SIEL 2024: Plannigramme
Les dirigeants français ont cherché à allier apaisement et fermeté mercredi, plaidant la concertation avec Bucarest sur le dossier des Roms mais aussi la poursuite des expulsions de membres de cette communauté, en dépit d'une réprobation internationale. Lors du Conseil des ministres de rentrée, en pleine tempête provoquée par sa politique sécuritaire renforcée, le président Nicolas Sarkozy a demandé mercredi à ses ministres de "redoubler de dialogue, de pédagogie face aux inquiétudes et interrogations". "Nous ne cèderons pas à ceux qui cherchent la polémique systématique", a-t-il ajouté. La veille, le Premier ministre François Fillon avait appelé à agir "sans laxisme ni excès", se démarquant des propos offensifs tenus pendant l'été par Nicolas Sarkozy et son ministre l'Intérieur Brice Hortefeux. En déclarant la "guerre" à la criminalité, ils avaient ciblé les Français d'origine étrangère et les Roms. Les responsables français ont baissé d'un ton leur rhétorique, alors qu'ils recevaient à Paris le secrétaire d'Etat roumain chargé des Roms, Valentin Mocanu, et celui chargé de la Sécurité publique, Dan Valentin Fatuloiu. Le ministre de l'Immigration Eric Besson a cependant prévenu, dans un entretien avec l'AFP, que deux vols transportant des Roms partiraient jeudi, l'un de Paris (Roissy), avec 158 personnes, et l'autre de Lyon (centre-est) avec 125 personnes. "Il n'y a pas eu de reproche fait par les Roumains" à la France, a déclaré Eric Besson, louant le climat "amical" de la rencontre. "Nous allons mieux coopérer en matière de réintégration" des Roumains dans leur pays, a-t-il assuré. "On ne peut pas parler de tensions" entre les deux pays, a dit de son côté M. Fatuloiu. Un communiqué commun a souligné "la volonté des gouvernements roumain et français de mieux gérer les flux migratoires bilatéraux, de soutenir le renforcement des politiques d'intégration des populations défavorisées". Une visite à Bucarest d'Eric Besson et du secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Pierre Lellouche a été programmée aux 9 et 10 septembre. Ces discussions franco-roumaines, qui se poursuivront jeudi, interviennent alors que le débat sur la ligne sécuritaire française est très vif, alimenté par des déclarations politiques et des mises en garde venues de l'étranger. La commissaire européenne chargée de la Justice et des Droits fondamentaux Viviane Reding a de nouveau confié mercredi voir avec "une certaine inquiétude l'évolution de ces derniers jours en France". A l'ONU, au Vatican et au Conseil de l'Europe, la position française a aussi été critiquée. En France, Nicolas Sarkozy a été attaqué à gauche mais aussi dans son propre camp. Son ennemi juré, l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, a estimé que sa politique sécuritaire est "indigne" et fait porter une "tache de honte" sur le drapeau français. Après plusieurs faits divers médiatiques, M. Sarkozy avait annoncé le 30 juillet que les camps illégaux de Roms seraient démantelés et certains criminels d'origine étrangère déchus de leur nationalité française. Les expulsions devant les caméras de télévision de plus de 200 Roms vers la Roumanie, la semaine dernière, ont marqué le début de la mise en œuvre de ces mesures renforcées, qui établissent un lien entre immigration et insécurité. Eric Besson a cependant déclaré mercredi à l'AFP que 8.313 Roumains et Bulgares avaient été renvoyés depuis le début de l'année dans leur pays. Environ 15.000 Roms vivent en France, où ils bénéficient des règles de libre-circulation de l'UE mais vivent souvent dans des abris de fortune. Après trois mois passés en France, sans domicile ni sources de revenus, ils sont dans l'illégalité et deviennent expulsables.
Source : Le Monde/AFP
L'article intitulé «Mehdi Carcela aurait opté pour le Maroc» paru dans notre édition de mercredi 25 août n'a pas échappé à l'attention de la Fédération belge de football. Un haut responsable de cette institution, qui a préféré garder l'anonymat et qui a contacté la rédaction du «Matin » par téléphone, nous a indiqué que Carcela a définitivement opté pour la Belgique. «J'ai appelé le joueur après avoir lu votre article, il m'a affirmé qu'il jouera pour la Belgique et c'est pour cette raison que je vous ai appelé pour vous le dire», a-t-il précisé.
Et d'ajouter qu'un certain nombre de compensations lui ont été offertes afin ‘'d'arrêter'' son choix sans préciser la nature de ces compensations, encore moins des garanties qui… sont proposées au joueur du Standard de Liège. Selon la même source, Carcela, sélectionné par Georges Leekens, devrait faire son apparition en tant que titulaire les 3 et 7 septembre respectivement contre l'Allemagne et la Turquie pour les comptes des éliminatoires de l'Euro 2012. Cette fois-ci, si l'on croit notre interlocuteur de Bruxelles, tout est clair, le dossier Carcela est définitivement clos à moins d'une volte-face de dernière minute. Une éventualité qu'exclut notre source. Et ce n'est pas tout... Elle nous a indiqué également que les deux jeunes prodiges belgo-marocains Yacine El Ghanassi de la Gantoise et Naïm Aarab, sociétaire de Charleroi, ont été sélectionnés en équipe belge ‘'Espoirs''. Voila ce qui ne va pas plaire à la Fédération royale marocaine de football. Celle-ci a fait les mains et les pieds pour convaincre Carcela de rejoindre les Lions de l'Atlas.
On va sans doute s'en mordre les doigts de voir un jeune talent nous filer entre les mains. Les deux autres ‘'Espoirs'' (El Ghanassi et Aarab) risquent de faire la même chose si la fédé ne se montre pas plus entreprenante sur leurs dossiers. La fédé devra adopter une approche beaucoup plus professionnelle pour approcher ces joueurs qui sont soumis à des pressions énormes au moment de faire le choix entre leur pays d'origine et celui adoptif.
