ghislaine Marchal. Un film qui retrace toute l'affaire à travers le regard du jardinier marocain accusé…Suite

Une Nouvelle Constitution, élections anticipées ... Des voix au sein de la communauté marocaine à l'étranger s'élèvent pour leur pleine participation au processus. Les explications de Driss Ajbali, membre du CCME…Suite

L'opération Marhaba 2011 a été lancée début juin. Lors d'une rencontre sur le programme d'accueil des MRE, organisée jeudi dernier à Rabat" le ministre Mohamed Ameur a souligné la nécessité de faciliter les démarches administratives pour les MRE durant l'été…Suite

Le ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Ameur, a affirmé dimanche à Casablanca que le projet de la nouvelle constitution illustre une démarche ouverte et rationnelle qui aborde les questions de l'immigration selon une approche démocratique et avant-gardiste.

Le ministre qui s'exprimait en clôture d'un séminaire organisé les 18 et 19 juin par le Conseil de la communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) sur le thème ''Réformes constitutionnelles, Immigration et Citoyenneté'', a assuré que le gouvernement veillera scrupuleusement à assurer aux résidents marocains à l'étranger les meilleures conditions lors de leur participation aux prochaines échéances électorales.

Et de se féliciter des acquis garantis par la nouvelle constitution en faveur des RME, avant de souligner la portée capitale de ce nouveau texte qui permet au Royaume de compter parmi le cercle des pays démocratique et respectueux des droits de l'Homme.

Tout en insistant sur le fait que cette avancée démocratique capitale est le fruit de la mobilisation de toutes les composantes de la société, M. Ameur a estimé que les dimensions culturelles sont fondamentales dans le maintien des liens entre les résidents marocains à l'étranger et leur patrie.

Il a, à ce propos, salué le patriotisme des marocains établis à l'étranger qui suivent avec beaucoup d'intérêt les changements qui se produisent au pays, résolument engagé sur le chemin de la consécration de la démocratie, indiquant que le nombre des RME qui passent chaque année leurs vacances au pays a plus que doublé depuis l'intronisation de SM le Roi Mohammed VI.

Driss El Yazami, président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger, a, pour sa part, qualifié le projet de la nouvelle constitution de véritable tournant historique. Une constitution, a-t-il noté, respectueuse des droits de l'Homme, du pluralisme et de la diversité, l'égalité, la bonne gouvernance et la démocratie participative.

Il n'a pas manqué d'inciter les membres de la communauté marocaine établis à l'étranger à s'impliquer effectivement pour l'aboutissement de cette réforme constitutionnelle capitale.

Ce séminaire a été animé par des universitaires nationaux et internationaux ainsi que des représentants de partis politiques marocains. Ils ont, tour à tour, donné des éclairages sur des thèmes comme "Marocains du monde et réformes constitutionnelles", "Libertés, Droits et égalité", "Pluralisme et Identité" ou encore "Démocratie et Citoyenneté".

Les participants se sont aussi livrés à un exercice de droit comparé sur la condition et la place des immigrés dans les constitutions de 45 pays dans le monde.

19/5/2011

MAP

Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a signé vendredi à Naples avec Mahmoud Jibril, le leader par intérim du Conseil nationale de Transition (CNT) de l'opposition libyenne, un accord de coopération pour combattre l'immigration clandestine.

Selon l'accord, le gouvernement italien et le CNT vont échanger des informations sur des flots d'immigrants clandestins, et coopére dans la lutte contre l'immigration clandestine, y compris le rapatriement des immigrants clandestins.

M. Frattini a apprécié le "sérieux" du CNT en la matière, déclarant qu'il y avait actuellement une "coopération plus transparente et plus cohérente" entre les deux pays.

Le mois dernier, l'Italie avait reconnu le CNT comme seul représentant du peuple libyen.

M. Jibril a réaffirmé l'engagement du CNT au respect des accords précédemment signés entre la Libye et l'Italie. Il a indiqué que la question de l'immigration clandestine allait influencer les relations entre l'Europe et l'Afrique pour les 25 prochaines années.

Depuis janvier, quelques 30.000 immigrants, pour la plupart des Tunisiens et des Libyens, sont arrivés à Lampedusa, une petite île située à l'Extrême-sud de l'Italie.

2011-06-18

Source : CRI

Le discours royal présentant les grandes lignes du projet de la nouvelle constitution ouvre des perspectives prometteuses sur la voie de la consécration de la démocratie au Maroc, a affirmé, samedi à Casablanca, le secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Abdellah Boussouf.

