mardi 26 novembre 2024 12:35

Un service international de transfert d'argent mobile par GSM ou Internet vers le Maroc a été lancé, lundi à Bruxelles, offrant un canal de transfert d'argent supplémentaire aux membres de la communauté marocaine établie en Belgique via le service de Maroc Telecom «Mobicash».

L'annonce a été faite lors d'une conférence de presse réunissant les responsables du groupe belge Belgacom, Maroc Telecom et les groupes bancaires Attijariwafabank et Banque Centrale Populaire, en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, Samir Addahre, et de plusieurs personnalités marocaines et belges du monde de l'économie et des affaires.
Ce nouveau service permet aux titulaires d'une carte de téléphonie mobile belge «Mobisud» ayant ouvert un compte «PingPing», une plate forme de paiement mobile accessible à tous les utilisateurs mobiles belges, de transférer de l'argent, aux clients de Maroc Telecom ayant souscris au service «Mobicash».

Pour le PDG du groupe Belgacom, M. Didier Bellens, «Mobicash» offre la possibilité de bénéficier d'une gamme variée de services et d'effectuer en toute sécurité des opérations courantes notamment le dépôt et le retrait d'argent.

«Transférer de l'argent devient donc bien plus pratique à la fois pour l'expéditeur qui n'est plus soumis à aucune contrainte de lieu ou de temps et pour le destinataire qui voit son compte Mobicash crédité immédiatement et peut retirer son argent partout au Maroc», a-t-il précisé.

Tout en se félicitant des relations «excellentes et étroites» entre le Maroc et la Belgique, M. Bellens a souligné l'intérêt qu'accorde son groupe à ce pays du Maghreb qui compte une forte communauté installée en Belgique et qui a beaucoup apporté à ce pays européen.

D'où l'importance, a-t-il poursuivi, de lancer ce partenariat avec le Maroc pour généraliser cette opération par la suite à d'autres opérateurs.
Pour Abdellah Tabhiret, consultant de Maroc Telecom auprès de Belgacom, les transferts au Maroc via Mobicash sont proposés à des «tarifs concurrentiels et au taux de change le plus avantageux sur le marché».

Ce service de transfert d'argent facile de mobile à mobile permettra de renforcer davantage les liens de la communauté marocaine établie en Belgique avec son pays d'origine et de satisfaire encore mieux les besoins de cette communauté.De son côté, M. Addahre a qualifié d'»innovante» cette initiative qui s'inscrit dans le droit fil du partenariat maroco-belge à même de participer au renforcement de l'échange entre les deux pays.

Ce nouveau service, qui répond à une demande de plus en plus grandissante de la communauté marocaine, contribue également à faciliter l'opération de transfert d'argent avec autant de fluidité, de traçabilité et d'efficacité, a ajouté le diplomate.
Le service de transfert d'argent et de paiement par GSM «Mobicash» avait fait l'objet d'un accord signé entre Maroc Telecom et les banques Attijariwafabank et la Banque centrale populaire.

Source : Le Matin/MAP

Le Premier ministre conservateur britannique David Cameron est opposé à une loi interdisant le port du voile islamique intégral, a annoncé lundi son porte-parole.

Quelques jours après l'approbation par les députés français d'un projet de loi visant une interdiction générale du port de la burqa ou du niqab dans tout l'espace public, un député du parti conservateur britannique (au pouvoir), Philip Hollobone, a déposé un projet de loi similaire. David Cameron ne s'est pas exprimé publiquement à ce sujet, mais son porte-parole, interrogé sur le débat suscité au Royaume-Uni, a déclaré à l'occasion d'un point de presse régulier: "Je pense que la position du Premier ministre est que cela doit être un choix personnel et que nous ne devrions pas légiférer sur ce sujet". Le député Philip Hollobone a annoncé samedi qu'il refuserait à l'avenir de recevoir à sa permanence les femmes au visage dissimulé. Le projet de loi qu'il a déposé doit être examiné en décembre, mais n'a quasiment aucune chance d'être adopté en raison de la réticence d'une majorité de parlementaires à légiférer sur le voile. Un sondage de l'institut YouGov pour la chaîne de télévision Five a révélé vendredi que deux Britanniques sur trois étaient favorables à une interdiction du voile intégral, mais une enquête de l'institut Harris publiée en mars par le Financial Times plaçait les Britanniques parmi les Européens les plus tolérants en la matière, avec seulement 57% d'opinions favorables à une interdiction, contre 70% en France ou 65% en Espagne. (LEE)