Source : Le Matin
A part les séjours au bord de la plage ou en famille, une fois rentrés, les Marocains résidant à l'étranger sont souvent confrontés à de multiples problèmes. Paperasse administrative, projets, conflits juridiques,… toute une série de soucis préoccupe les Marocains résidant à l'étranger. Toutefois, ils n'ont pas souvent le temps ou le savoir-faire de les résoudre.
Conscients de cette situation, Mohamed Oummadi et Rachid Louafi ont créé un nouveau concept qui est à même de soulager nos concitoyens résidant à l'étranger et leur permettre de passer leurs vacances et rentrer en pays d'immigration en toute tranquillité. A travers leurs associations « Entre les 2 Rives » et « Appel de la Nation », ces deux jeunes ont pensé à prendre en charge tous les problèmes des MRE. Ils ont ainsi uni leurs associations créant ainsi un bureau à Casablanca (Appel de la Nation) et Marseille (Entre les 2 rives). Ces espaces sont ainsi transformés en centres d'écoute pour les MRE qui ont des affaires à régler au Maroc. « Les MRE ont besoin de quelqu'un qui les écoute et soit attentif à leurs doléances. Une fois qu'on reçoit un dossier, on l'analyse et on le transfère à l'un de nos cabinets de conseil partenaire », explique Mohamed Oummadi, président de Appel de la Nation et représentant de l'association « Entre les 2 rives » au Maroc.
Ce jeune marocain qui suit depuis 1996 les difficultés que vivent les MRE a décidé de leur donner un coup de main « professionnel » et surtout du temps pour se concentrer sur les bons côtés de la vie. «Certaines procédures administratives et autres sont en générale très longues et demandent beaucoup de temps. Chose que les MRE n'ont pas », souligne Mohamed Oummadi. Et d'ajouter que des Marocains expatriés croulent souvent sous les problèmes et renoncent à plusieurs droits à cause du manque de temps et de connaissance des rouages juridiques et administratifs. Une fois le lien de confiance établi ces personnes peuvent déléguer tous leurs dossiers épineux aux représentants des deux associations. Ces bénévoles sont en réalité des intermédiaires qui représentent par procuration tous les MRE qui le souhaitent. Ils résolvent tous leurs soucis du paiement des impôts jusqu'à la supervision des projets immobiliers ou autres investissements.
Dans ce cadre, le vice président de l'association « Entre les 2 rives » affirme qu'ils disposent du soutien de plusieurs commissions spécialisées en domaine juridique, immobilier, financier, sportif et de santé,… Ces professionnels résolvent chaque affaire sous le contrôle des membres de «Entre les 2 Rives» et « Appel de la Nation ». «On établit au début le contact entre le client et le cabinet ou l'autorité approprié et on fait après le suivi des dossiers », nous confie M. Oummadi. Pour l'instant, ce nouvel organisme a reçu un tantinet de dossier mais son bureau composé de 7 membres reste optimiste et surtout très enthousiaste quant à l'aide des MRE. Pour faire connaitre leur travail, ces bénévoles assidus et pleins de bonnes volontés n'hésitent pas à présenter leur initiative à l'ensemble des MRE. Dans ce cadre, ils organisent du 19 août au 5 septembre des journées portes ouvertes au centre de formation d'animation culturelle et artistique Loubila à Casa-Anfa.
Et ce de 11h à 15h et de 22h à minuit. Cet évènement leur permettrait de rencontrer les Marocains résidant à l'étranger pendant leur période de vacances et de toucher encore de plus près leurs problèmes. Installés pour l'instant à Casablanca dans un bureau au Centre Loubila, les responsables des deux associations pensent à élargir leur action en ouvrant des antennes dans chaque préfecture de la métropole et même dans d'autres villes du Royaume. «Ces journées portes ouvertes nous permettront de récolter d'abord les problèmes. Prochainement, on pense à organiser des caravanes et à aller vers les MRE dans leurs lieux d'estivage », conclut Rachid Louafi, président de l'association « Entre les 2 rives ». Il est à noter que ces deux organismes unis pour le bien des MRE font également une opération de sensibilisation auprès des Marocains résidant à l'étranger pour leur expliquer de façon pédagogique leurs droits et surtout leurs obligations.
Les associations en bref...
Créée à Marseille en 2004, "Entre les 2 rives" est une association à but non lucratif qui vise à favoriser l'intégration des Marocains résidant à l'étranger. Elle favorise le dynamisme de ces derniers dans la création d'emploi. Parmi ses objectifs figure également la promotion culturelle du Maroc à travers des expositions, conférences, concerts...
Par ailleurs, l'association "Appel de la Nation" a été créée en décembre 2009. Cette dernière coopère avec d'autres organismes et pouvoirs publics pour consolider les valeurs de citoyenneté, du civisme, du dialogue et de la tolérance.
Source : Le Matin
L'Union des étudiants de l'Université de Concordia au Canada offre de multiples services aux étudiants notamment marocains : de l’accueil à l'aide à l'installation, l'orientation ou le logement.
Amine DABCHY, le premier président non canadien de cette association plus que centenaire et attributaire du trophée de meilleur étudiant de l’année de l’Université Concordia. Il a participé aux ateliers des jeunes marocains du monde à Ifrane où SYNERGIES TV l'a rencontré…Suite
Après un premier vol raté vers l’Afrique, un deuxième avion aurait, selon des témoins, déposé la semaine dernière des ressortissants non sénégalais au Sénégal. Des détenus de Frambois ont écrit une lettre de protestation
Après la mort d’un Nigérian, en mars dernier sur le tarmac de l’aéroport de Zurich, alors qu’il était sur le point d’être expulsé, l’Office fédéral des migrations (ODM) avait suspendu les «vols spéciaux». Depuis, ces vols controversés organisés pour renvoyer par la force des requérants déboutés ont repris. Mais le premier voyage vers l’Afrique, le 28 juillet, s’est révélé être un échec: comme l’a souligné la NZZ am Sonntag (15.08.10), un avion de la compagnie Hello a pu débarquer un Malien à Bamako mais n’a ensuite pas obtenu l’autorisation d’atterrir en Gambie, malgré un «feu vert oral» accordé préalablement à l’ODM. L’avion est donc revenu à Zurich, avec cinq Gambiens à son bord. Depuis, un deuxième vol a eu lieu, le 18 août, a appris Le Temps. Avec neuf requérants.
