vendredi 22 novembre 2024 23:55

SIEL 2024: Plannigramme

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«Les Morisques et leur héritage: d'hier à aujourd'hui» est le thème autour duquel ont tourné les interventions du colloque international organisé par l'Institut des études hispano-lusophones (Université Mohammed V-Agdal, Rabat) en collaboration avec la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ben Msik (Casablanca), les 28 et 29 octobre dernier au siège de l'IEHL.

Cette rencontre, initiée à l'occasion du IVe centenaire de l'expulsion des Morisques de l'Espagne (1609-2009), s'est poursuivie les 30 et 31 du mois dernier à la Faculté des lettres et des sciences humaines (Casablanca) pour débattre du même sujet ayant une importance historique, aussi bien pour le Maroc que pour l'Espagne.

De grands spécialistes en la matière, historiens, linguistes, sociologues et anthropologues, du Monde Arabe, d'Europe et d'Amérique, étaient là pour communiquer leurs points de vues et discuter de cette question qui restera toujours d'actualité pour les deux pays.

Abdelmajid Kaddouri de l'Université Hassan II (Mohammedia-Casablanca) l'a bien souligné dans son exposé intitulé « L'Andalus dans la perception officielle à partir d'une lettre sultanienne » en l'entamant par des phrases très explicites dans ce sens. « L'Andalousie fait partie de l'histoire du Maroc.

Elle constitue un des éléments fondamentaux de la mémoire individuelle et collective du Maroc millénaire. L'Andalus était, est et sera toujours au cœur du débat à propos de la personnalité marocaine. La communication partira d'une lettre sultanienne pour dégager la perception que se font les officiels de l'élément andalous à travers l'histoire du pays ».

Après la séance d'ouverture à laquelle ont pris part d'éminentes personnalités et chercheurs universitaires marocains et espagnols, d'autres professeurs et docteurs ont participé à ce séminaire, abordant chacun la question des Morisques et leur héritage à travers une profonde recherche et une analyse objective sur le sujet.

Plusieurs points furent, ainsi, élucidés au cours de ce riche programme élaboré par les organisateurs du colloque. Leila Maziane (Université Hassan II Mohammedia-Casablanca) a porté un vif intérêt aux transferts linguistiques au Maroc aux XVIIe et XVIIIe siècles en insistant sur le fait que le "XVIe siècle est marqué par l'installation au Maghreb d'un important contingent d'immigrants espagnols, surtout à la suite de l'expulsion des années 1609-1610. Ces exilés appelés communément Morisques ou Andalous introduisent au Maghreb, notamment au Maroc leurs coutumes, leurs techniques et leur savoir-faire ainsi que leur langue, le castillan.

Aussi, le vocabulaire des villes littorales se distingue par l'abondance des emprunts castillans, caractéristiques de l'évolution de leur culture maritime».Mohamed Jadour (Université Hassan II Mohammedia-Casablanca), quant à lui, a abordé dans sa communication la question des Apports morisques en matière des techniques militaires au Maroc, en mettant l'accent sur les empreintes militaires des morisques à l'époque saâdienne. «Il s'agit d'abord de tracer les bases de la contribution des morisques à la modernisation de l'armée marocaine à cette époque, puis de déterminer ensuite leurs apports aux groupes des moudjahidines, d'après leurs carrières et surtout leurs écrits (Les rares témoignages sur leurs passages en exil) souvent encadrés par le désir d'inciter les croyants à recouvrer l'Andalousie et à récupérer les biens confisqués», a-t-il souligné.Maria Filomena Lopes de Barros (Université de Évora, Portugal) nous parle, dans son exposé, de « La première expulsion des musulmans de la Péninsule Ibérique: le cas portugais".

Une époque (décembre 1496) que le roi portugais D. Manuel I relate en publiant un édit de conversion forcée de la minorité juive et musulmane «mudéjar» du Royaume. Maria propose, ainsi, d'analyser cette politique et aussi la position de la propre communauté musulmane, partagée entre ceux qui restent au Portugal et ceux qui optent pour la diaspora, néanmoins pour le dār al-Islām. Beaucoup d'autres interventions ont suivi, tout au long de ce colloque fructueux et analytique, cernant la question de tous les côtés et enlevant, de ce fait, plusieurs points noirs de nos esprits. Des débats et des échanges de points de vues ont pris place au cours des quatre journées et n'ont pas manqué d'intéresser aussi bien les chercheurs que les étudiants présents. Une initiative très porteuse, car seule cette relecture très objective et bien profonde de l'histoire des morisques parviendra à nous affranchir des idées reçues et à démanteler les stéréotypes au profit de postures équilibrées et raisonnables.


Source : Le Matin

Du 4 au 14 novembre aura lieu la semaine marocaine à Haarlem, aux Pays-Bas. Cet événement biannuel est organisé par la plateforme des associations marocaines à Haarlem (SMOH) en collaborations avec des institutions locales, et un soutien financier, entre autres, du CCME. Sous le sigle « de l'école primaire au cimetière, et du cinéma au centre commercial», le programme de l'édition 2009 propose des débats et des activités culturelles et artistiques pour toutes les générations et tous les habitants de la ville. 

Que ce soit par la vertu des Lettres anglaises d'un Voltaire ébloui, par le rayonnement d'une monarchie parlementaire pionnière dans une Europe absolutiste, ou grâce aux charmes conjugués de la mini-jupe et des maxi-cheveux, longtemps la Grande-Bretagne fut si bien associée à l'idée de liberté que c'en était devenu un cliché, et même Mme Thatcher fut impuissante à totalement l'effacer. Mais ce qui se passe aujourd'hui dans le domaine de la nouvelle législation de l'émigration va probablement changer le regard affectueux que l'étranger portait obstinément sur le Royaume-Uni.

