samedi 6 juillet 2024 00:33

Faire avancer l'agenda de l'égalité est au cœur des recommandations de la première rencontre des femmes marocaines d'Europe.

Après deux jours de débats approfondis autour de la problématique des femmes d'Europe, l'ensemble des participants à la première rencontre des femmes marocaines d'Europe, qui a eu lieu à Bruxelles les 18 et 19 décembre, ont mis plus de lumière sur la réalité de cette tranche de la population. Différents chercheurs et acteurs associatifs et politiques ont soumis au Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) leurs réflexions et les résultats de leurs enquêtes et investigations sur la thématique de l'égalité entre les hommes et les femmes dans les différents pays de résidence des Marocaines.

A l'issue de ces rencontres, il a été constaté qu'à côté des acquis qui renforcent la situation de la femme à l'intérieur du Maroc mais aussi à l'étranger, plusieurs lacunes subsistent l'empêchant de s'épanouir pleinement et de jouer son rôle social et économique aussi bien dans son propre pays que dans le pays d'accueil. Le cadre législatif international européen reste encore limité dans son application. Les lois, qui devraient garantir l'égalité des chances entre les sexes et les races sont bien existantes mais ne sont pas toujours mises en œuvre. Pour sa part le contexte politique national et européen manque, à son tour, d'évaluation et de dispositif mis en place.

Ces lacunes juridiques sont accentuées par un ensemble de facteurs évoqués par Driss El Yazami, président du CCME : «Il est un élément d'aggravation de la discrimination et dont il faut également prendre conscience. Il s'agit de l'instrumentalisation partisane politicienne par un certain nombre de courants politiques, notamment les courants d'extrême droite et ceux populistes». Autre élément soulevé par ce responsable, la crise économique qui touche tous les citoyens européens et qui est durable et risque de toucher les immigrés de manière forte et les femmes immigrées de manière encore plus forte. Et El Yazami de préciser : «Ce n'est pas l'Etat marocain qui a la responsabilité ni la possibilité de limiter les effets de cette crise».

Pour leur part, les militantes associatives, qui font de la quête de l'égalité des sexes leur cheval de bataille, ont salué les avancées de la femme dans l'acquisition de cette égalité. Elles ont tout de même mis l'accent sur la méconnaissance des législations réciproques au Maroc et dans les différents pays d'Europe. Ce qui a pour conséquence la difficulté de faire reconnaître les jugements marocains dans les pays d'accueil des femmes marocaines. D'où la nécessité d'institutionnaliser des groupes de travail entre juges marocains et juges des pays de résidence afin de favoriser une connaissance réciproque des législations et de leurs effets et la création de réseau pour la coopération juridique.

Autre handicap souligné par les associations, et qui entrave l'égalité des sexes, l'obsolescence des conventions bilatérales qui remontent au temps de l'immigration de travail et qui ne tiennent pas compte de l'évolution des mutations de la société marocaine. De ce fait, les militantes associatives appellent, entre autres, à la « renégociation afin de ratifier une convention avec l'Union européenne sur le droit de la famille qui permettrait d'harmoniser les législations et d'inclure les pays qui n'ont jamais signé de convention bilatérale, à la mise en conformité des législations marocaines avec les conventions internationales ratifiées par le Maroc».

C'est dire que le défi de cette lutte contre la discrimination dont sont victimes les Marocaines de la diaspora reste du côté marocain, comme l'a précisé Driss El Yazami, qui considère qu'il est grand temps d'arrêter de nous considérer comme des victimes, qu'il nous faut maîtriser les programmes et les institutions existants et être des acteurs à part entière. « Il est temps également pour le mouvement associatif marocain d'Europe de changer de manière d'être ».

Dans un pays démocratique comme le Maroc, ou les associations agissent en toute indépendance, ce n'est pas aux institutions étatiques de les organiser.

Et le président du CCME de renchérir en s'adressant aux associations : « La seule chose que je peux vous dire au nom du CCME est que le Maroc d'aujourd'hui, sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI, est disposé à être votre partenaire. Les moyens, les stratégies et les alliés sont là. Cela ne dépend que de nous d'en tirer le meilleur profit. Il y a aujourd'hui deux dynamiques citoyennes qui sont à l'œuvre, celle de l'Etat et de la société marocaine. Et ce qui fait justement la particularité du Maroc, c'est ce double dynamisme et l'interaction entre les deux ».

Il est à rappeler que la rencontre de Bruxelles est la première d'une série de réunions régionales que le CCME organise dans le cadre de la troisième édition des Marocaines d'ici et d'ailleurs, dont les deux éditions précédentes s'étaient tenues à Marrakech en 2008 et 2009. La prochaine rencontre, consacrée aux femmes de l'Afrique sub-saharienne est programmée pour le mois de mars 2011.

22/12/2010

Source : Le Matin

Maalem Hamid Lqasri a offert, lundi soir à Dakar, un spectacle Gnaoui de belle facture avec le groupe "Tyour Gnaoua" qui a su donner la mesure de ce genre musical, son enracinement africain et sa capacité à transcender les frontières pour séduire et conquérir sous divers cieux.

Le spectacle, programmé au titre de la participation marocaine à la 3ème édition du Festival Mondial des Arts Nègres (FESMAN) concoctée par le ministère de la culture, a réussi à décliner un Gnaoui à la fois authentique et novateur pour conquérir un public pourtant gavé de genres musicaux à cette grande manifestation continentale où défilent des dizaines de concerts de différents pays.

Le Concert de Hamid Lqasri, parvient avec brio à convaincre, d'entrée de jeux, pour finalement enflammer un public cosmopolite, qui s'est livré aux rythmes Gnaouis sans réserve. Lmaalem au "Ghanjou" (luth-tambour à trois cordes), mène le spectacle de main de maître et alterne judicieusement les cadences.

De la douce valse aux rythmes enflammés invitant à la transe, les danseurs du groupe, dans leurs parures aux couleurs vives et karqaba (crotales en métal) en mains, exécutent la danse rituelle ponctuée d'acrobaties et de voltiges. Le public, dont de nombreux marocains résidant au Sénégal, donne la réplique et se laisse emporter dans la virée acoustique, un brin spirituelle, des mélodies Gnaouies.