Cette fois, des Gambiens ont bien été débarqués à Banjul, capitale de la Gambie. Mais d’autres, qui refusaient de sortir de l’avion, auraient été lâchés au Sénégal, dans des circonstances troubles, affirment plusieurs témoins. Mohamed D. et Cissé T.*, un Ivoirien et un Malien retenus dans le centre de détention administrative de Frambois (GE), restés en contact avec des expulsés, racontent. «A Banjul, au moins deux Gambiens sont sortis d’eux-mêmes de l’avion, dont notre ami Dembo J. Mais les autorités gambiennes n’ont pas voulu extirper les autres de force (ndlr: la Suisse n’a pas signé d’accord de réadmission avec la Gambie). L’avion est alors parti vers Dakar. Là-bas, un autre de nos amis, Lamine C., qui faisait partie du vol et qui nie être Sénégalais, dit avoir vu des responsables suisses donner 200 francs à des policiers sénégalais pour faire sortir tous les requérants de l’avion. Il y avait des Sénégalais, mais aussi des Gambiens et un ressortissant de Guinée-Bissau. Cela s’est fait par la force. Il y a eu une bagarre dans l’avion.»
Lamine C., contacté au Sénégal, donne la même version des faits. Il est lui-même de père guinéen (Guinée-Bissau) et de mère sénégalaise, ce qui complique les choses. Mais c’est bien comme ressortissant de Guinée-Bissau qu’il a déposé sa demande d’asile en Suisse. Le Temps a aussi appelé Dembo J., en Gambie. Dembo avait déjà fait partie du premier vol, qui après un arrêt au Mali, et l’impossibilité d’atterrir en Gambie, avait fait escale à Dakar sans débarquer personne. Il a décidé, lors du deuxième vol, de sortir de lui-même de l’avion, ayant déjà «trop souffert».
Lors du premier voyage, qui a duré en tout deux jours, il était resté de longues heures ficelé à son siège d’avion, les pieds et les mains ligotés. Au téléphone, il était très éprouvé. «J’ai mal partout et n’ai pas de médicaments. Je n’ai personne de ma famille en Gambie: ils sont tous en France. Je ne veux pas rester ici.» Il parle de «conditions de renvois humiliantes», dit avoir été traité «comme un animal». Lamine C., lui aussi, affirme avoir été ligoté, avec un casque lui maintenant la tête pendant le décollage. Il n’a eu l’autorisation d’uriner que dans un sachet en plastique.
Autre fait troublant: selon les requérants, il n’y avait de personnel médical dans aucun des deux vols spéciaux, dont les coûts sont généralement estimés à 100 000 francs. Mais l’ODM affirme le contraire (lire ci-dessous).
Effrayés par le témoignage de leurs amis, Mohamed D. et Cissé T. ne sont pas restés les bras ballants. Ils ont écrit, «au nom des détenus de Frambois», aux autorités sénégalaises à Dakar, ainsi qu’à Amnesty International. «Les Suisses ont rapatrié des gens à Dakar, moyennant des sommes qu’ils donnent aux agents de l’aéroport, qui acceptent même des ressortissants non sénégalais», écrit Mohamed. «Je vous informe aussi que le consulat du Sénégal à Genève délivre des laissez-passer dans le dos de certains ressortissants d’autres pays. Tout cela n’est que business.»
Les requérants jouent-ils avec leur nationalité dans le seul but de rendre ces renvois controversés encore plus difficiles? Ou alors le Sénégal fermerait-t-il les yeux vis-à-vis de certains requérants aux origines floues en échange de contreparties? L’ODM, lui, met en évidence le fait que l’ambassade du Sénégal a délivré des laissez-passer pour tous les requérants expulsés à Dakar. Et rappelle que ce sont les délégations du pays concerné qui viennent «reconnaître» leurs requérants en Suisse.
Quoi qu’il en soit, l’ODM a par le passé déjà été accusé d’avoir renvoyé des Africains vers un pays qui ne serait pas le leur. L’an dernier, un avocat bâlois, défendant un requérant expulsé vers la Gambie alors que des expertises soulignaient qu’il y avait 70% de certitudes qu’il était bien Guinéen, a été jusqu’à porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg.
Alard du Bois-Reymond, le patron de l’ODM, l’a confirmé le mois dernier déjà (LT du 15.07.10): dès 2011, des observateurs indépendants pourront participer à ces vols spéciaux. Voilà qui devrait permettre d’y voir plus clair sur ce qui se passe réellement lors de ces voyages secrets. En attendant, tant Mohamed que son ami malien avertissent: «Si nous sommes renvoyés au Sénégal alors que nous ne venons pas de ce pays, nous serons prêts à nous sacrifier jusqu’à la mort.»
Source : Le Temps.ch
Soixante-douze migrants clandestins originaires de pays d'Afrique subsaharienne ont été expulsés après avoir tenté de joindre les côtes espagnoles à partir du nord du Maroc, a-t-on appris mardi auprès des autorités régionales.
"Les 72 subsahriens qui étaient à bord d'un zodiac ont été interceptés lundi au large d'Al Hoceima (Méditerranéee) avant d'être expulsés le même jour vers la frontière avec l'Algérie" (est), a indiqué la même source.
"Ces migrants projetaient d'émigrer clandestinement en Espagne", a-t-on poursuivi.
Selon les services de lutte contre l'immigration clandestine, les "migrants subsahariens transitent souvent par l'Algérie avant d'arriver au Maroc".
Lundi, le ministre espagnol de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba a félicité le Maroc pour ses efforts "importants" en matière de lutte contre les "réseaux de trafic des migrants et de traite des êtres humains, ce qui a permis, selon lui, de tarir les flux migratoires illégaux".
Source : Aufait/AFP
Une bande dessinée diffusée sur la chaine koweitienne Al Watan a suscité la colère chez des Marocains de tous bords, des officiels mais aussi de la société civile. A l’affiche du film d’animation dénommé « Bu Qatada et Bu Nabeel », des Marocaines qui sont prêtes à tout, pour avoir un époux koweïtien. Si le diffuseur a présenté des excuses, de même que l’Etat du Koweït, la réaction marocaine ne s’est pas fait attendre.
