mercredi 27 novembre 2024 15:39

Près de 14 % de l'ensemble des personnes résidant en France âgées de 18 à 50 ans déclarent avoir été victimes de discriminations quel que soit le motif ou la situation, au moment où 26 % des immigrés se sont déclarés le plus souvent discriminés, indique l'étude "Enquête sur la diversité des populations en France", rendue publique jeudi.
Parmi les personnes immigrées, 26 % se déclarent discriminées, comme 24 % de leurs fils ou filles. Les immigrés et leurs enfants sont ainsi 2,5 fois plus nombreux à se déclarer discriminés (10 %) que le reste de la population.

Les immigrés d'origine maghrébine et leurs descendants sont ensuite les personnes qui s'estiment le plus souvent discriminées: 30 % des immigrés en provenance d'Algérie, 39 % de leurs descendants immédiats.

La même enquête indique par ailleurs que près de la moitié des personnes originaires d'Afrique noire et leurs enfants déclarent connaître le plus de discriminations (respectivement 47 et 49 %).

Les ultra-marins se sentent également souvent discriminés : 31 % des natifs d'un département d'Outre-mer estiment l'avoir été, 40 % parmi leurs fils ou filles.

Une analyse des facteurs influençant la probabilité de se déclarer discriminés montre que les femmes et les plus de 35 ans déclarent moins de discriminations que les hommes et les jeunes.

A l'opposé, le fait d'être au chômage, d'avoir suivi des études supérieures ou d'être musulman augmente les déclarations de discriminations.

La discrimination au logement est par ailleurs particulièrement ressentie par les immigrés d'Afrique subsaharienne et du Maghreb.

Ainsi l'accès au logement est toujours plus difficile pour les immigrés et leurs descendants notamment en raison des discriminations dont ils font l'objet.

L'indicateur de discrimination mobilisé dans l'enquête correspond à des "refus sans raison valable d'un logement" durant les cinq dernières années.

L'enquête révèle aussi que, 13% des immigrés et 9% de leurs descendants ont le sentiment d'avoir connu une discrimination au logement et parmi eux, 70% des immigrés et 53% de leurs descendants invoquent la couleur de peau ou l'origine comme un des motifs de leur discrimination.

Les discriminations fondées sur l'origine réelle ou supposée et sur la couleur de peau ne recouvrent pas exactement les mêmes expériences que le racisme, même si elles prennent placent dans un contexte social plus global de stigmatisation et d'hostilité envers les minorités racialisées ou ethnicisées, souligne la même enquête.

En complément des questions relatives aux discriminations, l'enquête enregistre l'expérience directe de racisme en demandant aux enquêtés s'ils ont été au cours de leur vie "la cible d'insultes, de propos ou d'attitudes racistes en France métropolitaine" et, lorsque cela ne leur est pas arrivé, s'ils pensent que cela pourrait se produire.

Comme pour les discriminations, les immigrés déclarent un peu moins souvent que les descendants d'immigrés une expérience raciste au cours de leur vie (32% contre 36%). Les écarts entre immigrés et descendants sont particulièrement prononcés pour les originaires d'Asie du Sud-Est et de Turquie, et dans une moindre mesure pour les originaires du Maghreb.

La couleur de peau, puis l'origine et la religion, constituent les principales sources de stigmatisation qui exposent au racisme dans la société française.

Enfin, 16% des personnes de la population majoritaire déclarent avoir vécu une situation raciste et près de 40% parmi elles déclarent la couleur de peau comme motif probable de l'expérience raciste vécue.

Source : APS

Physicienne et chercheuse en nanomédecine autour de développements de méthodes innovantes en imagerie par résonance magnétique (IRM) pour l’exploration et le diagnostic spécifique du cerveau et ses pathologies, Hana LAHRECH travaille actuellement à "Grenoble Institut des Neurosciences".

Après avoir présidée l'Association des Cadres d'Origine Marocaine en Rhône Alpes, elle vient de créer avec de nombreux collègues, en particulier avec Zouhair Aboudahab (avocat au barreau de Grenoble) et Abdellatif Chaouite (Sociologue, écrivain, rédacteur en chef de la revue Ecart d’Identité) INTERSTICES, une nouvelle association qui vise à favoriser le dialogue interculturel et renforcer les liens entre les franco marocains de la région grenobloise.