Intervenant au début du spectacle donné sur la scène du monument de la renaissance de Dakar, Hamid Lqasri, fortement sollicité par le public au terme de son concert avec le groupe "Tyour Gnaoua", réapparaît, une deuxième fois, sur scène avec le groupe "Hassan Hakmoun". Une occasion d'en donner plus au public en transe, dans une performance plus vocalique mains non moins dansante.

Par les appels "lalla mimouna" et l'invocation des saints, il décline le rituel des "mlouk" qui emprunte un rythme crescendo jusqu'à la transe finale où le corps s'affranchit de ses pesanteurs, se déchaîne et fusionne avec les rythmes à leurs paroxysmes.

Grande surprise de la soirée et au grand plaisir du public, une apparition sur scène de la légende vivante du Raï, Cheb Khaled. L'éternel jeune de la musique Maghrebine se joint à Hamid Lqasri pour un duo fait d'une fusion réussie Rai et Gnaoui qui finira par exalter le public qui quitte les bancs pour s'agglutiner autour de la scène pour une ultime transe de cette soirée musicale très animée et haute en couleurs.

La soirée de lundi fut aussi le moment pour le public de découvrir un nouveau talent marocain. La jeune Malika Zara, une marocaine résidant aux Etats-Unis, qui se fraye son chemin dans les milieux du Jazz américain.

Malika n'emprunte pas les sentiers battus des débutants, fait d'imitations et de reprises des tubes des années de gloire de cette musique afro-américaine. Elle fait son Jazz. Un Jazz où la "darbouga" et le luth intègrent allègrement ce genre musical majeur.

Accompagnée de musiciens de diverses nationalités, la jeune chanteuse exprime son identité arabo-berbère dans ce genre musical qui se prête volontiers à l'innovation et aux expérimentations les plus audacieuses.

Dans une volonté de ratisser large, Malika Zara chante en anglais, français, arabe et berbères. Les trois langues n'ont, d'ailleurs, pas de problème à cohabiter dans une même chanson.

La "jazzwomen" chante, improvise au gré de l'ambiance sur scène, et donne la mesure de son talent et sa capacité vocale remarquable à ne rien envier aux gosiers graves de San Francisco.

De l'avis des fins observateurs de ce festival mondial, Malika Zara se fraye son chemin avec créativité et audace et promet d'être une pionnière de l'avènement d'un Jazz estampillé Maghreb.

Pilotée par une équipe dynamique du ministère de la culture, la participation marocaine au 3ème Festival Mondial des Arts Nègres se poursuivra avec divers concerts, expositions et spectacles.

Une journée marocaine devra clôturer en beauté cette participation, avec une soirée où le riche patrimoine du Royaume sera exhibé dans une cérémonie de célébration de mariage. Un cocktail réunissant le savoir-faire raffiné dans la célébration des cérémonies, la musique traditionnelle, le patrimoine vestimentaire et les traditions ancestrales sans cesse renouvelées sans pour autant perdre leur authenticité.

La note marocaine a bel est bien réussi à percer, se faire distinguer et apprécier dans ce grand rendez-vous international des musiques et arts africains

21/12/10

Source : MAP

Les Marocains résidant en Espagne sont au premier rang des travailleurs étrangers extracommunautaires affiliés, à fin novembre dernier, à la sécurité sociale dans ce pays, apprend-on mardi de source officielle espagnole.

Le nombre de travailleurs marocains affiliés à la sécurité sociale s'est établi ainsi à 216.943 personnes, suivis des immigrés équatoriens, avec 162.345 personnes, et des Colombiens, avec 107.987 travailleurs, précise le ministère espagnol du Travail et de l'immigration, dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré, à fin novembre dernier, la 4ème baisse mensuelle consécutive du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne s'est établi à 1.827.754 de travailleurs en novembre, en baisse de 1,8 pc par rapport au mois précédant.

Sur le total des affiliés étrangers à fin novembre dernier, 669.931 sont originaires de l'Union européenne (UE), alors que 1.157.823 proviennent de pays extracommunautaires.

Les régions autonomes de Catalogne (Nord-est) et de Madrid continuent de concentrer près 44 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne.

21/12/2010

Source : Le Matin/MAP

Le programme culturel élaboré par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger au profit des «générations émergentes des marocains du monde», a été présenté, mardi à Rabat, au profit de jeunes marocains résidant à Amsterdam.

Ce programme, présenté lors de l'accueil de ces jeunes, qui prennent part à une visite culturelle et d'exploration au Maroc, vise à exécuter les activités culturelles destinées aux jeunes immigrants, à leur faire connaitre l'enseignement de l'arabe et de la culture marocaines et à faire valoir le patrimoine civilisationnel du Maroc dans les pays d'accueil.

A cette occasion, le secrétaire général du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Mohamed Bernoussi, a indiqué que son département Âœuvre à concrétiser la politique de proximité, à travers l'écoute directe et le contact effectif avec la communauté marocaine à l'étranger.

Il a expliqué que ces visites ambitionnent de présenter aux marocains de l'étranger les grands chantiers lancés par SM le Roi pour corriger les clichés et stéréotypes souvent associés au Maroc et de mobiliser les compétences marocaines résidant à l'étranger pour contribuer à la réalisation des chantiers à l'Âœuvre dans le Royaume.

Pour leur part, les jeunes de la communauté marocaine résidant à Amsterdam, ont exprimé leur joie de visiter leur mère-patrie, ainsi que leur admiration du développement et des grands chantiers en cours dans le pays.

Cette visite, initiée par le ministère en collaboration avec le centre culturel «Al Mowahidine», au profit de 30 jeunes d'origine marocaine et 5 hollandais résidant à Amsterdam, a pour objectif de renforcer la relation des jeunes résidant à l'étranger avec leur pays.

Le programme de la visite, qui durera du 18 décembre au 1er janvier prochain, comprend l'organisation de rencontres avec des responsables de certaines institutions marocaines, ainsi que des visites au Parlement, au Conseil consultatif des droits de l'Homme, ainsi que vers d'autres institutions culturelles et sites historiques, notamment à Rabat, Casablanca, Meknès et Marrakech.