La comédie d'animation incriminée, basée sur des caricatures du journal Al Watan, a montré dans son 8e épisode, deux personnages principaux dans la ville d'Agadir, où ils ont rencontré deux Marocaines. La maman des deux gadiries aurait versé une potion magique dans le café qu'elle a servi aux deux visiteurs. Une façon de leur jeter un sort, et s’assurer qu’ils tombent sous le charme des filles afin de les marier.
Indignation et condamnation au Maroc
Dans un précédent épisode, des références sont faites au Maroc comme un pays dans lequel, la corruption, l’incantation et la danse sont monnaie courante.
Les manifestations de mécontentement et d’indignation se sont multipliées. Entre campagne de mailing à Al Watan, des groupes sur Facebook, comme nous a rapporté Bigbrother.ma, l’image du Maroc véhiculée dans l’animation, n’a pas été bien accueillie par l’opinion publique marocaine. Le Royaume a même réagi officiellement par la voie de son ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri. Ce dernier a condamné sur Al Arabiya, la série animée et a déclaré que le gouvernement prendra les mesures nécessaires pour assurer le suivi sur la question. « Il est absolument inacceptable de manipuler les Marocains de cette manière, même sur une chaîne privée arabe », a-t-il dit.
Excuses implicites…
Alors qu’ils sont accusés de diffamation intentionnelle, les auteurs de la bande dessinée ont présenté des excuses au peuple marocain, mais ont réitéré que la bande dessinée, n'avait pas pour but d'offenser les Marocains. Le journal Al Watan (affilié à la station de télévision) a, selon Al Arabiya, présenté des excuses formelles sous le titre « Tout l'amour et le respect pour le Maroc ».
Toutefois, le quotidien a écrit que la bande dessinée mise en cause, « se focalisait en premier lieu sur les Koweïtiens, leur comportement au Maroc ». Certes, mais ses créateurs auraient pu trouver une autre façon de montrer la conduite des Koweïtiens, partant de là, les ressortissants des pays du Golfe au Maroc, sans pour autant heurter la sensibilité des Marocains.
Malgré les excuses formulées par les auteurs et l’Etat du Koweït, en signe de « représailles » de la diffusion de « Bu Qatada et Bu Nabeel », un hacker Marocain a piraté, le site internet d’Al-Diwan Al-Amiri (voir capture d’écran sur Bigbrother). Ce dernier est le siège social et le centre permanent des dirigeants du pays. Autrement dit, le siège de l’exécutif koweïtien.
Source : Yabiladi
Un festival du film marocain, le premier du genre aux Etats-Unis, se déroulera les 29 et 30 octobre prochain à New York.
Cet événement, organisé par la Fondation Haut Atlas (HAF), en partenariat avec "Tribeca Cinemas" de New York, connaîtra la projection d'une douzaine de films de différents réalisateurs marocains.
"Les films que nous avons sélectionnés seront fascinants, non seulement pour les Marocains résidant aux Etats-Unis, mais aussi pour les Américains ayant visité le Maroc", a affirmé Dan Cahill, vice-président du Festival.
Bon nombre de films programmés "vont briser les stéréotypes que beaucoup de personnes aux Etats-Unis se font sur la vie dans un pays musulman et promouvoir une meilleure compréhension entre nos deux pays", a relevé, de son côté, le 2ème vice-président du Festival, Richard Alleman.
Ainsi, cette première édition sera une occasion pour familiariser les cinéphiles avec la production cinématographique marocaine, à travers une sélection d'oeuvres traitant de thèmes profondément ancrés au sein de la société marocaine contemporaine, dont l'harmonie entre tradition et modernité et la promotion des droits de la femme.
Ce rendez-vous cinématographique permettra aussi, selon les organisateurs, de faire connaître, auprès des cinéphiles et des critiques étrangers, un nouveau cinéma marocain de plus en plus sophistiqué qui reflète la culture à la fois diversifiée et fascinante du Royaume.
Une projection d'oeuvres de cinéastes marocains en herbe sera également au programme de cette édition.
Créée en 2000 par d'anciens volontaires du Corps de la Paix, la HAF oeuvre pour la réalisation de projets ruraux communautaires au Maroc, en partenariat avec des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux.
Source : MAP
Regard incriminant, accusations mensongères, l'immigré marocain est le souffre-douleur de la société espagnole . Les fouilles policières et les accusations à l'emporte-pièce sont le quotidien de nombreux immigrés en Espagne…Suite
Les employées de maison d'origine étrangère sont souvent victimes d'abus et de mauvais traitements de la part de leurs employeurs aux Etats-Unis, parmi lesquels figurent souvent des diplomates…Suite
Si l'immigration marocaine aux États-Unis n'est pas récente, elle ne devient vraiment visible qu'au début des années 80. La communauté se concentre plutôt vers le New Jersey, la Pennsylvanie et la Virginie avec de très nombreux d'itinéraires réussis.
Abdelali JAWAD est lui installé en Floride où il a créé une entreprise d'import / export. Il entreprend d'attirer les investisseurs américains de plus en plus intéressés par les potentialités économiques du Maroc, sa stabilité, son positionnement et sa dynamique. Abdelali explique à l'équipe de Synergies TV sa démarche et son regard sur le Maroc en mouvement…Suite
Le ministre de l'Intérieur, Taieb Cherqaoui, et son homologue espagnol, Alfredo Perez Rubalcaba, ont rappelé la qualité exceptionnelle de la coopération entre les services des ministères de l'Intérieur des deux pays et les résultats probants auxquels elle a abouti.
Dans un communiqué conjoint rendu public au terme d'une réunion de travail tenue lundi à Rabat, les deux ministres ont également réitéré leur détermination à continuer la coordination et la concertation à travers les contacts permanents et réguliers. Ils ont, en outre, rappelé la solidité des relations fraternelles qui unissent Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, et Sa Majesté le Roi Juan Carlos.