Si cette association compte dans ses rangs de nombreux chercheurs grenoblois d’origine marocaine et amis du Maroc... les membres d’INTERSTICES sont issus de différents horizons (jeunes universitaires et ingénieurs, responsables associatifs, acteurs sociaux, administrateurs, artistes...)…Suite

Afin de mieux cerner les problématiques spécifiques à chaque pays et de contribuer efficacement à améliorer les conditions de vie, de travail et de droits des Marocaines à l’étranger, le CCME fait le choix de partir à la rencontre des femmes marocaines de l’extérieur en organisant une série de quatre rencontres régionales avec les femmes marocaines du monde de décembre 2010 à mai 2011 dans quatre régions du monde : l’Europe, l’Afrique sub-saharienne, les pays arabes  et les Amériques.

Première grande destination historique de l’émigration marocaine, l’Europe abrite aujourd’hui les communautés les plus nombreuses. C’est donc naturellement que la première de ces rencontres se tienne, les 18 et 19 décembre 2010, à Bruxelles, capitale de l’Union européenne…Suite

D’après l’étude « Diasporas : Passerelles pour l’investissement, l’entrepreneuriat et l’innovation en Méditerranée », publiée aujourd’hui (9 décembre) par ANIMA Investment Network dans le cadre du programme Invest in Med, le décollage économique de la région MED doit s’appuyer sur les talents de la diaspora. Cette étude mesure le potentiel économique des talents de la diaspora méditerranéenne (analyse des diverses contributions, profil-pays, organisation en réseaux) et propose un plan d’action concret et réaliste pour accélérer leur mobilisation en faveur de leurs pays d’origine…Suite

Associer les compétences marocaines résidentes à l'étranger aux efforts de développement local, tel est le défi que s'est fixé le ministère en charge de la Communauté des Marocains à l'étranger. Un défi qui reste avant tout tributaire de la mobilisation des membres de la diaspora marocaine qui, malgré son importance, reste jusque-là largement en marge des grands chantiers lancés par le Maroc pour relever le défi de l'émergence économique et du développement, à terme, prend l'allure d'une véritable fuite de cerveaux. À quelque chose, malheur est bon. La récente crise économique qui a durement secoué le monde a sonné le glas de la vision de réservoir intarissable de devises, qui collait aux MRE. Désormais, la priorité des autorités est d'impliquer les Marocains du monde pour qu'ils soient de véritables acteurs de développement. Surtout à un moment où le Maroc, pariant sur l'ouverture, a lancé une politique de grands chantiers structurants…Suite

L'émigration a toujours occupé le devant de la scène nationale, vu le nombre de ressortissants marocains à l'étranger et les défis que leur immigration leur pose dans les pays d'accueil. Véritable moteur de croissance, ce phénomène avec le transfert de fonds migratoire qu'il génère, est au cœur d'un colloque organisé à Agadir sur la migration marocaine.

Tenu jusqu'à la fin de la semaine, le colloque est organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le Conseil consultatif des droits de l'homme, l'Institut royal de la culture amazighe et l'Observatoire régional des migrations-espaces et sociétés…Suite

C'est un Marocain qui se hisse au podium de la musique et, ce faisant, hisse également son pays: Amino Belyamani, pianiste de jazz, établi à New York, bien connu des mélomanes de son pays où il se rend régulièrement se produire et se ressourcer, vient d'obtenir pour son album «First.. la 3ème place dans le classement des meilleurs albums de piano jazz de l'année 2010 dans la catégorie «modern Jazz». Cette distinction vient à point nommé car elle récompense son album «First" et son groupe dénommé «Dawn Of midi" après de très longs et laborieux efforts de créativité.