21/12/10

Source : MAP

La quatrième édition des rencontres "Marocaines d'ci et d'ailleurs", organisées par le Conseil de la communauté marocaine à l'Etranger (CCME), aura lieu en mars 2011 à Dakar.

Ce rendez-vous, qui sera consacré aux femmes de l'Afrique sub-saharienne, s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres programmées au cours du premier semestre 2011, destinées également aux femmes marocaines des pays arabes et des Amériques.

Cette manifestation sera la 4ème du genre après la rencontre de Bruxelles tenue samedi et dimanche derniers, et les éditions 2008 et 2009 organisées à Marrakech.

La rencontre de Bruxelles a rassemblé plus de 250 femmes en provenance du Maroc, d'Espagne, d'Italie, de France, des Pays-Bas, de Belgique, d'Allemagne, de Suisse, de Finlande, de Roumanie, d'Irlande et du Royaume-Uni.

Une forte délégation marocaine composée de douze femmes parlementaires, de plusieurs chercheurs en sciences sociales ainsi que d'une trentaine de représentantes d'associations de défense des droits de femmes et de la société civile, a pris part à cette rencontre.

Cette manifestation a également connu la participation de nombreuses institutions européennes dont l'Agence européenne des droits fondamentaux et le réseau Equinet, qui regroupe l'ensemble des organismes nationaux européens de lutte contre les discriminations.

L'accent a été mis lors de la rencontre de Bruxelles sur l'ampleur des discriminations que subissent les femmes de l'immigration doublement victimes, en tant que femmes et en raison de leur origine.

Mme Joelle Milquet, vice-Premier ministre et ministre belge de l'Emploi et de l'égalité des chances, chargée de la politique de migration et d'asile et M. Morten Kjaerum, Directeur de l'Agence européenne des droits fondamentaux, ont présenté à cette occasion les stratégies nationales et européenne en matière d'égalité et de lutte contre les discriminations.

Les intervenants ainsi que les nombreux témoignages des ONG ont, par ailleurs, souligné l'avancée considérable qu'a constituée la promulgation de la Moudawanna en 2004, relevant quelques difficultés de son application en Europe, notamment en raison du manque d'information du public et de certains conflits de normes entre la législation marocaine et les législations des pays de résidence.

Les ambassadeurs du Maroc auprès de l'Union européenne M. Menouar Alem, et en Belgique et au Luxembourg, M. Samir Addahre, qui ont pris part à cette rencontre, ont mis en exergue les avancées du Royaume dans le domaine de l'égalité entre hommes et femmes et souligné l'importance du partenariat stratégique établi entre l'Union européenne et le Maroc.

Le CCME a invité à ces journées consacrées aux Marocaines d'Europe, Mme Leila Shahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l'UE, qui a salué l'évolution de la condition de la femme marocaine.

21/12/10

Source : MAP

Le président Barack Obama a assuré des élus mardi qu'il n'avait pas renoncé à lutter pour une réforme de l'immigration, malgré le récent échec au Congrès d'un projet de loi sur l'intégration des jeunes immigrants aux Etats-Unis.

Le texte dit "DREAM act" a été écarté samedi par un vote du Sénat faute d'avoir réuni les 60 voix sur 100 nécessaires pour dépasser la minorité de blocage des républicains. Ce projet visait à faciliter l'intégration des jeunes immigrants entrés illégalement avec leurs parents, et qui auraient accepté de poursuivre des études supérieures ou d'entrer dans l'armée. M. Obama avait qualifié le résultat du vote d'"incroyablement décevant". En recevant des élus issus de la minorité hispanique dans le Bureau ovale mardi, M. Obama a "répété qu'il ne renoncerait pas au DREAM act", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

Le président, de même source, a à nouveau insisté sur sa détermination à réformer le système migratoire américain. Lui et les élus ont souhaité que cette réforme "reste une priorité pour le futur Congrès" issu des législatives du 2 novembre et dont les élus prendront leurs fonctions début janvier. Mais la victoire des républicains lors de ces élections semble avoir sonné le glas d'une réforme de l'immigration comme M. Obama la souhaitait, étant donné la prise de contrôle de la Chambre des représentants par les républicains et le renforcement de leur minorité au Sénat.

Lors de la campagne des législatives à l'automne, M. Obama avait fustigé "l'obstruction" des républicains sur ce sujet et souhaité que ceux-ci et son parti parviennent à une solution de bon sens pour trouver une solution au casse-tête que représentent les quelque 12 millions de clandestins vivant sur le territoire américain, selon les estimations les plus répandues. M. Obama n'a obtenu du Congrès qu'un feu vert à un plan visant à renforcer la sécurité à la frontière avec le Mexique, doté de 600 millions de dollars, et qu'il a promulgué le 13 août.

21 décembre 2010

Source : AFP/France-Amérique

Bien que l'Union européenne, soit dans le monde, le premier pourvoyeur d'aide publique au développement, son action en matière de coopération au développement reste peu visible. Ce nouveau titre de la collection "Réflexe Europe" de la Documentation française, fait découvrir une volet important, mais encore méconnu, de l'action extérieure de l'Union.

L'ouvrage décrit le fonctionnement de la politique européenne de coopération au développement et son articulation avec les politiques de coopération au développement des différents Etats membres.

L'auteur, Corinne Balleix, se demande si l'UE réussit à concilier l'exigence de solidarité envers les pays en développement et les objectifs poursuivis par les autres politiques de l'Union (politiques commerciale, migratoire). Elle s'interroge aussi sur le respect des engagements internationaux de l'Union en termes de financements.

Dans une deuxième partie, la question des objectifs de l'aide est posée. Au-delà de son but affiché qui est de réduire la pauvreté dans le monde et, plus récemment, de gérer certains défis globaux et régionaux liés au développement (changement climatique, sécurité alimentaire, migrations...) ne contribue-t-elle pas aussi à la défense des intérêts commerciaux, politiques et géostratégiques de l'Union. Enfin on ne peut éluder le problème du financement de cette politique, la crise rendant difficile le maintien des engagements à 0,7% du Revenu national brut en 2015.