Le cinéaste iranien Abbas Kiarostami devait venir présenter à l'English National Opera sa mise en scène de Cosi fan Tutte, qui était cet été au programme du Festival d'Aix-en-Provence. Il n'a pu travailler que par courriel, ce qui limite quelque peu l'élan créatif : « Je voyage dans le monde entier depuis vingt ans, et je suis habitué à la bureaucratie, mais là, c'est inédit. Il y avait beaucoup plus d'exigences. Il m'a fallu donner mes empreintes digitales deux fois dans la semaine. On m'a demandé d'ouvrir un compte et d'y déposer de quoi payer mon voyage de retour. J'ai fourni toutes les lettres d'accréditation qui m'ont été demandées. Mon dossier était complet. Et à ce moment-là on m'a dit que non, finalement, on ne me donnerait pas de visa. Ils se sont montrés très grossiers. Ils m'ont dit "Nous, nous vous connaissons, mais là-bas personne ne vous connaît. Nous ne ferons pas d'exception pour vous"

La chanteuse canadienne Allison Crowe n'a pas pu quitter l'aéroport de Gatwick, pour l'excellente raison qu'elle n'a pas pu montrer de certificat d'employeur. Il lui sera de surcroît difficile désormais, précisément parce qu'elle a été expulsée, de se produire en concert dans le pays. Le pianiste russe Grigori Sokolov, qui depuis dix-huit ans donne régulièrement des récitals en Grande-Bretagne, et qui aurait dû y revenir en donner deux nouveaux, a refusé de devoir perdre du temps pour aller de Vérone, où il réside, à Rome où on devait lui prendre ses empreintes : il a annulé ses concerts. Le cinéaste chilien résidant en France Raul Ruiz est invité depuis quelques années à animer un séminaire à l'Université d'Aberdeen. La police est venue frapper à sa porte et le prier de prendre l'avion le plus rapidement possible. La compagnie Ballet russe, implantée à Swansea, qui est en activité depuis plus de dix ans, risque de fermer, faute d'obtenir des visas pour ses danseurs. Etc...

Pour avoir le droit désormais d'être un « travailleur temporaire » en Grande-Bretagne, si on n'est pas citoyen de l'Union européenne (et encore... Polonais et Bulgares, notamment, n'en sont pas automatiquement dispensés), il faut avoir un engagement, l'organisme à l'initiative de la venue du migrant temporaire devant payer de son côté mille livres par personne invitée. L'étranger doit également disposer de huit cent livres d'économies, et il faut que l'employeur s'engage à le contrôler pour s'assurer qu'il n'aille pas se fondre dans le paysage. Enfin, le postulant doit être « éligible », selon un barème à points, qui reste extrêmement mystérieux. Si tout va bien, on aura peut-être un visa : mais la simple demande de visa peut être compliquée et coûteuse, quand on vit en Afrique, par exemple. Les douze membres du groupe Les Amazones de Guinée, qui avaient un concert prévu à Londres, ont dû faire le voyage de la Guinée, où il n'y a pas d'administration britannique, jusqu'à Freetown, en Sierra Leone. L'ensemble leur a pris quatre jours et trois mille cinq cent livres. Les visas ont été refusés. Le barème s'était sans doute montré hostile... En France, c'est une entreprise privée, WorldBridge, qui est mandatée par l'ambassade pour les délivrer. Décidément, les Lumières n'éclairent guère l'Eurotunnel...

Source : Le Monde diplomatique

Le ministère des Finances accueille ce mardi une conférence autours d'élus. L'adaptation de la législation française fait débat, au nom du principe de la laïcité.

Bercy accueille mardi 3 novembre une conférence sur la finance islamique autours d'élus, de présidents de banques islamiques et de PDG d'entreprises françaises. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, qui souhaite ouvrir la place de Paris aux capitaux islamiques, clôturera la réunion par une allocution, selon son entourage.

La question des sukuks

"Il semble que ce soit l'occasion pour Bercy de démontrer que la volonté politique est intacte, même si le Conseil constitutionnel a censuré l'amendement sur les sukuks", a expliqué Laurence Toxé, associée de Norton Rose, cabinet d'avocats spécialisé qui organise la conférence. Un article de la loi sur les PME, adoptée en septembre au Parlement, devait permettre l'émission de "sukuks", des obligations conformes à la loi islamique, mais il a été censuré par la Conseil constitutionnel, en raison de son absence de lien avec l'objet du texte. Fondé sur la "charia", loi islamique, la finance islamique interdit le recours aux intérêts, la spéculation, et les investissements considérés comme impurs (jeu, alcool, armement, pornographie, tabac...).

Moins de taxes

Elle remplace ainsi le prêt à intérêt par un montage où la banque achète l'actif, puis le revend au client, en étalant les paiements et en les augmentant d'une rémunération correspondant à cette possibilité donnée de payer au fil du temps. L'adaptation de la législation française fait débat au sein des élus, au nom du principe de la laïcité. Dès juillet 2008, la ministre de l'Economie avait fait part de son souhait d'adapter l'environnement juridique français pour que les activités de la finance islamique soient "aussi bienvenues à Paris qu'elles le sont à Londres et sur d'autres places". Elle a redit ce souhait à plusieurs reprises depuis. A sa demande, le Trésor public a publié en février une instruction fiscale, afin d'éviter aux instruments financiers "charia-compatibles" une trop lourde taxation. Deux autres sont en cours.