Source : L’Opinion

Des négociations sont en cours entre le Canada et les Etats-Unis pour l'établissement d'un "périmètre" de sécurité autour du continent nord-américain afin d'accélérer le passage des biens et des personnes à la frontière. Selon le quotidien National Post, citant des sources proches des négociations, un accord pourrait être annoncé dès le mois prochain par le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président américain Barack Obama. Nommé "Vision pour une nouvelle frontière", le projet prévoit de nouvelles règles communes pour les produits de consommation, une intégration des mesures de sécurité à l'entrée des deux pays et le dédouanement des marchandises transitant entre les deux pays avant qu'elles ne franchissent la frontière. Il prévoit également un partage d'informations entre les responsables de la sécurité des deux pays et l'introduction de technologies biométriques aux principaux points d'entrée des deux pays pour faciliter le passage des voyageurs. Des négociations semblables sont en cours depuis le mois de mars entre les Etats-Unis et le Mexique. Les trois pays, unis depuis 1994 par l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna), avaient lancé en 2005 des négociations pour la conclusion d'un accord dit de "partenariat pour la sécurité et la prospérité", qu'ils ont cependant abandonné l'an dernier. Le passage de la frontière canado-américaine est devenu plus difficile depuis les attentats du 11 septembre 2001, ce qui a nui au commerce entre les deux pays. Les échanges commerciaux entre le Canada et les Etats-Unis sont d'environ 1,5 milliard de dollars par jour.

Source : Radio Canada international

Depuis quelques semaines, des agressions xénophobes visant des Marocains se sont accrus chez le voisin ibérique. Dernières en date, celles subies dimanche par des enfants d’origine marocaine.

Au moins cinq enfants d’origine marocaine ont été victimes d’agressions rien que dans la soirée du dimanche 5 novembre. C’est ce que rapporte  le site d’information lavozdeasturias.es. Ces attaques ont toutes eu lieu dans la ville d’Oviedo. Deux adolescents de 14 et 16 ans, agressés et souffrant de blessures ont été conduits aux urgences de l’hôpital de cette ville du nord.

Trois autres enfants ont eux aussi été la cible d’ « hommes blancs parlant l’espagnol » près d’un centre d'internement pour  mineurs non accompagnés. Plus chanceux, ils ont pu échapper aux assaillants. Des hommes qui, selon ces mineurs,  sont « sortis d’une voiture de marque Peugeot et munis de bâtons et d’autres objets ». Les enfants affirment également qu’ils ont « promis de revenir ».

Du côté  des associations espagnoles de lutte contre le racisme, on confirme ces faits. Pire, selon SOS Racisme, ces types d’agressions  sont de plus en plus signalés depuis plusieurs semaines. On peut légitimement s'interroger sur les effets des tensions politiques actuelles entre le Maroc et l'Espagne. Le climat "anti-moros" dans les médias espagnols participe surement  à cette poussée de violence.

Source : Yabiladi

La région de Meknès-Tafilalet est riche de part son patrimoine culturel et historique, mais également ses paysages et ses différents atouts naturels. De nombreux Marocains résidant à l’étranger (MRE) sont originaire de cette région mais relativement peu d’entre eux reviennent pour y investir.

Lors d’une rencontre à Ifrane avec le Centre régional d’investissement (CRI) de Meknès, nous avons eu l’occasion de poser quelques questions au Directeur, Hassan Bahi sur les potentialités de la région, ainsi que les opportunités pour les MRE.

Directeur du CRI de Meknès

Yabiladi.com : La région de Meknès-Tafilalet est une région d’où sont originaires un grand nombre de MRE. Quels sont les secteurs clés où ils pourraient investir ?

Hassan Bahi : Le positionnement de la région  est de plus en plus évident dans trois secteurs d’activités : l’agriculture, les industries agroalimentaires et le tourisme.

Le secteur agricole constitue traditionnellement un pôle d’excellence dans la région Meknès Tafilalet, grâce notamment à l’abondance des précipitations, l’existence d’importantes ressources d’eau d’irrigation, la fertilité du sol et la qualité du climat et du terroir.

L’excellence régionale sur le plan agricole a comme naturel corollaire le développement des industries agroalimentaires qui se sont affirmées par l’implantation en cours d’un pôle de compétitivité dédié aux industries agroalimentaires dénommé l’AGROPOLIS de Meknès.

Pour le secteur touristique, la région Meknès Tafilalet œuvre pour se positionner en tant que destination touristique de choix au niveau national, tirant bénéfice de la diversité de ses paysages et de la richesse de son patrimoine naturel, culturel et historique

Bien que l’agriculture soit un secteur phare de la région, en aval le domaine de l’industrie agroalimentaire reste en deçà des potentialités de la région. Comment faire en sorte de renforcer cette industrie qui compte pourtant de grandes marques comme Aïcha ?