Source : Fenêtre sur L’Europe

Royal Air Maroc a lancé à partir de samedi une nouvelle liaison reliant les villes de Casablanca et Porto (nord du Portugal) à raison de trois vols hebdomadaires. Cette nouvelle desserte qui sera effectuée les mardis, jeudis et samedis, vise à promouvoir davantage la destination Maroc sur le marché portugais et de répondre aux besoins de trafic croissant, aussi bien touristique que d'affaires de la région nord du Portugal. Avec ce nouveau service, la RAM renforce les lignes déjà existantes, à savoir Casablanca-Lisbonne et Lisbonne-Marrakech inaugurée en octobre dernier.

A noter que les vols hebdomadaires entre le Maroc et le Portugal ont doublé au cours des cinq dernières années.

Source : Maroceco


D’origine marocaine et installé en Australie depuis 1987, Omar Majdi est propriétaire de restaurants. Le dernier né Souk In The City est une fusion habile du meilleur de deux mondes différents. La vision du restaurateur est de faire découvrir la cuisine marocaine sous divers degrés d'appréciation.

Né au Maroc, c’est dans les cuisines de Casablanca sous la houlette de son père qu’il grandit. A son arrivée sur les côtes australiennes en 1987, Omar Majdi s'associe avec le célèbre chef Hassan M'souli et en apprend encore plus sur le métier. On se rappelle de cet autre restaurateur également établi à Sydney et qui avait été primé en France en février dernier pour son livre de cuisine.

Suite au succès de ses établissements précédents que sont The Mosquito Bar, Dar Essalem Casablanca, Out of Africa ou encore Tajine, Omar Majdi débordant d’énergie dévoile une autre touche. Il décide de joindre les saveurs aromatiques de la cuisine marocaine aux arômes alléchants de la cuisine expérimentale de sa patrie d'adoption, l'Australie. Son nouveau restaurant Souk In the City basé à Surry Hills, un quartier du centre-ville de Sydney voit alors le jour avec des menus puisés dans la pure tradition marocaine.

Il déclare au quotidien « The Australian » que la place Djemaa El Fna de Marrakech est sa destination favorite, à cause des produits fermiers et des soupes harira fait-maison qui y sont exposés.

Omar Majdi aime s’inspirer de ce marché populaire original ou l’on retrouve les traditions culinaires marocaines. Son meilleur souvenir du Maroc confie t-il est un drapeau marocain acheté le jour où il a quitté son domicile en 1985. Drapeau qui ne l’a jamais quitté.

21/12/2010

Source : Yabiladi

Un séminaire sur "les relations Maroc-Europe : histoire et avenir" sera organisé le 22 décembre à Rabat dans le cadre de l'exposition itinérante "Le Maroc & l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre".

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et initié conjointement par la Bibiothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), le Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM, Bruxelles), et le ministère délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger (MCMRE), ce séminaire vise à contribuer au long travail de "déminage" des fausses représentations et des préjugés, sans lequel aucun avenir n'est possible, indique, lundi, un communiqué des organisateurs.

L'ancienneté des rapports entre l'Europe et le Maroc et le rôle central qu'ils ont joué dans l'émergence du Maroc d'aujourd'hui constitue, en effet, une donnée importante dans l'histoire de ces deux aires géographiques, ajoute le texte.
Faites d'apports mutuels mais aussi de périodes de forte confrontation, marquées par l'épisode colonial, ces relations, largement étudiées par les spécialistes des deux rives, méritent d'être connues du grand public, selon la même source.
Une pléiade de grands chercheurs, historiens, politologues, anthropologues, économistes tels que Mohammed Kenbib, Abderrahman Moudden, Jamâa Baïda, Khalid Ben-Srhir, Khalid Hajji, Larabi Jaïdi, Farid El Asri, Aïcha Belarbi et Abdellah Boussouf participeront à cette rencontre pour "relire cette histoire commune, réfléchir sur ses enjeux et penser à ses défis", précise-t-on.

20/12/10

Source : MAP

Samedi 18 décembre se sont tenues, à Paris, les « Premières Assises internationales sur l'islamisation de nos pays». Un évènement mis sur pied par deux organisations aux origines pourtant très différentes. D'une part le «Bloc identitaire», mouvement d'extrême-droite créé par des dissidents de l'association «Unité radicale» dont un des membres avait tenté d'assassiner Jacques Chirac en 2002. D'autre part «Riposte laïque», un réseau qui est né voici un an dans des milieux qui se définissent comme issus de <<la gauche républicaine, laïque, écologique et sociale». Environ tous les trois jours, « Riposte laïque» publie une lettre électronique qui est envoyée à 3O.O00 personnes. Les «Assises» du 18 décembre ont réuni plusieurs centaines de personnes. Mais des dizaines de milliers d'autres ont pu suivre en direct les interventions grâce à une retransmission via Intemet. Deux figures politiques européennes ont participé à cette rencontre: le député allemand René Stadtkewitz, qui milite pour la fermeture des mosquées, et le député suisse Oskar Freysinger, l'homme qui a lancé la votation anti-minarets de 2009. Plusieurs parlementaires français avaient été approchés et invités, mais les états-majors de l'UMP et du Parti socialiste avaient interdit fermement à leurs élus de s'y rendre.

Cette manifestation vient s'ajouter à la popularité grandissante de Marine Le Pen, la fille du fondateur du Front National qui est gratifiée, par les sondages, de quelque 17% d'intentions de vote dans l'électorat français, un succès lié notamment à ses propos dénonçant les musulmans en prière comme une «occupation» du territoire. Force est ainsi de constater que l'islamophobie grandit en France comme ailleurs en Europe. Un phénomène qui demande à être soigneusement analysé, et auquel les pouvoirs publics autant que la société civile doivent trouver des remèdes. Car la haine ne nuit pas seulement à ceux qui en sont les victimes: elle détruit, également, ceux qui la nourrissent ou la laissent se développer. C'est quelque chose de la France fraternelle qui meurt quand bénéficient d'autant d'audience les « jardiniers de l' islamophobie».