Source : RTL.info

La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance pointe du doigt la discrimination envers les musulmans…Suite

Ihssane Mounir, l’ingénieur aérospatial, employé chez l’avionneur américain Boeing, vient d’être nommé vice-président du marketing, de la stratégie et des opérations commerciales de Boeing Aviation Commerciale, annoncaient Les Afriques dans l'édition du 15 juillet. Il succède à un de ses compatriotes, Seddik Belyamani qui était le vice-président commercial de Boeing pour l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie du Sud-est, l’Océanie et la Russie.

va a presentar una queja formal ante el Consejo General del Poder Judicial contra la actuación del Ministerio del Interior.

Arrivée chez le géant de l’aéronautique, il y a une quinzaine d’années, Ihssane Mounir a gravit les échelons pour devenir aujourd’hui, chargé de la supervision des stratégies et opérations commerciales au niveau mondial. Dans sa nouvelle fonction, il assurera la direction du développement et du déploiement des stratégies interrégionales de commercialisation des avions, de l'analyse des demandes du marché, ainsi que de la conception de stratégies de pénétration du marché à court terme.

Avant d’entrer dans la multinationale Boeing, le natif de Rabat a fait ses classes comme enseignant de maths dans un lycée pour jeunes délinquants de la ville de Wichita, la plus grande ville de l'Etat du Kansas. C’est à l’université de cette même ville qu’il a décroché un diplôme d'ingénieur en aérospatial et un doctorat de troisième cycle.

Il a représenté son université à un concours qu’il a remporté, ce qui l’a conduit à Seattle, où se trouve le siège de Boeing. Avec un MBA en finances et gestion d'entreprise conjugué à son talent, le Marocain a été directeur commercial de Boeing pour l’Afrique de l’Est, de l’Ouest et le Maroc. Ensuite, il a servi à Londres comme responsable commercial et vice-président adjoint pour l’Europe, la Russie l’Asie centrale.

Avant sa nouvelle nomination, Ihssane Mounir était vice-président commercial pour les régions Amérique Latine, et Caraïbes au sein de Boeing, et son champ de responsabilités a été élargie à l’Afrique en juin 2009.

Source : Yabiladi

Une nouvelle loi de lutte contre l'immigration clandestine vient d'entrer en vigueur en Libye, a indiqué récemment le secrétaire du Comité général populaire libyen de la sécurité…Suite

Spanair lancera le 25 juillet une liaison aérienne entre les villes de Palma de Majorque (archipel des Baléares) et de Nador, apprend-on vendredi auprès de cette compagnie aérienne espagnole.

La compagnie offrira initialement un vol hebdomadaire, tous les dimanches, entre les aéroports de Nador-Aroui et de Son Sant Joan à Palma de Majorque à bord d'un Airbus A-320 d'une capacité de 168 places, précise un communiqué de Spanair, parvenu à la MAP.

Spanair n'écarte pas l'augmentation dans l'avenir de la fréquence de ses vols hebdomadaires entre les deux destinations, ajoute la même source, soulignant que l'ouverture de cette nouvelle liaison aérienne répond à une demande aussi bien de la part des Marocains résidant dans l'Archipel des Baléares que des Espagnols désireux visiter le Royaume.

La durée normale de ce nouveau vol, qui sera inauguré le 25 juillet, est d'une heure et demi.

Cette nouvelle liaison est la deuxième du genre assurée par Spanair entre une ville espagnole et Nador, après celle reliant déjà la ville marocaine à Barcelone (Nord-est de l'Espagne).

Source : MAP

 

Le Royaume du Maroc dénonce avec vigueur les actes de maltraitance et de violence physique commis ce jour par la police espagnole contre cinq jeunes marocains résidant en Belgique, au poste de Béni Nsar (Nador), lors de leur passage en voiture à la ville occupée de Mellilia, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

A la suite de coups et blessures subis, les cinq citoyens marocains ont été refoulés vers Nador où ils ont dû être admis en urgence à l'hôpital de cette ville pour examens et soins médicaux.

De tels dépassements graves et contraires à toutes les règles de déontologie et d'éthique ont eu lieu lorsque des membres de la police espagnole ont constaté que lesdits citoyens marocains avaient dans leur propre voiture un drapeau national marocain, souligne la même source.