M. Boussouf, qui s'exprimait lors d'un séminaire organisé par le CCME sur le thème "Réformes constitutionnelles, Immigration et Citoyenneté", a indiqué que le projet de la nouvelle constitution permet aujourd'hui à ce conseil qui représente les marocains du monde de contribuer encore davantage à l'élan des réformes engagées dans le pays et de rester en phase avec les changements en cours.

Tout en relevant la place de choix que réserve ce nouveau texte à la communauté marocaine établie à l'étranger, le SG du CCME a souligné que la nouvelle constitution reflète fidèlement et fortement la diversité culturelle et linguistique au Maroc.

Il a aussi mis en avant le rôle du CCME dans cette dynamique de changement à travers les colloques et les débats qu'il organise, réitérant la volonté et la disposition du conseil à persévérer dans cette démarche et à accompagner toutes les politiques de réforme dans le pays.

Ce séminaire de deux jours est animé par des expertes et des universitaires nationaux et internationaux qui donneront tour à tour des éclairages sur des thèmes comme "Marocains du monde et réformes constitutionnelles", "Libertés, Droits et égalité", "Pluralisme et Identité" ou encore "Démocratie et Citoyenneté".

Le séminaire auquel participe également des représentants de partis politiques marocains, réserve aussi un temps pour le débat sur la condition et la place des immigrés dans les constitutions de pas moins de 45 pays dans le monde.

19/6/2011

Source : MAP

Mohammed Moussaoui, président sortant du Conseil français du culte musulman (CFCM), a été réélu dimanche à la tête de cette instance représentative des musulmans de France.

M. Moussaoui, Franco-Marocain de 47 ans, était l'unique candidat à sa succession.

Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et ex-président du CFCM, a été élu président d'honneur, un titre purement honorifique. Son élection n'a pas fait l'unanimité puisque certains ont voté contre ou se sont abstenus, comme Khalil Merroun, recteur de la mosquée d'Evry.

Le président du CFCM a par ailleurs annoncé la création d'un observatoire des actes islamophobes, dont la direction a été confiée à Abdallah Zekri, président de la fédération Sud-Ouest de la Grande Mosquée de Paris.

"Il s'agira d'aider les Conseils régionaux du culte musulman (CRCM) à alerter les préfets et à déposer plainte en cas d'acte islamophobe mais également d'avoir une idée plus précise du nombre de ces actes en France, afin d'en donner un panorama clair aux autorités compétentes", a expliqué à l'AFP Khalil Merroun.

Les 58 membres du conseil d'administration, élus pour les deux tiers le 5 juin dans les régions, et désignés pour les autres, dans un climat de division suite à l'appel au boycott de la fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (GMP) et de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), étaient réunis près de Paris pour élire leur président et leur bureau exécutif.

Le CFCM a été créé en 2003 par le gouvernement pour être l'interlocuteur des pouvoirs publics pour toutes les questions liées à l'islam, qui représente 4 à 5 millions de musulmans en France, loin d'être tous pratiquants.

Il regroupe des fédérations de différentes sensibilités, certaines proches de l'Algérie comme la GMP, d'autres pro-marocaines mais aussi turques ou afro-antillaises, ou encore proche des Frères musulmans comme l'UOIF.

19/6/2011

Source : L’Express/AFP

Des représentants de partis politiques ont préconisé dimanche à Casablanca la création d'une commission qui serait chargée d'assurer le suivi de la mise en oeuvre des clauses dédiées à la communauté marocaine à l'étranger dans le projet de la nouvelle constitution.

Intervenant lors d'un séminaire organisé les 18 et 19 juin par le Conseil de la communauté Marocaine à l'Etranger (CCME) sur le thème ''Réformes constitutionnelles, Immigration et Citoyenneté'', ils ont unanimement exprimé leur adhésion auxdites clauses, surtout celles qui accordent aux MRE le droit de participer aux échéances électorales.

Des intervenants ont, par ailleurs, jugé légitime de réserver une liste nationale pour les femmes, les jeunes ainsi que les membres de la communauté marocaine à l'étranger, soulignant les immenses contributions de cette communauté sur le registre culturel et économique dans le pays.

Ils ont aussi suggéré de confier à la commission de suivi le rôle d'examiner les moyens de mettre en oeuvre les clauses stipulées par le texte de la nouvelle constitution au sujet de la communauté marocaine à l'étranger.