Plus inquiétant encore: des intellectuels respectés commencent à joindre leur partition à ce concert haineux. et tentent de fournir des bases théoriques à l' hostilité à l'égard de l'Islam et des musulmans. II y avait déjà eu les propos très désobligeants à l'égard des musulmans de l'historienne et académicienne Hélène Carrère d'Encausse. Voilà que le quotidien catholique « La Croix», pourtant réputé par son souci d'éduquer à la tolérance et au dialogue, a offert ces jours-ci une pleine page au philosophe Rémi Brague. Dans son interview, celui-ci déclare qu'il est difficile aux citoyens musulmans de France d'accepter les principes du cadre institutionnel français en raison de leur appartenance religieuse. TI affirme avec aplomb que, contrairement au christianisme, l'Islam est «une piété» et non pas «une foi». Et au mépris de toute la tradition savante musulmane, il assène que les versets du Coran favorables aux chrétiens et aux Juifs ont été abrogés définitivement. Or, cet universitaire est aujourd'hui un homme particulièrement écouté et apprécié dans l'Eglise catholique de France !

Source : Aujourd’hui le Maroc

Un voyage culturel et de découverte sera organisé, du 18 décembre au 1er janvier prochain, au profit d'une trentaine de jeunes d'origine marocaine et cinq néerlandais résidant à Amsterdam, à l'initiative du ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger en collaboration avec le centre culturel "Al Moahidine" à Amsterdam.

Cette odyssée s'inscrit dans le cadre d'un programme culturel du ministère visant à renforcer la relation entre les enfants des marocains établis à l'étranger et leur mère patrie et permettre aux participants de mieux connaître le patrimoine culturel, la diversité civilisationnelle et la richesse naturelle du Maroc, indique un communiqué du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Ce voyage comprendra l'organisation de rencontres avec plusieurs responsables d'institutions nationales et des visites à la chambre des représentants, au Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), outre la visite de plusieurs institutions culturelles, monuments historiques et projets économiques dans les villes de Meknès, Rabat, Fès, Marrakech et Casablanca.

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger recevra, mardi, les participants à ce programme en vue de leur présenter le contenu du programme culturel élaboré par son département au profit des générations montantes des marocains du monde.

21/12/10

Source : MAP

La troisième édition des «Marocaines d'ici et d'ailleurs» s'est clôturée le dimanche 19 décembre. Cette rencontre aura permis de débattre de problématiques relatives aux migrantes.

Après avoir rencontré les Marocaines résidant en Europe, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger  (CCME) ne compte pas s'en arrêter là. II se dirigera vers d'autres régions où les problèmes migratoires des femmes se posent avec autant d'acuité. Au programme du Conseil, une série de quatre rencontres régionales avec les femmes marocaines du monde de mars à mai 2011 prochain dans trois régions : l'Afrique subsaharienne, les pays arabes et les Amériques.

En effet, les femmes de l'émigration, souvent confrontées à la discrimination en matière d'emploi, de logement, aux préjugés sur l'Islam, aux clichés sur l'échec, vont continuer leur chemin et se donner rendez-vous en mars prochain à

Dakar.

«Cette troisième édition s'inscrira dans la continuité pour trouver un nouvel espace de rencontre et d'échange des thématiques ciblées sur la réalité européenne qui rejoignent des préoccupations qui concernent toutes les femmes notamment celles vivant du Maroc», a déclaré, Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) lors de la clôture de la troisième édition des <<Marocaines d'ici et d'ailleurs» tenue dimanche

19 décembre à Bruxelles. De son côté, Samir Addhare, ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg a indiqué que «Je me réjouis des politiques publiques élaborées en faveur de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Le ministère des Affaires étrangères, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le CCME se concertent en permanence. Il en découle une ligne conductrice, une vision commune».

Pour sa part, la présidente du groupe «Approche genre et nouvelles générations » Amina Ennceiri a estimé que «cette rencontre a permis d'établir un diagnostic de plus en plus précis sur l'égalité hommes-femmes dans différents pays de résidence ainsi que la mise en lumière des contributions des femmes dans les différents domaines économiques et sociaux».

En effet, cette édition a tenu à retracer les trajectoires des femmes du Maroc et d'ailleurs dans une perspective comparative.

Ce parallélisme des expériences et les différentes analyses présentées lors de cette rencontre ont montré le besoin de synergie entre les multiples initiatives féminines. «Je pense qu'il serait également intéressant que les prochaines rencontres mettent l'accent sur l'impact de la crise économique actuelle sur la situation des femmes en général et les femmes migrantes en particulier», a précisé Fatima Nouri, une participante venue d’Espagne.

Source : Aujourd’hui le Maroc

Lors de la première rencontre des femmes marocaines d'Europe, qui a eu lieu à Bruxelles, l'accent a été mis sur la notion de discrimination genre à laquelle les femmes de la diaspora sont confrontées. Rachid Alaoui met toute la lumière sur ce thème galvaudé, mais pas toujours bien défini.

LE MATIN : La discrimination fondée sur le genre est une notion très galvaudée par les uns et les autres. Quelle définition en faites-vous ?

Rachid Alaoui : Il s'agit effectivement d'un thème très présent dans les médias, les politiques publiques, le discours associatif et dans le discours scientifique. Il y a donc un usage inflationniste du terme «discrimination», sans que cet usage ne soit traduit par une clarification. Dès lors qu'on parle de discrimination, cette notion se télescope avec d'autres notions voisines, comme le racisme, l'exclusion, la diversité et la question de l'intégration. Or l'intégration est un concept juridique qui signifie qu'il y a discrimination lorsqu'il y a une rupture des principes d'égalité de traitement dans une situation comparable sur la base d'un critère qui est interdit par la loi. Il est donc différent de l'exclusion.

