mercredi 27 novembre 2024 21:45

SIEL 2024: Plannigramme

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Il existe des centres de rétention réservés aux migrants et aux demandeurs d’asile partout en Europe. Ils portent différents noms, mais le principe reste le même : violation des droits fondamentaux, abus, déni d’assistance adaptée (qu’elle soit juridique ou sociale). Comment de tels abus peuvent-ils exister aujourd’hui ?

Lorsqu’un citoyen européen subit une violation de ses droits, il peut saisir la justice afin d’obtenir réparation. Cependant, lorsqu’un migrant est en rétention dans un pays étranger, qu’il n’a pas les moyens de payer un avocat et n’est pas dûment tenu informé par la police ou les assistants sociaux, comment peut-il revendiquer ses droits alors qu’il ne les connait même pas ?

Lorsque ce sont les droits d’un citoyen européen qui sont bafoués, les journaux rapportent les faits et les médias peuvent largement contribuer à aviser les personnalités politiques de la situation. Mais lorsqu’un migrant en rétention est victime d’une violation de ses droits fondamentaux, qui est au courant ?

En règle générale, les journalistes ne sont pas autorisés à pénétrer dans les centres de rétention de migrants. Ceux qui le font malgré tout, en utilisant des faux noms, encourent des poursuites judiciaires pour dissimulation d’identité (comme cela a récemment été le cas pour Fabrizio Gatti). Le 1er avril dernier, l’Italie a même promulgué un décret afin d’interdire formellement l’accès à ces centres aux journalistes. Par conséquent, seuls les députés et les ONG agréées sont habilités à pénétrer à l’intérieur des centres de rétention. Les députés peuvent y accéder à tout moment, mais les ONG doivent obtenir une autorisation préalable.

Il va sans dire qu’une surveillance est nécessaire afin d’éviter que des atteintes aux droits de l’homme ne soient commises. C’est pourquoi une coalition d’envergure, constituée de l’association nationale des journalistes, des réseaux de migrants et tous les partis politiques d’opposition (de l’’extrême gauche aux partis centristes) a immédiatement organisé une manifestation réussie le 25 juillet devant 13 centres de rétention en Italie .

Néanmoins, l’Italie n’est pas la seule dans cette situation : la plupart des pays d’Europe interdisent l’accès aux centres de migrants. La coalition italienne ayant vu le jour pour lutter contre une telle interdiction (appelée « LasciateCIEntrare », signifiant « Laissez-nous entrer ») a par conséquent suggéré de lancer en automne une campagne Européenne visant à obtenir l’accès inconditionnel de la société civile aux centres de migrants.

Quel que soit votre point de vue sur les centres de migrants, une telle campagne ne peut être que soutenue.

Chiara Tamburini

Source : European alternatives

Du 30 août au 7 septembre prochain, documentaires au cinéma ou en plein air et rencontres-débats viendront animer la Réunion du Nord au Sud pour la seconde édition du festival international du film des droits de l’Homme.

Placé sous le thème "Droits des étrangers, frontières et migrations", le second rendez-vous du festival du film des droits de l’Homme de la Réunion se déroulera du 30 août au 7 septembre prochain. Seize films documentaires seront diffusés sur cette période dans les communes de Saint-Denis, Saint-Pierre, Saint-Joseph, Salazie et Cilaos, gratuitement ou à des tarifs n'excédant pas les 4 euros.

Pour les organisateurs du festival, le cinéma permet de réaliser un "travail éducatif" , et les séances de projections en salle ou en plein air seront parfois accompagnées de débats et rencontres avec divers intervenants sur des problématiques humaines.

Alliance Ciné, à l’origine de l’initiative culturelle, souhaite étendre l’accès aux projections au plus grand public, avec l’enjeu affiché d’encourager "une citoyenneté active", à travers des images bouleversantes prises ci et là, dans des pays lointains Turquie, Sénégal, Congo, Kurdistan, Guatemala, ou bien plus près de nos côtes à Mayotte, et même à Maurice…

Ce festival, dont la programmation laisse une place aux talents locaux est aussi "l’opportunité de donner tribune à des documentaires" qui n’intéressent que peu la télévision faute d’audience suffisante, selon Emmanuel Dinh, réalisateur de "Bienvenue au paradis", un court-métrage qui dévoile la face cachée de l’île sœur et ses bidonvilles.