Ce séminaire a été animé par des universitaires nationaux et internationaux ainsi que des représentants de partis politiques. Ils ont, tour à tour, donné des éclairages sur des thèmes comme "Marocains du monde et réformes constitutionnelles", "Libertés, Droits et égalité", "Pluralisme et Identité" ou encore "Démocratie et Citoyenneté".

Les participants se sont aussi livrés à un exercice de droit comparé sur la condition et la place des immigrés dans les constitutions de 45 pays dans le monde.

19/06/11

Source : MAP

Des milliers de migrants et demandeurs d'asile se trouvent actuellement bloqués en Grèce. Il y a peu, ils pouvaient encore quitter le territoire pour rejoindre le reste de l'Europe. Une opération risquée qu'ils ne peuvent plus entreprendre aujourd'hui. Parallèlement, les violences à leur encontre se multiplient, à Athènes comme dans le reste du pays. Dernier épisode en date : la destruction du camp d'Igoumenitsa.

Le 9 juin 2011 à 6 heures du matin, des centaines de policiers ont pris d'assaut le camp construit par des migrants sur la colline d'Igoumenitsa en Grèce. S'en est suivie une véritable chasse à l'homme qui s'est soldée par l'arrestation de 60 personnes. Nombre d'entre elles étaient en possession de la « red card », le document que les autorités grecques remettent aux demandeurs d'asile. Le campement a ensuite été « nettoyé » par les agents de la commune chargés de la propreté.

D'après le maire, Giorgios Katsinos, la destruction du camp était nécessaire, étant données les conditions hygiéniques précaires dans lesquelles vivaient les migrants, qui selon lui mettaient en danger la population locale.

Les violences à l'encontre des migrants vont croissantes à Igoumenitsa comme dans le reste du pays. Les agressions, physiques et verbales, sont le fait d'organisations d'extrême droite, des forces de police ou de comités de citoyens contre l'immigration qui fleurissent depuis le début de la crise économique.

Une cité balnéaire théâtre d'une tragédie humaine

Igoumenitsa est un petit port grec situé sur les bords de la mer Adriatique, à à peine 150 kilomètres des côtes italiennes. Des ferrys relient quotidiennement les ports grecs de Patras et Igoumenitsa aux ports italiens de Venise, Bari, Ancona et Brindisi, transportant touristes et poids lourds. Depuis près de dix ans, de nombreux migrants cherchent à monter à bord de ces ferrys pour rejoindre le reste de l'Europe.

Dans l'attente du camion dans lequel se cacher et essayer d'échapper aux contrôles portuaires, ils survivent dans des abris de fortune construits sur une colline située à la périphérie de la ville.

Igoumenitsa est également une cité balnéaire où affluent des touristes venant des quatre coins d'Europe, venus profiter de la plage et des bars. Dans les coulisses se joue une tragédie que les habitants de la ville cherchent à cacher à tout prix.

Les conditions de survie des migrants en Grèce sont dramatiques et ne font qu'empirer depuis plusieurs mois. Au mois d'avril, la rédaction d'AMISnet s'est rendue sur place. Sur la colline, nous avons rencontré des Afghans et des Irakiens, mais aussi de nombreux Africains, venant de Somalie, d'Erythrée ou du Soudan, arrivés en Grèce via la Turquie après l'entrée en vigueur des accords italo-libyens.

Ils voulaient tous quitter le pays, rejoindre le nord de l'Europe. Après une période de détention plus ou moins longue à leur arrivée en Grèce, le passage par les ports de Patras et Igoumenitsa est dès lors quasi-obligé.

Nourriture et médicaments difficiles d'accès pour les migrants

Pour échapper aux importants contrôles portuaires, les migrants prennent de nombreux risques. Une chape de plomb recouvre la mer Adriatique et les drames qui s'y déroulent, et il est très difficile de savoir combien de personnes ont perdu la vie pendant la traversée, écrasées par le poids lourds sous lequel elles s'étaient cachées ou encore mortes asphyxiées dans la remorque. Tout comme il est impossible de savoir combien de personnes ont été découvertes par la police à leur arrivée en Italie et immédiatement renvoyées en Grèce.