Pour être discriminé, il faut avoir toutes les compétences exigées pour accéder à un emploi ou avoir toutes les ressources financières pour accéder à un logement et que la seule différence dans cette situation comparable est un critère subjectif qui renvoie soit à l'origine de la personne, soit à son patronyme, son appartenance sexuelle, à son apparence physique, à sa religion, à son état de santé ou à son handicap. Et si une personne n'a pas les ressources exigées, pour voyager en première classe par exemple, elle ne peut pas dire qu'elle est discriminée. Elle est peut-être exclue du fait qu'elle n'a pas le pouvoir d'achat qui lui permet d'avoir un pouvoir de consommation, mais elle ne peut se plaindre de discrimination. Et même si elle le prétend, elle ne peut en apporter la preuve. Son recours va être classé sans suite parce qu'il se trompe de diagnostic. D'où justement le besoin de clarifier cette notion…

En réalité, les gens confondent exclusion, prostitution, religion, racisme, islamophobie… Il y a besoin de clarifier cette notion parce qu'en fonction du diagnostic, les réponses changent. Les femmes ne sont pas inscrites de la même manière dans l'action et dans la mise en œuvre de cette action. Quand on parle de discrimination, il faut définir de quoi est-ce qu'on parle ? Qu'est-ce qui me permet en tant que responsable associatif ou en tant que recruteur ou enseignant ou agent de service public de dire que tel acte relève de la discrimination ou de l'exclusion ou encore des déficits de compétences chez l'individu. Il y a besoin d'objectiver une notion qui est, dans un premier temps, éminemment subjective puisque c'est la personne qui dit «je suis discriminée». Or on peut se sentir discriminé sans l'être forcément et on peut l'être sans en être conscient. D'où la nécessité de se doter d'outils de procédures qui permettent cette objectivation.

Dans le cas des femmes de la diaspora. Jusqu'à quel point est-ce qu'on peut parler de discrimination ?

La discrimination à l'égard des femmes, quel que soit leur origine, est quelque chose d'ordre universel. Les femmes sont victimes d'un rapport de domination sexuelle. Après, quand on est femme et immigrée, c'est-à-dire d'origine étrangère, on cumule deux types de discrimination, en fonction de l'appartenance mais également en fonction de l'origine. Et puis il y a l'appartenance à une classe sociale. On ne peut pas constater que toutes les femmes sont discriminées et en rester là.

Par exemple, beaucoup de Marocaines quittent leur pays et confient leurs enfants à des parents ou à des proches pour aller travailler en Espagne ou en France. Elles s'occupent des enfants des autres pour permettre à d'autres femmes blanches d'externaliser ce travail domestique, d'aller travailler et de se consacrer à leur carrière. Il existe donc déjà un rapport d'exploitation au sein du groupe femmes qui est sou-jacent au rapport de classe. Mais la femme, quel que soit son statut social, fait l'objet de domination. Pour récapituler, la femme de la diaspora est victime d'une discrimination de classe, de race et de sexe. Et quand on accumule les trois, ce n'est pas une addition qu'on obtient, mais un effet multiplicateur. D'où la nécessité de réserver un traitement spécifique à ces femmes.

Est-ce qu'on dispose de statistiques ou de données chiffrées sur cette discrimination genre ?

En France, nous avons un déficit de statistiques sur la question. C'est-à-dire que les statistiques sont aveugles quand on a envie de connaître le sort de la troisième génération. Les statistiques disponibles concernent la nationalité et le lieu de naissance des immigrées. Mais quand il s'agit de personnes qui sont nées en France, de parents nés aussi en France, on perd la traçabilité. Elles ne sont pas étrangères et n'ont pas immigré et pourtant, d'après leur patronyme, leur faciès, leur couleur et leur origine, même si elles sont nées et socialisées en France, elles continuent d'être victimes de ce stigmate racial, religieux ou culturel. Ce qui veut dire que ni la nationalité ni les diplômes ne protègent de la discrimination.

Il faut, donc, travailler au niveau des recruteurs pour déconstruire un peu leurs représentations. Ils doivent partir du principe qu'il faut embaucher les compétents. Il est tout de même dommage de se priver de la compétence de l'autre et de la plus value qu'il peut apporter, à cause d'une appartenance réelle ou supposée.

Peut-on parler de préjugés dans ce cas ?

Bien sûr. A compétence et à diplôme égaux, une personne quinquagénaire reçoit 3 fois moins de convocation qu'une personne trentenaire, une personne d'origine marocaine reçoit 5 fois moins de convocation à un entretien et une personne qui a un handicap qui n'a pas de préjudice sur son travail, même s'il est blanc et français, reçoit 15 fois moins de convocation à un entretien d'embauche. Cela montre que les préjugés sont opérants. Ils touchent également certains corps de métier qu'on soumet à une projection sexuelle. Quand on analyse les offres d'emploi on trouve : « Cherche une secrétaire, une sage-femme… ». Tout est mis au féminin. D'un autre côté, on peut trouver : « Cherche chef de travaux » , comme si une femme ne peut pas assumer cette responsabilité. Lors de la formulation, on est déjà dans la discrimination.

Quelques solutions

Selon notre chercheur, pour surmonter le handicap de la discrimination, il faut d'abord savoir de quoi on parle et faire un diagnostic et un état des lieux. Avant d'agir, il faut savoir sur quoi on agit.

De là, la nécessité d'avoir des outils d'identification, de savoir si la discrimination existe ou non, comment elle se manifeste, dans quel secteur d'activité, quel public elle touche, à quel niveau de responsabilité… C'est d'ailleurs pour cette raison que Rachid Alaoui a proposé la création d'un Observatoire des discriminations sur les Marocains à l'étranger, mais aussi au Maroc. «Ce sera intéressant de travailler sur les deux. A partir d'un état des lieux, on peut définir une stratégie globale et établir un plan d'action. «Comment une discrimination est avérée alors qu'elle est interdite par la loi? Comment réparer le préjudice et sanctionner cette discrimination ? Mais si on procède uniquement à la sanction, on ne risque pas d'aller loin même si la sanction est importante», souligne le chercheur qui propose plutôt la sensibilisation comme moyen de lutte contre cette notion. Autre élément principal de cette lutte: faire connaitre les bonnes pratiques.

21/12/2010

Source : Le Matin

Entretien avec Samir Addtlare, ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg...Suite

Ils sont tombés comme des pierres, du haut du vingt-septième étage du building qu'ils étaient en train de construire. Ils sont tombés comme des pierres, du haut du vingt-septième étage du building qu'ils étaient en train de construire…Suite

21/12/2010

Alors que certaines populations "décrochent", une classe moyenne issue de la diversité émerge. S'il est un sujet qui préoccupe les exécutifs européens - Angela Merkel en Allemagne, David Cameron au Royaume-Uni - et dont se nourrit l'extrême droite, notamment en France, c'est celui de l'intégration...Suite

21/12/2010

Le Croissant Rouge Marocain (CRM) a organisé à Tanger une journée d'étude sur le sida, le volontariat et l'immigration à l'occasion de la célébration de la journée internationale des migrants avec la participation de représentants de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) de la Zone Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA).