L’an dernier, la première édition du festival international du film avait attiré plus de 2.200 Réunionnais à Saint-Pierre. Quatre autres villes se font cette année l’écho de la manifestation pour en faire un évènement annuel festif incontournable.

Le programme du festival est accessible ici

26/8/ 2011 ,Marine Dijoux

Source : Zinfo 974

 

Une véritable guerre contre les projets de construction de mosquées est lancée depuis quelques semaines en Espagne. Exemple de Lleida en Catalogne…Suite

 

LE mal du pays et le déchirement quotidien des immigrés. Inadaptation, rejet ou encore éloignement, les immigrés sont, pour Jamal Khairi, écrivain et poète, sujets à de nombreuses souffrances. Son livre « Patrie-cide », un recueil de poèmes transférés de l'arabe marocain, en est un témoignage poignant. « C'est un tableau noir, pessimiste, qui décrit la souffrance des immigrés, obligés de quitter leur pays pour aspirer à une vie meilleure, à une meilleure éducation .. . », explique Jamal Khairi…Suite

 

Des productions marocaines seront présentées parmi les 33 fims qui constitueront la programmation de la neuvième édition du Festival international du cinéma euro-arabe « Amal ». La manifestation se tiendra du 23 au 30 octobre, à Saint-Jacques de Compostelle, en Galice, au nord-ouest de l’Espagne.

Selon la MAP, le festival Amal se veut « un point de rencontre et de dialogue interculturel et un espace d'entente entre la culture arabe et la culture espagnole » mais aussi avec la culture européenne dans un cadre plus large. Outre le Maroc, des productions de Palestine, d'Algérie, de Tunisie, des Emirats Arabes Unis, d'Egypte et des coproductions de France, d'Espagne et des Etats Unis.

Un concours de courts métrages adressés aux jeunes réalisateurs arabes (Amal Express) se tiendra en marge de cet évènement, qui est la « seule rencontre cinématographique en Espagne qui se consacre au monde arabe ».

25/8/2011

Source : Yabiladi

La chanteuse marocaine, Malika Zarra, participera à la première édition du Festival "Between the Seas" (entre les mers), qui se déroulera du 29 août au 4 septembre prochain à New York.

Ce Festival, organisé par la Fondation Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures et l'Institut euro-méditerranéen "Paralelli" (Italie), vise à promouvoir la compréhension de l'identité et de la culture méditerranéennes en Amérique du Nord, selon les organisateurs.

Malika Zarra donnera, le 2 septembre prochain, un concert au théâtre "Wild Project" où elle présentera une sélection des meilleurs titres de ses albums "On the Ebony Road" ou encore "Berber Taxi".

Baptisée "Morocco's Jazz Jewel" (Joyau marocain du Jazz) par la chaîne américaine CNN, l'auteur-compositeur marocaine se spécialise dans le "Jazz oriental", un concept qui allie la volupté du Jazz et la richesse du patrimoine culturel et des musiques Chaâbi, berbère ou encore Gnawa.

Outre Zarra, artiste acclamée pour ses mélodies portées par une voix mezzo-soprano incomparable, plusieurs artistes d'Egypte, de Grèce, d'Italie, de France et d'Espagne devront présenter leurs oeuvres le long de ce Festival, qui ambitionne de partager "le dynamisme que connait la scène artistique méditerranéenne, dont certains aspects restent souvent sous-représentés ou inaccessibles en Amérique du Nord", ont estimé les organisateurs.

Les différentes représentations artistiques programmées dans le cadre de cette manifestation portent, entre autres, sur la danse contemporaine, la musique et le théâtre, ainsi que des activités littéraires dans le but de lancer une réflexion sur les cultures de cette région, leurs dénominateurs communs et leurs divergences.

En organisant un Festival consacré aux arts méditerranéens dans l'une des plus grandes capitales culturelles, notre objectif est de lancer un débat intellectuel sur la Méditerranée, de l'autre côté de l'Atlantique, et d'impliquer les artistes, les académiciens et le public nord-américain dans une réflexion sur la culture et l'identité de cette région, précisent les organisateurs.