Ideris, un jeune soudanais rencontré sur place au mois d'avril, nous a confié :

« Nous voulons partir d'ici. Nous n'avons rien à manger, la population est hostile et la police nous maltraite. »

« Jusqu'en novembre, quelques personnes réussissaient à déjouer les contrôles. Depuis, c'est pratiquement impossible et la situation est complètement bloquée », nous a raconté Polyxeni Andreadou, médecin au centre médical local, ajoutant :

« Les conditions physiques et psychologiques des migrants se dégradent rapidement. Les habitants d'Igoumenitsa perçoivent très négativement leur présence et ils rencontrent de grosses difficultés pour se fournir en nourriture et médicaments. »

Le refuge des migrants attaqué par la population et la police

Le climat de tension dans la petite ville balnéaire n'a pas cesser d'augmenter, portant le 2 mai dernier à l'organisation d'une manifestation anti-migrants. Plusieurs centaines de personnes, dont le maire, y ont participé et la manifestation s'est soldée par l'attaque de la colline où trouvent refuge les migrants, à grands coups de fumigènes et des bombes incendiaires, perpétrée par des manifestants activement soutenus par les forces de police qui avait pour l'occasion revêtues leurs équipements anti-émeute.

Dans les semaines qui ont suivi et jusqu'à la destruction du camp le 9 juin, entre 600 et 1 000 migrants ont été arrêtés à Igoumenitsa, avant d'être emmenés dans des prisons situées à la frontière greco-turque, à plusieurs centaines de kilomètres, dans l'espoir que la distance les dissuade de retourner dans le petit port. Les 60 personnes raflées le 9 juin ont subi le même sort.

Un chantage des autres pays européens ?

La Grèce fait tout son possible pour empêcher quelque dizaines de milliers de migrants, dont de très nombreux réfugiés, de quitter son territoire. Pourquoi un pays aux prises avec une violente crise économique s'obstine à retenir sur son territoire ces personnes qui voudraient le quitter ?

Une première réponse partielle est peut-être justement à chercher dans la condition d'extrême vulnérabilité dans laquelle se trouve la Grèce, pouvant la soumettre à un chantage de la part de ses propres partenaires européens : contre le maintien de la Grèce dans la zone euro et la concession d'importants prêts, les autres pays pourraient réclamer la fermeture des frontières internes aux migrants.

Dans les faits, la Grèce est devenue un véritable Etat tampon, utile au reste de l'Europe pour bloquer les migrants sur son territoire.

Le double jeu de l'Union européenne

Les institutions européennes se montrent pour le moins ambiguës sur la question. D'une part, elles favorisent la formation de la situation décrite précédemment, d'autre part, la Grèce a été condamnée le 21 janvier 2011 par la Cour européenne des droits de l'homme pour traitements dégradants. La sentence affirme que « les conditions de vie et de détention des demandeurs d'asile en Grèce ne sont pas compatibles avec la Convention européenne des droits de l'homme ».

La même cour a également condamné la Belgique pour avoir renvoyé en Grèce un demandeur d'asile, tout en étant bien consciente de la situation en terre hellène.

Il n'est dès lors plus possible de renvoyer en Grèce des demandeurs d'asile entrés en Europe via la péninsule hellénique et étant par la suite arrivés dans d'autre pays européens, portant ainsi un coup à la convention de Dublin 2, qui impose aux réfugiés de déposer leur demande d'asile dans le premier pays européen dans lequel ils ont posé le pied.

Suite à la sentence, l'Union européenne a envoyé en Grèce une commission chargée d'aider les autorités locales à s'adapter aux standards européens d'accueil des réfugiés et de combler le vide législatif en matière d'asile.

L'objectif de l'Europe semble donc être de faire en sorte que les migrants et demandeurs d'asile puissent rester légalement en Grèce plutôt que d'essayer de rejoindre le reste de l'Union. En attendant, avec la fermeture complète des frontières, les potentiels demandeurs d'asile bloqués en Grèce ne risquent pas de s'en aller.

Quel avenir pour Schengen ?

La révision des accords de Schengen a fait la une des journaux avec l'arrivée de quelque milliers de Tunisiens en Italie et avec la tentative de la France de ne pas les laisser entrer sur son territoire, à grand renfort de déploiement policier à la frontière franco-italienne.

La Commission européenne a depuis souligné la responsabilité qu'ont les Etats ayant des frontières extérieures en matière de surveillance, et le Conseil européen se réunira le 24 juin prochain pour discuter de la possible suspension de Schengen et du renforcement des contrôles aux frontières extérieures de l'Union.

Dans les faits, à la frontière gréco-italienne, Schengen n'est pas appliqué depuis de nombreuses années et les contrôles aux ports des deux pays sont comme ceux qui se pratiquent aux frontières extérieures de l'Union. En parlant avec des Grecs du désir des migrants de traverser la frontière, il est frappant de constater que nombre d'entre eux parlent de leur volonté de « rejoindre l'Europe », comme si la Grèce n'en faisant pas, ou plus, partie.