Voici le texte de ce communiqué :
«M. Taieb Cherqaoui, ministre de l'Intérieur du Royaume du Maroc, accompagné de Mohammed Saad Hassar, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, et Alfredo Perez Rubalcaba, ministre de l'Intérieur du Royaume d'Espagne, ont tenu, le 23 août 2010, une réunion de travail à Rabat. Cette réunion, à laquelle ont pris part également les hauts responsables sécuritaires des deux pays, a été l'occasion pour les deux ministres de rappeler la solidité des relations fraternelles qui unissent Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, et Sa Majesté le Roi Juan Carlos, ainsi que les relations profondes qu'entretiennent les gouvernements des deux pays et les deux peuples, qui partagent leur attachement aux valeurs de la démocratie, de liberté et de tolérance.
Les deux ministres ont rappelé, durant cette rencontre, la qualité exceptionnelle de la coopération entre les services des ministères de l'Intérieur des deux pays et les résultats probants auxquels elle a abouti, tout en affichant leur détermination à la consolider davantage. Les deux ministres ont également passé en revue les questions prioritaires de la coopération bilatérale entre leurs départements respectifs, notamment celles relatives à la migration, au trafic de drogues, au terrorisme et à la coopération sécuritaire. Concernant la gestion migratoire, les deux ministres ont réitéré leur engagement pour une approche globale et intégrée, conformément à l'esprit de la Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, tenue à Rabat, en juillet 2006, et qui a fait du respect des droits et de la dignité des émigrés une des priorités de l'action commune dans ce domaine.
Dans ce cadre, le ministre espagnol, Alfredo Perez Rubalcaba, a affirmé que le Maroc demeure un allié stratégique, crédible et responsable, tout en le félicitant pour ses efforts importants en matière de lutte contre les réseaux de trafic des migrants et de traite des êtres humains, ce qui a permis de tarir les flux migratoires illégaux. Evoquant le trafic de drogues, les deux ministres se sont félicités des résultats positifs enregistrés par le Maroc, ce qui a permis de réduire sensiblement les surfaces cultivées en cannabis et la saisie de grandes quantités de drogues, ainsi que le démantèlement d'un nombre important de réseaux. Afin de consolider ces résultats, les deux parties ont convenu de réactiver le groupe mixte anti-drogue afin d'établir, dans les meilleurs délais, une stratégie d'action commune, visant la lutte contre les nouvelles formes de trafic, particulièrement celles qui concernent les drogues dures et les modus operandi des réseaux, particulièrement le blanchiment d'argent.
Les deux ministres ont aussi discuté des moyens de lutter contre la menace terroriste dans leurs pays respectifs, et ont réaffirmé leur engagement à coordonner et renforcer leur action commune afin de faire face aux défis que représente le terrorisme dans la région sahélo-saharienne, et ses répercussions sur l'ensemble des pays du Maghreb et du pourtour méditerranéen.
Concernant la coopération sécuritaire, les deux ministres ont convenu de rehausser le niveau de coopération entre les services de leurs départements respectifs.
Dans ce sens, il a été décidé de réactiver les rencontres périodiques du groupe mixte de sécurité, et la mise en place de commissariats conjoints, ainsi que l'augmentation du nombre d'officiers de liaison et le perfectionnement de leur action.
De son côté, Taieb Cherqaoui a remercié l'Espagne pour sa contribution positive à la réussite de l'''opération Transit''.
A la fin de cette réunion, les deux ministres ont réitéré leur détermination à continuer la coordination et la concertation à travers les contacts permanents et réguliers. Dans ce sens, Taieb Cherqaoui a annoncé qu'il effectuera une visite en Espagne dans les meilleurs délais''.
Volonté de Madrid de renforcer la coopération avec le Maroc
Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, a exprimé la volonté de son pays d'uvrer au renforcement des liens de coopération avec le Maroc. «J'ai exprimé à Sa Majesté le Roi la volonté et la disposition du gouvernement espagnol de renforcer la coopération avec le Royaume du Maroc afin de garantir la liberté et la sécurité de nos deux peuples», a déclaré Perez Rubalcaba à la presse, à l'issue de l'audience que lui a accordée le Souverain lundi au Palais Royal de Casablanca. Le ministre espagnol, qui s'est dit «très honoré» de cette audience royale, a souligné la disposition de son gouvernement d'uvrer avec le Maroc pour maintenir au même niveau les relations entre les deux pays voisins. Auparavant, Alfredo Perez Rubalcaba avait eu des entretiens avec son homologue marocain, Taieb Cherqaoui, axés sur la coopération sécuritaire, la lutte contre la migration illégale, le trafic de stupéfiants, le crime organisé ainsi que le terrorisme.
Source : Le Matin
La Défenseuse du Peuple espagnol par intérim (Ombudsman) Maria Luisa Cava de Llano, a annoncé avoir déposé le 13 août un recours auprès du Tribunal Constitutionnel contre la loi catalane dite d'Accueil et d'Intégration des immigrés suscitant une levée de boucliers au sein de la classe politique catalane.
Approuvée en avril dernier par environ 90 pc des voix des députés de Catalogne, cette loi fait notamment obligation aux immigrés désireux de s'installer dans cette riche région du nord-est de l'Espagne d'apprendre et de parler le catalan.
Pour Mme Cava de Llano, cette disposition serait contraire à la Constitution espagnole qui stipule dans son article 3 que le castillan est la langue officielle de l'Etat espagnol.
Immédiatement après l'annonce de cette décision, rapportée d'abord par la presse locale avant d'être confirmée par l'institution du Défenseur du peuple, l'ensemble des partis catalans, à l'exception des représentants du Parti Populaire catalan (PPC) et du Groupe mixte, sont montés au créneau pour dénoncer cette initiative allant même jusqu'à accuser Mme Cava de Llano de connivence avec le Parti populaire (PP, opposition), qui a été à l'origine d'un recours pour inconstitutionnalité déposé précédemment auprès de la même juridiction contre le Statut d'autonomie catalan élargi, adopté en 2006.
Dans son jugement, rendu le 27 juin dernier, la cour considère que 14 parmi les 223 articles de ce Statut étaient partiellement ou totalement contraires à la Constitution espagnole. Le président socialiste du gouvernement autonome de Catalogne José Montilla ne rate aucune occasion pour clamer haut et fort que la loi d'Accueil et d'Intégration des immigrés sera belle et bien appliquée en dépit de ce recours.