Le Festival "Between the Seas", qui aspire à devenir un rendez-vous annuel pour les artistes émergents de la Méditerranée et de sa diaspora, prévoit, en outre, des conférences de presse qui jetteront la lumière sur l'identité méditerranéenne, ses aspects culturels et ses spécificités.

24/8/2011

Source : MAP

La mairie de Paris a décidé de maintenir dans ses murs mercredi soir l'organisation d'un concert du ramadan, en dépit des critiques faites au nom de la laïcité par ses détracteurs, de droite et d'extrême droite, qui dénoncent une manifestation cultuelle.

Les premiers à demander l'annulation de cette soirée musicale ont été les députés UMP Jacques Myard et le conseiller de Paris Nouveau Centre Jérôme Dubus, la semaine dernière.

Peu après, le préfet de la région Ile-de-France, Daniel Canepa, a écrit au maire de Paris Bertrand Delanoë (PS), lui disant que sa "décision d'organiser une soirée à caractère cultuel" semblait "contraire au principe de neutralité des services publics" à l'égard des religions. Il lui demandait dans le même courrier de préciser les "modalités de financement" de cette soirée.

Le maire a répondu que cette soirée, "organisée traditionnellement par la Ville tous les ans depuis 2001", ne constituait "pas une manifestation cultuelle". Il ajoute que la date du 24 août "ne correspond à aucune fête religieuse musulmane", que l'événement n'a pas de "caractère rituel", qu'"il s'agit donc d'une manifestation à caractère artistique et festif". "Il n'y aura aucune prière ou prêche religieux", insiste-t-il.

Le ramadan, qui correspond au neuvième mois du calendrier lunaire, a commencé cette année le 1er août.

La Ville souligne qu'elle "participe à des manifestations traditionnelles concernant les différentes confessions ou communautés représentées à Paris", citant Hanouka, le nouvel an chinois, Vesak (fête bouddhiste), le nouvel an berbère et l'arbre de Noël.

La mairie ajoute qu'elle prend en charge sur son budget les frais de la soirée - soit 29.748,89 euros pour le buffet et 69.651,50 euros pour le concert - et conclut que son organisation "n'a "nullement porté atteinte au principe de laïcité ou à l'interdiction de subventionner les cultes".

L'échange de courriers avec la préfecture s'est arrêté là.

La Grande Mosquée de Paris, interrogée par l'AFP, a également estimé que ce concert n'avait pas de caractère religieux.

Les écologistes ont apporté leur soutien à cette "initiative pacifique et solidaire", à laquelle deux élus devaient participer, estimant que cette "fête culturelle" était "respectueuse des principes de laïcité".

Dans la soirée de mercredi, des militants des groupes d'extrême droite Projet Apache et Bloc Identitaire ont collé des affiches dans le quartier de l'Hôtel de Ville montrant un portrait de Delanoë assorti d'une citation qui lui est faussement attribuée: "Aujourd'hui les Parisiens sont sans logement, les Français n'ont plus d'argent, les Européens voient leur avenir foutre le camp... Moi, je préfère dépenser pour le ramadan".

Quant au Parti de Gauche (PG), il a publié mercredi un communiqué estimant que "cette façon d'agiter le mot laïcité exclusivement contre l'islam" tout en restant "systématiquement silencieux quand il s'agit d'autres cultes ne paraît pas conforme aux principes de la République laïque".

"Durant les deux mois d'été 2011, bien des principes laïques ont à nouveau été piétinés dans notre pays", juge encore le PG, citant notamment la présence du président de la République, le 19 juillet, à la messe officielle d'hommage aux soldats tombés en Afghanistan, ou la participation du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin "es qualité" au pèlerinage de l'Assomption à Carmoux-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Et l'organisation par la mairie de Paris de cette fête du ramadan.

La chanteuse tunisienne Abir Nasraoui et le groupe Djerba International sont à l'affiche du concert de l'Hôtel de Ville.