19/6/2011

Source : RUE 89

La nouvelle rectrice de l'académie d'Orléans-Tours s'est attiré les foudres de l'opposition de gauche après avoir évoqué dans une interview des "statistiques" relatives aux résultats scolaires défavorables des enfants issus de l'immigration.

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avait suscité une nouvelle controverse en mai dernier en affirmant que "les deux-tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés". Il disait s'appuyer sur un rapport du Haut conseil à l'intégration datant de 2010.

Dans un entretien publié vendredi dans La Nouvelle République, Marie Reynier déclare que "si on enlève des statistiques les enfants issus de l'immigration, nos résultats ne sont pas si mauvais ni si différents de ceux des pays européens".

19/6/2011

Source : TFI

La polémique sur la binationalité semble s'enliser dans les arguments populistes. Derrière des débats purement hexagonaux, c'est pourtant notre capacité d'influence à l'international au plan culturel mais aussi économique qui est en jeu.

L'adoption de mesures à l'encontre de la binationalité ne résoudrait aucun des problèmes attribués à l'immigration. L'attachement et la loyauté envers la France ne sont pas inversement proportionnels au nombre de passeports, mais dépendent avant tout d'un sentiment d'appartenance et de reconnaissance. Au lieu de stigmatiser les binationaux, il faut valoriser leur rôle de médiateur entre la France et le monde.

Les deux millions et demi de Français de l'étranger, dont la moitié sont des binationaux, forment un réseau dense et varié d'entrepreneurs, chefs de projets, commerçants, consultants et enseignants, qui sont indispensables à notre commerce extérieur et à notre « soft power », et d'autant plus efficaces que parfaitement intégrés aux communautés locales. S'ils devaient renoncer à leur nationalité française, les conséquences en seraient désastreuses, tant en termes d'influence culturelle que de dynamisme commercial.

Limiter la binationalité porterait aussi atteinte à l'égalité entre femmes et hommes. Les Françaises se mariant à l'étranger auraient à nouveau à choisir entre renoncer à leur nationalité d'origine ou demeurer étrangères dans leur pays d'accueil, quitte à y être interdites d'activité professionnelle. Dans certains pays, il est quasiment impossible aux non-ressortissants d'obtenir un permis de travail.

La polémique actuelle ne peut qu'alimenter la fronde des expatriés. S'ils ne peuvent descendre dans les rues pour marquer leur mécontentement, les témoignages indignés affluent sur Internet. La réforme fiscale est perçue comme une « punition » par des Français de l'étranger qui se sentent stigmatisés, assimilés à des exilés fiscaux, à des déserteurs ou des profiteurs, alors même que plus d'un quart de notre PIB provient du commerce extérieur. La création envisagée d'une taxe sur le logement détenu en France par les expatriés serait une discrimination insupportable pour les nombreuses familles pour lesquelles celui-ci est un lien indispensable avec leurs racines, leur culture, en prévision des études des enfants ou d'un retour forcé en cas de crise géopolitique dans leur pays de résidence.

Revenir sur la binationalité en stigmatisant nos expatriés irait à contre-courant de l'histoire. La France a été l'une des premières à l'accepter, mais aussi à donner à ses expatriés le droit de vote et une représentation institutionnelle spécifique avec l'Assemblée des Français de l'étranger. Elle avait ainsi compris tout l'intérêt de maintenir et renforcer des liens avec sa diaspora. Quelle image donnerions-nous à tous ces autres États qui ont suivi notre exemple si nous acceptions un tel retour en arrière ?

Valoriser la binationalité et renforcer le statut juridique et social des expatriés est indispensable dans un monde en mouvement. Alors que de plus en plus de jeunes Français choisissent, de manière ponctuelle ou non, d'étudier ou de travailler à l'international et de choisir un conjoint étranger, il est essentiel de faciliter la coexistence des appartenances nationales et culturelles. Comme le souligne l'écrivain franco- libanais Amin Maalouf, chacun porte en soi une multitude d'appartenances et d'identités qui cohabitent généralement sans heurts ; les identités ne deviennent « meurtrières » qu'en cas de focalisation sur l'une d'elles. C'est le résultat que pourraient entraîner des mesures à l'encontre de la binationalité. Alors que la mondialisation et les migrations transforment profondément les identités, la double nationalité constitue un élément stabilisateur. Au lieu de la combattre, il nous faut réfléchir à mieux l'accompagner et à en améliorer l'encadrement juridique, par exemple dans le cadre de l'élaboration d'un droit international de l'expatriation.

18/06/2011,  Joëlle Garriaud-Maylam

Source : latribune.fr

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