Une première banque islamique

En 2007, l'Autorité des Marchés financiers (AMF) a autorisé la création de fonds d'investissement en accord avec la loi islamique. Concernant les "sukuks", une réflexion est en cours pour développer "un sukuk satisfaisant pour les charia boards (comités chargés de contrôler la conformité d'un instrument avec la charia, NDLR), et qui ne nécessite pas d'aménagement juridique très complexe", selon Laurence Toxé.

Le premier "sukuk" pourrait être émis en 2010. La Qatar Islamic Bank a d'ores et déjà déposé auprès de la Banque de France une demande d'agrément pour ouvrir une première succursale islamique en France. L'objectif de la conférence de mardi sera de tenter de montrer, "au delà des idées reçues", "les opportunités concrètes qui peuvent résulter" de la finance islamique, selon les organisateurs.

100 milliards d'euros

Son arrivée en France pourrait permettre à certains particuliers ou entreprises de disposer d'instruments d'investissement compatibles avec leurs opinions religieuses, alors qu'aujourd'hui ils s'abstiennent, investissent à l'étranger ou utilisent malgré eux des outils financiers habituels. Elle permettrait aussi à des entreprises ou collectivités de lever des fonds islamiques (grâce aux "sukuks"). Un rapport d'Elyès Jouini et Olivier Pastré a évalué à 100 milliards d'euros les capitaux islamiques qui pourraient ainsi être orientés vers la place de Paris, un chiffre qui pourrait être surestimé selon les experts.

Source : Nouvelobs.com

Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville, ainsi que le Mrap ont exprimé lundi leur "consternation" à la suite des dégradations commises dans la nuit de samedi à dimanche à la mosquée de Maubeuge (Nord).

Mme Amara "condamne avec la plus grande fermeté cet acte raciste particulièrement odieux et s'inquiète de la récurrence de ce type d'événements. Elle rappelle que la République ne tolère aucune atteinte à la liberté et au respect de toutes les religions", indique un communiqué.

Par ailleurs, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) estime, dans un autre communiqué, que cette profanation "confirme et valide un inquiétant passage à l'acte raciste islamophobe". "Cet acte commis à la veille de l'ouverture du débat sur l'+identité nationale+ doit nous interpeller sur les risques de développement d'actes et de manifestations racistes, conséquence de l'instrumentalisation politique et raciste de ce thème", ajoute le mouvement.

Dimanche matin, des croix gammées et des inscriptions islamophobes avaient été découvertes sur les murs de la mosquée de Maubeuge dans le Nord.

Source : AFP

L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) organise, le 18 novembre à Paris, un séminaire international sur le thème "les nouveaux paradigmes de la coopération au développement", annonce-t-elle dans un communiqué.

Cette rencontre, qui sera précédée, le 17 novembre, par un séminaire interne sur le thème "Vers une action modernisée au service de la coopération" s'inscrit dans le cadre des Journées du Plan de gestion stratégique (PGS) de l'OIF, lequel vise à définir des règles de fonctionnement rénovées pour l'organisation.

Trois tables-rondes traitant des thèmes "L'efficacité de l'aide publique: quels résultats, quels acquis, quatre ans après la déclaration de Paris ?", "La déclaration de Paris, quels impacts sur la coordination et quels effets sur la consolidation des systèmes nationaux ?" et "La modernisation des administrations et la mobilisation des aides publiques: opportunités pour la sortie de crise".

Une pléiade d'experts et de responsables institutionnels, dont M. Omar Kabbaj, Conseiller de SM le Roi Mohammed VI et ancien président directeur général de la Banque Africaine du Développement, Jean-Michel Severino, directeur général de l'Agence française de Développement et Louis Michel, député européen et ancien commissaire de l'UE en charge du Développement et de l'aide humanitaire doivent prendre part aux débats.

Le Plan de gestion stratégique (PGS) est une feuille de route structurante et intégrée élaborée par l'OIF à la veille de son quarantième anniversaire, en vue de définir des règles de fonctionnement rénovées et de tenir compte des défis induits par son élargissement et par les attentes multipliées de ses Etats et gouvernements membres.

Selon un document de l'OIF, ces défis prennent depuis un an une dimension marquée par la crise économique et financière que traverse aujourd'hui le monde.

Les Journées du PGS constituent une belle occasion pour que le personnel de l'Organisation puisse prendre la mesure de l'impact de la crise sur l'aide publique au développement et sur les changements intervenus ou devant intervenir dans les organisations multilatérales, comme opportunités de sortie de crise, conclut-on de même source.

Source : MAP

L'exposition de Génériques, Générations : un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France, a été présentée du 11 juin au 29 août 2009 aux Archives municipales de Lyon, et sera à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris (CNHI) du 17 novembre 2009 au 18 avril 2010.

Cette exposition se propose de raconter par le biais de parcours d'hommes et de femmes ordinaires, en particulier des artistes, la présence des Maghrébins en France. Riche de nombreux documents inédits, cet événement sera l'occasion de découvrir un aspect méconnu de l'immigration nord-africaine dans l'Hexagone.

Source : Générique

Le Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira a clôturé, samedi en apothéose à Bab El Menzah, sa 6ème édition avec un spectacle lumineux riche en émotion et en retrouvailles animé par la danseuse de flamenco Ana La China et le danseur de karthak, l'Indien, Ravi Shankar, dont les talents sont reconnus sur la scène internationale.

Portés au meilleur d'eux-mêmes par la complicité de leurs musiciens respectifs, les deux danseurs ont proposé au public souiri une chorégraphie lumineuse, faite d'intuition et spontanéité.

Le spectacle a mis en évidence un langage commun dans la danse et la musique. D'abord par le rythme et le jeu des pieds puis par l'entrelacs des mouvements et des mélodies et enfin par le charme à la fois ludique et extatique qui se dégage de l'expérience.