24/8/2011

Source : L’Express/AFP

L'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) n'est plus en mesure d'assurer normalement ses missions car il n'a plus reçu de subsides depuis plusieurs mois. Le dernier versement de l'Etat fédéral remonte au mois de janvier, rapporte jeudi le quotidien Le Soir. L'islam est un des six cultes officiellement reconnus en Belgique. L'Etat fédéral est donc légalement tenu d'accorder ce subside qui s'élevait l'an dernier à 450.000 euros.

"Il n'y a pas de remise en cause de celui-ci. Le ministre s'engage à régulariser le problème aussi vite que possible", affirme-t-on au cabinet du ministre de la Justice, Stefaan De Clerck. Du côté de l'Exécutif, on s'étonne de ce retard prolongé. "Entre 2005 et 2008, l'institution a connu une gestion catastrophique avec des personnes douteuses et une politique de clientélisme. La nouvelle équipe a remis de l'ordre et de la transparence. Malgré ça on a réduit ses subsides. Et là, on lui coupe les vivres", s'inquiète le bureau de l'EMB.

25/08/11

Source : 7 sur 7

Le 8 août, le ministre de l’Intérieur a annoncé vouloir atteindre « un nombre record » de reconduites à la frontière d’étrangers en situation irrégulière. Alors qu’en début d’année Brice Hortefeux, son prédécesseur, avait fixé ce chiffre à 28 000, Guéant a décidé de le réévaluer à 30 000. « Il semble que nous puissions atteindre cet objectif », a-t-il estimé. Le ministre en a profité pour se féliciter du nombre des expulsions réalisées depuis janvier : « Sur les sept premiers mois de l’année, nous avons reconduit 17 500 étrangers, soit 4 % de plus que l’année dernière. »

Quant à l’immigration régulière, il a répété vouloir réduire de 200 000 à 180 000 le nombre d’entrées légales d’étrangers en France, qu’elles soient liées au travail, aux études ou au regroupement familial.

Certes, à neuf mois de l’élection présidentielle, le discours se veut de plus en plus ferme. Mais pourquoi Claude Guéant se montre-t-il aussi confiant ? Dans la discrétion de la période estivale, les décrets d’application de la loi sur l’immigration votée en mai sont entrés en vigueur le 18 juillet. Dorénavant, l’intervention du juge des libertés et de la détention (JLD) sera repoussée à cinq jours au lieu de deux, et la durée de la rétention sera prolongée de 32 à 45 jours. Enfin, là encore sans faire de bruit, le plus grand centre de rétention administrative de France a ouvert ses portes le 1er août en Seine-et-Marne. Pas de doute, Guéant sait se donner les moyens de ses ambitions.

25/08/2011, Justine Spiegel

Source : Jeune Afrique

Des vieux migrants sont traqués. C'est une chasse sans merci à laquelle se livrent les contrôleurs de la CNAV, de la MSA de la CAF et de la CPAM, sans oublier les agents des impôts. Ces techniciens n'hésitent pas à recourir à des contrôles discriminatoires et des pratiques brutales, d'ailleurs fermement dénoncés par la HALDE, dans une délibération du 10 mars 2010. Leur cible de choix : les vieux migrants bénéficiaires ou éligibles à l'Allocation Solidarité Personne Agée (ASPA). En effet, ces retraités "navettent" entre ici et là-bas, méconnaissent leurs droits et ne savent pas se défendre face à une administration qui les maltraite souvent.

Aujourd'hui, cette traque ciblée et méthodique a atteint des sommets d'indignité. Une situation qui a conduit, un peu partout en France, des collectifs, des associations et des militants des droits de l'Homme à se mobiliser pour dénoncer cette chasse aveugle et exiger respect et dignité pour ces anciens travailleurs immigrés devenus des boucs émissaires.

Pourtant, cette génération d'hommes et de femmes a contribué à recotruire la France d'après-guerre. Beaucoup se sont épuisés et se sont usés la santé sur des postes de travail pénibles, dangereux et mal rémunérés. Aujourd'hui, ils vieillissent seuls, dans la précarité.