Effectivement, la richesse de l'agriculture de la région a donné naissance à l'apparition  d'un certain nombre d'unités de transformation importantes de dimension national et même international puisque certains groupes s'orientent vers l'export notamment l'huile d'olive, le vin  et d'autres produits  qui sont exportés vers l'Union européenne et les Etats-Unis.

Le CRI a travaillé activement pour renforcer cette vocation agroindustrielle de Meknès. Et l’objectif recherché est de faire de la région Meknès-Tafilalet le principal pôle de l'agroalimentaire du Maroc. C'est la raison pour laquelle, les services du CRI ont initié le projet de l'Agropolis qui n'est pas un projet industriel classique, mais c'est un véritable pôle de compétitivité.

Avez-vous organisé cet été des rencontres, des conférences pour sensibiliser les MRE de la région aux potentialités de la région ?

Au niveau de Meknès, la célébration cette année de la journée nationale de la communauté marocaine résidant à l’étranger (le 10 Août) a été marquée par l’organisation de l’exposition «  portes ouvertes » et la soirée artistique au profit de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Cette manifestation a été l’occasion pour le CRI de présenter les potentialités historiques, humaines et naturelles de la région Meknès Tafilalet ainsi que les opportunités d’investissement dont elle dispose et de répondre aux différentes demandes d’informations formulées par les MRE.

Aussi, les services du centre ont participé à la rencontre organisée le 27 et 28 juillet à Ifrane à l’occasion du premier forum des jeunes marocains du monde.

Source : Yabiladi

Près de 81.000 personnes se sont ajoutées à la population du Québec en 2009, rapporte mardi l'Institut de la statistique du Québec, notant que l'immigration a contribué largement à cette croissance.

Le Québec a en effet accueilli 49.500 migrants en 2009 et les échanges migratoires internationaux ont dégagé un solde excédentaire de 42.400 personnes, contre 38.300 en 2008, précise la même source, soulignant que ces immigrants provenaient principalement de l'Algérie, du Maroc et de la France.

Estimée à 7,9 millions de personnes le 1er juillet dernier, la population du Québec, qui a connu l'an dernier sa meilleure croissance démographique depuis 1990, franchira le cap des huit millions d'habitants d'ici la fin de l'année prochaine si les tendances actuelles se maintiennent, poursuit la même source.

Pour ce qui est de la fécondité, l'Institut de la statistique relève que la province de Québec a compté 88.600 naissances l'an dernier, soit 1000 de plus qu'en 2008, et l'indice synthétique de fécondité se situait tout juste au-delà de 1,73 enfant par femme, marquant une pause dans la tendance à la hausse observée depuis 2005.

07/12/10

Source : MAP

Le Forum des compétences marocaines, "Careers in Morocco", réunira le 22 janvier, à Londres, de prestigieuses entreprises marocaines et des compétences marocaines à l'étranger.

"Careers in Morocco", qui réunit plus de 1500 cadres marocains hautement qualifiés de différents secteurs, dont la finance, les banques, le conseil, sont attendus à ce rendez-vous d'information sur les opportunités de carrière et d'investissement au Maroc, indique mercredi un communiqué du Forum.

Ces cadres auront, ainsi, l'occasion d'établir des contacts avec plus d'une vingtaine d'entreprises et multinationales présentes dans le royaume et participer à des conférences-débats autour de thèmes traitant de l'actualité économique et la promotion de l'investissement au Maroc, ajoute-t-on de même source.

Des rencontres similaires ont déjà eu lieu, au cours de cette année, à Paris et Montréal.

08/12/10

Source : MAP

Le Maroc est déterminé à poursuivre la dynamique positive dans ses négociations avec l'Union européenne (UE) sur la réadmission des immigrés illégaux sur son territoire, a indiqué mercredi la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.

"La partie marocaine est déterminée à poursuivre la dynamique positive dans ses négociations en cours dans le but de parvenir à des consensus prenant en compte les constantes politiques du Royaume dans le domaine de la gestion de l'immigration et de l'ensemble des considérations relatives à ce phénomène dans la région", a affirmé Mme Akharbach, qui répondait à une question orale du groupe istiqlalien pour l'Unité et l'Egalitarisme à la Chambre des représentants.