Le spectacle alterne des parties de solos où chaque style de danse est présenté avec son accompagnement respectif, dans la plus pure tradition.

Le public qui est venu en grand nombre assister à cette fête et profiter d'un moment exceptionnel de musique et de bonheur partagé, a été gratifié également par un spectacle donné par Raymonde El Bidaouia, l'une des chanteuses marocaines les plus populaires dans le registre chaabi et Melhoun.

Adulée par son public, qui reconnaît en elle, des plus fantastiques représentantes de la tradition populaire musicale au Maroc, sa voix grave et empreinte d'une délicate sensualité ne cesse d'enchanter.

S'est produit aussi lors de la dernière journée du festival le musicien algérien Fouad Didi, maitre de l'andalou et violoniste de génie.

Sa voix puissante soutenue par une rare maitrise instrumentale fait de lui l'un des meilleurs violonistes de sa génération. Il s'est spécialisé dans l'exécution du répertoire classique dans le respect de la tradition andalouse ancestrale transmise par voie orale et par "Silsilat Echouyoukch", (chaine des maîtres).

L'orchestre est aussi ouvert aux répertoires issus de l'andalou : Hawzi, Aaroubi, Melhoune et bien sur Chaabi.

La qualité de la musique et des concerts donnés par des artistes prestigieux venus, outre le Maroc, d'Algérie, d'Espagne, de France et la présence d'un public avisé et discipliné, ont été pour beaucoup dans la réussite de cette édition organisée, du 29 octobre au 1er novembre, par la Fondation Essaouira-Mogador pour les Arts, le Patrimoine et la Culture, et la Fondation des Trois Cultures avec le soutien du gouvernement andalou.

En marge des concerts, le programme a comporté des matinées-forums, des colloques dont les différents thèmes s'articulaient autour de la notion d'identité et de transmission et durant lesquels les spécialistes, mais aussi les artistes ont donné une autre tonalité aux débats en faisant partager un musique leur propre expérience.

Par ailleurs, une exposition itinérante autour de "Mémoires marocains en Grande-Bretagne" invite le public à découvrir la diversité, la spécificité et la profondeur des relations historiques entre le Maroc et la Grande-Bretagne.

L'exposition qui se poursuivra jusqu'au 10 novembre, est l'aboutissement d'un projet porté par l'association "Moroccan Memories Foundation" et soutenu par le conseil de la communauté marocaine à l'étranger.

Source : MAP

"WWW: What a Wonderful World", du réalisateur marocain Faouzi Bensaidi, sera projeté dans le cadre du cycle du cinéma "Cartographies urbaines : la ville arabe dans le cinéma contemporain", organisé dans la capitale espagnole du 2 novembre au 14 décembre.

Ce cycle, initié par la Casa Arabe (la Maison Arabe), vise à faire connaître la vie quotidienne dans plusieurs villes arabes, dont Casablanca, Alger, Beyrouth ou le Caire à travers des productions cinématographiques contemporaines.

Outre le long métrage marocain, ce cycle sera marqué par la projection d'autres films comme "Viva laldjérie", de Nadir Moknèche (Algérie, 2004), "En attendant le bonheur", de Abderrahmane Sissako (Mauritanie, 2002), "Chronique d'une disparition", de Elia Suleiman (Palestine, 1996), "le Chaos", de Youssef Chahine et Khaled Youssef (Egypte, 2007) et "Falafel", de Michel Kammoun (Liban, 2006).

Créée en 2006, la Maison Arabe vise à promouvoir le dialogue et le débat entre le Monde arabe et l'Espagne, tout en améliorant l'échange culturel et le métissage entre les deux civilisations.

Elle a également pour objectif de renforcer les liens dans tous les domaines à travers des activités académiques, politiques, économiques, culturelles et éducatives.

Source : MAP

Le cinéaste marocain Hassan Benjelloun présidera le jury international pour les longs-métrages lors de la quatrième édition du Festival du film arabe de Bruxelles, qui se tiendra du 18 au 24 novembre.

Lors de cette édition, qui connaîtra la participation de plus d'une trentaine de productions arabes, quatre longs-métrages et trois courts-métrages marocains seront projetés.

Cette édition fera un focus sur le cinéma marocain récent avec la projection notamment du film "Number One" de Zakia Tahiri, "Tu te souviens d'Adil" de Mohamed Zineddaine, "Les jardins de Samira" de Latif Lahlou et "Les cris de jeunes filles des hirondelles" de Moumen Smihi.

"Tu te souviens d'Adil" sera également projeté lors de matinées scolaires organisées durant le Festival.

En outre, une table-ronde sur la création cinématographique des jeunes réalisateurs belgo-marocains et les moyens de leur apporter une assistance financière figure également au programme.

Ce Festival annuel, qui témoigne d'une richesse du 7ème art et s'engage à donner un regard renouvelé sur les Âœuvres cinématographiques arabes, offre aux professionnels l'opportunité de présenter des films qui s'inscrivent dans la préservation et la promotion de la diversité culturelle.

Cette manifestation cinématographique ambitionne également de promouvoir le "Vivre ensemble au-delà des différences" et donner la possibilité aux Européens de découvrir d'autres modes de vie et de pensée.

Source : MAP

La crise économique n'a pas réfréné l'envie des habitants des pays pauvres de chercher un avenir meilleur en migrant à l'étranger, en priorité dans un pays riche, montre un sondage mondial de l'institut Gallup publié lundi.

Selon cette étude réalisée dans 135 pays, quelque 700 millions de personnes, soit 16% de la population adulte mondiale, s'expatrieraient volontiers si elles en avaient la possibilité.