Aux yeux de M. Montilla, leader du Parti Socialiste de Catalogne (PSC) qui dirige une coalition gouvernementale tripartite, le recours introduit contre la loi catalane "n'a aucun sens" dans la mesure ou Mme Cava de Llano "qui occupe ce poste à titre provisoire ne dispose pas de la légitimité requise pour entreprendre une telle initiative". "Elle devrait démissionner", a-t-il déclaré à la presse, rappelant qu'elle a été députée du PP, "ce qui, d'après lui, démontre encore une fois l'hostilité absolue de ce parti envers l'autogouvernement de Catalogne".
Le recours d'une loi nécessite l'aval de 50 députés et d'autant de sénateurs, selon le responsable catalan. "Ce recours est motivé par des considérations partisanes, en ligne avec la politique défendue par le PP, contraire à ce tout est de nature à promouvoir le statut d'autonomie", a accusé le chef de l'exécutif catalan qui a estimé que si les immigrés commencent par apprendre le catalan, ils pourraient par la suite apprendre facilement la langue espagnole. Mais s'ils apprennent l'espagnol, ils ne vont jamais apprendre le catalan, a-t-il dit dans un entretien publié dimanche par la Razon.
Même son de cloche chez les autres membres de la coalition gouvernementale catalane. "Nous allons appliquer cette législation, abstraction faite de la décision qui sera prise par le Tribunal constitutionnel", a pour sa part renchéri le secrétaire catalan chargé de l'Immigration, Oriol Amoros.
"Nous n'avons en aucun cas l'intention de modifier cette loi, dont la mise en œuvre s'avère nécessaire et urgente pour la Catalogne", a souligné M. Amoros, membre du parti ERC.
D'après lui, les immigrés qui ont afflué en Catalogne ces dernières années sans aucune formation sont ceux qui souffrent le plus de la crise économique.
Abondant dans le même sens, le parti nationaliste catalan Convergence et Union (CiU, opposition), a qualifié le recours introduit par la Défenseuse du peuple d'"agression envers l'autogouvernement de Catalogne". Il s'agit d'"un manque de respect à l'égard de l'autonomie du parlement catalan" et d'une "régression démocratique", a de son coté estimé Josep Lluis Cleries, député CiU à la chambre catalane.
"Le rejet de la loi d'Accueil et d'Intégration suppose la fin d'une étape dans les relations entre la Catalogne et l'Espagne", a prévenu de son coté le secrétaire général adjoint de CiU, Felip Puig dans un entretien à TV3.
Pour le moment, la Défenseuse du peuple espagnole réfute toutes les accusations des partis catalans, affirmant qu'elle ira jusqu'au bout dans sa démarche.
"Pour nous, cette loi établit une préférence linguistique pour le catalan au détriment du castillan, en matière de formation, d'information et de prestation de services pour l'accueil des immigrés (...), ce qui est contraire à l'article 3 de la Constitution de l'Espagne". La haute juridiction a avalisé l'article stipulant que les Catalans doivent connaître la langue catalane, co-officielle dans la région, mais jugé inconstitutionnelle la référence qui la définit comme langue "préférentielle" au castillan, a-t-elle insisté.
De leur coté, les associations des immigrés sont divisées sur ce sujet. "On ne peut exiger aux immigrés des choses plus que le reste des citoyens", a déclaré Kamal Rahmouni, président de l'Association des travailleurs immigrés marocains en Espagne (ATIME), qualifiant de "respectable" la décision de la Défenseuse du peuple.
Il a toutefois estimé que les immigrés doivent connaître les deux langues l'espagnol et le catalan s'ils vivent en Catalogne. "C'est un moyen d'intégration, mais ça ne doit pas être une condition pour accéder à un poste de travail", a insisté le président d'ATIME.
De son coté, le président de la Fédération des Associations des Immigrés et réfugiés en Espagne (FERINE), Victor Saez a exprimé son soutien à l'initiative de Mme Cava de Llano, qualifiant cette loi de "négative pour l'intégration des étrangers".
En revanche, les associations des travailleurs pakistanais et sénégalais en Catalogne ont exprimé leur soutien à la loi catalane, tout en dénonçant le recours introduit contre cette législation.
Elles ont annoncé qu'elles envisagent d'entreprendre prochainement une série d'actions pour manifester leur appui à la loi votée par le Parlement catalan et protester contre l'initiative de la Défenseuse du peuple.
Source : Casafree/MAP
Du 2 au 10 août, les Français ont pu croiser d'étonnantes affiches qui ont fleuri sur plus de six mille panneaux publicitaires répartis sur tout leur territoire national. Imprimées en couleurs sur grand format, elles mettaient en scène soit un bœuf charnu soit une poule dodue qui dressait la tête et tendait le cou. Un grand slogan donnait la signification : «Fièrement halai!». La campagne était signée «Isla Dence», la première marque de charcuterie halal en France, propriété de la société Zaphir qu' a créée en 1990, et que dirige, l'industriel Jean-Daniel Hertzog…Suite
La population résidante permanente de la Suisse a augmenté de 84'000 personnes en 2009, soit 1,1%, pour atteindre 7'785'800 habitants à la fin de l'année, selon les chiffres définitifs de l'Office fédéral de la statistique (OFS). On observe une baisse du solde migratoire de 24% et une hausse de l'accroissement naturel de 2,3% par rapport à l'année précédente. L'évolution de la population est plus marquée dans les zones urbaines (+1,2%) que dans les zones rurales (+0,9%). La population résidante permanente de la Suisse atteint 7'785'800 personnes au 31 décembre 2009. Elle a donc augmenté de 84'000 habitants, soit 1,1% de plus que l'année précédente. Cette croissance est inférieure à celle que l'on a pu observer en 2008 (1,4%), qui avait enregistré un solde migratoire particulièrement important, lié notamment à la bonne conjoncture économique, ainsi qu'à l'introduction de la libre circulation complète des personnes avec les 17 pays de l'Union européenne (UE) et les pays de l'AELE.