Au cours de cette journée organisée récemment par le Bureau provincial du CRM à Tanger en coordination avec le bureau régional de l'IFRC, les participants ont débattu de la prolifération du Sida, devenu fléau mondial et les actions entreprises pour l'endiguer tant au niveau national qu'international tout en insistant sur sa prévalence inquiétante dans le continent africain, pourvoyeur d'immigrés pour l'Europe.

De par sa situation géographique comme tremplin entre l'Afrique et l'Europe et eu égard aux problèmes politiques et économiques que connaissent de nombreux pays africains et aux politiques migratoires restrictives adoptées en Europe, le Maroc, ont indiqué des chercheurs, "est devenu depuis plus de deux décennies une terre d'accueil et non plus un pays de transit pour rejoindre l'Eldorado européen".

La crise économique qui a frappé certains pays européens, notamment l'Espagne, principale porte d'entrée de l'Europe via le Maroc, a eu des répercussions sur la politique migratoire de ce pays, ont-ils souligné ajoutant que les frontières du sud de l'Europe, notamment celles de l'Espagne, sont de plus en plus difficiles à franchir. Du coup, beaucoup d'immigrés subsahariens se sont retrouvés "sédentarisés" au Maroc.

Les intervenants ont, à cette occasion, pointé du doigt "l'externalisation de la politique migratoire européenne, qui selon eux, constitue la principale cause des problèmes que connaît le Maroc avec les immigrés subsahariens".

Face à cette situation, les ONG nationales, notamment le Croissant Rouge Marocain en coordination avec les pouvoirs publics et avec le soutien de l'IFRC, ne cessent d'apporter aide et secours à ces nouvelles populations vulnérables, ont indiqué des responsables du CRM.

Des exemples de formation de jeunes Subsahariennes dans les centres sociaux du Croissant Rouge Marocain, ont été cités à cette occasion en plus de l'assistance apportées aux femmes et aux enfants.

D'autre part, le Croissant Rouge Marocain avec le soutien de l'IFRC, a organisé du 13 au 18 décembre, une session de formation au profit de ses volontaires de la région Nord en matière d'évaluation des capacités de la communauté locale (EVC) à faire face aux catastrophes.

Cette session a été marquée par des visites sur le terrain et des entretiens avec les populations. L'objectif est de pouvoir identifier les points forts et les faiblesses de ces populations face à une catastrophe qui pourrait se produire, mais aussi de prendre connaissance des capacités du CRM à gérer ces catastrophes.

20/12/10

Source : MAP

La Commission fédérale pour les questions de migration CFM fait de nouvelles propositions au sujet des «sans-papiers». Les propositions les plus importantes concernent la situation des jeunes qui souhaitent effectuer un apprentissage professionnel. Il serait possible de leur accorder un statut de séjour indépendant. En outre, la procédure pour cas de rigueur devrait être modifiée de telle manière que soit assurée une égalité des chances à tous ceux qui souhaitent régulariser leur situation, ceci indépendamment du canton dans lequel ils vivent et travaillent.

Tant la CFM que la Commission fédérale des étrangers qui l'a précédée se sont fréquemment penchées sur la question des «sans-papiers». Au début de l’année 2010, la CFM a chargé le Forum suisse pour l’étude des migrations et de la population (SFM) de l’Université de Neuchâtel d’analyser la situation des sans-papiers en Suisse. Lorsque, sous l’égide de Denise Efionayi, les chercheuses ont étudié l’évolution des sans-papiers entre 2000 et 2010, ils ont constaté qu’aujourd’hui, les sans-papiers sont plus présents qu’autrefois dans l’opinion publique. Par ailleurs, on peut partir de l’idée qu’un nombre toujours plus important de personnes séjournent et travaillent toujours plus longtemps en Suisse sans autorisation et que le nombre d’enfants qui y grandissent est en augmentation. Il semble par ailleurs qu’il existe davantage d’emplois (surtout dans les secteurs des travaux ménagers et des soins) pour les femmes sans-papiers. Relevons qu’au cours de ces dix dernières années, des améliorations se sont produites pour les sans-papiers, notamment concernant l’accès au système de la santé, mais aussi dans les relations des autorités avec les enfants des sans-papiers. En revanche, la situation des familles qui touchent l’aide de secours est souvent problématique.

L’étude «Visage des sans-papiers en Suisse. Evolution 2000 - 2010» est utilisée comme base par la CFM pour exprimer une série de recommandations. Cette étude constate tout d’abord que les situations irrégulières ou illicites en matière de migration sont inhérentes à un monde globalisé et qu’elles persisteront aussi longtemps qu’il existera une demande pour ce type de main-d’œuvre. Dans ce contexte, les «sans-papiers» font partie de la réalité suisse et la société doit se préoccuper de cette problématique. La Commission fédérale accorde une attention particulière aux jeunes sans-papiers qui sont nés ici ou qui ont effectué une grande partie de leur scolarité en Suisse. Alors que les enfants provenant de familles séjournant illégalement en Suisse peuvent fréquenter l’école sans être inquiétés, les jeunes qui voudraient effectuer un apprentissage se retrouvent face au néant. Impossible pour eux d’entreprendre une formation professionnelle. Pour que ces jeunes – qui ne sont pas responsables de leur situation de sans-papiers – puissent avoir des perspectives d’avenir, ils doivent obtenir la possibilité de bénéficier d’un droit autonome au séjour qui leur permettrait d’effectuer un apprentissage ou une autre formation professionnelle. La CFM invite les autorités à rechercher des solutions afin que les parents de ces jeunes obtiennent également, tout au moins pendant la durée de la formation de leurs enfants, une autorisation de séjour, même si cette dernière est limitée dans le temps. Après leur formation professionnelle, ces jeunes seront pour la plupart des professionnels très bien intégrés disposant d’excellentes compétences pour satisfaire aux besoins du marché suisse du travail.