Près de huit personnes sur dix parmi celles qui émettent le voeu d'émigrer vivent dans un pays en développement, montre le sondage publié à l'occasion d'une conférence sur les migrations à Athènes. Une très large majorité privilégierait une installation dans un pays développé.

"Dans la majorité des pays, le désir de s'installer ailleurs n'a pas diminué de façon significative après que la crise économique a frappé en 2008", a déclaré Neli Esipova, directrice de recherche chez Gallup.

En tête des pays les plus prisés arrivent les Etats-Unis, où 165 millions de personnes souhaiteraient s'installer. La Grande-Bretagne, la France, l'Espagne et l'Arabie saoudite suivent à distance respectable, avec moins de 50 millions de personnes souhaitant s'installer dans chacun de ces pays.

Si les souhaits des personnes candidates à l'émigration étaient exaucés, certains pays verraient leur population gonfler de manière spectaculaire quand d'autres se dépeupleraient fortement.

Ainsi, la population de Singapour triplerait-elle alors que le nombre d'habitants d'Arabie saoudite, de Nouvelle-Zélande et du Canada augmenteraient respectivement de 180, 175 et 170%, selon Gallup. A l'inverse, des pays comme la Sierra Leone, Haïti et le Salvador perdraient environ la moitié de leurs habitants.

Source : MAP

L'Association Ajax de Miami de football en salle organisera le 8 novembre un tournoi international à Orlando avec la participation de 16 équipes étrangères et de clubs de Marocains résidant aux Etats-Unis.

Les équipes étrangères représentent le Mexique, le Guatemala, le Brésil et la République Dominicaine.

Selon les organisateurs, ce tournoi, organisé à l'occasion du 34e anniversaire de la Marche Verte, verra la participation des équipes de Marocains "Maroc-Orlando", "Maroc-Miami", "Maroc-Fort Lauderdal", "Maroc-New Jerzy" et "Maroc-Washington", en plus d'une équipe issue du Maroc et composée de journalistes, d'artistes et d'anciens joueurs internationaux.

En marge du tournoi, l'Association Ajax de Miami organisera le 6 novembre une soirée artistique qui sera animée par le comédien marocain Mohamed Atir.

Source : MAP

L'Espagne socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, considérée sous peu comme l'Eldorado des immigrés à la recherche de lendemains meilleurs, a décidé de mener un revirement dans sa politique d'immigration en adoptant une loi polémique, décriée par les associations des immigrés et les ONG des droits de l'Homme.

Comme un malheur n'arrive jamais seul, les immigrés en Espagne, déjà malmenés par une crise économique et financière qui s'est fait ressentir particulièrement dans le pays en décimant sur son passage des millions de postes d'emploi, se retrouvent maintenant confrontés à une nouvelle loi sur l'immigration plus restrictive que les précédentes.

Selon les chiffres officiels, environ 4,5 millions d'immigrés vivent légalement en Espagne, soit environ 12 pc de la population. Le chômage fait rage dans leurs rangs avec plus de 500.000 immigrés sans emploi à fin septembre dernier.

Fini donc le temps où l'Espagne était considérée comme une destination phare de l'immigration. Fini les régularisations massives sévèrement critiquées par ses voisins. Fini le temps des vaches grasses où l'immigré était le bien venu pour faire tourner les rouages d'une machine économique fonctionnant à 100 pc. Et fini le temps où l'immigration était considérée comme "une chance pour l'Espagne", célèbre slogan au cÂœur de la campagne électorale de Zapatero. Maintenant, l'immigration devient un boulet que le pays s'efforce à se défaire par tous les moyens.

En cette période de vaches maigres, l'Espagne ne veut plus d'immigrés. Le pays, englué dans une crise économique sans précédent avec près de 4 millions de chômeurs, décide de réformer sa législation de l'immigration et adopte une Loi des plus restrictives pour ce faire.

Jeudi dernier, le Congrès des députés espagnols (chambre basse) a adopté la 4-ème réforme de la loi sur l'immigration dite "Loi des Etrangers", c'est dire que le sujet est extrêmement sensible pour le pays.

La nouvelle loi a pu passer l'épreuve de la chambre basse du Parlement grâce à l'appui des formations nationalistes celles catalanes, canariennes et basques.

En échange de leur appui, les nationalistes Catalans ont réussi à obtenir de plus amples compétences pour les communautés autonomes en matière de gestion de l'immigration. La coalition Canarienne a réussi à imposer la possibilité de confier la tutelle des mineurs non accompagnés, qui saturent ses centres d'accueil, à d'autres communautés ou à des ONG spécialisées dans la protection des enfants. Quant aux Basques, qui avaient qualifié de "Berlusconiste" le nouveau texte de loi, ont réussi à obtenir que la période de rétention pour les clandestins n'excède pas les 60 jours.

Du côté du Parti Populaire (PP-Opposition) et comme il fallait s'y attendre, le nouveau texte a été critiqué vertement. La nouvelle loi sur l'immigration n'est qu'une "réforme de façade", a affirmé le PP en annonçant son intention de la "changer une fois au pouvoir".

Dès son adoption par le Congrès des députés, la nouvelle a suscité nombre de commentaires de la presse espagnole.

"C'est une réforme du rallongement de la période de rétention des clandestins et de la limitation du regroupement familial. Mais c'est aussi une réforme qui reconnaît le couple et qui protège les victimes de la violence du genre ou de la traite des femmes. Bref, il s'agit d'un texte qui provoque des réactions contradictoires", relevait la presse du pays.