Elle a souligné que le Maroc ne se dérobe pas face à l'accueil de ses citoyens et à leur réintégration dans leur mère-patrie, ajoutant que cette convention "est en cours de négociations qui se déroulent dans un climat de respect mutuel avec le souci de chaque partie de préserver ses intérêts".

La question de la réadmission des citoyens marocains rapatriés, accusés de "résidence illégale", constitue une des responsabilités des pouvoirs publics marocains et un devoir juridique et politique à accomplir dans toutes les circonstances, a-t-elle expliqué.

Mme Akharbach a souligné, dans ce sens, que la mission diplomatique, les centres et consulats marocains jouent un rôle important dans le contrôle et le respect des règles, des lois et des procédures en vigueur relatives à l'expulsion. "Quoi qu'il en soit, il est hors de question de les mettre en œuvre de manière à porter préjudice aux acquis des immigrés", a-t-elle affirmé.

Elle a, en outre, rappelé que depuis le début du processus d'unification de la politique migratoire à l'échelle européenne, la Commission européenne a procédé à la mise en œuvre d'une série de mesures visant à conclure des conventions avec des pays étrangers sur la question de la réadmission des immigrés.

Dans ce cadre, le Maroc a présenté depuis le début des négociations en 2003 un mémorandum à la partie européenne dans lequel il explique ses préoccupations et ses attentes, ainsi que les principes devant régir ces négociations, notamment l'adoption d'une approche globale de la gestion de l'immigration illégale, la conciliation entre l'approche sécuritaire et le respect des droits des immigrés, l'adoption du principe de la responsabilité partagée et solidaire des pays concernés, l'encouragement de l'immigration légale, la facilitation des procédures d'obtention des visas et le soutien technique et financier pour la mise en œuvre de cette convention, a relevé Mme Akharbach.

Le Royaume et la Commission européenne ont tenu, depuis avril 2003, quinze rounds de négociations, dont le dernier remonte au 10 mai 2010 à Bruxelles, a-t-elle rappelé, soulignant que les deux parties sont parvenues à des consensus sur plusieurs aspects techniques de la convention.

08/12/10

Source : MAP

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a annoncé jeudi qu'il renonçait à son déplacement au Maroc en raison de la situation provoquée en Ile-de-France par les intempéries.

"J'ai pris la décision, dès ma connaissance des évolutions météorologiques, de reporter ce déplacement et je suis sûr que les autorités marocaines le comprennent parfaitement", a déclaré le ministre qui s'exprimait successivement au micro de Europe 1 et de RTL.

M. Hortefeux a réfuté avoir minimisé les difficultés de la situation sur les routes jeudi: "je me suis exprimé à 16H30 et j'ai dit +à ce stade, il n'y pas de pagaille+, ce qui était le cas. Après, la situation météorologique s'est dégradée de manière rapide".

"Nous avons connu un épisode météorologique comme nous n'avons pas connu en Ile-de France depuis 23 ans, c'est un phénomène majeur", a dit le ministre, qui a rappelé qu'en 2003, "nous avions rencontré des difficultés énormes, il y avait eu 60 km de bouchons, des milliers de voiture immobilisées au milieu de la nuit".

"Il y a eu des opérations de salage qui ont été effectuées dès la nuit précédente (...) mais quand il fait très froid, le salage n'a pas une durée d'efficacité très longue", a ajouté M. Hortefeux.

Le ministre de l'Intérieur a aussi redemandé aux usagers de la route d'Ile-de-France de renoncer à prendre leur véhicule et a lancé un appel à la vigilance pour les personnes fragiles pour qu'elles "évitent les déplacements non indispensables".

Il a précisé sur France Info avoir "donné des consignes très strictes afin qu'aucun automobiliste ne soit verbalisé pour avoir abandonné son véhicule dans les zones qui ont été touchées par les intempéries".

9/12/2010

Source : Le Point/AFP

Près d'une centaine de membres de la Communauté marocaine établie au Québec ont bénéficié des prestations et services du "Consulat mobile" pour l'obtention de la nouvelle Carte nationale d'identité électronique.

Cette opération évitant aux ressortissants marocains de se déplacer jusqu'à Montréal, s'est déroulée sous la supervision de Mme Souriya Otmani, consule générale du Maroc à Montréal.