Source : Confédération suisse
Le pape Benoît XVI et deux hommes d'Eglise français ont exprimé dimanche leur désapprobation, après les expulsions de Roms par les autorités françaises dans le cadre de la politique sécuritaire renforcée du président Nicolas Sarkozy.
Devant des pèlerins français, dimanche à sa résidence d'été de Castel Gandolfo, le pape a appelé à l'accueil des hommes de toutes origines.
"Les textes liturgiques de ce jour nous redisent que tous les hommes sont appelés au salut. C'est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue", a-t-il déclaré lors de la prière de l'Angelus. "Chers parents, puissiez-vous éduquer vos enfants à la fraternité universelle", a-t-il ajouté.
Le pape n'avait pas encore pris position sur les renvois de Roms en Roumanie et en Bulgarie, leurs pays d'origine. Mais les mesures françaises avaient été critiquées par le secrétaire du Conseil pontifical pour les migrants et les gens du voyage, Agostino Marchetto.
Il avait déclaré vendredi à l'AFP que "les expulsions en masse de Roms vont à l'encontre des normes européennes".
"Il y a un principe de proportionalité dans les réactions qu'on peut avoir vis-à-vis des délinquants. On ne peut pas généraliser et prendre tout un groupe de personnes et les expulser. La responsabilité est personnelle, elle n'est pas collective", avait-il précisé.
Après plusieurs faits divers médiatiques, Nicolas Sarkozy avait annoncé fin juillet que les camps illégaux de Roms seraient démantelés et certains criminels d'origine étrangère déchus de leur nationalité française. Ces mesures établissant un lien entre immigration et insécurité ont commencé d'être mises en application jeudi et vendredi, avec l'expulsion vers la Roumanie et la Bulgarie de plus de 200 Roms.
Cette politique s'est attirée les critiques de la gauche française, de quelques responsables de droite, mais aussi de dirigeants roumains, du Conseil de l'Europe et de l'ONU.
Dimanche, en écho aux propos de Benoît XVI, deux hommes d'Eglise français ont confié leur émotion et même leur colère.
Le père Arthur, un prêtre de Lille (nord), a fait savoir qu'en signe de protestation contre le sort réservé aux Roms, il avait écrit au ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux pour refuser la médaille de l'Ordre national du Mérite, l'une des plus hautes distinctions françaises qui lui a été attribuée.
"Je prie, je vous demande pardon, pour que M. Sarkozy ait une crise cardiaque", a-t-il même déclaré dans un premier temps après la messe, avant d'assurer un peu plus tard dans la journée qu'il regrettait ces propos. "Depuis trois mois, c'est une guerre que cette communauté subit", a ajouté le père Arthur, très engagé dans la défense des Roms. L'archevêque d'Aix-en-Provence et d'Arles (sud-est), Mgr Christophe Dufour, a de son raconté avoir été témoin du démantèlement d'un camp de Roms, jeudi dernier.
"Des caravanes ont été détruites. Je ne mets pas en cause les forces de police qui obéissent aux ordres. Mais je demande le respect des personnes et de leur dignité", a-t-il déclaré dimanche dans un communiqué. "Les discours sécuritaires qui peuvent laisser entendre qu'il y a des populations inférieures sont inacceptables. Ces personnes, citoyens européens, vivent pour la plupart paisiblement ici", a-t-il ajouté.
La position de fermeté du gouvernement français a été rappelée au cours du week-end par Brice Hortefeux, pour qui elle "rassemble les Français".
Les critiques, assure-t-il, émanent essentiellement du "petit milieu politico-médiatique parisien" et de "la gauche milliardaire".
24/08/2010
Source : Le Matin
Confrontant des CV similaires postés de trois communes franciliennes, cinq chercheurs du Centre d'études de l'emploi ont mis en évidence l'influence du lieu de résidence, du sexe et de l'origine sur l'obtention d'un emploi. Il ressort que la discrimination affecte avant tout les femmes d'origine marocaine résidant dans des communes réputées défavorisées.
Habiter dans une banlieue réputée défavorisée peut réduire les chances d'être embauché. Ce n'est pas une surprise, mais, jusqu'à présent, peu d'études l'avaient démontré. Cinq chercheurs du Centre d'études de l'emploi (CEE) ont comblé cette lacune. Les résultats de leur travail confirment le rapport négatif entre banlieue défavorisée et obtention d'un emploi. Au final, pour des profils en tous points similaires, l'écart entre le plus faible et le plus fort taux de réponse peut atteindre presque 10 points.
Mais les chercheurs du CEE apportent toutefois quelques nuances, grâce à une grille d'analyse qu'ils ont voulue très serrée. Ils ont utilisé la méthode du testing, consistant à créer des profils fictifs de demandeurs d'emploi. Dans ce cas précis, de jeunes diplômés à bac + 5, qui postulent à des postes de développeur informatique. Trois communes du Val-d'Oise ont été retenues : une ville réputée aisée, Enghien-les-Bains, une ville plutôt défavorisée et présentée de façon négative dans les médias, Villiers-le-Bel (où des émeutes ont eu lieu en 2007), et une ville réputée défavorisée mais pas médiatisée comme telle, Sarcelles. Ces trois collectivités à équidistance du centre de Paris.
Douze profils fictifs créés
En plus de l'influence du lieu de résidence sur la propension à être embauché, les chercheurs ont voulu ajouter le facteur de l'origine et du sexe. Douze profils fictifs ont ainsi été créés : quatre par ville, deux hommes et deux femmes, un homme et une jeune femme ayant des noms à consonance marocaine, les deux autres des noms à consonance française. Les candidats avaient des CV très similaires en termes d'études et d'expériences professionnelles.
Enghien plus que Sarcelles
De ces douze profils, il ressort que la discrimination territoriale affecte avant tout les femmes d'origine marocaine résidant dans des communes réputées défavorisées : le taux de réponse à leurs candidatures et de 13,7 % à Sarcelles, à peine 15 % à Villiers-le-Bel. Alors que pour une jeune femme d'origine marocaine résidant à Enghien, les chances montent à 19,5 %. A l'inverse, être d'origine marocaine et vivre dans une commune défavorisée n'est pas systématiquement discriminant pour les jeunes hommes. Le taux de réponse positive pour ceux résidant à Sarcelles est légèrement supérieur (19,2 %) à celui des jeunes d'origine marocaine résidant à Enghien (18,6 %).