Toutefois, il faut reconnaître que l'exécutif socialiste, sous la pression d'associations des immigrés, d'ONG des droits de l'Homme et de certains partis politiques, a du se rétracter sur certains points polémiques de cette loi et procéder à des réajustements pour la faire passer.

Il s'agit principalement de la suppression de la pénalisation des aides aux immigrés clandestins. D'autres nouveautés ont été également apportées à cette nouvelle législation notamment la régularisation de la situation des femmes immigrées victimes de la violence machiste.

Mais d'autres points polémiques persistent dans le nouveau texte qui prévoit un durcissement en matière d'immigration illégale et en matière de gestion de l'immigration. Ces points avaient suscité l'indignation des associations des immigrés en Espagne et des ONG des droits Humains.

Il s'agit principalement de l'extension de 40 à 60 jours de la période maximum de rétention des immigrés en situation irrégulière, les restrictions et le durcissement des procédures de regroupement familial (seule les personnes âgées de plus de 65 ans peuvent prétendre au regroupement familial à condition que leurs fils ou filles justifient cinq années de résidence régulière en Espagne), les limitations du droit à l'enseignement et enfin la clause sur les clandestins mineur d'âge.

En dehors de l'alcôve du Congrès des députés, des ONG de défense des droits Humains et des droits des immigrés, comme Amnesty Internationale, la commission espagnole d'aide au réfugiés (CEAR), Caritas et Red Acoge, tout en reconnaissant "une certaine amélioration" du texte adopté comparativement avec le projet initial, ont tiré la sonnette d'alarme sur le caractère restrictif de la loi sur l'immigration.

"Le nouveau texte de loi comporte des restrictions importantes des Droits fondamentaux des immigrés", ont-elles averti.

D'autres associations des immigrés notamment Marocains et Latino-américains, ont affirmé que la nouvelle loi comporte aussi bien des aspects positifs que des aspects négatifs.

Après l'épreuve du Congrès des députés, la nouvelle loi doit être examinée par la chambre haute du Parlement pour d'éventuels nouveaux amendements avant son adoption définitive prévue pour la fin de l'année.

Il s'agit de la quatrième réforme de la Loi sur l'immigration en huit ans en Espagne et la première sous le gouvernement socialiste PSOE. Les trois antérieures réformes l'ont été sous les gouvernements du PP.

Source : Le Matin

Un conseil de gouvernement se réunira, jeudi à Rabat, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi,indique lundi un communiqué de la Primature.

Le conseil se penchera sur l'examen d'un projet de décret portant application de la loi relative à l'entrée et au séjour des étrangers au Royaume du Maroc, à l'émigration et l'immigration irrégulières.

Source : La Vie eco

"Mogador : carrefour des cultures et témoin de l'histoire" est le thème d'un séminaire organisé, dimanche à Essaouira, à l'initiative de l'association Mogador et le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Organisé en marge du festival des Andalousies Atlantiques (29 octobre - 1er novembre) par l'association Mogador et la Fondation des Trois cultures, ce débat a été animé par M. André Azoulay, conseiller de SM le Roi et président du festival.

Selon M. El Yazami, président du CCME, cette table ronde permet de retracer l'histoire de Mogador depuis l'antiquité avec toute une série de présentations sur la ville au temps médiéval et aux 16, 17 et 18èmes siècles.

Dans ce sens, M. El Yazami a insisté sur deux éléments. Tout d'abord, le pluralisme et la diversité de la population d'Essaouira et son ouverture sur le monde. Ensuite, dit-il, le rapport étroit qui existe entre l'émigration et l'histoire de cette ville, puisque les souiris non seulement ont accueilli les étrangers, mais aussi émigré depuis les 17 et 18-èmes siècles.

L'importance de ce colloque réside aussi dans son ouverture sur le grand public en vue de vulgariser les avancées de l'école historique marocaine.

"Aujourd'hui, nous avons une grande école d'histoire marocaine", a-t-il dit. Pour ce faire, les résultats ne doivent pas rester confinés dans le milieu universitaire, mais proposés au grand public et le colloque verse dans cette finalité, ajoute-t-il.

Dans le même contexte, M. El Yazami a évoqué les manifestations que compte organiser le CCME et visant à retracer l'histoire de l'émigration des Marocains.

Il s'agit de la 2-ème rencontre des Marocains d'ici et ailleurs, prévue le 19 et 20 décembre à Marrakech autour du thème "les femmes et l'émigration".

Il a aussi cité le Salon international du Livre qui sera organisé du 12 au 24 février prochain ou l'émigration sera à l'honneur.

"Ces actions illustrent d'abord les avancées de la recherche en matière d'histoire de l'immigration et l'ouverture progressive des archives qui permettent de révéler assez souvent des pans entiers de l'histoire nationale de chaque pays et d'intégrer, dans le récit national, la participation souvent essentiel des communautés d'origine étrangère.

Pour sa par, M. Abdelaziz El Khayyari, chercheur, a évoqué les recherches archéologiques qui montrent qu'Essaouira a été occupée depuis la préhistoire.

Elle a longtemps été considérée comme un des meilleurs ancrages de la côte marocaine.

Le débat a été également ponctué par des interventions sur "l'activité commerciale d'Essaouira du 18ème au 20ème siècles et "les juifs marocains et la Grande-Bretagne".

Source : MAP

Le ministre canadien de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, M. Jason Kenney, a indiqué que son pays "compte accueillir entre 240.000 et 265.000 nouveaux résidents permanents en 2010, soit le même nombre d'immigrants que les dernières années.