Le gouvernement de SM le Roi proteste énergiquement contre cet agissement inadmissible que rien ne saurait justifier de quelque manière que ce soit, les citoyens marocains ayant le droit absolu de détenir le drapeau national là où ils se trouvent, et de le transporter vers leur lieu de résidence, la Belgique dans ce cas précis, ajoute le communiqué.

Source : MAP

Les actions et les réalisations socioculturelles et récréatives au profit des membres de la communauté marocaine ont été mises en exergue, vendredi soir, par la Consule générale du Maroc à Montréal, Mme Souriya Otmani.

Après avoir souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, Mme Otmani a salué le rôle des MRE dans le soutien des associations marocaines actives dans la société d'accueil.

Lors de cette rencontre organisée par l'Association communautaire marocaine du Québec "AFAK" qui souffle sa première bougie, Mme Otmani a salué cette association "pour toutes les opérations déjà réalisées de regroupement, de soutien, d'échanges, de promotion de la langue d'origine et de défense des intérêts de ses membres".

C'est un grand réconfort moral et psychologique, a-t-elle dit, de savoir que l'on a pu donner de son temps et contribuer au bien-être d'une tierce personne, même de manière très modeste, appelant à encourager les membres de l'association à aller de l'avant et à déployer plus d'efforts pour contribuer à une intégration harmonieuse des nouveaux immigrants marocains dans la société d'accueil.

Cette rencontre, qui a vu la présence notamment de présidents et responsables de plusieurs association marocaines et du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, de députés québécois, a été aussi l'occasion pour rappeler la nouvelle stratégie de mobilisation en faveur des MRE déployée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger (soutien aux familles en difficulté, aux retraités, à l'investissement, aux activités culturelles, universités d'été...).

"Les nobles objectifs poursuivis par AFAK sont loin d'être une tache facile", a estimé la consule générale, expliquant que la taille de la communauté marocaine croit rapidement, que ce soit à Montréal, dans la rive sud ou ailleurs, et que les besoins sont multiples et les taches ardues.

Elle a d'autre part affirmé avoir eu la preuve "très récemment" que "nos associations, quelque soit leurs champ d'action, leurs spécificités et leurs petits différends personnels, sont capables de se donner la main et de travailler ensemble pour relever de grands défis au bénéfice de leurs membres, de leur image, de leur visibilité et de leur réputation".

Source : MAP

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a été élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur de la République française dans le cadre de la promotion du 14 juillet 2010.

Outre ses fonctions à la tête du CCME, M. El Yazami, ancien membre de l'Instance équité et réconciliation (IER), est membre du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH).

Driss El Yazami est connu pour son engagement pour la défense des droits de la communauté marocaine résidant à l’étranger.

Né en 1952 à Fez, il est diplômé du centre de formation et de perfectionnement des journalistes de Paris. Il est délégué général de "Génériques", association spécialisée dans l'histoire des étrangers et de l'immigration en France, et rédacteur en chef de la revue "Migrance". Il est actuellement secrétaire général de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme (FIDH), président de la Fondation Euro-Méditerranéenne pour les Défenseurs des Droits de l'Homme, et membre du conseil d'administration et du conseil d'orientation de la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration en France.

Il a , également, assuré en 2009 le commissariat général d'une exposition intitulée : "Générations : un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France", dont le catalogue a été publié aux éditions Gallimard.

M. El Yazami a été chargé par la FIDH la semaine dernière d'une mission de prospective sur l'avenir de l'ONG.

Source : Atlasinfo

17 Juillet 2010

Vecteur de promotion du Maroc à l'échelle internationale, le sport est aussi, pour les MRE, le premier pas dans le chemin d'une insertion réussie.

Depuis 1930, les sportifs marocains sont présents un peu partout dans le monde et constituent la fierté du Maroc. Bien évidemment, leur situation a beaucoup évolué depuis, au gré des profondes mutations qu'a connues l'émigration marocaine.

Pour braquer la lumière sur la genèse et l'évolution de la diaspora sportive marocaine, le Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger (CCME) organise les 24 et 25 juillet à Casablanca un colloque international sur le thème «Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels ». « Le colloque entend contribuer à l'écriture de la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960», informe le communiqué de presse du CCME.