"Outre les formalités administratives, nous organisons depuis 2004 ce genre d'opérations au profit des Marocains du Canada, ainsi que des rencontres et de nombreuses activités culturelles avec le concours des associations locales", a indiqué à la MAP, Mme Otmani.

Cette opération, qui s'est déroulée le week-end dernier dans la ville de Québec, a déjà touché les MRE de l'Alberta, Vancouver et Toronto, a rappelé la consule générale, faisant savoir que d'autres opérations similaires sont prévues à Ottawa et à Sherbrooke.

"Les MRE de Québec ont vraiment apprécié le service offert et sont reconnaissants de l'effort déployé par le Consulat général", a pour sa part indiqué le président de l'Association Marocaine de Québec (AMQ), M. Mohamed Bougouss.

"L'AMQ et tous les Marocaines et Marocains, qui ont bénéficié du Consulat mobile, s'associent pour exprimer leurs vifs remerciements à l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et à la consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani, pour l'organisation de cette opération au Québec", a ajouté M. Bougouss.

Avec le concours du vice-consul M. Abdallah Ouhi, cette opération a connu la participation notamment de M. Mohamed Nejjari, vice-consul, et des officiers en charge de la Carte nationale d'identité électronique au Consulat général du Maroc à Montréal

09/12/10

Source : MAP

L’Allemagne, pays moteur de la croissance de la zone Euro avec une économie qui n'a pas cessé de tenir tête à la crise financière mais qui doit faire front à une crise ... celle de la main d'œuvre. Et ce, essentiellement pour répondre aux besoins des secteurs productifs dans le domaine industriel. Pour cela, Angela Merkel a décidé d'alléger les démarches administratives pour (certains) travailleurs étrangers à la demande pressante du patronat allemand…Suite

Avec la nomination de Brice Hortefeux à l'Intérieur et à l'Immigration, Nicolas Sarkozy a fait disparaître «l'identité nationale», le fleuron magique de la première partie de son mandat…Suite

Dans un spectacle qui mêle la parole, la photo, la vidéo et la musique, des femmes mettent en scène trois années de rencontres et d’échanges dans les locaux de l’ATMF entre des chercheures de l’UMR-CRESPPA-GTM, des militantes associatives et des habitantes du quartier, dans le cadre du projet Partenariat institutionscitoyens pour la recherche et l’innovation …Suite

Le Maroc assurera à Dakar une forte et riche participation à la 3ème édition du Festival Mondial des Arts Nègres -FESMAN- (10-31 décembre courant), considéré comme la manifestation artistique et culturelle la plus prestigieuse du continent.

Lors de cette grande manifestation, le Maroc sera présent en force avec une pléiade d'artistes et d'artisans qui déclineront les diverses facettes du patrimoine artistique et culturel du Royaume à ce Festival, apprend-t-on auprès du ministère de la culture.

Musique, arts plastiques, calligraphie, culture urbaine (danse urbaine, graffitià), expositions d'objet d'artisanat, couture traditionnelle, donneront un aperçu de la richesse et de la diversité du patrimoine et de la culture marocains lors du FESMAN 2010, indique-t-on de même source, précisant que le ministre de la culture, M. Bensalem Himmich prendra part à la cérémonie d'ouverture du festival prévue vendredi prochain.

Le FESMAN-2010 connaîtra une importante participation internationale avec le Brésil comme invité d'honneur. Le choix du géant lusophone latino-américain s'imposait naturellement compte tenu que ce pays compte une population de 80 millions de personnes de souche africaine, entre noirs et métis.

Tout comme le Brésil, le Maroc a de tout temps été étroitement lié au continent africain, non seulement à travers la géographie, mais également par le biais d'une histoire ancestrale. "A ce titre, et c'est ce que la participation marocaine tentera de démontrer, les relations entre le Maroc et le Sénégal sont inscrites dans la durée. Et c'est ce qui explique la présence du Royaume dans tous les événements d'envergure qu'abrite ce pays frère", indique un communiqué du ministère de la culture.

En 1966, le Festival mondial des Arts nègres, organisé à l'initiative de la revue "Présence Africaine" et de la Société Africaine de Culture de Léopold Sédar Senghor, a constitué un événement sans précédent dans l'histoire culturelle du continent africain.