"Même si d'autres pays ont réduit leurs niveaux d'immigration pour faire face à court terme à la conjoncture économique difficile à l'échelle mondiale, le gouvernement maintient ses niveaux d'immigration pour répondre aux besoins économiques à moyen et à long terme du pays", a déclaré le ministre qui a déposé, vendredi, le Rapport annuel au Parlement sur l'immigration de 2009.

"En 2010, le Canada accueillera encore un nombre de nouveaux résidents permanents plus grand que le nombre moyen annuel des années 1990", a affirmé le ministre dans un communiqué ajoutant que "le plan de 2010 met l'accent sur l'immigration économique afin de soutenir l'économie du Canada pendant et après la reprise économique actuelle".
Et d'ajouter que "l'amélioration du Programme fédéral des travailleurs qualifiés fait partie de l'engagement global du gouvernement du Canada à l'égard de la modernisation du système d'immigration afin de maximiser sa contribution à notre croissance économique globale".

Source : Casafree

La commission interministérielle chargée de l'émigration a adopté le programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et la culture arabes aux enfants des Marocains résidant à l'étranger (MRE).

Dans une allocution prononcée lors d'une réunion, jeudi à Rabat, de la commission destinée à l'examen de ce programme, le Premier ministre M. Abbas El Fassi a incité les départements gouvernementaux concernés à conjuguer leurs efforts en vue de garantir la réussite de ce programme d'urgence, de façon à perpétuer les liens culturels et spirituels entre les MRE et leur mère patrie, indique un communiqué de la Primature.

M. El Fassi a en outre relevé l'importance de ce chantier auquel le gouvernement a accordé un intérêt particulier, conformément aux Hautes Orientations Royales visant à promouvoir la situation de la communauté marocaine établie à l'étranger, aux engagements pris dans le cadre de la déclaration gouvernementale et aux objectifs de la stratégie tracée dans le cadre du plan national pour la promotion de la situation des MRE.

L'importance du dossier, a-t-il ajouté, réside dans le fait qu'il représente un axe central de la politique publique concernant les MRE en vue de préserver leur identité nationale dans ses diverses dimensions et consolider leur attachement à la Mère patrie.

M. El Fassi a également indiqué que les objectifs et contenus des cursus scolaires en vigueur n'accompagnent plus les profondes mutations qu'a connues la communauté marocaine et les changements socio-économiques et politiques qu'ont connus les pays d'accueil. Cette situation, a poursuivi le Premier ministre, requiert une mise à niveau des programmes scolaires et leur adaptation culturelle aux nouvelles conditions.

Dans le même ordre d'idées, le Premier ministre a souligné la nécessité de répondre à l'une des principales revendications des MRE à savoir la réforme du système d'éducation destiné à cette frange qui représente 10 pc des Marocains et qui soutient l'économie nationale grâce à ses transferts qui constituent la première source de devises, et ce malgré la crise économique mondiale, ce qui confirme son attachement à son pays d'origine.

Le gouvernement, a précisé M. El Fassi, a mis en oeuvre toutes les mesures nécessaires pour relever les défis liés à ce chantier, dans le cadre d'une stratégie destinée aux MRE visant à préserver leur identité nationale et leur culture authentique et les aider à respecter la culture du pays d'accueil et mieux s'y intégrer.

Il a également évoqué les conclusions de l'étude réalisée sur l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine dans les pays d'immigration.

Cette étude, a-t-il ajouté, a décelé de profonds dysfonctionnements et lacunes qui menacent l'enseignement officiel et parallèle notamment concernant la gouvernance, les ressources humaines, les dispositions pédagogiques, les mécanismes de gestion ainsi que le désengagement de certains pays d'accueil des conventions bilatérales.

Pour sa part, le ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a présenté un exposé sur les axes principaux du programme d'urgence relatif à la promotion de l'enseignement de la langue et de la culture arabes aux enfants des MRE pour la période de 2009/2013, programme élaboré à partir du diagnostic de la situation de cet enseignement.

Ce diagnostic, a indiqué M. Ameur, a permis de mettre le doigt sur les dysfonctionnements concernant notamment l'approche pédagogique, le manque de ressources humaines, la multiplicité des intervenants et le chevauchement des missions.

A partir de ce diagnostic, le programme, qui a été adopté, s'articule autour de deux axes à savoir l'amélioration de l'enseignement officiel à travers la révision des attributions des différents intervenants, la mise à disposition des manuels scolaires, l'augmentation de l'effectif des enseignants de 50 pc et l'amélioration de leurs conditions ainsi que l'élaboration d'un manuel pédagogique spécial.

Le second axe comprend le développement des systèmes complémentaires à travers des partenariats avec les associations, la mise en place d'un programme culturel intégré, l'ouverture de centres culturels et l'encouragement de l'enseignement à distance et de l'enseignement à la demande.

Ont pris part à cette réunion, M. Mohamed El Yazghi, ministre d'Etat, M. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des affaires islamiques, M. Driss Dahak, Secrétaire général du gouvernement, Mme Latifa Labida, Secrétaire d'Etat chargé de l'enseignement scolaire, Mme Latifa Akharbach, Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M.Omar Azzimane, président délégué de la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l'Etranger ainsi que des représentants des départements ministériels concernés.

Source : MAP

Le film "Number One" de la Marocaine Zakia Tahiri a été sélectionné pour être projeté au Festival "Continent Afrique" prévu du 11 au 19 novembre à Mont-de-Marsan (Sud-Ouest de la France), apprend-on auprès des organisateurs.

Le programme de cette 4-ème édition comporte également la projection de films représentant l'Algérie, Madagascar, la Mauritanie, le Burkina Faso, la France et la Suisse.

Cette programmation tient compte de l'actualité des sorties mais aussi du répertoire du cinéma africain, précise-t-on de mêmes sources.