Prendront part à ce colloque une centaine d'experts et d'hommes de terrain marocains et étrangers, entre autres des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des historiens du sport national et international et des représentants des fédérations sportives nationales. Outre les débats qui vont alimenter ce rendez-vous sportif et culturel à vocation internationale, des témoignages des sportifs marocains du monde sont programmés dans le but de « rendre hommage à ces migrants d'un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines », indique le communiqué de presse. Sur un autre chapitre, le colloque sera l'occasion de débattre de la carrière de la nouvelle génération des sportifs marocains à l'étranger et des contraintes qui s'y rattachent. Par nouvelle génération, on entend ces jeunes marocains nés dans des pays étrangers qui ont fait du sport leur carrière et qui sont amenés fatalement un jour ou l'autre à faire un choix cornélien entre représenter leurs pays de naissance lors des grandes manifestations sportives ou défendre les couleurs de leur pays d'origine.

Driss El Yazami, président du CCME, considère dans un entretien accordé au Matin que « le sport est un formidable vecteur de promotion d'un pays », une question légitime vient à l'esprit : cela est-il valable aussi pour les sportifs marocains d'origine qui préfèrent porter les couleurs de leurs pays de résidence ? M. El Yazami essaye de relativiser : « cette situation correspond aux mutations profondes que connaît l'immigration marocaine. On est en présence d'un processus d'enracinement irréversible de ces populations, avec une double nationalité et une double appartenance qui va aller en s'amplifiant, même si cet enracinement demeure parfois contrarié par les réalités des discriminations et de la xénophobie ».

Dans cette logique, porter les couleurs du pays de résidence qui est parfois aussi le pays de naissance, relève plutôt d'une contrainte que d'un choix. D'autant plus que le sport constitue pour de nombreux MRE « un moyen de réussite sociale et professionnelle, le chemin d'une insertion réussie mais aussi de reconnaissance dans un environnement parfois difficile », reconnaît le Président du CCME. Mais quel qu'en soit, « il n'empêche que ces sportifs sont repérés comme étant de descendance marocaine et, peu ou prou, sont considérés par le public national comme des nationaux », nuance M. El Yazami.

Genèse :

La diaspora sportive marocaine est vieille de près de 80 ans. C'est dans les années 30 que les premiers sportifs marocains commençaient à s'installer dans des pays étrangers, dans le cadre de l'émigration marocaine qui était encore à ses débuts.
A l'époque, des sportifs comme Larbi Benbarek, Hassan Akesbi, Belmahjoub et Zhar ont promu le sport marocain à l'échelle internationale. « Ceci a continué jusque dans les années 80 où des sportifs marocains choisissaient de s'expatrier pour trouver des conditions plus favorables d'entraînement mais aussi financières qui leur permettaient de s'épanouir dans des clubs d'envergure », précise Driss El Yazami, président du CCME. C'est à cette génération des années 80 qu'appartiennent des figures de proue qui ont rendu au sport national tous ses titres de noblesse comme Krimau, Bouderbala, El Haddaoui, Zaki, Benazzi, Aouita et El Moutawakkil.

Source : Le Matin

«Le sport constitue le chemin d'une insertion réussie des Marocains résidant à l’étranger»

LE MATIN : Quel est l'état des lieux des sportifs marocains à l'étranger? Combien sont-ils approximativement et quelles sont les disciplines dans lesquelles ils brillent ?

DRISS EL YAZAMI : De manière générale, on peut dire que le sport exerce une forte attractivité auprès des Marocains de l'étranger. Ils sont nombreux à se retrouver pour jouer au foot chaque semaine, courir ensemble, fréquenter des salles de boxe ou d'arts martiaux, etc. De telle sorte qu'on peut affirmer que le sport constitue un lien social fort entre Marocains dans leur pays de d'accueil, allant parfois jusqu'à constituer des clubs de Marocains, avec des noms de clubs du Maroc (Raja, Wydad, …), comme il en existe en France, en Italie ou ailleurs … même à Washington. Certains de nos compatriotes choisissent d'aller plus loin et de pratiquer leur sport favori non seulement comme passion, mais aussi comme gagne-pain.
Ainsi, on trouve des générations de sportifs de moyen ou de haut niveau, un peu partout dans des clubs toutes disciplines confondues.
La majorité d'entre eux sont dans des clubs de foot ou d'athlétisme : on en compte quelques centaines en Europe. Un phénomène intéressant est à relever : la forte fréquentation des écoles de formation et des clubs par les jeunes générations de Marocains nés là-bas, particulièrement en football et en sports de combat.