La CFM est d’avis qu’il est également urgent de trouver une nouvelle solution dans la procédure des cas de rigueur. De l’avis de la Commission fédérale, quiconque dépose une demande pour cas de rigueur devrait bénéficier de chances égales lors de l’appréciation par les autorités compétentes. Une solution possible pourrait consister à inverser l’ordre de la procédure en ce sens que les demandes ne devraient plus, comme jusqu’à présent, être déposées auprès des cantons mais directement auprès de l’autorité compétente de la Confédération qui demanderait ensuite aux cantons de se prononcer.

Consulter l’étude

20/12/2010

Source : Site du CFM

Le but du forum était d'exposer les grands chantiers économiques du Maroc pour venir y contribuer.   Informatique, ingénierie, ressources humaines, médecine, pharmacologie..., ils exercent dans tous les domaines. Un réseau est sur le point de fédérer toutes ces compétences.

Bruxelles, le 11 décembre. L’auditorium d’un grand palace de la capitale de l’Union Européenne est archicomble. Quelque 250 Marocains de Belgique, pour la plupart compétents et expérimentés dans des domaines aussi variés que l’informatique, l’ingénierie, les ressources humaines, les technologies de l’information et de la communication, la médecine, la pharmacologie, la biologie, la physique, l’agronomie, l’architecture, le monde des affaires… ont répondu présent. Le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger (MCMRE), et les cadres de plusieurs ministères sont allés à leur rencontre pour les écouter, mais surtout pour leur exposer les besoins du Maroc en ressources humaines. C’était dans le cadre du Ier Forum des compétences belgo-marocaines organisé en partenariat avec l’ambassade du Maroc en Belgique.

La question que s’est posée le ministère, et sur laquelle le staff du ministre Mohamed Ameur travaille depuis trois ans, est de savoir comment jeter un pont entre les besoins du Maroc en ressources humaines et ces compétences marocaines de Belgique. Ils sont nombreux à vouloir contribuer au développement de leur pays pourvu qu’on s’approche d’eux, qu’on leur explique de quoi le Maroc a besoin, pour venir un jour ajouter leur pierre à l’édifice que le pays est en train de construire. «L’objectif, explique M. Ameur à La Vie éco, est de mettre en relation l’offre des compétences marocaines à l’étranger et la demande intérieure, et de chercher le dispositif adéquat pour bâtir un partenariat avec elles, sans pour autant oublier d’inscrire ce processus dans la dynamique de partenariat entre le Maroc et la Belgique. Dans ce pays,  il y a une élite marocaine bien intégrée, très présente dans le domaine politique et économique, pourquoi le Maroc n’en tire pas le meilleur parti ?» Les grands chantiers lancés par le Maroc, on les connaît: Plan émergence, Plan Maroc Vert, Pacte national pour l’émergence industrielle, des projets de développement qui se comptent par milliers initiés par l’INDH, le grand chantier Plan urgence du ministère de l’enseignement appelé «Stratégie nationale de l’environnement et de développement durable»... Ce sont ces grands chantiers que le MCMRE est allé exposer à Bruxelles à sa communauté étrangère, à travers plusieurs ateliers. Force est de constater que l’attention de ces compétences était d’autant plus grande qu’elles ignoraient beaucoup de choses sur ces chantiers. Et nombre d’entre elles n’ont pas caché leur ardent désir de rentrer au pays.

Houria Grana est l’une d’elles. En 1965, sa famille émigre en Belgique. Elle avait onze ans. Elle fait de brillantes études en ressources humaines à l’Université Libre de Bruxelles. En 1990, après un passage au siège d’Alcatel à Bruxelles, elle crée son propre cabinet de recherche de compétences. Un «chasseur de têtes, dit-elle, qui va à la rencontre de cadres». Elle est en même temps vice-présidente d’Associate international executive search (AIMS south) qui compte parmi le topten des entreprises de recherche de cadres dans le monde entier au cours de ces cinq dernières années. Rentrer au Maroc pour créer un cabinet du même genre que celui qu’elle possède en Belgique est un rêve.

Natif de Bruxelles, Mehdi Saâdi nourrit aussi la même ambition dans la bureautique et la création de sites. Il a hâte de rentrer investir au Maroc. D’autres compétences sont intéressées par le Plan Maroc Vert et veulent investir dans l’huile d’olive, la valorisation du cactus, la création de coopératives de femmes dans le Sud du Maroc... Mais tous s’interrogent sur le climat des affaires, le comportement de l’administration, le taux des crédits bancaires pour le financement de projets, sur l’existence ou non d’accords de libre-échange..., inquiétude somme toute normale lorsqu’on sait la lourdeur de l’administration marocaine, et le manque de communication entre les Marocains de l’intérieur et ceux de l’extérieur.

Pour relever ce défi, des centaines d’associations belgo-marocaines sont à pied d’œuvre pour fédérer leurs actions au sein d’un «réseau des compétences belgo-marocaines», à l’instar du «réseau des compétences germano-marocaines» venu louer ses services à l’Université d’automne des compétences marocaines en Allemagne qui s’est déroulé à Fès en 2009.

Ce regain d’intérêt du MCMRE pour les compétences s’explique par une autre inquiétude : les Marocains de l’étranger sont de plus en plus nombreux à s’installer définitivement dans les pays d’accueil, et il y a risque que leurs liens avec le pays d’origine s’estompent un jour, ce qui constitue une menace pour les transferts de fonds, mais pas seulement.

FOCUS : Plus de 70% exercent des métiers peu qualifiés.

Les MRE disposant ou non de la nationalité belge sont sur représentés dans les emplois qualifiés, communément désignés sous le qualificatif d'emplois col-bleus. Plus de 70% d'entre eux sont cantonnés dans cette catégorie de métiers, victimes du phénomène d'ethno-stratification du marché de l'emploi belge. La plupart de ces Marocains d'origine sont ainsi rejetés vers les marges du système scolaire : 70% parmi eux ne disposent pas des qualifications nécessaires pour décrocher les emplois les plus valorisants. Ce qui n'est pas étonnant lorsqu'on sait qu'une bonne proportion de ces Marocains de Belgique (55%) vit en dessous du seuil de pauvreté.

20/12/2010

Source : La Vie eco

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