"Continent Afrique" est une manifestation qui s'attache à montrer l'Afrique, sa culture, son histoire, sa réalité et celle de ses diasporas par le biais du cinéma. Elle est mise en place par la collaboration du cinéma "Royal" de la ville et de l'Association "Arts des Suds" que préside la Marocaine Fatima Benjou.

A rappeler que trois films marocains avaient été projetés lors de l'édition de 2007. Il s'agit de "Tarfaya" de Daoud Aoulad Syad, "Messaoud" (Omar Mouldouira) et "R'da" de Mohamed Ahed Bensouda.

Née en 1963 à Lille (Nord de la France), Zakia Tahiri a passé son enfance à Casablanca avant de venir en France pour poursuivre ses études à Paris (théâtre et cinéma).

Comme actrice, elle a joué notamment avec Gérard Depardieu dans "Fort Saganne" d'Alain Corneau puis "Une porte sur le ciel" (Farida Belyazid), "Badis" et "A la recherche du mari de ma femme" (Mohamed Abderrahman Tazi), "Krim" (Ahmed Bouchaala) et "Hamilton" avec Peter Stormarer.

Source : MAP

Les participants au colloque international sur "la présence musulmane en Andalousie" ont appelé à la création d'un institut spécialisé dans la culture andalouse à Chechaouen.

Les participants ont incité, dans des recommandations qui ont couronnées les travaux de cette rencontre initiée par l'ISESCO en collaboration avec l'Association mondiale de la Dawa islamique et l'Association de la Dawa à Chefchaouen, les universités, les instituts scientifiques en Espagne à ouvrir leurs portes aux étudiants chercheurs dans le domaine de l'histoire andalouse et à leur apporter l'aide nécessaire.

Ils ont de même invité le Vatican et l'église espagnole à faciliter l'accès aux archives traitant des Morisques au profit des étudiants, mettant l'accent sur l'impératif d'explorer des approches nouvelles à même de favoriser le dialogue entre les civilisations et la coopération entre les deux rives de la Méditerranée.

Soulignant l'importance d'une utilisation optimale des médias pour faire connaître l'histoire de l'Andalousie et des Morisques, les participants ont invité les établissements d'éducation et les départements concernés à accorder un intérêt particulier à l'enseignement de l'histoire andalouse dans sa globalité, et à multiplier les efforts pour préserver ce patrimoine et l'inscrire dans le registre du patrimoine de l'humanité.

Les participants à ce colloque de deux jours ont débattu de plusieurs thèmes, dont "la présence islamique en Andalousie (711-1492)", "les manuscrits et les documents arabes et étrangères portant sur le patrimoine andalou, "la culture andalouse et sa place dans les études et les recherches académiques et les préoccupations de la société civile", et "le patrimoine andalou et sa symbolique dans l'alliance des civilisations et le dialogue des cultures".

Le colloque, qui a connu la participation d'une quarantaine de professeurs chercheurs, universitaires et intellectuels venant, outre le Maroc, d'Espagne, de Tunisie, d'Egypte, d'Arabie Saoudite, et du Koweït, ainsi que de représentants de plusieurs associations, a été marqué également par l'organisation d'une exposition sur "l'histoire de l'Andalousie et des Morisques" et la présentation d'un ouvrage de l'historien Mohamed Ibn Azzouz Hakim intitulé "Atlas maâssat Al Andalous".

Source : MAP

Le Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier (CineMed), dont la 31-ème édition a eu lieu du 23 octobre au 1er novembre, a décerné une Bourse d'aide au développement au projet de long métrage "Chroniques de la cour de récré" du Marocain Brahim Fritah, apprend-on auprès des organisateurs.

Seize projets, dont "L'Amante du Rif" de la Marocaine Narjiss Nejjar, ont été sélectionnés cette année et présentés publiquement les 29 et 30 octobre par leurs réalisateurs et producteurs.

A l'issue des consultations, le Jury a récompensé "Chroniques de la cour de récré" par la Bourse décernée par le ministère français des Affaires étrangères, "Une famille libanaise" de Nadim Tabet (Liban) par la Bourse attribuée par l'Organisation internationale de la Francophonie, "Paradis" de Shimon Shai (Israël) par la Bourse octroyée par le Centre national français de la cinématographie, "Nu allongé" de la Tunisienne Kaouther Ben Hania par la Bourse de la Région Languedoc-Roussillon et "Les Deux vies d'Abderrahmane" du Français Philippe Faucon par la Bourse décernée par l'Association "Beaumarchais".

Il convient de rappeler que deux films marocains étaient en compétition lors de cette édition. Il s'agit du court métrage "Le bal des suspendus" d'El-Mehdi Azzam et du documentaire "Les damnés de la mer" de Jawad Rhalib.

Un autre court métrage marocain "Fatma" de Samia Charkioui a été programmé, quant à lui, dans la série panorama.

Créé en 1979, le Festival propose chaque année une semaine d'immersion totale dans la culture méditerranéenne. Fort de son succès, il est devenu international en 1989 en ouvrant une section compétition et accueille aujourd'hui près de 200 Âœuvres par édition.

Le CineMed, qui reste un véritable événement culturel et un lieu de rencontres et d'échanges autour de projections cinématographiques, a pour vocation de montrer au grand public des films peu connus et des acteurs et réalisateurs de grands talents qui se consacrent à cette culture méditerranéenne unique au monde.

Cette édition a vu la projection de plusieurs avant-premières, 12 longs métrages en compétition et 20 autres en panorama, 20 courts métrages en compétition et 20 autres en panorama ainsi que 10 documentaires en compétition.

Source : MAP

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