Enfin, il y a les stars, nombreux aussi, qui sont allées jusqu'au bout de leur rêve et qui sont des champions nationaux de leur pays de résidence, voire de renommée internationale ou même champions du monde, pour certains peu connus au Maroc ou pas du tout, mais respectées comme tels dans leurs pays de résidence.

On en trouve jusqu'en Nouvelle-Zélande où on compte un champion du monde de Thaï Kickboxing. On les trouve essentiellement en football, en athlétisme, en arts martiaux, en boxe tous les poids ; mais aussi en handball, en basketball, en natation, en hockey sur glace ou dans des disciplines moins médiatiques comme le handisport.

Les sportifs marocains sont présents à l'étranger depuis 1930. Comment leur situation a évolué depuis ?

Les premières générations étaient engagées à l'époque coloniale dans des sélections françaises ou espagnoles, surtout en cross country, en fond et demi-fond. De même, on a toute la génération de footballeurs des années 40-50, avec des figures emblématiques comme Larbi Benbarek, Hassan Akesbi, Belmahjoub, Zhar, etc … Et ceci a continué jusque dans les années 80 où des sportifs marocains choisissaient de s'expatrier pour trouver des conditions plus favorables d'entraînement mais aussi financières, et qui leur permettaient de s'épanouir dans des clubs d'envergure. C'est toute la génération des Krimau, Bouderbala, El Haddaoui, Zaki, mais aussi des Benazzi, El Moutawakkil. Dans les deux dernières décennies, à l'image des mutations profondes que connaît l'émigration marocaine, des générations de jeunes nés dans les pays de résidence commencent à percer. Le sport constitue pour eux un moyen de réussite sociale et professionnelle, le chemin d'une insertion réussie mais aussi de reconnaissance dans un environnement parfois difficile. Etant généralement binationaux, ils se retrouvent devant un choix cornélien : porter les couleurs du pays de naissance ou celles du pays d'origine . Ainsi, comme vous le savez, l'équipe nationale de football est essentiellement composée de Marocains de l'étranger, les boxeurs tels que Badr Hari, Lakhsam et d'autres sont pour beaucoup des champions de leur pays de naissance et parfois champions du monde.
A mon avis, ce phénomène est appelé à prendre de l'ampleur. Le colloque sur « sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels » qui sera tenu les 24 et 25 juillet va nous permettre de mettre cette situation en perspective et d'imaginer le cadre qui pourrait permettre au Maroc de continuer à bénéficier de l'apport de ces compétences.

De quelle manière les sportifs marocains du monde contribuent-ils à la promotion de l'image du Maroc à l'échelle internationale ?
Un souvenir me revient ; celui de Saïd Aouita lorsqu'il a battu son premier record du monde. Les jours et les mois qui ont suivi, et chaque fois que j'étais en déplacement dans un pays étranger, il se trouvait toujours quelqu'un pour me rappeler lorsque je lui disais que j'étais Marocain : « Oh, yes ! Morocco, Saïd Aouita ! ». C'est ainsi ! Le sport est un formidable vecteur de promotion d'un pays, et plusieurs campagnes publicitaires ne suffiraient pas à produire le même effet qu'une image de performance sportive individuelle ou collective. Il n'y a qu'à songer à ce qui s'est passé ces dernières semaines pendant le Mondial de football, et les conséquences, positives (Corée, Nigeria) ou négatives (France, Italie), que cela a produit selon les pays.
Bon nombre de ces sportifs défendent les couleurs de leurs pays d'accueil. Est-ce qu'on peut dire que ceux-ci apportent également à l'image du Maroc à l'étranger ?

Je précise tout d'abord que, en général, il ne s'agit pas de pays d'accueil mais de naissance. Et là aussi, c'est un sujet qui sera soulevé lors de notre colloque. Cette situation correspond également aux mutations profondes que connaît l'immigration marocaine. On est en présence d'un processus d'enracinement irréversible de ces populations, avec une double nationalité et une double appartenance qui va aller en s'amplifiant, même si cet enracinement demeure parfois contrarié par les réalités des discriminations et de la xénophobie.

Il n'empêche, ces sportifs sont repérés comme étant de descendance marocaine et, peu ou prou, sont considérés par le public national comme des nationaux. Regardez la fierté des Marocains lorsque Abdellatif Benazzi était capitaine de l'équipe de France ou encore celle de nos voisins Algériens vis-à-vis de Zidane. Je suis prêt à prendre le pari qu'Afalay et Boulahrouz auraient été considérés comme des champions du monde marocains si les Pays-Bas avaient remporté la finale du Mondial.