Selon le président-poète, il s'agissait de "parvenir à une meilleure compréhension internationale et interraciale, d'affirmer la contribution des artistes et écrivains noirs aux grands courants universels de pensée et de permettre aux artistes noirs de tous les horizons de confronter les résultats de leurs recherches".

La première édition du festival, qui s'est déroulée à Dakar du 1 er au 24 avril, fût un succès retentissant. La manifestation, qui se voulait aussi une célébration des indépendances fraîchement acquises des pays africains, connut la participation des sommités de la littérature et des arts de l'époque, dont André Malraux, Aimé Césaire, Jean Price-Mars, Duke Ellington, Joséphine Baker, Langston Hughes et bien d'autres.

Tous les arts étaient de la fête: arts plastiques, littérature, musique, danse, cinéma, le tout agrémenté par les folklores africains hauts en couleurs. Plusieurs années plus tard, la deuxième édition du festival, qui dépasse le cadre national et se veut une manifestation de tout le continent africain, s'est déroulée à Lagos (Nigeria) en 1977.

Le comité d'organisation a concocté un programme riche et diversifié pour cette 3ème édition du festival qui ambitionne de donner un éclat culturel et artistique à la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de plusieurs pays africains.

En tête d'affiche, des méga-concerts réunissant les meilleurs musiciens africains et une exposition sur l'histoire des Musiques Noires, des concerts et des expositions mettant en scène les nouvelles cultures urbaines (Rap, R&B, Graffitis), des spectacles de danse, un salon du livre, en plus de nombreuses manifestations cinématographiques et théâtrales avec des rétrospectives à l'honneur des pionniers.

Côté débats, le festival réunira des intellectuels et scientifiques de renom venus des quatre coins du monde pour un échange de haut niveau dans le cadre d'un forum sur le sujet de "la Renaissance Africaine et l'apport des peuples noirs à la civilisation universelle".

Six grandes conférences sont au menu : "La permanence de la Résistance des peuples noirs", "Les diasporas noires: géographie, peuplement, histoire, situation politique", "L'apport des peuples noirs à la science et à la technologie", "La participation des peuples noirs à l'avènement du monde libre", "Les anciens Egyptiens étaient-ils ou non des Noirs" et "Quelle place pour l'Afrique dans la gouvernance mondiale?".

Le Sénégal voit grand pour l'organisation de cette 3ème édition du Festival à travers un spectacle d'ouverture grandiose avec une chorégraphie géante de 2.500 danseurs pour conter "La formidable aventure des peuples africains".

Après la célébration du cinquantenaire de son indépendance en avril dernier marquée par l'inauguration du monument de la renaissance, une Âœuvre d'art de bronze d'une cinquantaine de mètres de haut qui surplombe la capitale Dakar, le Sénégal entend briller de nouveau au niveau continental et afficher ses ambitions de pays en développement qui aspire à un meilleur lendemain.
08/12/10

Source : MAP

La présence d'immigrés en France est une bonne affaire pour les comptes de l'Etat. Une étude universitaire révèle un solde positif de 12,4 milliards d'euros par an. De plus, les travailleurs immigrés occupent des postes difficiles à pourvoir et reviennent moins cher que la main d'oeuvre nationale.

Le professeur Xavier Chojnicki et son équipe de l'université de Lille ont réalisé cette étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale pour le compte du ministère des Affaires sociales. Pour cela, il s'est basé sur les chiffres officiels.

Il en ressort que les immigrés sont une bonne affaire pour l’économie française. Ils reçoivent chaque année de l’Etat 47,9 milliards d’euros (retraites, aide au logement, allocations de chômage, RMI, prestations de santé et éducation), mais ils reversent 60,3 milliards en impôts, taxes et cotisations sociales, soit un solde positif annuel de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques.

Au-delà des chiffres, l'étude souligne que les immigrés sont majoritairement jeunes et grands consommateurs, ce qui génère plus de TVA, qu'ils marquent la société notamment dans le sport de haut niveau et la chanson populaire, et surtout qu'ils occupent - contre des salaires plus bas - des emplois clés dans des secteurs de services comme  les soins de santé ou la mécanique.

Enfin, pour ce qui est du système des pensions, leur rôle positif est aussi souligné par le Comité d’orientation des retraites : "L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites."

Sur 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille et on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles, soit environ 11% d'étranges, une proportion comparable à ses voisins.

08.12.10

Source : RTBF

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