Pour bon nombre d'entre eux, la faiblesse du montant de la retraite perçue en France leur assigne un statut de pauvre. Car avec moins de 700 euros mensuels, survivre et faire vivre la famille - qui reste encore à charge au pays - est un exercice de renoncement : il leur faut se passer des soins élémentaires, se priver et se serrer la ceinture, se terrer, se murer dans un silence résigné et "s'invisibiliser".

Décider de couper brutalement l'ASPA ou l'APL - souvent les deux en même temps -, à la faveur d'un contrôle de résidence - 6 mois et un jour de présence sur le territoire national - et exiger le remboursement des sommes prétendument indues - jusqu'à 23 000 euros pour certains - c'est une reconduite à la frontière forcée. Une mise à mort sociale garantie.

Privés de ces aides indispensables, "diminués", les vieux migrants n'ont d'autre choix que de devoir rentrer au pays. Serait-ce le rappel d'une invitation déjà lancée de longue date de faire la valise ? Dans ces conditions, c'est pour eux, un rendez-vous avec la honte et le sentiment d'échec. Qu'ont-ils finalement gagné de l'immigration après des années à goudronner les routes, élever des immeubles, assembler des voitures, ramasser les ordures… ?

Les vieux migrants seraient-ils des fraudeurs ? Que dire alors des droits à jamais perdus à cause d'employeurs peu scrupuleux, qui n'ont pas déclaré des années de cotisation ? Que dire de la mise en danger de leur santé par une exposition à l'amiante, aux vapeurs chimiques de milliers de personnes qui se sont ensuite éteintes discrètement, sans demander de compte à personne.

Pour ces vieux migrants aujourd'hui retraités, pouvoir repartir au pays afin de renouer avec la famille, s'offrir un peu de répit et s'entourer de l'affection des leurs est un droit. Pouvoir revenir ensuite pour retrouver leurs soignants et leurs repères est aussi l'expression d'un droit inaliénable. Une liberté non-négociable, car la seule qui leur reste.

Vulnérables parmi les vulnérables, pauvres et précaires, des milliers de vieux migrants ont "le corps ici et la tête là-bas". Il y a une carence dans leur prise en charge par les dispositifs de droit commun (logement, santé, prestations, loisirs…). Ils ont été oubliés par les schémas gérontologiques (peu de schémas s'y sont intéressés). Ce sont des oubliés de l'intégration.

D'ailleurs, les jeunes que l'on dit "issus de l'immigration", néanmoins des citoyens français, ne manqueront probablement pas de demander des comptes un jour. Il y a en effet matière à s'interroger : qu'a-t-on fait de leurs anciens ? Et à s'en indigner.

25/8/2011, Moncef Labidi

Source : Le Monde

 

Kenza El Mokdasni représentera le Maroc aux cotés de 100 artistes des quatre coins du monde à ra Biennale internationale d'art hors les normes qui aura lieu du 1 au 9 octobre 2011 à Lyon…Suite

Des artistes marocains à l'affiche Sous le signe «Islam & the City», que la 6ème édition du Festival parisien des cultures d1slam aura lieu du 7 au 17 septembre avec la participation de plusieurs artistes marocains évoluant en France et aux Etats-Unis…Suite

Depuis quelques années déjà, une nouvelle catégorie de MRE commence à prendre de l'ampleur, aussi bien en nombre que d'un point de vue qualitatif…Suite

« La Constitution a consacré quatre articles à la communauté marocaine de l'étranger, ce qui est en soi rarissime, si l'on compare le texte fondamental marocain avec les autres constitutions de pays qui ont une population expatriée comparable…Suite

Le poids important que pèse l'apport des Marocains résidant à l’étranger dans l'économie a poussé le législateur et le gouvernement à leur accorder un certain nombre d'avantages. Ainsi, la réglementation des changes les assimile aux étrangers, qui bénéficient d'un régime libéral. Bien évidement, ils bénéficient également des avantages…Suite

« Pour la première fois, la Constitution consacre les droits des Marocains résidant à l'étranger. Elle a aussi instauré l'obligation de défendre les droits de cette communauté, tout en renforçant les liens culturels avec elle. Ce sont là des enjeux majeurs pour les prochaines décennies…Suite