Quel sera l'apport du colloque « Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels » qui sera tenu les 24 et 25 juillet aux sportifs marocains du monde ?

L'analyse sur le temps long du palmarès des sportifs marocains de l'étranger s'envisage de multiples façons : il s'agira de prendre en compte les choix de carrière entre intérêt sportif et attachement national, mais aussi l'évolution des performances dans les différentes disciplines sportives en repérant les temps forts, bien souvent liés à des figures emblématiques.
L'ambition est de réfléchir aux modalités du choix de « l'identité sportive » à travers le cas marocain, envisagé dans un large cadre qui inclut la période coloniale et les enfants issus de l'immigration. Ces derniers, binationaux, sont souvent amenés très jeunes à choisir le pays qu'ils vont représenter durant toute leur carrière.

S'il reste limité au monde assez fermé du haut niveau, compte tenu de l'importance symbolique et politique des performances lors des compétitions internationales, le choix de l'identité sportive revêt une importance majeure. Par ailleurs, il sera nécessaire de replacer ces stratégies dans le cadre plus large des mobilités marocaines vers l'étranger.

Les réactions du public marocain au pays ou à l'étranger face à ces vedettes devenues pour certains des stars internationales, qui se situent entre appropriation, adulation et rejet, constituent un aspect majeur qu'il s'agira également d'étudier.

Source : Le Matin

Après la France et certaines régions d'Espagne, c'est au tour du Royaume-Uni d'envisager de limiter le port du voile islamique intégral. C'est un député conservateur qui vient de déposer un projet de loi. Il a annoncé samedi 17 juillet qu'il refuserait à l'avenir de recevoir à sa permanence les femmes au visage dissimulé. L'élu de la majorité compte surtout stimuler le débat dans le royaume.

Le vote pour interdire le voile intégral en France a beaucoup frappé les Britanniques et certains députés en profitent d’ailleurs pour tenter de relancer le débat ici.

Le conservateur Philip Hollobone vient ainsi de déposer à la Chambre des communes un texte qui rendrait illégal le port de certains voiles en public. Le parlementaire reproche à ses pairs d’être complètement déconnectés de l’opinion publique et s’appuie sur un tout récent sondage YouGov qui a révélé que deux tiers des Britanniques seraient favorables à une interdiction sur le modèle de celle votée en France.

Les chances de voir une telle mesure adoptée au Royaume-Uni sont néanmoins infimes car l’ensemble de la classe politique anglaise reste très réticente à légiférer sur le voile, d’abord par crainte de réveiller des tensions avec la communauté musulmane, mais aussi par conviction.

« Dire aux gens ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas porter quand ils marchent dans la rue n'est pas vraiment britannique. Nous sommes une société tolérante pratiquant le respect mutuel », a rappelé le secrétaire à l'Immigration Damian Green.

Et le ministre conservateur d’enfoncer le clou : « Contrairement à la France, la Grande-Bretagne n'est pas un pays ‘agressivement laïque’ ».

Il n’empêche, le député Hollobone a de son côté prévenu qu’il refuserait dorénavant de recevoir à sa permanence les femmes au visage dissimulé par un voile.

Source : AFP /RTL

"Villes de migration" ("Cities of Migration") est une plateforme Internet proposant des bonnes pratiques en matière d’intégration des migrants urbains et encourageant le développement de nouveaux concepts qui soient source d’équité, de cohésion sociale et de prospérité des villes. Menant des activités avant tout virtuelles, cette plateforme, véritable collection d’exemples concrets d’intégration urbaine à travers le monde – "bonnes idées" pour reprendre le terme consacré du site – vise à favoriser les échanges entre édiles du monde entier, experts en migration et spécialistes de terrain.

"Villes de migration", dirigée par la Fondation canadienne Maytree, organise régulièrement des séminaires virtuels réunissant des personnes du monde entier pour partager des expériences remarquables dans le domaine de l’intégration urbaine.