Les mieux placées sont les jeunes femmes d'origine française résidant à Enghien, avec un taux de réponse à leurs candidatures de 22,5 %. Si, par contre, elles résident à Villiers-le-Bel, leurs chances se réduisent à 17,9 %. En revanche, l'étude est loin de constater des discriminations de genre : les femmes d'origine française résidant à Sarcelles ou Enghien ont ainsi un taux de réponse supérieur aux hommes.
24/08/10
Source : Les Echos.fr
Les services de la marine royale ont arrêté, lundi au large d'Al Hoceima, 72 Subsahariens, dont 20 femmes et trois nourrissons, candidats à l'émigration clandestine.
Ces personnes, qui projetaient d'émigrer clandestinement en Espagne, ont été arrêtées à bord d'un zodiac, qui a pris le départ du cap Kilates, relevant de la province de Driouech, indique-t-on de source sécuritaire.
Les émigrés clandestins ont été déférés devant les services sécuritaires pour complément d'enquête.
Source : MAP
La place de l'islam dans la société américaine est-elle en passe de devenir un sujet majeur de la campagne pour les élections de mi-mandat du 2 novembre? Ils étaient plusieurs centaines à s'invectiver dimanche à New York, séparés par un cordon de policiers. «Pas de mosquée!», criaient les uns, reprenant des chants patriotiques et brandissant des affiches où le mot «charia» apparaissait en lettres dégoulinantes de peinture rouge sang. «Peu importe ce que les bigots disent, les musulmans sont bienvenus», scandait l'autre groupe de manifestants.
Ce face-à-face tendu en dit long sur la virulence du débat national que suscite depuis le début de l'été le projet de construction d'un centre islamique à deux rues de Ground Zero, site des attentats du 11 septembre 2001, jugé sacré par de nombreux Américains. Le Parti républicain et une grande partie des familles de victimes ont protesté contre un projet perçu comme une provocation inutile. Invoquant la liberté de pratique religieuse comme «l'une des raisons majeures de la création de l'Amérique», le maire démocrate de New York, Michael Bloomberg, un Juif, a au contraire soutenu fermement la démarche, y voyant le symbole de la capacité du pays à surmonter ses divisions et à rallier les partisans d'un islam modéré. En ligne avec cette approche, dont il avait souligné l'enjeu dans son discours du Caire en 2009, Barack Obama s'est invité dans le débat pour expliquer que les musulmans avaient le droit de construire ce centre près de Ground Zero.
Des mots qui pourraient lui coûter politiquement cher, même s'il a refusé de dire si le projet devait être mis en œuvre, vu l'opposition qu'il suscite. Tout à son idéal de réconciliation de l'Occident avec l'Islam, le président semble avoir sous-estimé les appréhensions de la société américaine. Dimanche, certains responsables musulmans impliqués dans le projet n'ont pas exclu que le lieu de construction puisse être déplacé pour apaiser les esprits.
Méfiance grandissante
Le fait est que la question de l'islam suscite une inquiétude grandissante dans une Amérique qui n'abrite pourtant qu'une toute petite minorité de musulmans (à peine 1% de la population, contre environ 10 % en France). L'attentat perpétré cet automne sur la base militaire de Fort Hood par un officier américain musulman a profondément marqué les esprits, réveillant la peur d'une «cinquième colonne» islamiste prête à frapper le pays dans le dos. La découverte de l'implication de musulmans américains dans plusieurs projets d'attentats avortés, comme celui de Times Square, a accru les soupçons d'une nation qui pensait son modèle d'intégration des minorités supérieur à celui de l'Europe.
Loin de se limiter à la polémique de New York, les oppositions à la construction de mosquées se multiplient à travers le pays, de la Floride au Tennessee. Dans cet État conservateur de la «ceinture de la Bible», trois projets de mosquées ont poussé des centaines de personnes à descendre dans la rue, pour «garder le Tennessee libre de tout terrorisme». «Nous n'avons jamais éprouvé un tel degré d'hostilité», confiait hier dans le Washington Post le professeur Saleh Sbenaty, un musulman syrien installé depuis trente ans en Amérique, et responsable de l'expansion de la mosquée de Murfreesboro, près de Nashville.
Selon un sondage de Time Magazine, 43% des Américains ont une vision négative de l'islam. Cette méfiance grandissante rejaillit sur le président, dont beaucoup d'Américains n'apprécient guère les gestes d'ouverture vers le monde islamique, alors que les boys tombent sous les balles des talibans en Afghanistan. «C'est un musulman, il n'est pas des nôtres !», confiaient ce week-end, dans le Wyoming, trois cow-boys après une soirée arrosée. Selon un sondage du Pew Center, près de 20% des Américains partagent cette opinion. Invoquant le deuxième nom d'Obama, Hussein (celui de son père, kenyan), et le fait qu'il ne se soit pas choisi de paroisse chrétienne à Washington, ils sont persuadés que le président a menti sur son lieu de naissance et sa religion, tirant leurs «informations» des sites de théories du complot qui pullulent sur Internet.
Le danger est que ces théories de la conspiration sont également présentes dans les milieux musulmans, où beaucoup se disent persuadés que le 11 Septembre a été fomenté par les Juifs d'Amérique et le Mossad pour justifier la guerre américaine en Afghanistan. Selon le Washington Post, deux imams ayant travaillé avec l'imam Feisal Abdul Rauf, inspirateur bien intentionné du projet de centre islamique de New York, avaient émis des opinions de ce type au lendemain des attaques. Rauf, en visite à Bahrein pour un voyage sponsorisé par le département d'État, s'est contenté d'appeler à l'«harmonie», défendant la Constitution américaine et les droits qu'elle procure.
Source : Le Figaro
Le CCME soutient l'organisation du séminaire intitulé «Émancipation et Droits de la Femme Marocaine». Un séminaire organisé par EMCEMO (Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling) à Amsterdam le 4 septrembre 2010.
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