De seulement 15,57 milliards de DH en 1974 à plus de 54 milliards en 20ID, le volume des transferts des MRE a plus que triplé en trois décennies…Suite

Les Marocains résidant à l’étranger ont connu plusieurs mutations sociales, économiques et politiques. Pour renforcer les liens de cette catégorie de marocains avec le pays d'origine, mais aussi en vue de répondre à leurs attentes, plusieurs actions ont été entreprises sous l'impulsion royale…Suite

En 2010, les transferts des MRE représentaient à peu près 9% du PIB, et près de 45% des dépôts des banques. Ce sont là des indicateurs parmi tant d'autres qui renseignent sur le poids économique des expatriés (IO % de la population marocaine)…Suite

Claude Guéant fait sa rentrée politique en mettant en avant un de ses thèmes de prédilection : l'immigration. Le ministre de l'intérieur annonce dans un entretien accordé à L'Express qu'il a donné aux préfets de nouvelles instructions concernant les conditions de naturalisation des étrangers qui souhaitent s'installer en France. Le ministre choisit également de citer "un sondage" qui indiquerait que dans plusieurs pays européens, "l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique."

Claude Guéant, qui se fixe l'objectif de réduire de 20 000, en un an, le nombre d'immigrants légaux, exige que les étrangers voulant s'installer en France aient une "maîtrise de la langue française" comparable à celle "d'un élève en fin de scolarité obligatoire". En France, l'enseignement est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans, ce qui correspond généralement à la fin du collège ou à dix années de scolarité. "Je viens de signer une circulaire destinée aux préfets pour les guider dans l'instruction des demandes", annonce-t-il, en soulignant que "les conditions de l'assimilation – c'est le mot utilisé par le Code civil – doivent être étroitement vérifiées. (...) Un étranger qui souhaite s'installer durablement en France doit épouser notre communauté de destin et donc en accepter les principes les plus élémentaires, comme l'égalité hommes-femmes et la laïcité".

La maîtrise de la langue française par les immigrés n'est pas une idée neuve. Déjà, la loi de 2003 puis de celle de 2006 sur la maîtrise des flux migratoires et le séjour des étrangers prévoient la prise en compte de la connaissance du français dans le parcours d'intégration des étrangers. Un compte rendu du conseil des ministres du 30 avril 2003 cite la connaissance de la langue française comme critère d'intégration subordonnant la délivrance d'une carte de résident. La loi, présentée par Nicolas Sarkozy ministre de l'intérieur, est renforcée trois années plus tard par l'article 5 de la loi du 3 avril 2006. Un an plus tard, M. Sarkozy remporte la présidence. Aujourd'hui et à huit mois d'une nouvelle échéance présidentielle, c'est au tour de Claude Guéant d'exhumer cette thématique.

"L'IMMIGRATION N'EST PAS PERÇUE COMME ALLANT DE SOI"

Malgré la disparition du ministère de l'immigration et de l'identité nationale voulu par Nicolas Sarkozy, après l'échec du débat sur l'identité nationale conduit par Eric Besson, Claude Guéant tente de relancer la polémique sur le rôle de l'immigration en France : "Je veux que l'identité de la France et les choix de vie des Français soient respectés, déclare le successeur de Brice Hortefeux place Beauvau. Il existe une bien-pensance générale : on ne peut plus poser certaines questions sans être accusé de racisme. Un sondage effectué dans plusieurs pays européens indique que l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique. On a le droit de dire cela sans être raciste !"

Interrogé sur l'influence du Front national, Claude Guéant reconnaît que des électeurs de la majorité présidentielle sont séduits par le parti d'extrême droite. Mais l'UMP, qui n'a aucune intention de laisser cet électorat au FN continue à miser sur les thématiques de l'immigration et de la nationalité. "A nous de nous montrer à l'écoute et de retrouver la confiance de ceux qui se tournent vers le Front national", conclut ce proche du président de la République.

L'identité nationale, une des thématiques phares de la Droite populaire, fera l'objet d'une convention de l'UMP en octobre. Elle sera par ailleurs conduite par Lionnel Luca, cofondateur du collectif.

24/8/2011, Eric Nunès,

Source : Le Monde

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