La Conférence à venir "Migration to Integration – An Opportunity Agenda for cities" ("De la migration à l’intégration : des chances à saisir pour les villes") sera l’occasion d’un échange direct, pendant deux jours, visant à établir de nouveaux contacts et une future coopération entre les participants. S’appuyant sur l’expérience des bonnes pratiques urbaines en matière de migration et d’intégration, cette conférence s’annonce comme un événement qu’aucune personne ayant saisi l’importance d’envisager sérieusement les migrations aujourd’hui ne se doit de manquer, des fonctionnaires locaux en passant par les dirigeants économiques.

Des débats, des sessions plénières et une "foire" aux bonnes idées, seront organisés au cours de la conférence dans la perspective de faire naître des initiatives urbaines renouvelées et de nouvelles réflexions sur les migrations.

La Haye (Pays-Bas), 3-4 octobre 2010

Source : Site du Conseil de l’Europe

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a été élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur de la République française dans le cadre de la promotion du 14 juillet 2010.

Outre ses fonctions à la tête du CCME, M. El Yazami, ancien membre de l'Instance équité et réconciliation (IER), est membre du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH).

En France, il est délégué général de l'association "Génériques", qui Œuvre pour la préservation des archives et de l'histoire de l'immigration.

A ce titre, il a notamment assuré en 2009 le commissariat général d'une exposition intitulée : "Générations : un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France", dont le catalogue a été publié aux éditions Gallimard.

Secrétaire général jusqu'en mai dernier de la Fédération internationale des Ligues des droits de l'Homme (FIDH), M. El Yazami a été chargé la semaine dernière d'une mission de prospective sur l'avenir de cette ONG.

Il est également président de la Fondation euro-méditerranéenne de soutien aux défenseurs des droits de l'Homme, basée à Copenhague.

Source : MAP

En partenariat avec le CCME, l’Association Conte’Act et le Collectif des Associations de Nador, avec l’appui de l’Agence de développement de l’Oriental, organisent la première édition du Festival des Cultures Immatérielles Méditerranéennes « IMERQANE ». La manifestation placée sous le thème « Patrimoine en partage » se tient à Nador du 15 au 28 juillet.

Pour ce festival, le CCME organise l’exposition « Dakira » qui donne à voir plus de 60 photos rares et de documents d’archives retraçant 40 ans de présence des Marocains aux Pays-Bas. Un documentaire présentant une série de témoignages livrés par des Marocains des Pays-Bas sera aussi projeté lors de cette édition.

M Abdellah Boussouf, secrétaire général du CCME, représente le Conseil dans une table ronde sur « l’immigration, apports et liens entre les régions d’origine et les régions d’accueil » le  27 juillet à 16h, à la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Nador.

Outre la programmation scientifique, le Festival « IMERQANE » comprendra des spectacles de musique, de chants et de théâtre avec la participation d’artistes marocains du monde.

Source : CCME

Une enquête de la Cimade, service œcuménique d'entraide, dénonce les graves dysfonctionnements dans les procédures de délivrance de visas par les consulats français au Maroc…Suite

D'origine marocaine, Malika Zarra, la chanteuse de jazz oriental évoluant sur la scène artistique new-yorkaise, dévoile quelques aspects de sa personnalité…Suite

Ce sont 10.000 anciens combattants marocains qui devront profiter de l'alignement des pensions de retraite des anciens soldats originaires d'Afrique résidant à l'étranger sur celles de leurs homologues français…Suite

Dans sa quête – sans grand résultat pour le moment – de promotion de la diversité, l’Etat français vient de connaître une nouvelle ère. Eric Besson, ministre de l’Immigration, a reçu mardi, un rapport sur la promotion de la diversité et la lutte contre les discriminations dans les entreprises, réalisé à la demande de son département. Ce rapport préconise quinze mesures pour encourager la diversité, notamment d'inclure le lieu de résidence dans les critères discriminatoires prohibés par la loi.

L’égalité des chances et la diversité dans les entreprises sont des sujets cher au président Nicolas Sarkozy. C’est ainsi qu’il a émis l’idée de créer un « Label Diversité ». Cette distinction lancée en 2008, a été décernée pour la première fois à sept entreprises françaises en avril 2009, pour une durée de trois ans.

Ce travail de promotion du multiculturalisme ne pouvait se limiter à la distinction des entreprises « engagées dans la prévention des discriminations, d’égalité des chances et de promotion de la diversité dans le cadre de la gestion des ressources humaines ». Ainsi, à l’initiative d’Eric Besson, le Centre d’analyse stratégique (CAS), organisme dépendant de Matignon, avait confié au Cabinet d’études Deloitte en 2009 une étude sur les meilleures pratiques des entreprises en matière de diversité en France et à l’étranger.

Le rapport est intitulé « la Promotion de la diversité dans les entreprises. Les meilleures expériences en France et à l'étranger ». Il a comparé les pratiques françaises en la matière aux cas de six autres pays : l'Allemagne, le Canada (Québec), les Etats-Unis, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède.

L’un des premiers constats qui se dégage de l’étude, est que « les discriminations persistent, sans qu’il soit d’ailleurs possible d’en cerner exactement l’étendue », malgré l’existence de mesures ad hoc pour les combattre. Ces discriminations concernent l’emploi. « Au vu des chiffres disponibles, les populations issues de la diversité peinent toujours à accéder à l’emploi » note l’étude. C’est le cas notamment des personnes issues de l’immigration, des personnes handicapées et des seniors peu qualifiés. Elles « peinent à progresser » quand elles trouvent un emploi, et sont cantonnés dans des « métiers fastidieux et mal rémunérés ».

La plupart des testings (pratique utilisée pour mettre en évidence une discrimination) effectués en France depuis 10 ans ont été catégoriques selon le rapport. « Un homme avec un nom et un prénom maghrébin a, en moyenne, 4 à 5 fois moins de chances qu’un candidat ayant un patronyme français, d’être convoqué à un entretien d’embauche », a-t-il précisé.

Sans grande surprise donc, le taux de chômage des immigrés (15,2 %) s’est révélé être le double de celui des non immigrés (7,3 %). Les jeunes de 15 à 24 ans des zones urbaines sensibles (ZUS), issus en partie de l'immigration, sont les plus touchés par le chômage (22 % contre 11,6 % sur la même tranche d'âge au niveau national). Pourtant,  le taux d’immigrés diplômés de l'enseignement supérieur a quadruplé de 1982 à nos jours, passant de 6 % à 24 %, une proportion très proche de celui des non-immigrés (29 %).

Les concepteurs du rapport ont ensuite énuméré ce qu’ils appellent « bonnes pratiques » chez certains groupes en France (l’Oréal, Casino), en Suède (Volvo), aux USA (Johnson & Johnson), avant de faire des recommandations au nombre de quinze. Elles sont classées autour de 3 axes. Premièrement, facilitater l’intégration professionnelle des populations issues de la diversité. Deuxièmement, promouvoir le Label Diversité et renforcer l’articulation entre les dispositifs, et enfin, sensibiliser, informer et mesurer. La recommandation qui a retenu le plus l’attention des médias préconise l’introduction du lieu de résidence dans les critères de discrimination définis par la loi.

Le ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, a pris note et Eric Besson s'est engagé à étudier les possibilités de modification de la loi du 16 novembre 2001 relative à la lutte contre les discriminations.

Le rapport complet et sa synthèse sont téléchargeables sur les portails du CAS et du ministère de l’Immigration.

Source : Yabiladi

Une convention de partenariat a été signée, jeudi 15 juillet à Casablanca, entre la Chambre de Commerce, d'Industrie et de Services de Casablanca (CCISC) et le Club des Investisseurs Marocains de l'Etranger (CIME).

Cette convention, signée par M. Hassane Berkani, président de la CCISC et M. Bouchaib Rami, président du CIME, a pour objectif la création de guichets uniques qui faciliteraient toutes les démarches administratives des MRE et autres investisseurs qui veulent investir au Maroc.

En vertu de cette convention, la CCISC s'engage à accompagner les investisseurs dans toutes leurs démarches, leur faciliter la voie de l'investissement en créant des guichets uniques en vue de répondre à leurs exigences et leur éviter toute sorte d'obstacles.

Elle s'engage également à jouer le rôle d'intermédiaire entre le club et les investisseurs MRE en fournissant le club de toutes les informations concernant les occasions d'investissement dans le territoire relevant de la chambre.

Le CIME s'engage, de son côté, à sensibiliser les réseaux des représentations des MRE, dans le monde entier et les inciter à investir dans le territoire relevant de la CCISC.

Cette convention prévoit également la contribution des deux parties à l'organisation des manifestations et des conférences économiques aussi bien au Maroc qu'à l'étranger et effectuer des études et des recherches concernant l'investissement au territoire relevant de la CCISC.

La convention entre en vigueur pour une période de deux ans à partir de la date de sa signature.

Source : MAP

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